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08/03/2015

L'homme

Je sais que poster des âneries véhiculées sur le net n'est pas digne des dernières nouvelles de l'homme mais ce texte scientifique envoyé par Lucien me semble digne d'intérêt en cette journée de la femme.

 Homo.jpg

De récentes études  le confirment : les femmes ont un champ visuel plus large que celui des  hommes. Elles voient tout !  Cette particularité remonte, parait-il, aux  temps préhistoriques ou durant des millénaires, les femmes ont dû tout  surveiller dans la grotte (le feu, les marmots, les prédateurs) pendant que  l'homme allait au mammouth, loin du foyer.

 

Ce qui explique, au  passage, la raison pour laquelle l'homme réussit toujours à retrouver sa  tanière alors que la femme est un peu paumée dès qu'on lui met une carte  routière entre les mains. C'est connu. Ce particularisme  peut aussi éclairer une question de société revenue soudain au devant de  l'actualité : qui fait le ménage à la maison ?

 

L'homme, en raison  de la faiblesse de son champ visuel, souffre d'un handicap manifeste. Depuis l'antiquité, il a dû mettre la main en  visière pour regarder au loin l'état de la mer, le vol des oiseaux et le  profil des nuages pour son labeur quotidien. Il a développé une  acuité lointaine donc intelligente, qui, par ricochet, a réduit son champ  visuel périphérique et sa capacité à bien distinguer certains détails de près.

 

Ainsi la femme dit à l'homme « tu vois la poussière là " l'homme répond invariablement « de la poussière, où çà ? » C'est scientifiquement prouvé,  l'homme ne voit pas la poussière alors qu'il voit très bien, de loin, la  marque de la nouvelle voiture du voisin, ou le string de la voisine, comme au  temps jadis où il chassait l'antilope.

 

Cette étroitesse du champ  visuel explique aussi la raison pour laquelle l'homme n'est pas fait pour la  vaisselle. 83,67 % des assiettes ébréchées sont directement en lien avec cette  incapacité de l'homme à bien distinguer tous les obstacles angulaires situés  entre l'évier et le placard. Bing ! Et souvent la femme doit intervenir («  laisse, je vais le faire moi-même »), consciente de la déficience visuelle de  son descendant de chasseur.

 

Ce handicap se vérifie aussi dans le test  du frigo. L'homme est capable de trouver des aliments dont il connait le  pré-positionnement dans l'espace, comme les bières ou les glaçons. En  revanche, le test de la plaquette de beurre est implacable. L'homme ouvre le  frigo. Conscient de l'étroitesse de son champ orbital, il regarde à droite, à  gauche, en haut, en bas. Mais du coup, il ne pense pas à regarder au milieu,  là où justement se trouve la plaquette de beurre.

 

Et ne parlons pas de  la machine à laver et de sa programmation réservée à des êtres qui voient de  près.

 

L'homme voit  loin et c'est ce qui fait sa puissance.

 

Alors devant  tant d'évidences, peut-être faut-il cesser d'évoquer le machisme ou la  fainéantise dans la réticence de l'homme à faire certaines tâches ménagères  au-dessus de ses forces. C'est juste  une question de champ visuel inadapté à l'étroitesse du territoire domestique.

 

Mais il ne faut pas désespérer : maintenant que l'homme ne chasse presque  plus, son champ visuel va lui aussi s'élargir. Et un jour, il deviendra enfin  l'égal de la femme dans la maîtrise des arts ménagers.

 

Disons dans  quelques millénaires... mais ce n'est pas sûr car l'homme est un primate qui évolue peu.

 

 

07/03/2015

Nostalgie

skidefond_2006.jpgSéquence nostalgie, hier. Cela faisait longtemps que je n’avais pas chaussé les skis de fond et encore plus longtemps sur le sommet du au Salève. C’est là-haut que j’ai découvert le ski de fond pendant l’hiver 1976. Je peux dater la chose à cause des JO d’Innsbruck. Suite à un problème de santé j’ai passé quelques jours à l’hosto à regarder les JO à la télé puis quelques jours de convalescence à skier sur le Salève.

Le ski de fond me rappelle aussi le 2ième marathon du Jura aux-Bois (une course qui n'a pas survécu) avec l’ami Daniel J. c’était en 1987. Le soir précèdent, au Cachot, on avait un peu trop goûter les distillations du papa qui, de l’avis de Daniel, aurait distillé des pierres, juste pour voir si c’était possible. Depuis pas mal de temps, il distille les vignes du seigneur. Pendant le marathon, j’ai pu voir qu’un vrai jurassien, né sur des skis de fond était bien meilleur qu’un savoyard d’Abondance sur une piste pas facile et une neige collante mais par chance d'un peu moins de 42 bornes.

o-MAISON-BLANCHE-PIRATEE-facebook.jpgDe fil en aiguille, comme je venais de recevoir un mail de Jeremy W., je me suis remémoré un fameux week-end à Washington avec Daniel J. Tous les trois, on avait fréquenté les lieux glauques de la capitale et discuté avec des homeless tout prés de la Maison Blanche et d’un bistrot connu pour ses décorations murales.

C'est aussi en 1987 qu'avec Jeremy on assisté aux mondiaux d'athlétisme et à la médaille de bronze volée par Giovanni Evangelisti au saut en longueur (concours gagné par Carl Lewis) grâce à un juge italien indulgent ou qui n'avait pas le compas dans l’œil.201c.jpg

En plus du mail de Jeremy, hier j’ai reçu un mail de Michel A. qui était à l’IUT informatique en 68-70 et l’on a échangé autour de ce fameux bizutage de septembre 69 organisé par les deuxième année (Michel A. & co) au profit de première (moi & co) et qui s’est terminé par la montée en procession au Rabot.

Et en plus, ce week-end, il y a mon vieux pote Daniel M. et Geneviève qui sont montés des Hautes-Alpes pour l’anniversaire de Christine. Voilà. C’est tout.

Nostalgia is not as it used to be.  

18:54 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) |

06/03/2015

Diversité

xpoesie-du-gerondif.pagespeed.ic.-uMurEDguf.jpgUn beau texte sur l'enrichissement qu’entraîne la diversité, texte extrait de la poésie du gérondif de Jean-Pierre Minaudier.
 
Chomskyens: Noam Chomsky est un linguiste américain qui a pris la grosse tête depuis qu'on l'a gratifié du titre pompeux de "plus grand intellectuel vivant". Il est un défenseur de l'idée d'une grammaire universelle des langues et en bon américain il ne comprend même pas la mentalité française, il l'a prouvé plusieurs fois.
 
La diversité des langues. dont la lecture de chaque grammaire révèle une facette inédite, remet en cause non seulement la grammaire universelle des chomskyens, mais tous les universalismes, qui ne sont généralement que des occidentalocentrisines, des provincialismes aveuglés par l’arrogance et l’ignorance de l'autre.
 
L’inépuisable variété des manières de mettre le réel en mots renvoie à leur profonde inexistence intellectuelle tous les cornichons persuadés que la seule manière digne d’intérêt de penser et d’exprimer le monde est celle en vigueur dans leur village natal, et ignorant ou méprisant tout ce qu’ils ne distinguent pas du haut de leur clocher: philosophes qui confondent les préjugés de leur siècle et de leur société avec des universels intemporels, littéraires figés dans un dialogue millénaire avec une tradition ‘classique» prise pour le centre du monde parce qu’elle se trouve être à l’origine de notre patois, nationalistes assez obtus pour oublier que la richesse des nations réside dans leur pluralité ?
 
Je suis de ceux que ces gens exaspèrent, de ceux aussi que passionne non ce qui se ressemble mais ce qui diffère, non l’unité, les centres, les métropoles, l’ordonnancement régulier des grandes avenues symétriques et des palais classiques, la pureté géométrique et transparente du cristal, mais les périphéries et les minorités, les ruelles torves et les placettes que nul architecte n’a dessinées, l’infinie variété de formes du corail ; de ceux qui pensent que nous avons autant à apprendre de la structure de l’urarina que du théâtre de Shakespeare et de la grammaire du mosetén que de la chapelle Sixtine - il ne s’agit pas de mépriser en retour cet héritage, mais de ne pas s'y enfermer).
 
L'urarina est une langue amérindienne isolée parlée au Pérou par 2 000 personnes.
Le mosetén est la langue des mosetén une ethnie amérindienne de l'Amazonie bolivienne. Elle appartient à la famille mosetenane, qui est linguistiquement isolée.

10:10 Publié dans Lecture, Mots | Lien permanent | Commentaires (2) |

04/03/2015

Je sais bien

Inspiré par la lettre de Diderot...

Je sais bien que certains agissent et réfléchissent ensuite.

Je sais bien que je ne suis pas capable de mémoriser un long poème en restant dans le mot à mot.

Je sais bien que la vie est courte.

images?q=tbn:ANd9GcQQP8D7742eLjp6-G7QqKaVwnP9GFlwpbwfZ_3X2NdhWb90Y1-WWAJe sais bien qu’il faudrait essayer de ralentir ses pensées et qu'on ne sait pas où se trouve le frein.

Je sais bien qu'il faudrait tendre vers la sagesse qui allie la conscience de soi et des autres, la tempérance, la prudence, la sincérité, le discernement etc... etc...

Je sais bien qu’avec l’âge on se fait à l’idée que rien ne résiste au temps et je sais que je m’en accommode de mieux en mieux

Je sais bien que selon Darwin les espèces évoluent lentement et que l’époque voudrait que l’on évolue bien plus vite.

Je sais bien que certains croient que, à cette allure, les robots prendront le pouvoir… bientôt.

Je sais bien que la théière de Bertrand Russell n’existe pas, que c’est juste un exemple pour installer le doute philosophique. 

Rasoir.jpgJe sais bien que le rasoir d’Ockham ne coupe pas mais qu’il incite à la simplicité des solutions, un rappel aux théologiens, aux clercs, aux politiques et finalement à tous. 

Je sais qu’il existe une preuve de la validité de ce rasoir par induction de Solomonoff  sous réserve que l'environnement suive une loi de probabilité inconnue mais calculable. 

Je sais que je viens de perdre pas mal de lecteurs.

Je sais bien que l’alcool est nocif, que fumer nuit à la santé.

Je sais bien qu’il faudrait manger moins salé.

Je sais bien que j’essaye de m’intéresser aux nourrissons sans y parvenir jamais.

Je sais que les italiens appellent « colpo della strega, coup de la sorcière » ce que nous qualifions de « tour de reins ». Et qu’ils appellent les sorciers dei stregoni.

Je sais bien que le nombre d’expressions comme celles-là est immense dans toutes les langues et même que cela fait le génie de la langue.

Je sais bien qu’il est plus difficile de faire la différence entre une métaphore et une métonymie qu’entre un crocodile et un alligator.

Je sais bien qu’entre chien et loup, il faut redoubler de vigilance, surtout en conduisant.

Je sais bien que ce blog en énerve certains… et alors ?

Je sais bien que je devrais me relire. 

Je sais bien que cette liste commence à devenir trop longue. 

Je sais bien que cette liste est très incomplète… 

et je ne sais pas si je la compléterais un jour.

16:38 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (5) |

03/03/2015

Lettre

483px-Denis_Diderot_111.PNGEn me baladant sur le net, je tombe sur une émission de France Culture de 2009 qui parle de Voltaire et en particulier de sa correspondance, de ces fameuses 22000 lettres écrites par le philosophe. Il y en a une qui a retenu toute mon attention, elle est envoyée à Diderot. Voltaire lui conseille de sexiler à la cour du roi de Prusse. La réponse de Diderot est fascinante.

 

De Voltaire à Diderot 23 juillet 1766. 

On ne peut s'empêcher d'écrire à Socrate quand les Melitus et les Anitus se baignent dans le sang et allument les bûchers. Un homme tel que vous ne doit voir qu'avec horreur le pays où vous avez le malheur de vivre. Vous devriez bien venir dans un pays où vous auriez la liberté entière non seulement d'imprimer ce que vous voudriez, mais de prêcher hautement contre des superstitions aussi infâmes que sanguinaires.

La réponse de Diderot

Monsieur et cher maître,

je sais bien que, quand une bête féroce a trempé sa langue dans le sang humain, elle ne peut plus s'en passer ;

je sais bien que cette bête manque d'aliment, et que, n'ayant plus de Jésuites à manger, elle va se jeter sur les philosophes.

Je sais bien qu'elle a les yeux tournés vers moi, et que je serais peut-être le premier qu'elle dévorera :

je sais bien qu'un honnête homme peut, en vingt-quatre heures, perdre ici sa fortune, parce qu'ils sont gueux ; son honneur, parce qu'il n'y a point de lois ; sa liberté parce que les tyrans sont ombrageux ; sa vie, parce qu'ils comptent la vie d'un citoyen pour rien, et qu'ils cherchent à se tirer du mépris par des actes de terreur.

Je sais bien qu'ils nous imputent leur désordre, parce que nous sommes seuls en état de remarquer leurs sottises.

Je sais bien qu'un d'entre eux a l'atrocité de dire qu'on n'avancera rien tant qu'on ne brûlera que des livres. Je sais bien qu'ils viennent d'égorger un enfant pour des inepties qui ne méritaient qu'une légère correction paternelle.

Je sais bien qu'ils ont jeté, et qu'ils tiennent encore dans les cachots, un magistrat respectable à tous égard, parce qu'il refusait de conspirer à la ruine de sa province et qu'il avait déclaré sa haine pour la superstition et le despotisme.

Je sais bien qu'ils en sont venus au point que les gens de bien et les hommes éclairés leur doivent être insupportables.

Je sais bien que nous sommes enveloppés des fils imperceptibles d'une masse qu'on appelle police, et que nous sommes entourés de délateurs.

Je sais bien que je n'ai ni la naissance, ni les vertus, ni l'état, ni les talents qui recommandaient Monsieur de la Chalotais, et que quand ils voudront me perdre, je serai perdu.

Je sais qu'il peut arriver avant la fin de l'année, que je me rappelle vos conseils, et que je m'écrie avec amertume : O Solon ! Solon !

Je ne me dissimule rien, comme vous voyez ; mon âme est pleine d'alarmes ; j'entends au fond de mon cœur une voix qui se joint à la vôtre et me dit : « Fuis, fuis ! ».

Cependant, je suis retenu par l'inertie la plus stupide et la moins concevable ; et je reste. 

La suite ici

01/03/2015

Enfin riche !

Ça fait un moment que je cherche un truc pour devenir plus riche que riche. Je crois que j’ai trouvé. Je veux devenir riche car j’aimerais bien, quand je serais très vieux, avoir une femme plus jeune qui me distrairait et à qui je pourrais donner un demi milliard d’euro sans que cela n'entame trop ma fortune. Ne voyez là rien de libidineux, non, une simple relation sur le modèle de mamie Lilane et de François-Marie.

1269-AGUILAR.jpgL'idée. Elle m'est venue en lisant un article sur Courrier International à propos d’applications développées en Afrique et dédiés aux églises.

Des applis pour les curés, pasteur, imams… Applis sur PCs, tablettes et smartphones bien sûr qui permettent d’envoyer toutes sortes de messages à leurs ouailles* : rappel des offices, prêches mensuels, appel à la prière et la prière du jour ou même messages d’anniversaire, via de multiples canaux – textos, courriels, réseaux sociaux… 

Churchplus par exemple a été conçue pour aider les pasteurs à gérer leurs activités, à mesurer les performances grâce à des indicateurs clés (key indicators) et aussi à améliorer leurs relations avec leurs fidèles. Des applis qui répondent à un vrai besoin : « Churchplus, permet aux églises de faire face aux défis auxquels elles sont confrontées en matière de gestion de données. »

Et bien sûr vous vous demandez « Mais puisque ça existe… comment vas-tu devenir riche ? » Et vous croyez que je vais vous le dire ? Non mais vous rigolez.

moulin-a-priere-om.jpgEn fait, je vais en dire deux mots car je ne risque plus rien, j’ai déposé le brevet. L’idée est simple, mon appli, Gigaprayer, priera à votre place sur le modèle du moulin à prière. Sauf que là, on pourra prier à coup de milliards de prières par seconde. Beaucoup plus efficace !

Le business modèle est simple : je distribue l’appi gratuitement. Je ne fais que toucher à chaque intervention entre le croyant et Dieu un pouillème d'euro, une bricole mais mille milliards de bricoles… Vous me suivez ?

Attention, je compte veillez attentivement sur la sécurité des données. Pas question que les prières à Dieu se mélangent avec celles envoyé à Allah ou à Ron Hubbard. C'est pourquoi je prépare une architecture en béton (à la Martin Bouygues). Je ne baserai donc pas ma solution sur le cloud, trop risqué, des petits malins pourraient pirater l'affaire et détourner les prières. Non. Mes Vos prières, iront directement au ciel, et dans un ciel sans nuages.

* Ouailles - Du latin ovicula, petite brebis, diminutif d'ovis le mouton qui a donné ovin. Le mot vient de la métaphore du bon pasteur et de ses brebis en référence à la parabole (Jean, X) Perso, je n'aime pas me faire traité de mouton.

28/02/2015

Titles

400_F_37711972_YBFbmWt3OVMXH48ktoJf8yzh1OMpaGZz.jpgIl est temps que vous vous mettiez à l'anglais.

 

Quelques titres  de films récemment sortis (depuis 2 mois) ...

...en FRANCE et non traduits

  • Red Army 
  • Hungry Hearts (que j'ai beaucoup aimé - à voir au Rouge et Noir en ce moment)
  • Big Eyes
  • American Sniper
  • Imitation Games
  • Taken3
  • Tracers
  • Snow Therapy
  • Hope
  • Foxcatcher
  • Whiplash
  • Wild
  • It Follows
  • Queen and Coutry
  • A most Violent Year
  • Into the Woods

A noter qu'il y a plus rigolo, ce sont les titres anglais traduits... en anglais. Les mêmes et d'autres ici. Et quelques titres de film traduits en québécois.

On ne pourra bientôt plus jouer au jeu qui consiste à trouver le titre original de: 

  • Le train sifflera trois fois
  • La prisonnière du désert
  • Du silence et des ombres
  • Macadam cowboy
  • Fenêtre sur cour
  • Tant qu’il y aura des hommes
  • La mélodie du bonheur
  • Sueurs froides
  • La chevauchée fantastique
  • Voyage au bout de l’enfer

11:32 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |