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31/10/2008

Rond-point

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Vialatte a chanté les vastes trottoirs, il aurait pu chanter les vastes ronds-points mais ce n’en était point la mode.

On se demande d’ailleurs comment on a pu vivre sans nos vastes ronds-points.

 

Certes le giratoire ne date pas d’hier. On se souvient que feu Raymond Devos (feu éteint, paix à ses cendres) en avait fait un sketch à propos d’un rond-point cerné de sens interdits dans lequel un laitier faisait son beurre.

Plus moyen de contourner la moindre ville et même, disons, le plus petit des gros bourgs, sans passer par huit ou neuf ronds-points. Le GPS s’épuise «  au rond-point, prendre la deuxième sortie » «  au rond-point, prendre la première sortie », «  au rond-point, prendre la troisième sortie », «  au rond-point, faites demi-tour. » et nous on s’épuise à suivre ses consignes. On a l’impression de tourner en rond. En fait , on tourne en rond. La situation est pire quand l’engin ne connaît pas le nouveau giratoire de Tournon-les-Bruyères, il se met soudain à yoyoter et, au rythme de construction de ces monuments, le mien yoyote souvent.

J’ai dit monument car les ronds points sont devenus de véritables monuments. Chaque Bourg cherche à y mettre son identité. C’est aussi qu’on a droit à des ceps de vigne, des montagnes avec les alpinistes tout équipés de piolets et crampons, des chasseurs en cuivre, des lapins en simili-cuir, des guitares éléphantesques, des sucres d’orges géants, des berlingots, des saucisses, des oranges, des citrons, des pommes et, sans doute, en cherchant bien des scoubidous. Si j’avais le temps, je ferais un guide à la Prévert avec photos de ronds-points à l’appui. A noter que l’histoire centenaire du rond-point existe déjà.

Je suis convaincu que le rond-point est l’avenir du tourisme. Avec la déchristianisation, finies les cathédrales, les basiliques et autres abbatiales. Non, l’heure est à la visite des ronds-points. Une superbe idée pour amortir les frais engagés (parce que ça coûte cher un rond-point.), suggérez à votre maire d’organiser la visite de ses ronds-points. A cinq euros par personne, cela devrait renflouer les finances communales. Bon, d’accord, il faudra prendre une assurance pour les cas où l’accès au giratoire provoquerait la mort d’un touriste trop intrépide. On ne peut pas faire d’omelette sans casser d’œufs... et puis en visitant toutes ces églises mal chauffées on peut aussi attraper la mort.

C'est à Eugène Hénard, en 1906, que l'on doit l'invention du "carrefour à giration", dispositif que les architectes du XXe siècle ne cesseront de reprendre et de décliner. Comme beaucoup d’inventions françaises, le rond-point s’en est allé tourner quelque temps en Angleterre. La mode du roundabout nous est revenu en boomrang d’Outre-Manche. Mais attention, on ne se méfie jamais assez des anglais et il semble qu’ils sont en train de perfectionner le système de manière diabolique.

Regardez the magic roundabout :

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Explication:

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Remarquez qu'au centre on tourne à l'envers...Enfin l'endroit de chez nous. Ils sont bizarres ces grands bretons !

Vialatte aurait conclus que c'est ainsi qu'Allah est grand.

PS: Quelques illustrations :

Chez nous, un giratoire double sens, suivez la flèche :

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Double rond-point, dit soutien-gorge.

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Un rond-point peut en cacher un autre : Ca-vient.jpg

Pour les inconditionels des églises :

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Pêche à la mouche :

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Charrue ?

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Avion :

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Fusée :

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Et pour finir une voiture dans le décor d'un rond-point envoyée par RV avec ce commentaire dans rond-point : il y a rond. Ca-vient.jpg

13:03 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (5) |

19/08/2008

Récession

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Récession or not récession ? C’est le mot et la question du jour mais qu’est ce que la récession ?

En astronomie, c’est l’eloignement progressif des nébuleuses les unes des autres. Pas de doute, nous somme bien en récession, il n’y a qu’à voir à quel point les courants du PS s’éloignent les uns des autres et deviennent nébuleux. 

En écologie, c’est la décroissance... du débit d'une source, l’ensemble de la décrue et du tarissement. C’est aussi le recul des glaciers. Aucun doute, les glaciers reculent, allez voir à Chamonix. Même si le climat social est au rafraîchissement et le moi d’août aux orages, on est dans le global warning.

En économie, c’est le ralentissement (passager) de l'activité économique, caractérisé par une diminution de l'investissement et une augmentation du chômage. Une petite crise. Les gardiens de l’économie ont décidé qu’il fallait que la baisse de régime dure six mois pour pouvoir parler de récession.   

C’est sur ce point que les avis sont très partagés. Les socialistes nébuleux pensent que, depuis le bouclier fiscal, nous avons cassé la lance à économie et que nous sommes vraiment dans la m… Pour eux, c’est le global freezing. L’UMP pense que ce n’est pas si grave puisque la majorité reste majoritaire.

Le gouvernement s’est donc réuni le 18.8.08 pour en débattre. Madame Lagarde, l’écoministresse a bien parlé, ensuite les ministres ont fait un tour de table très constructif, enfin le Premier a conclu sur l’air de la Marquise. Il a dit : « Bien que tous les indicateurs soient au rouge, que les experts parlent de stagflation, un mot vraiment pas beau, que le PIB ait perdu trois points, chantez avec moi : Tout va très bien, tout va très bien. » Pour employer la formule d’Emile Coué : « La France va de mieux en mieux. »

En fait puisque le mot récession a été inventé pour parler d’une petite crise économique, il faudrait sans doute trouver un mot pour parler de petite récession. Un peu de créativité que diable, monsieur Fillon ! En attendant et à tout hasard, je propose ce badge, marqué en argent sur fond d'or, à distribuer dans les supermarchés. A noter  qu'en grande taille on pourrait en faire un bouclier, très chic sur le portail à côté de l'interphone devant l'entrée de la propriété.

11:22 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (4) |

16/08/2008

Génération Internet

Ca-vient.jpgIl s’en est passé des choses depuis que l’homme de Cro-Magnon s’est dressé sur ses pattes de derrière encore tout chiffonné du plissement hercynien en jetant un œil stupéfait sur le département de la Corrèze. On se souvient qu’il a habité des grottes, chassé le mammouth, le lapin et l’ours blanc avec son cousin Neandertal. Comme le fait remarquer Alexandre Vialatte, il n’y avait en ce temps là ni marchand de vin, ni charcutier, pas un boulanger-patissier ou une boucherie hippophagique, aucune de ces commodités qui devaient devenir si courantes par la suite.

Ce qui est plus étonnant encore, et que Vialatte ne pouvait pas savoir, c’est qu’il n’y avait même pas d’Internet. Savez-vous qu’il existe des jeunes gens d’une vingtaine d’années qui n’arrivent pas à imaginer une époque sans Internet. Cela me rappelle la petite fille anglaise qui, après des années de Margaret Thatcher, demandait à sa mère : « Dis maman, est-ce qu’un homme peut devenir premier ministre ? »

Sur AgoraVox, Jean Zin, le scientifique de l’étape, se pose la question des bienfaits (et des méfaits) de la génération Internet. Qu’apporte Internet aux progrès du progrès ?

Après la civilisation du béton et de l’automobile, avec la génération 68 qui a pris le meilleur du modernisme tout en soulignant à grands traits les dangers de cette façon de faire égoïste, après la bof génération, un peu laxiste et toute inquiète de ne pas trouver de boulot, nous voilà plongés dans la génération Internet.

Elle se caractérise par une propension à rester vissée sur sa chaise, concentrée sur un écran plat à fort contraste. Avide de toutes les rubriques de Yahoo Actualités mais surtout de la rubrique people et insolite. Dingue de ces petites vidéos de Youtube et DailyMotion, surtout de celles ou l’on voit la fille se faire violer et couper en morceaux ou mieux encore les vidéos où l’on voit la réaction des gens que regardent la fille se faire couper en morceaux.  

On se souvient que la génération d’après guerre avait largement rationalisé la vie anarchique des ses ancêtres, notamment avec l’invention de la télévision et des autoroutes à péage. Celle d’Internet a franchit un grand pas de plus vers la rationalité. Elle vit sur le net, elle commande sa pizza, enchérit sur eBay, paie ses impôts, achète une maison, regarde la pelouse qui pousse dans sa maison de campagne. Pour le mari et le père, forcé de travailler loin de chez lui, plus besoin de prendre la voiture, il embrasse sa femme par Camcorder, regarde grandir ses enfants grâce à cette petite caméra si pratique. Certes, il pourrait travailler à la maison mais son entreprise exige sa présence chez le client. Il s’adapte, c’est la force de l’intelligence.

Je sens bien que je n’arrive pas à vous faire sentir les bienfaits d’Internet et le grand bond en avant que s’apprête à faire cette génération nouvelle. C’est dommage mais ce texte commence à être un peu long et la règle est inflexible : Pas plus de un à deux écrans sinon le lecteur se casse. Alors tant pis ! J’essayerais plus tard de vous convaincre. Restez devant votre écran. De ce point d’observation le monde est à vous.

09:00 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (9) |

22/06/2008

Monstre

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L’homme fut étonné d’apprendre que la montagne proche de Genève qu’il parcourt chaque semaine a, un beau jour des années 1800, été escaladée par un monstre. Un vrai monstre.

La montagne, elle, n’a rien de monstrueuse, une simple montagne à vache. Il n’y a rien  de plus rassurant qu’une vache qui paît en paix sur la montagne. Un vache repue qui a pu (ou qui est pue, mais pû de paître n’existe pas) tout son sou.

Paître nous fait défault.

La montagne s’appelle le Salève. Une bien belle montagne qui borde Genève au sud et qui a même sa maison. Maison où l’on trouve toutes sortes d’ouvrages locaux et un petit musée régional. Cette maison est une manière de  reprendre aux genevois un petit bout de cette  montagne  qu'ils  ont créée en inventant la varappe.

Revenons au monstre. Un vrai monstre puisque c’était un monstre de littérature. Et quel monstre ? La créature de Frankenstein. Ne me dites pas que vous pensiez que Frankenstein était un monstre. Non ? Frankenstein n’était que le créateur du monstre. Le grand ancêtre de tous les fabricants de robots et autres androïdes plus ou moins malfaisants.

D’accord, mais que vient faire le héros de Mary Shelley et son monstre alpiniste dans une note de ce blog ? C’est ce que nous a appris l’autre soir Georgette Chevalier, une prof de français à la retraite. Une soirée organisée par la bien nommée Salévienne ou l'on a parcouru l'oeuvre et ses références à la Savoie. En fait un brin de curiosité nous l’aurait fait découvrir dans l’article Salève de Wikipedia.  
 
Au tout début du XIXième siècle, Mary Shelley, épouse du poète Shelley et ami de Byron avait répondu à un jeu d’un dimanche d’ennui pluvieux, partagé avec ses deux monstres de poètes anglais, dans un salon genevois par la création de Frankeinstein, qui lui avait, selon Mary, créé LE MONSTRE. Rien de moins  pour ce petit jeu dominical. Un monstre par ailleurs très gentil… mais malheureux et qui escaladait le Salève pour tenter de calmer son désarroi. Il n’est pas facile d’être un monstre, les monstres que nous sommes le savent bien.
 
C’est pourquoi l’homme escalade les Petites Croix, Orjebet, la grande Gorge, les Pitonsou les Convers aussi souvent qu’il le peut. C’est un assez bon exutoire au mal de vivre. Cela fait travailler le souffle et muscle les mollets, toutes choses excellentes à la santé de l’homme et à son bon moral. Et puis maintenant qu'il sait qu'il pourrait, un jour, rencontrer un de ces merveilleux personnages que la littérature nous a fabriquées par des dimanche pluvieux, l'homme se sent encore plus l'âme d'un grimpeur.

22:00 Publié dans Montagne, Textes | Lien permanent | Commentaires (0) |

09/06/2008

India

L’été va bien finir par arriver. Pour l’homme et la femme voici revenu le temps des voyages. Après Madagascar, L’Islande, la Chine,  la Thaïlande et autres contrées plus familières telle l’Ardèche ou la Haute Loire, ils s’initient aux mystères de l’Inde.  

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L’homme est devenu migrateur comme la cigogne épiscopale. Il vole sur les continents au mépris des fuseaux horaires et des contraintes du soleil et de la lune. De ci, de là, il trouve une café Internet et jette une bouteille à la mer. C’est ainsi que se veut l’homme : moderne et libéré de ses chaînes. Il sait bien que ce bonheur est fragile, alors il en profite et tente d’oublier toutes ces mauvaises nouvelles qui pleuvent noires comme retombe un jet de pétrole sous la pression de forages trop intensifs.

Après une année mouvementée, un mariage, une nouvelle maison, un changement radical d’orientation et quelques péripéties communales à rebondissements, l’homme et la femme ont bien mérité ce petit intermède indien.

Quant à nous, les sédentaires, lorsqu'on reçoit des nouvelles par Internet, on est contents comme des enfants qui découvrent leur nouvelle console de jeux. Samedi dernier, ils étaient donc à Delhi, il faisait un bon 40 degrés à l’ombre, - pas comme ici où l’on a frisé les 9 degrés ce même jour - « Du bruit, de la pollution, de la grande misère partout, pas de doute c’est l’Inde... c est le bonheur et tout va bien. » C'est en substance le message que recelait la bouteille.

Ils iront faire un tour du côté du Taj Mahal qu’on ne présente plus, puis à Chandigarh, la ville moderne créée dans les années 50 par Le Corbusier, car l’homme et la femme moderne aiment Corbu qui fut un architecte d’avant-garde toujours inspiré.

Ils iront aussi à Ahmedabad [photo:Akshardham Temple,], la capitale du Gujarat, où se trouve l’Ashram Sabarmati créé par la Mahatma Gandhi. Une autre ville qui fourmille et où la gastronomie indienne toute végétarienne bat son plein. On peut aussi y mal manger, la preuve Pizza Hut a crée là-bas sa première pizzeria végétarienne. 

Ensuite, à Calcutta, ils retrouveront le Gange, qu’ils avaient laissé à Delhi. Iront-ils sur les traces de mère Teresa ou dans la cité de la joie ? Ils iront où leurs pas les meneront... enfin ils nous raconteront plus tard. Beaucoup de train, un peu d’avion… à l’image de leur président hyperactif, l’homme et la femme voient du pays et c’est très bien. Du moins pour eux. Pour le président, il devrait se mettre vraiment au boulot.

08:00 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (3) |

05/03/2008

Interco suite

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Faut-il

supprimer

les communes ?

Suite à ma présentation de lundi dernier sur l’intercommunalité dans la cadre du café Actu’L, j’ai eu l’idée d’en faire un article pour AgoraVox que vous trouverez ici.

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Article repris par  Yahoo

Dommage que vous ayez raté cette présentation, vous auriez, en plus de ce que vous allez lire sur AgoraVox, appris des choses sur deux Intercommunalités: la Communauté de communes du Genevois (CCG) et l’Agglomération franco-valdo-genevoise qui est composée de 196 communes urbaines, périurbaines et rurales

45 genevoises, 

40 vaudoises et

111 françaises

où résident aujourd’hui près de 730.000 habitants et sans doute 1'000'000 dans vingt ans. et dont la CC du Genevois est la porte sud. Lire la note.

 

 

10:45 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (3) |

19/02/2008

Dans le bus

Porto est une ville magnifique dont le centre historique a été classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Sur le fleuve Douro le long duquel, en amont, on produit le fameux vin dans des décors en terrasse de toute beauté (encore au patrimoine de l’Unesco). Et puis, quand on en a marre de monter et descendre dans ces petites rues si pittoresques qui surplombent le Douro, on peut aller visiter le musée d’art contemporain et son parc enchanteur. Ensuite on déambule en bord de mer...
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La Sé - La cathédrale de  Porto.
Puis, quand, fatigués de marcher, vous prenez le bus 500, qui longe la mer puis les rives du Douro pour remonter place de la Libertade, vous pouvez vivre une scène de la vie ordinaire : Un môme qui se met à brailler dans un bus de plus en plus bondé. Huit ans peut-être, une voix éraillée mais très puissante. Le ton du caprice. Une note soutenue, très agressive, pendant des kilomètres... et les passagers qui prennent parti. Suivant leur tempérament ils se moquent ou ils donnent des conseils d’éducation ou encore ils scrogneugneutent assez fort pour être bien entendus de la mère et de la grand-mère qui semblent défendre bec et ongles les cris du marmot. 
 
Je dis « semble » car on ne comprend pas tout vu que là-bas, ils parlent portugais figurez-vous et que le portugais est une langue qui ne se parle pas comme elle s’écrit. A preuve les inscriptions dans le bus et le métro (très beau le métro!) qui ne correspondent pas à ce que dit la voix d’hôtesse. Il y a bien une vague ressemblance mais c’est assez éloigné. La prochaine fois je prends un cours de prononciation. Pour revenir à notre marmot, arrivé au terminus il gueule encore comme un goret qu’on égorge. La mère essaie de le consoler et lance des invectives aux passagers qui continuent de commenter ce manque d’éducation. Un vieux monsieur me fait le geste de donner une bonne calotte, il doit dire « Ce qui lui manque à ce môme là, c’est ça. »

La ville est magnifique, à mi-février on y trouve toutes sorte de fleurs : mimosas flambants jaune (des arbres énormes), rhodos, camélias, magnolias… bref c’est le printemps. Sans compter que les gens sont très gentils, très cools et de bonne humeur. On mange bien pour pas cher. Bref allez-y !  
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En haut: La tour du Clérigos samedi
En bas: Ponts sur le Douro 
 
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09:35 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (1) |