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19/07/2010

Paul Virilio

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La photo d'illustration a été prise par Alain-Gilles Bastide à Prypiat (Ukraine), à 2 km de la centrale de Tchernobyl. C'est une tête de poupée abandonnée, tout comme la ville, et colonisée par la mousse.

Je l’ai copiée du blog de Libé cité plus loin.

 

C’est l’été, les blogs se sont mis en sommeil à l’exception de ceux qui parlent de l’affaire Woerth Bettencourt qui ont un gros boulot pour expliquer tout ça. Il y en a un autre qui ne chôme pas, c’est legweak qui commente excellemment le tour de France.

A mon avis, c’est l’occasion de se cultiver. En attendant la diffusion des cours de Michel Onfray sur France Culture du 26 juillet au 27 août, du lundi au vendredi, de 19h à 20h, vous pouvez lire l’entretien avec Paul Virilio intitulé « La terre est devenue trop petite pour le progrès. » sur le blog de Laure Noualhat.

Virilio parle du temps et de la vitesse. Il a même forgé le mot dromologie (il en parle dans la vidéo) Il demande : « Faut-il créer un ministère du temps ? » Il parle aussi de la peur, il dit que Le pouvoir de la peur domine le pouvoir de la reconnaissance du bien public. Liée à la peur, il parle aussi d’écologie et du risque de Lebensraum, l’espace vital cher aux nazis, que certaines idées écologiste basées sur la peur nous font courir. Il parle de concilier science et philosophie.

Bref, tant pis pour le raccourci sommaire, je n’en dis pas plus, si vous voulez en savoir plus, avec google c’est facile. Dromologie et approximation :

17/07/2010

1Brin de Zic

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A Saint Julien, on a la chance d’avoir deux festivals de musique. Le premier

1BRIN D’ZIK

est organisé par un groupe de jeunes passionnés (Motivibration) qui organisent aussi d’autres éventements dans la région.

Vous avez raté la première journée ? Ne ratez pas la deuxième avec entre autres IAM, les rappeurs marseillais, et Rokia Traoré dont je vous ai dit en 2005 tout le bien que j’en pensais et qui a eu une victoire de la musique.

16/07/2010

Tillier

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Georges Brassens disait donc « Quiconque n'a pas lu Mon Oncle Benjamin ne peut se dire de mes amis ». Mon oncle Benjamin est un livre de Claude Tilier (1801-1844).

Edouard Molinaro en a tiré un film avec Jacques Brel dans le rôle titre.

Le livre n’est pas facile à trouver mais il est sur la toile en accès gratuit. Difficile de donner un extrait de cette histoire très voltairienne. Voici un passage très philosophique et le livre si vous avez JavaScript.

Nous nous disons : Voilà la journée finie ; nous allumons notre lampe, nous attisons notre feu ; nous nous apprêtons à passer une douce et paisible soirée au coin de notre âtre : pan ! pan ! quelqu'un frappe à la porte ; qui est là? c'est la mort : il faut partir. Quand nous avons tous les appétits de la jeunesse, que notre sang est plein de fer et d'alcool, nous n'avons pas un écu ; quand nous n'avons plus ni dents, ni estomac, nous sommes millionnaires. Nous avons à peine le temps de dire à une femme : « Je t'aime! » qu'à notre second baiser, c'est une vieille décrépite. Les empires sont à peine consolidés, qu'ils s'écroulent ; ils ressemblent à ces fourmilières qu'élèvent, avec de grands efforts, de pauvres insectes ; quand il ne faut plus qu'un fétu pour les achever, un bœuf les effondre sous son large pied, ou une charrette sous sa roue. Ce que vous appelez la couche végétale de ce globe, c'est mille et mille linceuls superposés l'un sur l'autre par les générations. Ces grands noms qui retentissent dans la bouche des hommes, noms de capitales, de monarques, de généraux, ce sont des tessons de vieux empires qui résonnent. Vous ne sauriez faire un pas que vous ne souleviez autour de vous la poussière de mille choses détruites avant d'être achevées.

02:42 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (1) |

14/07/2010

Nivrée et livres

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Je voulais écrire une note sur la pêche à la nivrée qui est une pêche traditionnelle d’amérique du sud qui consiste à empoisonner les poissons à l’aide de plantes trempés dans la rivière. Le terme de nivrée regroupe un certain nombre de plantes ichtyotoxiques (ichyto : poisson). L’origine du mot serait le bois à enivrer utilisé depuis plusieurs siècles en Guyane.

Ces plantes contiennent du roténone. Longtemps considéré comme un bon insecticide car naturel et biodégradable, le roténone est désormais interdit en Europe. Il provoque la maladie de Parkinson chez le rat à petite dose et on pense qu’il est sans doute très toxique pour l’homme.

De filet en anguille, je suis parti à la recherche d’un grand pécheur, René Fallet dont on vient de ressortir Les pieds dans l’eau. Du coup, j'aiécouté les 3 émissions de Polac sur les livres de votre vie avec tonton Georges. Un régal. Si vous avez 30 minutes…

13/07/2010

Mozinor et Liliane

Le détournement de film est un acte éminemment situationniste. (L'Internationale situationniste était une organisation révolutionnaire désireuse d'en finir avec le malheur historique, avec la société de classes et la dictature de la marchandise) Un exemple célèbre est le détournement d’un film de Kung Fu par René Viennet « La dialectique peut-elle casser des briques ? » J’en ai déjà parlé en 2006.

Mozinor est donc un nouveau situationniste (c’est moi qui lui colle cette étiquette). Voir son site. Son dernier opus qui détourne les enregistrements de mémé Liliane (Mediapart s'est procuré l'audio, mais Mozinor s'est procuré les images ) est assez poilant.

Le son original

 

12/07/2010

Mankell

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Henning Mankell

Les chaussures italiennes

Editions: Seuil

Collection : Cadre Vert

Traduction : Anna Gibson

 

Henning Mankell est connu pour ses romans policiers. J’en ai déjà parlé ici. Son Maigret s’appelle Kurt Wallander. Ses lecteurs savaient que Mankell est plus qu’un classique écrivain de polar. Il ajoute souvent au milieu de l’intrigue des considérations philosophiques ou sociales qui donnent une vraie épaisseur à ses personnages. Avec « Les chaussures italiennes », Mankell sort du genre policier pour toucher à la "grande littérature" et il se révèle un romancier hors pair.

C'est dans la Suède profonde, sur un petite île de la Baltique, entièrement cernée par la glace pendant l'hiver, que se déroule l'histoire. Fredrik Welin, 66 ans, vit reclus depuis une dizaine d'années; depuis la tragique bavure médicale qui a mis fin à sa brillante carrière de chirurgien. Il n'a pour seule compagnie que sa chienne et sa chatte, il tolère à peine les visites du facteur de l'archipel. Jusqu'au jour où surgit Harriet, son amour de jeunesse, qu'il a abandonnée trente-sept ans plus tôt, sans explication. Atteinte d'un cancer incurable, que vient-elle faire dans son île ?

Mankell nous embarque dans le monde intérieur de Fredik, son passé, ses ratages, ses parents, un père maître d’hôtel, une mère larmoyante… Le retour d’Harriet va provoquer quelques bouleversements dans une vie qu’il pense finie.

Mankell nous livre une réflexion aussi inattendue qu'éblouissante sur les rapports entre hommes et femmes, le poids du passé, la solitude, la rédemption. Une prose inspirée, sobre, captivante… Une fin riche de potentialité… Un livre à lire si vous aimez les bons romans.

10:34 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (2) |

27/06/2010

Début de GR5

Pas très vivant le blog en ce moment. La cause principale est une petite semaine en montagne. Le début du GR20 GR5 (sans doute un lapsus scriptae révélateur).

  • Thonon – Chevenoz
  • Chevenoz – Refuge de Bises
  • Les Cornettes de Bise (Incontournables)
  • La Chapelle – Refuge du Lac Vert
  • Lac Vert – Samoëns

Très envie de faire la suite vers Chamonix, le Beaufortin… jusqu’à Nice.

Cette première partie, c’est un peu chez moi. Je connaissais pas mal de montagnes (Dent d’Oche, Cornettes, Mont de Grange, Pointe des Mattes, Tête de Bostan…) sans toujours savoir les relier. Etonnant de découvrir à quel point ce coin de Chablais est devenu cosmopolite. Anglais, Belges, Hollandais et surtout nos trois amis australiens de Melbourne avec qui on s’est retrouvé à chaque étape. C’est intéressant de découvrir un endroit que l’on connaît bien par les yeux de gens qui ne connaissent pas du tout. Des questions toujours surprenantes.

Quelques photos. Les autres sont ici.

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Avant le col de Bises - Montreux au fond

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Australiens de Melbourne et Belgique au fond à droite

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Lac Vert et refuge - Calme et tranquillité - Nous étions cinq

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Devant les dents du midi

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Quatre jeunes bouquetins dans la neige

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22:15 Publié dans Montagne | Lien permanent | Commentaires (2) |