06/06/2015
Paradise
Encore une belle fête à Saint-Julien sous les hospices de la troupe
3 points de suspension.
Certains se souviennent du Meynard Day il y a trois ans. La troupe récidive ce week-end avec « Island(s) Looking for Paradise ». Cette année les attractions sont très aquatiques et tout aussi déjantées. Par chance il fait super chaud. Du coup beaucoup de monde et une ambiance familiale bien agréable.
A noter :
- Le plongeur qui va chercher des huîtres au fond d’un puits qui plonge encore à 8 ou 9 mètres dans la nappe phréatique au centre de St Ju. Dégustation des huîtres.
- La musique pour affiner les fromage de chèvre expliqué par Jean. Dégustation. Chèvres et moutons dans leur enclos.
- La visite des restes de la cité Burgondes avec balade dans les sous-sol où passe l’Arande (quand il a y de l’eau) et une présentation très sérieuse et "Sauvegarde du patrimoine" de ces fameux ancêtres.
- La coccinelle transformée en baignoire pour les mômes (photo)
- Le jacuzzi pour se refroidir les pieds tenu par Myriam et son ami.
- Le sauna
- La psychologue urbaine, du paranormal et plein d'autres activités amusantes.
Le tout dans une ambiance festive et déjanté. Les gens de cette troupe sont un peu barré et ça fait du bien !
Ma conclusion d'il y a trois ans : "Bref, de cette journée mémorable à Saint Julien, les commerçants retiendront des tracas pour accéder à leurs échoppes, les payeurs d’impôt une légère augmentation de la facture, les services municipaux pas mal de défis techniques, les buveurs de bière se souviendront que la Blonde du Salève, servie à la pression, était inhabituellement amère et la population en général que ce fut une bien belle fête. "
22:05 Publié dans St Julien | Lien permanent | Commentaires (0) |
05/06/2015
Au bois lacté
Après « Lettres croisées. » en 2008
« Les tortues viennent toutes seules » en 2010
« Le NON d’Anna » en 2014
pour ne parler que de celles dont j’ai parlé dans ce blog, comme chaque année, l’atelier théâtre de Ferney dirigé par Marie-Laure Berchtold a récidivé avec « Au Bois Lacté » d’après Dylan Thomas.
J’ai déjà dit tout le bien que je pense du travail de Marie-Laure comme metteur en scène. En ce qui concerne l’atelier, elle arrive avec des gens venus pour s’initier au jeu théâtral à monter des spectacles d’une qualité exceptionnelle. Et cette année, c’était encore un cran en dessus.
Au bois lacté, c’est 24 heures de la vie d’un village. A l’ombre du bois lacté, le petit village portuaire gallois de Llareggub s’endort au crépuscule sans lune. Saisies au cœur de leurs songes, les voix de ses habitants s’élèvent et tissent une danse lyrique, nous conviant dans leurs délires les plus intimes jusqu’à ce que pointe l’aurore. Dès lors, le petit bourg en folie s’agite en cette journée de printemps et nous fait vivre les espérances, les obsessions et les convoitises de ses villageois ordinaires encore imprégnés de leurs rêves nocturnes, rêves d’amour, de mariage, de sexe, de poison et de mort où s’exprime la beauté fragile du monde.
Quatorze comédiens se partagent la cinquantaine de personnages de la pièce Dylan Thomas (1914-1953). Ils traduisent à merveille la beauté luxuriante et sensuelle du texte, mettant en scène d’humbles personnages débordant de passions. La langue de Dylan Thomas est savoureuse, poétique, pleine d’ironie et tumultueuse comme un torrent. Ils nous entraînent avec brio dans une ronde folle teintée de rêves, d’émotions et de burlesque, à laquelle il est impossible de résister.
Un signe de réussite qui ne trompe pas, Marie-Laure habituellement très pointilleuse pour parler des petits défauts de ses comédiens en herbe, a reconnu que cette fois, le résultat était à la hauteur de ses espérances. Ils transmettent à merveille la poésie d’un texte exceptionnel adapté avec toute la sensibilité et la finesse de Marie-Laure. Dommage que ce type de spectacle soit si difficile à rejouer.
11:40 Publié dans Théatre | Lien permanent | Commentaires (0) |
01/06/2015
Cadeaux
Retour de quelques jours de vacances. Ouverture du courrier guettant factures, lettres du percepteur et contraventions. Une enveloppe A4 m’est adressée. Curieux, j'ouvre...
C’est Médecins sans Frontière qui me remercie pour le don généreux que je leur ai fait. Bizarre, je n’ai rien donné à MsF récemment. Dans l’enveloppe trois cadeaux :
- Une carte du monde grand format et papier glacé produite par geoatlas.com avec en bas les dates clés de MsF.
- Un stylo à mon nom et celui de MsF avec en bas une carte de l’Afrique.
- Un petit carnet de note avec mon nom sur chaque page.
Si MsF peut se permettre d’envoyer de tels cadeaux à quelqu’un qui ne leur à rien donné, je crois qu’ils sont assez riches pour se passer de mon aide.
Idem pour Handicap International qui m’a naguère envoyé de tels présents.
Et tant qu’on y est, je signale à toutes les revues qui me proposent, si je m’abonne à prix réduit, des montres, des lecteurs de CD, des parapluies, des tablettes, des stylos, des jeux de cartes, un jeu de clés anglaises, des porte-clés, des collections de DVD, ou même une tourniquette à faire la vinaigrette... qu’ils doivent absolument arrêter de faire marcher la machine à produire de la marde made in China et à contribuer ainsi à bousiller la planète.
11:54 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (12) |
30/05/2015
Croatie 2
Lundi 25-mai-2015 : Zadar. Villa Lipa.
Visite de Zadar en prenant la petite barque qui évite un long détour. Passage par les orgues marines. Oubli du Routard. Retour au gîte. Re-barque. Balade dans la ville. Énorme orage dans l’après-midi. Le bedeau de l’évêché (?) nous propose un abri en attendant que la cathédrale n'ouvre. Les chinois se font saucer devant le monument obstinément fermé sans horaire indiqué. La guide des chinois imperturbable explique... Visite puis superbe musée de l’art religieux tenu par les bonnes sœurs. Belle mise en valeurs des croix et autres reliquaires pourtant pas notre tasse de thé.
Mardi : Départ en bateau pour l’île de Ugljan (Preko). Location de vélo. Départ vers le nord de l'île puis Retour à Preko pour une excellente dorade chez Petrina avant le baignade dans ces eaux magnifiques.
Mercredi : Départ pour Plitvice en passant par l’île de Pag. Une île très minérale. Quelques moutons. Très beaux paysages austères. Arrivée à Plitvice. On est à moins de 600 mètres mais il fait un peu frisquet. Logement Pool Appartments Plivice. Demandez une chambre plus grande.
Jeudi : sept bonnes heures de marche pour une visite de fond en comble du parc, disons de la petite partie autour des 15 ou 16 lacs. Une pure merveille de la nature. Pas vu d'ours ni de loups, normal vu le monde qui circule sur les sentiers. On finit quand même la journée avec un ciel tout bleu.
Vendredi : Petit déj devant le gîte. Soleil, nappe et coussins. Départ pour Trogir. Arrivée à Appartmani Trogir. Le luxe pour 50 euros. Visite de la ville. Pas très grande mais vraiment agréable.
Samedi : Une dernière balade au marché et en ville. Griller quelques kunas avant de reprendre l’avion de Split à Genf.
09:47 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |
24/05/2015
Croatie 1
Mardi 19 mai 2015 : Atterrissage à Dubrovnik. Test des routes en cul de sac. Premier contact avec la vieille ville pour cause de creux à l'estomac. Chambres chez Rooms Tomas. Superbe vue sur le port.
Mercredi : Les remparts pris à l’envers grâce à un routard erroné ou trop vieux (wrong way !). La vieille ville. Quelques églises. Le palais du recteur. Le palais Sponza prés de la colonne de Roland… Beaucoup de monde pour un mois de mai. Un nombre considérable de perches pour selfies. On en a pas. Tant pis !
Jeudi : Bateau et balade sur l’île de Lokrum. Reposant après les foules qui se croisent dans les rues de la perle de l'Adriatique.
Le soir concert au palais du recteur. La croate Violeta Smailović au violon et le russe Vasilij Shcherbakov au piano. De tout grands artistes. Violetta est maître de concert à Nice. Sa prestation, son enthousiasme sont fabuleux.
Vendredi : En route pour Split en passant par les murailles de Ston et Maliston. Culture et grande renommée des huîtres. Arrivée à Split guesthouse VRLIC. Premier tour dans la vieille ville.
Samedi : Visite de Split. Le palais de Doclétien. Le péristyle. Le mausolée-cathédrale. Le temple de Jupiter. Foire aux vins, fromages et spécialité croates dans les sous-sols gigantesques du palais.
Dimanche : Départ sous une pluie battante pour Zadar. Arrêt à Sibenik, montée au château (ciel bleu) et cathédrale de Juraj Dalmatica avec son baptistère.
Arrivée à Zadar. Villa Lipa.
16:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) |
20/05/2015
PEKER Facades
Faut-il refaire sa façade avec Peker Façades de La Roche sur Foron ?
08:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : restauration facade |
17/05/2015
Doigts
Je me souviens que ma mère disait : « Il ne faut pas montrer du doigt, ce n’est pas poli ! ». Je ne sais pas trop pourquoi je pense à ça ce matin et qu'en plus je l’écris. Mon petit doigt me dit que c’est une crise de nostalgie. Je mets le doigt dans l’engrenage du retour en enfance. Ma mère disait aussi « ne met pas tes doigts dans le nez. » Hé oui, il fallait garder le petit doigt sur la couture du pantalon, connaître ses leçons sur le bout du doigt, sortir ses doigts du nez et obéir au doigt et à l’œil. C'était l'époque !
Doigt vient du latin digitus avec un o en plus et un ius en moins. A part vingt, il n’y pas d’autres mot qui finissent ainsi. Est-ce parce que l’homo sapiens a vingt doigts en comptant les pieds ?
Digitus est copié du grec daktilos qui a donné dactylographie et cténodactyle. Kteno veut dire peigne cela fait référence à la présence d'une sorte de peigne sur le dessus des doigts des pattes des goundis, servant au toilettage. Contrairement aux chats qui font leur toilette à patte de velours, les goundis sont cténo-dactiles et se peignent avec leurs doigts. Le reste du temps il roupillent en plaquant leur pattes.
Mon petit doigt me dit que c’est à parce qu'il en avait marre de compter sur ses doigts l’argent qui lui brûlait les... pognes que l’homme a inventé l’ordinateur et donc les documents et les photos digitalisés. Ce qui est paradoxal quand on sait que les ordinateurs comptent sur deux doigts seulement, mais très vite il faut bien l’admettre.
On dit que l’ordinateur de demain sera quantique et se basera donc sur les lois du hasard. C’est bizarre les lois du hasard. Non ? Comment prévoir la météo au doigt mouillé sans se mettre le doigt dans l’œil ? Personnellement si ces ordinateurs de demain se plantent je ne lèverais pas le petit doigt. Les inventeurs s’en mordront les doigts. Je m’en moque, j’aurai mis ici le doigt sur la plaie en temps voulu.
Je n’ai pas réussi à placer dans ce texte les doigts de fée, je n’ai jamais été très habile de mes mains.
16:06 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (5) |