05/03/2010
Débauche
L'histoire de France telle qu'on ne la raconte pas à nos enfants...
et heureusement...
« Les fils de Clotaire * (497-561 - fils de Clovis) forment à eux seuls la plus belle collection de débauchés qu’il n’ait jamais été possible de réunir dans la même famille.
Citons d’abord Chramme, le fils rebelle, maudit du peuple bien avant d’être maudit et brûlé vif avec sa famille par son royal père. Les turpitude de celui-là ne connurent aucune borne, et il vécut de la manière la plus immonde pillant, volant, violant, enlevant les filles de sénateurs sous les yeux de leurs parents.
Caribert, roi de Paris dont le caractère était doux fut excommunié par saint Germain pour crime de polygamie… Ses femmes se nommaient Ingoberge, Dandelinde la bergère et Théogedilde, ses maîtresses, les deux sœurs perverses et ennemies : Méothlède, Marcouèfe.
Gontran, rois des bourguignons, appelé bon roi était des plus débauché. Son ministre Ritharic avait deux filles, Vénérande, 15 ans et Famerolle, 11 ans. Gontran mis enceinte Vénérande qui eut Gondebaud. Peu après Gontran épousa Famerolle qui fut empoisonnée par Vénérande. Gontran se consola avec Théogilde, la veuve de son frère Caribert qu’il délaissa bientôt pour Marcatrude la fille du duc Magnacaire et sa dame de compagnie, une vraie beauté.
Le pire des fils fut le quatrième, Chilpéric, un fils incestueux que Clotaire avait eu avec Hérégonde sa belle-sœur. On dit que Frédégonde dévergonda le fils d’Hérégonde. Difficile pourtant de dire qui de Chilpéric ou de sa femme Frédégonde fut le plus pervers. Chilpéric se maria d’abord avec la gentille Audovère, il entretenait un véritable lupanar avec les servantes d’Audovère, Férdégonde était l’une d’entre elles. Elle réussit par un stratagème à faire éloigner Audovère dans un couvent pour plus tard l’assassiner.
Jaloux de son frère Chigebert qui a épousé la superbe Brunehaut fille du roi Wisigoth Athanagild, Chilpèric convoite la douce Galwinthe. Frédégonde ne s’avoua pas vaincue, elle fit assassiner Galwinthe puis Chilgebert puis les trois enfants d’Audovère… De débauche en débauche, elle finit par faire assassiner son mari Clilpéric par un de ses nombreux amants.
Ceci est un petit extrait de Histoire de la prostitution de de la débauche chez tous les peuples du globe de l’antiquité à nos jours, par le Dr TH.-F. Debray publié en 1879. vers la page 200.
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03/03/2010
Electricité
Texte inspiré d’une chronique de Dave Barry.
La question du jour : Qu’est ce que l’électricité ? Où va-t-elle quand elle quitte le grille-pain ?
Petite explication.
Vous avez sans doute expérimenté la secousse que vous prenez quand vous avez frotté vos pieds sur le tapis et qu’ensuite vous touchez la poignée de porte ou mieux la main d’un ami. Quand vous frottez vos pieds, vous récupérez un stock d’électrons, de minuscules billes invisibles, que le fabricant de tapis a mis là pour attirer la poussière. Les électrons sont passés dans la main de votre ami pour pouvoir retourner dans le tapis. Les électrons sont comme les chats, ils adorent les tapis.
Bien que nous, hommes et femmes modernes, considérons les ampoules, la radio, la télé, les mixers… comme une évidence, nos ancêtres ne les connaissaient pas. En effet, il n’y avait pas, à l’époque d’endroit pour pouvoir les brancher. Mais Benjamin Franklin et plein d’autres sont arrivé pour nous montrer que l’électricité était partout… de la foudre jusqu’aux cuisses de grenouilles. Pour les grenouilles, c’est un certain Galvani qui en attachant des bouts de métal divers aux cuisses des batraciens montra que celles-ci donnaient de furieux coup de pied, même quand les cuisses n’étaient plus attachées à la grenouille.
De recherches en découvertes, on est arrivé à la découverte majeure, que s’attribuèrent de nombreux savants qui finirent tous très pauvres. L’idée était de faire passer les électrons, donc l’électricité, dans un fil rouge pour les récupérer dans un fil bleu. Ainsi naquirent EDF et ses consoeurs à travers le monde. Elles purent envoyer de l’électricité à leurs clients puis la récupérer pour l’envoyer à nouveau avec une nouvelle facture. L’idée était géniale.
Le même flux d’électron envoyé mainte fois dans le fil rouge pouvait rapporter des milliards et même entretenir des centres de vacances luxueux et bon marché pour les employés d’EDF. C’est en 1948 qu’EDF a fabriqué de nouveaux électrons pour la dernière fois. C’est dire le temps laissé libre pour mener des expériences nucléaires et surtout pour peaufiner les tarifs de facturation et augmenter discrètement les taux. Il n’y a guère que les compagnies téléphoniques pour rivaliser en matière de facturation sophistiquée. Face à un tel déploiement d’ingéniosité, et même de génie, on ne comprend pas pourquoi certains cherchent des poux dans le portefeuille de monsieur Henri Proglio.
Aujourd’hui, grâce à la science et à EDF, les bienfaits de l’électricité sont illimités. Un exemple, le laser. Avec le laser, on crée des machines capables de pulvériser un char d’assaut à des centaines de kilomètres. Avec le laser, on peut aussi effectuer des opérations délicates de l’oeil tel que limer la cornée pour voir au loin… à condition bien sûr que le chirurgien n’oublie pas de changer le bouton de « Pulvérise » à « Délicat »
Prochaine leçon, comment marche le téléphone.
10:39 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (1) |
28/02/2010
Optimisme
AgoraVox vient de changer son système de modération. On devient toujours modérateur à la publication d’un quatrième article mais pour les auteurs de plus de 20 articles, il suffit d’avoir 2 votes pour et 1 vote contre pour que l’article soit admis à la publication. Autre amélioration, quand un modérateur vote pour ou contre un article, son résultat s’affiche (ex : 3+ 2-) ce qui rend le vote plus transparent.
Tout cela est bel et bon mais cela veut aussi dire qu’un très petit nombre de gens peut faire la pluie et le beau temps. Et comme l’ambiance sur AVox est à :
- L’anti Sarkozisme massif
- L’apocalypse financière, c'est pour demain matin
- On nous bourre le mou avec le réchauffement climatique
- Le complot (US) du 11 septembre
- etc… (de manière générale tous les complots et toutes les attaques contre tous les hommes et toutes les femmes politiques.)
Il n'est guère facile de publier un article à contre courant. Je sais, on touche là les limite de la démocratie. En plus, j’avoue que je suis, moi aussi, assez souvent dans cette mouvance pessimisto-catastrophique, mais pour une fois, j’ai eu envie, l’autre jour, de publier un article optimiste. Cela fait quelques jours qu’il est en modération… Avant qu’il ne soit refusé, je vous le livre :
Pas facile de trouver des motifs de satisfaction dans le comportement de nos hommes et femmes politiques en ce moment. Avox s’est fait une grande spécialité de la critique dans ce domaine en commençant par le premier d’entre eux qui nous donne chaque jour des bâtons pour se faire battre.
Il a commencé par la fameuse soirée au Fouquet’s, le séjour sur le yacht de Bolloré, l’élévation du bouclier fiscal, la catastrophique défiscalisation des heures sup… Une liste bien trop longue que vous trouverez partout avec, en plus, en toile de fond une crainte pour la démocratie.
Du coup, pour changer, je cherche des raisons de me réjouir. Je viens d’en trouver deux ce matin. Deux raisons de se dire que la démocratie n’est peut-être pas totalement morte.
La première est la nomination de Didier Migaud à la tête de la cour des comptes. Cette satisfaction fait suite à la promesse de Sarko de nommer un socialiste à la présidence de la commission des finances de l’Assemblée nationale et à la désignation consécutive de Didier Migaud en 2007.
Pourquoi, je trouve ces deux nominations de Migaud réjouissantes, alors que je trouve les nominations de Kouchner, Besson, et même Hirsch ou Charasse, du copinage/cocufiage de l’électeur que je suis ? Parce que dans ces deux jobs, Migaud a gardé et gardera sans doute toute son indépendance vis à vis de l’hyper-président. Migaud est l’homme qui propose de taxer les banques. L’homme qui inspire confiance. Selon un article du monde : « L’homme a une façon bien à lui d’exister en politique. Un côté austérité protestante pour le sérieux et le travail. Il déteste les petites phrases, protège sa vie familiale - marié depuis plus de vingt ans, il a trois filles dont la dernière a quatre ans et demi - respecte ses adversaires. Il n’aime pas les conflits et a le sens du compromis. Mais ses convictions sont fortes… »
Ma deuxième raison est dans la découverte de deux blogs du sénat, un blog sur le mal être au travail, un blog sur la politique en faveur des jeunes.Deux blogs qui correspondent à deux missions d’information dont les rapporteurs et présidents sont alternativement de la majorité et de l’opposition. Malheureusement ces deux blogs ont beaucoup moins de commentaires que le moindre petit article polémique sur Avox. Serait-ce le signe que plutôt que de prendre les choses comme elles sont et prendre en compte les réalités, on préfère sauter sur nos chaises en criant comme des cabris « Démocratie, mocratie, mocratie » ?
11:40 Publié dans Agoravox, Ecriture | Lien permanent | Commentaires (8) |
26/02/2010
Singerie
Qu’est ce qu’une singerie quand ce n’est pas une grimace, une pitrerie, une attitude hypocrite ou encore une imitation grossière ?
Ce peut-être une ménagerie pour les singes (animalerie) mais aussi...
une œuvre d’art aux détails soignés, une mignardise qui représente des singes.
La plus connue est « La grande singerie » du château de Chantilly attribuée au peintre Christophe Huet et qui vient d'être fraîchement restaurée.
14:40 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chinoiseries, japonaiseries |
25/02/2010
Nobel de littérature
Petit recensement de la vingtaine de Prix Nobel de littérature encore vivants. A noter qu’il n’y a jamais eu de Nobel de littérature attribué à un chinois même s’il y a eu un auteur écrivant en mandarin Gao Xingjian, mais celui-ci est français.
Pour 2010, je parie sur Haruki Murakami [photo].
Gabriel José de la Concordia García Márquez, écrivain colombien né le 6 mars 1927 à Aracataca. Romancier mais également journaliste et activiste politique, il est lauréat du prix Nobel de littérature 1982. pour « ses romans et ses nouvelles, dans lesquels le fantastique et le réalisme sont combinés dans un univers à l'imagination très riche, reflétant la vie d'un continent et ses conflits. »
Wole Soyinka, écrivain nigérian né à Abeokuta le 13 juillet 1934. Il est le premier auteur africain et le premier auteur noir lauréat du prix Nobel de littérature, qu'il obtient en 1986 car il est « un écrivain qui met en scène, dans une vaste perspective culturelle enrichie de résonances poétiques, une représentation dramatique de l'existence. »
Nadine Gordimer, écrivaine sud-africaine née à Springs le 20 novembre 1923. Elle a reçu le prix Nobel de littérature en 1991. Elle a combattu l'apartheid.
Derek Alton Walcott, poète, dramaturge et artiste saint-lucien né le 23 janvier 1930 à Castries. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1992. Il est principalement connu pour son poème épique Omeros, une adaptation de l'Iliade aux Caraïbes. Son œuvre est réputée pour avoir donné une peinture vivante et pittoresque de la culture et des coutumes antillaises.
Toni Morrison, de son vrai nom Chloe Anthony Wofford, née le 18 février 1931 à Lorain (Ohio, États-Unis), romancière, professeur de littérature et éditrice américaine, lauréate du prix Nobel de littérature en 1993 car elle est « celle qui, dans ses romans, caractérisés par une force visionnaire et une grande puissance poétique, ressuscite un aspect essentiel de la réalité américaine.
Kenzaburō Ōe, écrivain japonais né le 31 janvier 1935, lauréat du prix Nobel de littérature 1994 car il est « celui qui, avec une grande force poétique crée un monde imaginaire où la vie et le mythe se condensent pour former un tableau déroutant de la délicate situation humaine actuelle. »
Seamus Heaney, poète irlandais, né le 13 avril 1939 dans le comté de Derry, Irlande du Nord. C'est un des poètes anglophones les plus connus du XXe siècle. Nobel 1995 pour « une œuvre de beauté lyrique et de profondeur éthique, qui exalte les miracles du quotidien et le passé vivant. »
Wisława Szymborska, poétesse polonaise née le 2 juillet 1923 à Bnin près de Poznań, qui reçut le Prix Nobel de littérature en 1996 pour « une poésie qui, avec une précision ironique, permet au contexte historique et biologique de se manifester en fragments de vérité humaine. »
Dario Fo, écrivain italien, dramaturge, metteur en scène et acteur né le 24 mars 1926 près de Varese en Lombardie Connu pour ses engagements politiques, Dario Fo est l'un des dramaturges italiens les plus représentés dans le monde avec Goldoni. Prix noble 1997
José de Sousa Saramago, écrivain et journaliste portugais né le 16 novembre 1922 à Azinhaga (Portugal). lauréat du prix Nobel de littérature 1998. Unique auteur lusophone à avoir reçu ce prix.
Günter Wilhelm Grass, écrivain et un artiste allemand né le 16 octobre 1927 à Danzig-Langfuhr. Prix Nobel de littérature 1999 « pour avoir dépeint le visage oublié de l'histoire dans des fables d'une gaieté noire. »
Gao Xingjian né le 4 janvier 1940 à Ganzhou en Chine, écrivain, dramaturge, metteur en scène et peintre français d'origine chinoise qui a obtenu le Prix Nobel de littérature en 2000 pour « une œuvre de portée universelle, marquée d’une amère prise de conscience et d’une ingéniosité langagière, qui a ouvert des voies nouvelles à l’art du roman et du théâtre chinois. » Gao Xingjian est également un peintre.
Sir Vidiadhar Surajprasad Naipaul, plus connu sous la signature V. S. Naipaul, né le 17 août 1932 à Chaguanas à Trinité-et-Tobago, écrivain britannique lauréat du prix Nobel de littérature en 2001.
Imre Kertész né à Budapest le 9 novembre 1929, écrivain hongrois. Tenu à l'écart par le régime communiste, Kertész n'a commencé à être reconnu comme un grand écrivain qu'à la fin des années quatre-vingt. Il a obtenu en 2002 le prix Nobel de littérature, « pour une œuvre qui dresse l'expérience fragile de l'individu contre l'arbitraire barbare de l'histoire ».
J. M. Coetzee, né le 9 février 1940 au Cap en Afrique du Sud, romancier et professeur de littérature sud-africain d'expression anglaise. Prix Nobel de littérature en 2003.qui vient couronner l'ensemble de son œuvre « qui, dans de multiples travestissements, expose la complicité déconcertante de l’aliénation »
Elfriede Jelinek, née le 20 octobre 1946 à Mürzzuschlag en Styrie, femme de lettres autrichienne, lauréate du prix Nobel de littérature en 2004. Elle entretient vis-à-vis de son pays une haine virulente et réciproque. Elle échange des imprécations avec l’extrême droite (qui fait rimer son nom d’origine tchèque avec Dreck : « saleté », et « mal baisée ») et les femmes au pouvoir. Prix noble pour « le flot de voix et de contre-voix dans ses romans et ses drames qui dévoilent avec une exceptionnelle passion langagière l’absurdité et le pouvoir autoritaire des clichés sociaux ».
Orhan Pamuk est écrivain turc, né le 7 juin 1952 à Istanbul. Prix Nobel de littérature 2006 à Pamuk « qui, à la recherche de l'âme mélancolique de sa ville natale, a trouvé de nouvelles images spirituelles pour le combat et l'entrelacement des cultures »
Doris Lessing née Doris May Tayler, le 22 octobre 1919 à Kermanshah, Perse est un écrivain britannique, lauréate du prix Nobel de littérature en 2007. Ce dernier a couronné « la conteuse épique de l'expérience féminine qui, avec scepticisme, ardeur et une force visionnaire, scrute une civilisation divisée »
Jean-Marie Gustave Le Clézio, né le 13 avril 1940 à Nice, est un écrivain de nationalités française et mauricienne. Il connaît très vite le succès avec son premier roman publié, Le Procès-verbal (1963). Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages de fiction (romans, contes, nouvelles) et d’essais
Herta Müller, née le 17 août 1953 à Nitchidorf, est une romancière allemande d'origine roumaine, lauréate du prix Nobel de littérature en 2009 pour l'entièreté de son œuvre « qui, avec la concentration de la poésie et l'objectivité de la prose, dépeint les paysages de l'abandon. »
09:35 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) |
24/02/2010
Tom Sharpe 4
De Wilt 1 à Wilt 4
Wilt est professeur de culture générale dans un collège technique. Il promène son chien et pour s’occuper l’esprit construit de vagues scénarios pour tuer Eva, son épouse. Eva qui change chaque mois de passion, vient de s’enticher d’une américaine, Sally, féministe et nymphomane.
Sally invite les Wilt à une party. Ce soir là Wilt va se retrouver coincé dans une poupée gonflable après avoir refusée les avances de Sally. Eva honteuse et furieuse décide de rester dormir chez les américains. Le lendemain, Sally envoie Judy, la poupée gonflable, à Wilt qui, ivre, l’habille de vêtements d’Eva et décide de s’en servir pour répéter le meurtre de celle-ci. Il va mettre la poupée dans le coffrage d’un pilier sur le chantier à côté de son lycée. La poupée glisse au fond du trou.
Wilt abandonne sur place des notes qui vont le trahir. Le lundi matin les ouvriers réalisent trop tard qu’ils viennent d’ensevelir une femme sous des tonnes de béton. Wilt qui surveillait la scène depuis sa classe va être inculper par l’inspecteur Flint. Eva partie en bateau avec ses nouveaux amis va se trouver bloquée plusieurs jours dans les marais. Wilt est le coupable idéal. Pendant que l’on cherche la meilleure manière de casser le pilier, Flint et Wilt vont jouer un bras de fer plutôt cocasse.
Interrogé sans relache, Wilt se montre très résistant (p.151) On comprend vite la vis comica (la mécanique humoristique) de Sharpe, en gros tout ce qui peut mal tourner, tourne mal au delà de toute raison. Finalement deux jours plus tard, Eva est toujours perdu dans les marais et les forages arrivent jusqu’à Judy, la poupée gonflable. Manque de chance, c’est précisément le jour où, le docteur Mayfield, un collègue de Wilt, présente son plan de diplôme conjoint à une haute commission venue de Londres. Dans le conseil des professeurs du collège, le docteur Mayfield a un ennemi personnel, le docteur Board, qui ne rate jamais une occasion de faire de l’humour cynique sur les projets de Mayfield. Celui-ci va être servi lors de cette exhumation…
Voilà, c’était le début de Wilt. Dans Wilt 2, 3 et 4, l'empilement des situations toutes les plus abracadabrantes les unes que les autres finit en de gigantesques constructions comiques.
17:03 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0) |
23/02/2010
Soupe de serpents
C’est surtout en automne et en hiver que le serpent est apprécié à HongKong…
...si le serpent est si populaire, surtout chez les hommes âgés, c’est qu’on lui prête des vertus extraordinaires. Son fiel n’est autre que le viagra ancestral chinois. Rien de mieux dans le genre qu’un poulet entier mariné dans le fiel du serpent et accompagné des testicules du même animal, délicatement cuites à la vapeur. La recette idéale pour beaucoup de Chinois soucieux de renforcer leur puissance sexuelle.
Un autre plat auquel on prête les mêmes propriétés est le sang de serpent frais mélangé à du vin de riz. Un breuvage très populaire à Taiwan. On dit que les Japonais eux-mêmes n’hésitent pas à faire le voyage pour en siroter quelques gobelets. A HongKong, ce breuvage se raréfie, car le sang de serpent serait infesté de parasites que le vin de riz ne tuerait pas toujours.
Cette petite cuisine est spectaculaire : les vésicules sont habituellement extraites sur le serpent vivant devant le consommateur et percées ensuite d’une fine aiguille pour en faire couler le fiel.
En visite à Hong Kong, deux choix possibles pour déguster du serpent : le restaurant spécialisé où le plat vous arrive discrètement tout préparé sur la table ou, plus exotique et plus populaire, le marchand de serpents, où attablé à une petite table, vous dégustez votre plat, entouré de cages où ondulent ces charmantes bêtes.
Le prix en est généralement modeste, quatre euros pour une soupe, dix pour un menu complet. Mais par contre, si en mal d’aventures nocturnes, vous vous hasardez à goûter le fiel, sachez qu’il faut pour une efficacité optimum, avaler trois fiels entiers et selon la rareté des espèces choisies, il vous en coûtera de 30 à 1000 euros.
Extrait de Chroniques Hongkongaises de Gérard Henry - Editions Parenthèse 2008
06:12 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (6) |