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29/09/2010

Swami Vijananda

Bizarrement, c’est en lisant un article sur la physique quantique que m’est revenu le souvenir de Swami Vijananda et de son livre « Un français dans l'Himalaya, Itineraire avec Ma AnandaMayi » Dans ce livre il parlait d’un gourou qui stoppait un train et j'ai pensé aux univers parallèles. J’en ferai une note demain.

Ecoutez les premières minutes et plus si affinités :

Swami est mort le 5 avril de cette année. Il avait 95 ans, une parfaite maîtrise de son mental, donnant des enseignements d'une exceptionnelle qualité. Médecin Français, né à Metz, sous le nom d'Abraham Jacob Weintrob, il pratique la médecine pendant 10 ans près de Marseille avant de partir en Inde à l'âge de 36 ans. Là, il y rencontre Ma et devient son disciple, vit près de 8 ans à Bénarès dans son ashram puis voyage avec elle dans toute l'Inde avant de se retirer seul pendant 7 ans sur les contreforts de l'Himalaya, au nord de l'Inde.

Vijayananda était le nom que lui avait donné par Ma AnandaMayi, littéralement le bonheur dans la victoire. Son corps a été inhumé à Paris, au cimetière du Père-Lachaise.

21:21 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gourou |

20/09/2010

Réalité augmentée

Boom sur la réalité.

Il est bien difficile de se colleter avec la réalité, c’est, entre autre, pourquoi on a inventé toute sorte de fictions imaginaires et allégoriques, le conte, la fable et même la chantefable, le roman, la romance, les chimères, les légendes, la chanson de geste, l’épopée, la saga, la farce, la comédie, la fantaisie héroïque, le roman-photo, la collection Harlequin avec un H, etc…

Avec les ordinateurs, on a inventé la réalité virtuelle. Une drôle de réalité que Wikipedia définit comme « une simulation informatique interactive immersive, visuelle, sonore et/ou haptique (le toucher), d’environnements réels ou imaginaires. La finalité de la réalité virtuelle est de permettre une activité sensori-motrice et cognitive dans un monde artificiel, créé numériquement, qui peut être imaginaire, symbolique ou une simulation de certains aspects du monde réel… » Antonin Arthaud aurait appliqué ces mots au théâtre.

Depuis, on a inventé la réalité augmentée. -- Dans la réalité, le pouvoir d'achat et les salaires baissent tandis que les impôts et le chômage augmentent -- Toujours selon Wiki, « La notion de réalité augmentée désigne les systèmes (au sens informatique) qui rendent possible la superposition d'un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité et ceci en temps réel… », un drôle de temps que celui-là. Le temps réel est censé être celui qu’on vit, encore faut-il savoir quel temps on vit exactement. Relire Saint Augustin. Bref, avec l'augmentation de la réalité il va falloir faire encore plus gaffe aux poteaux dans la rue.

Si vous posséder un iPhone, ou une bête du genre Androïd, vous avez peut-être la possibilité d’augmenter votre réalité en utilisant des applications, comme Layar, qui vous permettent de savoir qu’il y a des banques en centre ville et plus aucun magasin digne de ce nom, que ceux-ci sont dans une lointaine zone commerciale etc... Exemple avec les vélos à Rennes.

Encore plus bluffant

15/09/2010

Aiguilles rouges

Dèpart du Plateau d'Assy pour le refuge du Moëde d'Anterne. Montée qu col puis au lac. Coucher au refuge. Le deuxième jour traversée par le col de Salenton sous le Buet et vers la Pierre à Bérard. 

Lulu et Mimi organisateurs.

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18:24 Publié dans Montagne | Lien permanent | Commentaires (0) |

14/09/2010

Trésor national

Dans le cadre des journées du patrimoine du 18 & 19 septembre 2010, je propose de demander à Frédéric Mitterrand, ministre de la culture de conférer à Jean d’Ormesson le titre de...

Trésor national vivant.

La bienveillance n'est pas à la mode, nous dit Jean d’O.* Mais Jean se fout des modes et il prône donc la gentillesse, la courtoisie, l’amabilité, l’affabilité, la prévenance, la distinction, la modestie, une exquise politesse et par-dessus tout un solide humour, qualités qui le rende sympathique à la plupart des gens. Dans une période où l’affrontement, le mépris et la vulgarité sont partout et sont même devenus un mode de gouvernement, Jean vulgarise une philosophie de la joie de vivre.

Jean se déclare de droite, personne n’est parfait, pourtant ceci ne l’a pas empêché de donner des conseils de résistance et pas à n’importe qui. Ces conseils bienveillants c’est à François Mitterrand qu’il les donne en juillet 1981.

« Résistez. Résistez aux séductions moutonnières de la médiocrité, à l'ignominie des retournements intéressés, aux murmures de la lâcheté qui ne recule devant l'effort que pour se trouver tout à coup, mais trop tard, acculée à la tragédie. Résistez. Résistez. Gardez par-dessus tout l'amour de la liberté et votre sens critique. Combattez par l'ironie des indignations trop légitimes. Combattez par l'espérance un pessimisme trop justifié. »

On sait que la joie de vivre, l’optimisme et toutes les qualités mentionnées, ci-dessus sont un patrimoine en péril qui nécessite restauration. Une restauration qui prendra des années. Voilà pourquoi, il est souhaitable de mettre, toutes affaires cessantes, Jean d’Ormesson au tableau de nos trésors nationaux pour que cette restauration commence par un geste fort.

* Aussi connu comme Jean Bruno Wladimir François-de-Paule Le Fèvre d'Ormesson, arrière arrière petit fils de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau président de la Constituante et premier martyr de la Révolution. Jean a été élevé au château de Saint Fargeau. Aujourd’hui, il est doyen d’âge de l’Académie Française, écrivain prolixe et grand visiteur de ces malades qui font le lit des médias.

11:42 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : clin d'oeil |

13/09/2010

Carême

Au hasard du web, je tombe sur Amélie Nothomb, auteure belge, qui parle d’un poète belge qui fit le bonheur des écoles primaires dans les années 70 -80 avec des poèmes très niais. J’ai donc cherché un poème de Maurice Carème et voici le premier que j’ai trouvé intitulé J’aime ma mère. Le comble du poétiquement correct dit Amélie. Voir ensuite la vidéo avec Amélie et son poème sur le chien. On a envie après ça de jeuner 40 jours pour expier.

J’aime ma sœur
Pour ses yeux clairs,
J’aime mon frère
Pour sa candeur,
J’aime mon père
Pour sa douceur
Et je ne dois
Sûrement pas
Dire pourquoi
J’aime ma mère.
Je me demande
Même parfois
Si je ne l’aime
Pas plus que moi.
N’est-elle pas
La vraie lumière
Qui nous éclaire,
Ma sœur, mon frère,
Mon père et moi?

Maurice Carême

11/09/2010

Koffi Kwahulé

Un groupe de jeunes de Saint Julien en Genevois a monté « Brasserie » de Koffi Kwahulé que l'on peut voir ces jours à la salle du Savoie.

Brasserie met en scène les suites d’une guerre qui a détruit tout le pays. Les vainqueurs, deux clowns sanguinaires, ont réussi à prendre la Brasserie seul bâtiment a avoir résisté au massacre. Cette source de revenus du nouveau pouvoir dépend d'une bavaroise superbe (Pauline Gindrat) et hystérique, Magieblanche, avec laquelle il leur faut composer car elle maitrise la bière.

Quatre très jeunes et excellents comédiens*, avec une pèche d’enfer, nous restituent ce monde absurde agréablement mis en scène par un non moins jeune Alexis Bertin. On rit de tant de dérision et on grince des dents quand on sait ce que l’Afrique à pu nous réserver de situations similaires depuis la décolonisation.

Spectacle complet avec de la musique live, une création de Raphaël Marconi, jouée par Yoann Pathos et Alexis Robinet, qui ponctue la pièce. En plus, après la pièce, on peut boire une excellente bière avec un étiquette comme sur l'affiche d'Andréa et Léa Marconi. Le tout pour un prix dérisoire.

Koffi Kwahulé est une ivoirien, né en 1956, dont le théâtre est mondialement reconnu. Il a aussi écrit un premier roman en 2006, Babyface Prix Ahmadou Kourouma et il vient d’en sortir un deuxième, Monsieur Ki. Une spécificité de KK, outre ses thèmes africains, est son écriture « Jazz ». Il pousse très loin les sonorités, les phrases saccadées qui donnent un rythme jazzy à la langue française.

*Esteban Corroy U., Christophe Balthus, Pauline Gindrat, Vincent Derriey

11:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) |

09/09/2010

Chiffres

 

 

La dictature

du chiffre

 


Il y a un domaine de l’informatique qui s’appelle « Business Intelligence », BI pour les intimes. Il s’agit ici d’intelligence au sens anglais comme dans CIA, la Centrale de l'Intelligence Américaine. Difficile à traduire, la preuve, en français on utilise généralement « Aide à la décision. » C’est l’ensemble des techniques qui permettent d’appréhender le plus objectivement possible la réalité d’une activité. On puise les données dans de grandes banques de données et on présente les informations sous forme de beaux tableaux, de graphiques, de comparaisons...

Un des aspects importants de la BI est des définir des indicateurs clé,  des buts chiffrés à atteindre ou, si possible, à dépasser. Facile quand il s’agit de chiffre d’affaire, de bénéfice ou de nombre d’employés. Plus difficile quand il s’agit d’évaluer la qualité d’un service ou la satisfaction des clients. Mais qu’à cela ne tienne les malnageurs et les marquetueurs ne se laissent pas impressionner par ce genre de détail.

Les politiciens non plus d’ailleurs qui se sont bien mis ces dernières années à cette culture du chiffre. Il y a de nombreux effets néfastes à cette frénésie de tout mesurer. Par exemple, la police met des contraventions, enlève des points aux endroits où c’est le plus simple (et rentable) pour eux sans se soucier des dangers créés par tous ces gens qui finissent par rouler sans permis.

Pour satisfaire aux résultats demandés, les gens soumis à la dictature du résultat pervertissent la réalité. pour la rendre plus jolie. On voulait améliorer le travail des gens, en fait on le détériore... mais qu’importe si les chiffres sont bons. J'essayerai de revenir avec des exemples.

09:09 Publié dans Ressources | Lien permanent | Commentaires (2) |