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19/10/2018

Ronchonchon

Les catégories de ce blog sont organisées n'importe comment. Faudrait y mettre de l'ordre. Mais bon... Plus tard...

Il y a une qui s'appelle Ronchons qui n'a pas bougé depuis plus de 10 ans. Je me sens obligé de la compléter et surtout de vous faire découvrir cette magnifique chanson que RV m'a fait connaitre naguère.

 

Alexis HK sera en concert à Paris / Le Trianon le 22.11.18 Nouveau spectacle "Comme un ours" Billetterie : http://bit.ly/AlexishkTrianon 

Les paroles:

(il parait que des profs sadiques les font étudier à leur élèves)

T’es ronchonchon... 
T’es ronchonchon... 
Toi t’es fâché, toi t’es grincheux, 
toi t’es ronchon... 
Si t’es chafouin, fais attention, 
ou je t’emmène dans la maison 
des ronchonchons.
 
C’est une maison grise 
adossée à une mine, 
de sidérurgie désaffectée. 
On y vient à pied, on a un peu peur, 
les gens qui vivent là 
sont tous de mauvaise humeur... 
Y’a Jean-Pierre Ronchonchon 
qui râloche sans arrêt 
en cherchant la clé 
de la maison des ronchonchons. 
Et Bernard Vénère qui lui crie après  
« u’as-tu fait de la clé de la maison, Ronchonchon   
Et Marie-Pierre Grognon, 
vraiment ça l’énerve, 
quand y’a Bernard qui dit 
à Jean-Pierre qu’a perdu un truc  
« Qu’est-ce que t’en as fait  
Si je le savais, il ne serait pas perdu 
et ça m’énerve, ça m’énerve, 
ça
T’es ronchonchon toi... 
T’es ronchonchon... 
Toi t’es fâché, toi t’es grincheux, 
toi t’es ronchon... 
Si t’es chafouin, fais attention, 
nous approchons de la maison des ronchonchons.
Jean-Pierre Ronchonchon 
a retrouvé la clé sous le paillasson 
de la maison des ronchonchons, 
et Bernard Vénère lui dit  
« a je le savais, ça, tu perds toujours ta clé sous le paillasson, 
hé Ronchonchon !» 
Marie-Pierre Grongnon 
vraiment ça l’énerve 
quand y’a Bernard qui dit 
à Jean-Pierre qu’a retrouvé un truc  
«Je savais où c’était, 
si tu le savais, 
pourquoi tu n’l’as pas retrouvé toi même, ça m’énerve, 
ça m’énerve, ça m’énerve, ça m’énerve...»
T’es ronchonchon toi... 
T’es ronchonchon... 
Toi t’es fâché, toi t’es grincheux, 
toi t’es ronchon... 
Si t’es chafouin, fais attention, 
nous pénétrons dans la maison des ronchonchons.
On a décidé de boire l’apéritif 
et dans le salon de la maison 
des ronchonchons 
même la peau de bête 
semblait de mauvais poil, 
pas de doute on est bien 
dans la maison des ronchonchons là. 
Jean-Pierre maugréait en s’arrachant les tifs constatant excédé  
« e vin sent le bouchon  
Et Bernard Vénère lui dit  
« ’te l’avais dit, 
faut pas que tu t’étonnes, 
t’achètes ton vin chez Champion !  
Et Marie-Pierre Grognon 
vraiment ça l’énerve 
quand y’a Bernard qui dit à Jean-Pierre qu’a acheté un truc  
« ’aurais bien mieux fait 
d’aller chez Fauchon 
décidément Bernard, y m’énerve, 
y m’énerve, y m’énerve...»
T’es ronchonchon toi... 
T’es ronchonchon... 
Toi t’es fâché, toi t’es grincheux, 
toi t’es ronchon... 
Si t’es chafouin, fais attention, 
on va dîner dans la maison 
des ronchonchons.
Il faut une fin à cette sombre histoire, 
une grande morale 
à cette petite chanson  
si t’es trop grognard, 
si t’es trop ronchon, 
tu passeras ta soirée avec des cons. 
- vec des quoi  
- es Ronchonchons quoi, 
du genre fâché, grincheux, 
et puis ronchons... 
- es ronchons quoi  
- es ronchonchons... 
Tu finiras pas habiter dans la maison des ronchonchons... 
- ais des ron quoi  
- es ronchonchons quoi, 
du genre fâché, grincheux, 
et puis ronchons... 
- es ronchons quoi  
- es ronchonchons ! 
Tu finiras ta vie comme un ronchonchon...
Et ça t’énerve, ça t’énerve 
ça t’énerve, ça t’énerve, ça t’énerve... 
Et ça t’énerve, ça t’énerve 
ça t’énerve, ça t’énerve, 
ça t’énerve ça t’énerve, 
ça t’énerve ça t’énerve, 
ça t’énerve.
Scrogneugneu  ..
 
Paroliers : Lise Cherhal / Alexis Djoshkounian

22:19 Publié dans Ronchons | Lien permanent | Commentaires (1) |

16/07/2007

Lieu frais

25d83e1d95fbd687e14fa3a9ae5a98c8.jpgComment s'élever

à perte de vue

sur les ailes

de la spiritualité

et du rêve

« En fin de compte, talent à part, j'aime mieux Léon Bloy que Vigny. Bloy est un forcené, un énergumène, un homme affreux par certains côtés. Mais du moins, lui, -jamais, ne regarde le monde du haut de sa grandeur. Le monde l'écrase et il proclame sa douleur. Tandis que Vigny avec son silence hautain, qu'il aille aux chiottes, ce -surhomme! Du reste les chiottes sont bien l'endroit d'élection des silencieux. Lieu retiré, frais, calme, sentant le désinfectant, où l'on peut méditer à loisir, lire avec profit, s'élever à perte de vue sur les ailes de la spiritualité et du rêve.»

Jean DUTOURD

Académie française - 87 ans

14:20 Publié dans Ronchons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : critique littéraire |

13/07/2007

Antichar

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        [René Char par Picasso] 

Depuis quarante ans je m'exerce
A saisir ce qu'ont énoncé
Claudel, René Char, Saint-John Perse
Et n'en suis pas plus avancé.

Victor Bernard Chanson

_________________________

On fête cet été les cent ans de la naissance de René Char. Partout l'éloge fait rage. Après le concours "Lettera Amorosa" en référence à Char, j'ai pensé : Et pourquoi pas, une petite note, hum... disons, discordante ? 

CANON ANTICHAR

Son oeuvre est une cave où ce « Char » enlisé
A grands coups de cymbale entasse des symboles,
Ce dindon s'y pavane entre des hyperboles :
Ses pieds plats à jamais l'empêchent de voler.

Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et vaste nullité,
Cet obscur charabia nous laisse épouvanté :
Et pourtant les gogos et les snobs lui répondent!

Même pour enflammer une bonne d'enfants,
On n'oserait goûter ce plat de résistance,
Cette glossolalie aux accents discordants

Que nul n'a pu traduire en la langue de France...
Et de lui prodiguer d'aussi louches encens
Nous prouve, à tout le moins, qu'on a perdu le sens.

Daniel Ancelet

15:00 Publié dans Ronchons | Lien permanent | Commentaires (2) |

11/07/2007

Léon Bloy

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« Le réel, c'est de savourer des épithètes homicides, des méta-phores assommantes, des inci-dentes à couper et triangulaires. Il faut inventer des catachrèses qui empalent, des métonymies qui grillent les pieds, des synecdoques qui arrachent les ongles, des ironies qui déchirent les sinuosités du râble, des litotes qui écorchent vif, des périphrases qui émasculent et des hyperboles de plomb fondu. Surtout, il ne faut pas que la mort soit douce. »

LÉON BLOY - L'art de déplaire

Léon Bloy (1846 - 1917)romancier et essayiste. De son œuvre, on retient surtout la violence polémique, qui explique en grande partie son insuccès, mais qui donne à son style un éclat, une force et une drôlerie uniques. Pour autant, l’inspiration de Bloy est avant tout religieuse, marquée par la recherche d’un absolu caché au-delà des apparences historiques.

Le blog du stalker. Allez voir à Bloy. C'est très érudit, un peu trop peut-être.

19:50 Publié dans Ronchons | Lien permanent | Commentaires (4) |