17/06/2008
Théâtre
L’histoire principale est dans cet échange de lettre entre Ariane, dans un grand hôpital blanc, qui écoute Mozart et son grand-père. Ariane est sortie hémiplégique d’un accident de voiture. Son état ne va pas allé en s'améliorant. L’auteur et Marie-Laure ont su nous éviter l’excès de pathos qu’aurait pu déclencher une telle histoire en entremêlant un grand nombre de personnages affairés dans des activités beaucoup plus mondaines.
Ces dernières lettres sont d’un grand humour. Comique de situation comme cet accident de décoration quand l’épingle touche le pacemaker du décoré et que le ministre des affaires étrangères sort un circulaire pour changer les procédures de décoration. J’ai beaucoup aimé cet échange mais il y en a plein d’autres pour tous les goûts.
Comme d’habitude, et mieux encore que d’habitude, Marie-Laure Berchtold a su tirer le meilleur de ces comédiens en herbe au prix de nombreuses heures de répétition bénévoles pour donner au spectateur une grande qualité d’émotion et de plaisir.
Je sais qu’il est cruel (et un peu inutile) de parler d’un spectacle qui a déjà été joué mais il reste une séance de rattrapage le 10 Octobre à Divonne-les-bains dans le cadre d’une grande manifestion contre la mucoviscidose dont je reparlerai ici.
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