06/02/2011
Avant le palmarès 2011
Petit retour sur le festival d’Annonay. En trois jours cette année, on a pu voir toute la sélection en compétition et même un petit bijou en plus « Illégal » (vignette).
Je ne ferai pas de critique de film ici pour la simple raison que celles de Pascale sur la Route du Cinéma sont trop bonnes et trop justes. Allez donc les lire là-bas. En plus c'est bourré d'humour vache.
Voilà l’ordre dans lequel je mettrais les films.
· 1- Oxygène (Adem)
· 4- Si je veux siffler je siffle
· Beyond
·
Je suis à peu prés sûr que le film basque 80 jours va obtenir un prix car c’est le seul film avec de l’humour.
J’aimerai bien qu’Oxygène recoive le grand prix car c’est un grand film qui traite avec beaucoup de subtilité et un soupçon d'humour de la mucoviscidose.
Très beau film suisse La petite chambre.
Très bonne sélection. La meilleure de ces 4 dernières années à mon avis.
Questions: Pourquoi les scandinaves font-ils des film aussi noirs ?
Pourquoi Annonay insiste à mettre en valeur ces gros ballons ?
Oxygène (Adem)
80 jours (80 egunean)
La petite chambre
Si je veux siffler je siffle
Contracorriente
When we leave (Die Fremde)
Beyond the steppes
19:35 Publié dans Festival d'Annonay | Lien permanent | Commentaires (3) |
02/02/2011
Annonay
Another year in Annonay international film festival ? YES, YES; YES !
18:21 Publié dans Festival d'Annonay | Lien permanent | Commentaires (3) |
31/01/2011
Boucliers
Dans le cadre des élections cantonales, le PS propose un bouclier rural ainsi que le logo vert ci-joint avec bocage incorporé.
La ruralité des cantonales ne peut pas être mise en doute, on se dit donc que le titre est vachement bien choisi. Ils ont dû mettre à contribution tous les éléphants et peut-être même les veaux, vaches et cochons du parti pour une si belle trouvaille. On pense immédiatement au Grenelle à Borloo patronné par monsieur Hulot.
En effet, le canton sent la terre comme la politique sent le compromis ou comme la station d’épuration sent la merde. Il arrive aussi que la station d’épuration sente le compromis quand on maltraite les eaux usées et parfois les champs sentent la merde après épandage… Mais, il ne peut pas être question ici de se moquer du monde rural. Nous avons besoin du monde rural, sans lui on crève la dalle comme on dit à la cafetaria chez Bouygues immobilier. Et puis, le monde rural existe de la plus haute antiquité, il nous fournit de belles tomates bien rouges, du blé panifiable et du maïs à ensiler pour nourrir les boeufs dont on fait des steaks.
Mais revenons à nos moutons. Après le bouclier fiscal, on va avoir le bouclier rural. Demain ce sera le bouclier natal pour défendre les nouveaux-nés, le bouclier social pour aider les anciens riches, le bouclier fatal ou final pour lutter contre le l’augmentation du prix des funérailles, le bouclier conjugal pour défendre les conjoints harcelés… Bref, on peut déposer les sites comme bouclier-social.fr pour les revendre ensuite aux partis politiques.
Dans le même ordre d’idée, rappellez-vous feu le grenelle de l’environnement… Et bien, si Borloo était resté au gouvernement, on aurait eu le grenelle fiscal (pour tuer le bouclier) et peut-être même le grenelle de la coupe du monde de foot. Personnellement, j’avais déposé grenelle-de-la-mondialisation.com (et aussi .cn pour China), grenelle-du-tourisme.eg (pour l’Egypte et .tu pour Tunisia), grenelle-des-ours-blancs.gl (pour le Groenland) et quelques autres. Je pensais que d’ici quelques années je serais riche.
Maintenant, pour les boucliers, c'est à vous de jouer.
*Quel nom de rubrique pour publication sur un site de grande envergure ? La vie qu’on nous propose ? Merci pour les ours blancs. Au service du Web.
19:22 Publié dans On nous ment | Lien permanent | Commentaires (5) |
29/01/2011
De culture
La neige de culture, c’est de l’eau de l’air et c’est tout. N’est pas une belle phrase pour aborder cette rubrique On nous ment* ?
Je suis aller faire du ski. Oui, je sais, le ski est un sport de riches, un sport pour parisiens qui ont les moyens de mettre des pneus neige sur leur 4x4, de payer un studio au prix d’une suite princière au Carlton, de louer skis et chaussures pour les enfants, d’acheter des forfaits hebdomadaires aussi chers qu’une inscription au Paris-Dakar, et je vous passe les faux frais, tout ça pour se retrouver avec des mômes qui ont froids au milieu d’une queue bourrée d’autres parisiens agressifs qui vous abîment vos skis tous neufs sous prétexte d’avancer vers le tire-fesse.
N’empêche que, s’il fait beau, pas trop froid, si l’on est hors vacances de février, le ski c’est sacrément sympa. Dévaler les pentes à grandes vitesses et se prenant pour un danseur qui vire et volte dans la poudreuse, c’est simplement magique.
Bien sûr, il faut oublier un instant sa fibre écolo. Parce que quand on lit l’affiche, collée sur les poteaux du télésiège, un ânerie comme celle écrite si dessus, je rappelle : « La neige de culture, c’est de l’eau de l’air, et c’est tout » On se dit que, même ici, même en pleine montagne dans ce décor de rêve, le Mont-Blanc devant, la Pointe-Percée derrière, le ciel bleu, on n’est pas débarrassé de ces mots de faux-culs qui nous gâchent la vie.
Vous me direz, il faut bien donner un peu de lecture au skieur solitaire qui n'a pas su s'entourer sur le télésiège. Et puis, cela change des sempiternels : "Veuillez revenir impérativement dans votre station avant 16 heures" affichés sur le poteau précédent. Pas toujours facile de revenir quand on est resté coincé dans une autre vallée et 16 heures c'est bien tôt et le forfait Grand-Massif c'est cher. Mais revenons à de l'air, de l'eau, c'est tout !
Neige de culture. Déjà le mot arrache. On ne fait pas dans l'artificiel, non, faute de pouvoir se prétendre naturel, on fait dans la culture. C'est riche la culture, c'est noble, c'est grand, bienfaisant, on fait pousser des choses, de bonnes choses, et peut-être même que, avec un peu de chance, on apprend des choses.
Ce qu’il faut savoir, c’est que la neige de culture produite par les dizaines des milliers de canons, ce sont des retenues d’eau creusées à la dynamite et au bulldozer, ce sont des modifications de l’écoulement des eaux torrentielles pas toujours calculées, des barrages pas forcément sécurisés et qui seront encore un problème quand les stations de ski fermeront faute de carburant, c’est de l’eau qui ne retourne pas nécessairement à sa destination, c’est enfin de l'énergie et donc pas loin de 10 tonnes de CO2 par hectare, soit sur le parc de ski alpin français un accroissement kilotonnesque du dérèglement climatique.
Mais non, circulez, détendez-vous, skiez tranquille braves gens, ce n’est que de l’eau et de l’air, quoi de plus sain, de plus naturel ! Et puis, pour ceux qui auraient un peu trop d’esprit critique, la station nous rappelle, sur le poteau suivant du télésiège, que le ski, ce sont des milliers d’emplois créés. Qui peut être contre la création d’emplois ? Alors, ne gachez pas le plaisir de tous ces braves gens, SVP.
Pour plus d’infos sur le business de l'or blanc, louez le DVD reportage de l'excellent Gilles Perret Ça chauffe sur les Alpes.
* On nous ment est une nouvelle rubrique très prétentieuse qui cherche son inspiration chez Noam Chomsky mais pas seulement. Elle puisera aussi chez Franck Lepage, Jean-Pierre Le Goff, Eric Hazan voire même Philippe Muray… enfin chez toius les gens qui ne prennent pas les discours et les mots ambiants pour des lanternes à guider les aveugles.
19:24 Publié dans On nous ment | Lien permanent | Commentaires (6) |
26/01/2011
Muray-Lucchini
J’ai écrit en 2007 une note sur Philippe Muray que je ne renie pas après avoir vu Fabrice Lucchini disant ses textes. J’avais même mis un commentaire que je trouve toujours pertinent suite à un lecteur qui le comparait de Vialatte. Je me cite :
« Cela me semble juste de le (Muray) comparer à Vialatte, même penchants politiques et grand talent... à première lecture, Vialatte me semble avoir plus de légèreté.
Ceci dit, comme Vialatte, Muray (1945-2006) était un fieffé réac qui n’avait pas, me semble-t-il ce petit état de grâce humoristique qui faisait de Vialatte ce vieux con qu’on aimait à qui l’on pardonnait tout comme le disait, je crois, DvanW. Pour être juste, Muray était plus un philosophe et un moraliste alors que Vialatte était plutôt un artiste. Les textes de Muray ont une grande profondeur et ils ont été écrit un demi siècle plus tard, avantage non négligeable.
Lucchini fait du Lucchini avec Muray comme il en a fait avec La Fontaine ou avec Céline. Il joue un rôle, il imagine que la salle est pleine de bobos qui ne connaissaient pas Muray et qui découvrent, atterrés, un écrivain qui déteste la modernité, la fête, les emplois sociaux... C’est sans doute un peu vrai (l'atterrement) pour certains. Du coup, Fabrice joue au comédien de gauche qui travaille pour ceux qui sont en haut du balcon et qui ont des billets bon marché.
Très belle intro de Fabrice avec un texte de Cioran qui raconte qu'il n’ose pas aborder Beckett dans un parc. Ensuite Muray... Je n’ai pas vraiment aimé le texte sur les métiers (les fameux nouveaux métiers comme "agents d'ambiance", "coordinateurs petite enfance"...) qui se moque des "emplois jeunes" de Martine Aubry. Dans le fond, Muray ne connaissait pas vraiment le problème, ou il joue au con. Le texte sur le sourire bloqué de Ségolène Royal m’a beaucoup plus. Très drôle et tellement vrai. J’ai plus ou moins aimé un autre texte sur l' "infantéisme" (néologisme de Muray) de la société où le citoyen veut continuer à être un enfant avec ses caprices et ses désirs dans le seul but de perpétuer cette enfance éternelle (le bonheur étant associé à la période de l'enfance). Et enfin, j’ai adoré un long poème dans lequel Muray se moque d’une fille bobo et voyageuse (la touriste innocente) à qui il arrive des malheurs. Le coup du poulet nourri aux grains et qui courre dans l’herbe, Lucchini en fait des tonnes, et, bon public, on se marre.
Bref, on n’y va pas pour Muray que l’on peut lire par ailleurs. Sa vision bien qu’aux antipodes de la mienne (et même parce qu’aux antipodes) pour certaines choses me fait beaucoup réfléchir sur notre société. Comme Zemour, il est un mal nécessaire. Il faut lire ses textes sur l’envie de justice, l’empire du bien… Bien sûr, on y va pour Lucchini qui, s’il lisait des textes de mon blog, serait sans doute capable d’en faire un spectacle poilant. Encore faudrait-il qu’il passe par ici. Qu’il vienne sur ce blog pour Vialatte. Il m’a semblé qu’il connaissait mal Alexandre suite au texte de Muray qui commence par : « L’enfance date de la plus haute antiquité… »
Autre parallèle, après Guy Debord, cité par Lucchini, qui m'est venu à l'esprit, dans la critique du langage, le relie avec Franck Lepage. Parallèle que Franck n'aimera pas. Franck n'est pas un écrivain mais c'est un humoriste moraliste marxisant qui, à la différence de Murray, n'explique pas les dérives par une grande déviance bienpensante sociale-démocrate qui touche la société par sa droite et sa gauche. Lepage pense, en gros, que le capitalisme est responsable de cette novlangue dont l'emprise est voulu/calculé par les puissants. Je penche pour Lepage mais, il se peut, que Murray ait en parti raison.
21:28 Publié dans Blog, Lecture | Lien permanent | Commentaires (0) |
24/01/2011
L'émission
J’étais donc mardi dans les studios de France Inter la vedette d’Un Jour Tout Neuf, l’émission de Brigitte Patient réalisée par Matïé Vasseur (la réalisatrice de quelques émissions célèbres de Claude Villers, du plus lointain de mes rêves, c’est pour de rire, plaisirs de trains…).
Le taxi va vite à quatre heure vingt dans Paris. J’arrive donc avant Brigitte, je suis reçu par Maïté. Brigitte arrive et elles commencent à parler de leurs soucis du moment liés à un certain film de Jean-Jacques Annaud rapatrié de Tunisie. Bien sur, je suis dans l’exceptionnel et elles sont dans une sorte de quotidien. Les bureaux ne font pas preuve d’un luxe ostentatoire, l’argent du contribuable n’est pas gaspillé.
Vers cinq heures moins le quart, on monte au studio. Dans la fosse aux lions, Brigitte est à la place du milieu, on me donne le micro jaune. Derrière deux jeunes hommes qui ont fait la nuit et qui vont travailler avec Maïté. Je ne connais pas les questions et la seule chose que je réussi à placer, avant les cinq heures fatidiques, est que je veux parler de montagne. Visiblement, cette requête semble déranger l’ordre prévu des questions. Brigitte me promet d’en parler. J’ai décidé d’être fataliste, je reste donc fataliste.
Un jeune homme arrive pour le journal de cinq heures. Il nous apprend la mort de Jean Dutour un vieil écrivain bourru et néanmoins sympathique, d’autres nouvelles suivent que je n’écoute pas. Je suis concentré. L’entretien démarre, je suis un peu surpris que les premières questions soient sur Saint Julien mais, bien obligé, je réponds en essayant d’être le plus clair possible. Je parle donc de mon nouveau job. Je refuse de parler de retraite. Ce n’est pas que le sujet me fasse peur mais je n’ai pas envie de passer du temps à expliquer les circonstances de cette retraite. J’ai tant d’autres sujets qui me tiennent à cœur.
Je suis d’ailleurs surpris quand Brigitte me parle de Jacques Duboin. Lors des premiers contacts, en décembre, il était question, d’une question à poser à quelqu’un de France Inter. J’avais une question pour Bernard Maris que Valérie, mon contact, trouvait à juste titre trop complexe. Je ne m’attendais donc pas à la question. Et donc pas facile de répondre rapidement sur un tel sujet.
A six heures moins le quart, Brigitte sort un peu de son canevas soigneusement préparé pour me parler de montagne. Je peux parler de quelque chose qui me tient à cœur, la quinquaillerie. Je serai d’ailleurs surpris d’apprendre le nombre de copains qui ont mis leur réveil à cette heure matinale.
J’ai bien aimé la chronique d’Hortense Volle ma souris m’a dit. Hortense est une fille pétillante, qui sait dégotter des sites sympathiques sur le net. A la fin de l’émission, j’étais, comme prévu, un peu frustré. J’aurai aimé parler de mes petits enfants qui sont, bien sûr, essentiels à ma vie mais bon, on ne peut pas tout dire, l’un dans l’autre c’était une bien riche expérience. Brigitte et Hortense m’ont accompagné dans la régie du studio où Audrey Pulvar couvre la tranche de six à sept. Le jour était levé. J’ai pris le bus 72 pour un petit débriefing et déjeuner, avec ma chère et tendre dans l’appart prêté par Ophélie.
13:47 Publié dans Blog, St Julien, Vialatte | Lien permanent | Commentaires (4) |
23/01/2011
Avant l'émission
C'est avec la lettre ci-desous que je suis entré en contact avec Brigitte Patient. Envoyée le dimanche, j'étais contacté par Valérie Priolet le lundi pour convenir d'une date. Pas beaucoup de préparation à part un objet et une photo qui ne serviront pas. Valérie s'est occupé de commander le taxi et elle a été très sympa et rassurante.
La photo, c'était ce dessin fait par des copains il y a dix ans et qui se moquait déjà gentiment de mes prétentions littéraires. Depuis, il n'a pas quitté mon mur avec l'affiche du livre inter et un collage de Méline.
Chère Brigitte,
Parfois l’insomnie a du bon. Auditeur fidèle de France-Inter et très bon dormeur ordinaire, je n’avais pas réalisé que, depuis la rentrée, vous occupiez la tranche des lève-tôt. Et voilà que l’autre jour, je tombe par hasard sur Jean-Sébastien Mack interrogé par une voix familière. Qui était donc ce Mack ? Un musicien célèbre ? Non. Un auditeur comme moi, avec ses passions, son passé, ses passe-temps, et qui a eu envie, un matin, de dépasser son quotidien pour ouvrir un jour tout neuf avec vous.
Je vous connais bien Brigitte. Non, je vous assure. Je vous connais par Méli’mômes, tartines et strapontins mais aussi par L’écrit du blog, une perle dans l’émission journal intime de la RSR. En mars 2007, vous aviez lu des billets de mon blog « Les dernières nouvelles de l’homme » au gai savoir, les miscellanées du Joueb de Joël. Au-delà de cette voix si chaude, il y avait un choix de textes qui dénotait un grand sens littéraire, ce qui rendait mes textes modestes presque géniaux pour paraphraser Mermet.
Qu’est ce que je pourrais apporter dans mon escarcelle à votre émission ? Peut-être mon éclectisme d’auditeur sachant auditer. (…)
Balancé entre sciences et littérature, j’ai écrit quelques romans. J’en ai publié deux à compte d’éditeur, publiés à la dure… cent cinquante et trois cents exemplaires vendus. J’ai fait un peu de théâtre. J’ai commis plus de 1300 notes très variées sur mon blog. J’ai gravi presque tous les monts alentours, des montagnes à vache jusqu’au Mont-Blanc. J’ai parfois randonné dans des contrées plus exotiques avec ma femme et un groupe d’amis indéfectibles…
En 2006, j’ai fait partie du jury du Livre Inter, l’année de La chambre de la Stella de Jean Baptiste Harang. Un souvenir inoubliable de ma radio favorite et de la maison ronde, rencontre de Vincent Josse (qui n’a pas aimé son nez sur mon blog), Patricia Martin, Cyril Sauvageot, Eva Bettan… Participation passive aux émissions Eclectik de Rebecca Manzoni, Carrefour de Frédéric Lodéon, et plus active au téléphone sonne d’Alain Bédouet.
En 2008, sur lettre de motivation, j’ai eu la chance d’être encore une fois membre d’un jury au festival du premier film d’Annonay. Depuis, j’y retourne chaque année. Je continue d’écrire même s’il est parfois difficile de trouver la motivation alors que les éditeurs se refusent à suivre.
Élu conseiller municipal en 2008, depuis trois mois, je m’occupe des affaires sociales de la ville de Saint-Julien dont je suis devenu maire-adjoint la semaine dernière. Une ville frontière, ville riche qui en ces temps de crise attire les personnes en quête de mieux vivre comme la lampe tempête attire les éphémères. J’apprends le social, je rattrape mon retard, j’apprends le logement, j’apprends le RSA et les diverses formes d’aides. Je fréquente un monde nouveau pour moi, composé de bénévoles et de professionnels du social confrontés à la pauvreté et à la misère. C’est tout neuf et c’est à la fois dur et passionnant...
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