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24/12/2009

Merlot

 

Joyeux Noël à Tous

Grâce à ces fainéants de France Inter en grêve qui réussissent à passer la même bande plusieurs jours de suite à la minute prés, on a découvert cette reprise d’une chanson de Bobby Lapointe par Merlot, un excellent cépage aux notes délicieusement reggae. Attention hautement addictif, on finit par le chantonner du matin au soir.

MERLOT - ça va ça vient from Boxson prod on Vimeo.

Bon, ils ont repris le boulot. Les 48 remplaçants qui ne touchent aucunes primes ont obtenus 90 euros brut .Tant mieux !

23/12/2009

16

Tous les fans de numérologie le savent, le chiffre 16 sous ses dehors de chiffre rondouillard n’amène rien de bon. Et pourtant c’est 2 puissance 4, 2 fois 2 fois 2 fois 2 fois 2, et on sait que 2 et 4 sont des chiffres excellents. C’est justement là le problème : Trop rond. C’est donc le chiffre de la fin. Sans compter (encore que...) si on ajoute ses chiffres cela donne 1+6=7 qui est le chiffre du changement par excellence. Alors, qu'en penser ?

Ptolémée XVI Césarion – Le dernier des pharaons d’Egypte

Louis XVI – Le dernier des Capétiens

Benoit XVI sera-t-il le dernier pape ?

... et qu’arrivera-t-il ensuite…

2010=67*3*5*2 - Que faut-il en penser ?

En 2010, lisez ce blog pour le savoir.

12:00 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (1) |

21/12/2009

Le goût de l'or

Diane de Poitiers, mariée à 15 ans a un homme qui en avait 40 de plus qu’elle, elle devient la maîtresse attitrée d’Henri II qui avait 20 ans de moins qu’elle. Henri II lui fit cadeau de la propriété de Chenonceau et fit construire ce château sur le Cher. Pour ne pas vieillir, elle buvait  chaque jour des décoctions d’or. Malgré une santé solide qu’elle entretenait par de la nage quotidienne et de longues chevauchées, elle n’a pas dépassé les 66 ans, tuée par son goût pour l'or (et le mercure associé) et ses soi-disant propriétés de jouvence. C'est Amboise Paré qui l'embauma, il avait soigné ses fractures dues à des chûtes de cheval. Vidéo en anglais ici. Elle aimait bien se faire peindre à poil.

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20/12/2009

Produits

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Je mène l’enquête sur la mort de Diane de Poitiers, sur les dangers des potions de jouvence quand sur le site beaute-test.com, je tombe sur…

 

Catégories de produits :

  1. Soins du corps
  2. Soins du visage
  3. Maquillage
  4. Minceur
  5. Compléments
  6. Cheveux
  7. Hygiène
  8. Parfums
  9. Grossesse
  10. Homme

Donc l’homme serait la dixième catégorie de produit de beauté dans l’esprit de ces dames.

Pire, sur la page produits, il y a aussi Bio, Bébé et Kids, Solaires, Parfums d’ambiance et Accessoires. Je me demande si on aurait pas pu nous ranger dans cette dernière catégorie.

17/12/2009

De l'art et du cochon

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Article soumis à Agoravox :

Excellente chronique de Nicolas Demorand mardi matin sur France-Inter à propos d’un article de Niels Gabler publié dans Newsweek. Amateur fou de littérature, je me suis dis, ça y est, cette fois j’ai perdu pied, je suis vraiment devenu un vieux con irrécupérable. Je vous laisse juge, Demorand interprétant l’article :

« La célébrité est une nouvelle forme d’art qui rivalise et souvent dépasse les formes traditionnelles que sont les livres, les films, les pièces de théâtre (…) La célébrité assume nombre de fonctions de ce que furent ces formes anciennes, à savoir nous distraire, nous ouvrir au tourment de la condition humaine et même créer une expérience commune capable à son tour de former une communauté nationale. Niels Gabler va jusqu’à prétendre que la célébrité est sans doute la grande forme d’art du XXIième siècle (…) La célébrité est réelle, bien plus que ne la sera aucun film qui va s’échiner à recréer un sentiment de réalité… La célébrité produit ce suspens que les films se tuent à fabriquer… Les récits de vie de gens célèbres nous renseignent sur le bien, le mal, les vraies valeurs, les fausses, les grands moments, les traversées du désert, le juste, l’injuste, bref toutes les questions qui étaient dans les temps anciens adressées aux formes artistiques. Dans des société fragmentée, c’est la célébrité est le fait que tous le monde en parle qui donne l’illusion qu’un communauté de citoyen existe bien. (…) Cela fait de bonnes histoires, le feuilleton sur la maladie de Johnny en est un exemple français. »

Oui, vous avez bien lu : la célébrité est sans doute la grande forme d’art du XXIième siècle. Au secours ! Molière ne nous lâche pas ! Hugo revient ! Céline avec nous ! Proust réveille-toi ! Ils prennent Tiger Wood pour Don Juan et veulent se passer de Molière, de Baudelaire, de Mozart... Tous remplacés par Michel Drucker et Mireille Dumas invitant Johnny et Laeticia.

L’article commence par une définition savoureuse due à un historien en 1960 : « Une célébrité est une personne connue pour sa notoriété. »  N’empêche que la plupart du temps une célébrité est un people, riche et/ou très beau/belle ou fils ou fille de très riches, acteur/trice ou (souvent et) fils ou fille d’acteur/trice, d’armateur, de chanteur/teuse...

Certes il arrive qu’une célébrité soit un Jean Valjean ou un Arsène Lupin, mais c’est plus rare, il n’est jamais Cosette ni Quasimodo. Donc comment faire du Victor Hugo ou du Maurice Leblanc ? Et puis, il y a le style... n’est pas Céline ou Proust qui veut.

Bon, ne restons pas sur une mauvaise impression. Je viens de lire deux livres qui s’il ne touchent pas au grand art montrent tous deux que le roman a encore un bel avenir n’en déplaise à Niels Gabler.

Le premier Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia, prix Goncourt des lycéens. Il nous raconte les péripéties du jeune Michel en 1960. Photographe amateur et lecteur boulimique, Michel fait la connaissance, dans l’arrière salle d’un bar, le Balto, de réfugiés de l’Est qui jouent aux échecs. Un cercle que fréquentent Sartre et Kessel à l’occasion. 750 pages de bonheur où l’on découvre une famille tiraillée et une époque riche d’histoire – le début des trente glorieuses, la fin de la guerre d’Algérie - à travers les yeux d’un adolescent sympathique. C’est aussi le roman de la trahison. Lisez le !

Le second Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, en fait ce devrait être …des amateurs de tartes aux épluchures de patates de Guernesey. Un roman épistolaire qui se passe dans l’Angleterre d’après-guerre. Juliet, jeune écrivaine à la recherche d’un sujet de roman, entre deux lettres à son éditeur, se retrouve à correspondre avec des habitants de Guernesey qui pendant la guerre ont créé un improbable cercle littéraire autour d’un cochon grillé. C’est drôle, c’est frais, c’est délicieusement excentrique. On tourne autour d’une humanité touchante et de son rapport à la littérature. Certain n’ont lu qu’un livre, d’autre beaucoup mais (presque) tous ont très envie d’aider Juliet qui va laissé son beau et riche américain pour venir à Guernesey. Je n’en dis pas plus lisez le.

Il est douteux que Johnny ou Tiger Wood nous concocte d’aussi belles histoires même racontées par le meilleur journaliste de Gala.

Je reveindrai sur ces deux livres.

11:51 Publié dans Agoravox | Lien permanent | Commentaires (1) |

15/12/2009

L'argent

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Extrait

de la chronique

de Vincent Roca

au fou du roi

sur le théme de l'argent

L'argent plus il se salit plus il blanchit et plus il se cache plus il circule.

Ce que l'argent propre n'ose pas la sale monnaie l'ose.

Pour vivre euro vivons cachés.

Si l'argent se cache pour certains il se tapit.

Le bas de laine cache souvent l'avarice.

Le bakchich est rarement chiche, le pot de vin rarement vin.

Les mouvements de fonds se font rarement en surface.

Un train de vie peut en cacher un autre.

J'ai du mal à trouver les traders digestes.

L’argent est sous-marin, où le planque-t-on ?

Le banquier travaille à mon compte.

Le monde se divise entre ceux qui ont du blé et ceux qui sont sur la paille.

Les grecs n'ont plus rien à mettre dans leurs bas d'Hélènes.

Pour ton banquier le bonheur est dans le prêt, cours-y vite, cours-y vite il va t'enfiler.

L'avantage de la banque de sperme ce sont les versements en liquide de la main à la main sans laisser de trace et tu dépasses rarement le plafond.

10/12/2009

Eau propre

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A propos du vote sur les minarets, à la radio, le journaliste dit : « Il ne faut pas jeter l’opprobre sur les Suisses ». Et moi j’entends : « Il ne faut pas jeter l’eau propre sur les suisses ».

Je me dis « Curieux, pourquoi voudrait-on jeter de l’eau sur les Suisses ? Et de l’eau propre en plus. Bon, c’est vrai que la Suisse est un pays de gens propres, enfin c’est ce qu’on dit toujours : La Suisse (et le Suisse) est propre en ordre » Même leurs vaches sont propres en ordre, elles s’essuient les pieds avant de monter dans la machine à traire et elle ne bousent que dans leur caisse à bouse.

Mais je m’égare. Il s’agissait d’eau. J’en conclus un point avec certitude, il ne sera pas possible de jeter de l’eau, propre ou sale, du haut d’un minaret suisse. Mais quid des châteaux d’eau. Et si les musulmans de Suisse s’en prenaient aux châteaux d’eaux ? Et soudain je réalise qu’il avait dû dire opprobre. Un moment d'égarement.

Opprobre. La honte (j’ai la honte, grave), la vergogne comme on dit en Savoie, le blâme. Dérivé de probum, reproche, faute contre l’honneur. Synonyme de stupre nous dit Alain Rey. Allons bon, jeter le stupre sur la Suisse. Foutre !

 

12:24 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (1) |