28/02/2011
Intelligence
On dit "malin comme un singe."
On connaît l’histoire des moutons de Panurge, racontée par Rabelais, qui suivirent bêtement la tête du troupeau et sautèrent la falaise. Les moutons sont-il vraiment plus cons que les singes ? Et quid des humains ?
Pour nous éclairer, Jenny Morton, spécialiste de neurosciences à l'Université de Cambridge, a testé l'intelligence de 7 moutons.
Pour commencer, elle leur a soumis des seaux de couleurs différentes contenant ou non de la nourriture. Un test que les singes et les rongeurs réussissent. Pas de problème pour les moutons. Ensuite, des tests de formes… Les moutons ont vite appris que cette fois la couleur n'était plus pertinente et que la forme était ce qui importait.
Il s'agit d'un changement de règle vraiment sophistiqué. C'est généralement quelque chose que même les humains prennent du temps à apprendre. Les souris et les rats ne peuvent pas le faire du tout. Les ouistitis prennent plus de temps que les moutons, lesquels sont toutefois moins rapides que les macaques Rhésus.
Le mouton est donc un singe lent, conclut l’article. Moins bête qu’un ouistiti et à peine moins con qu’un homme. Et que font des hommes et des femmes âgés confrontés à des objets du modernisme ?
Et les jeunes face aux objets d'un passé... pas si lointain:
15:06 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (5) |
26/02/2011
Valorisons !
Attention au vocabulaire, svp !
Ceci n’est pas une photo de l’usine d’incinération des ordures ménagères du Sidefage* à Bellegarde mais bien une photo de l’unité de valorisation énergétique du Sidefage à Bellegarde.
De même que le Sidefage ne fait pas du tri mais fait de la valorisation matière. Pour améliorer sa branche valorisation matière, le Sidefage emploie plusieurs ambassadeurs de tri.
Une autre activité du Sidefage est la valorisation organique qui ressemble pas mal à du compostage. D’ailleurs, le Sidefage a engagé son premier ambassadeur du compostage.
J’ai l’air de me moquer mais le problème de l’élimination de nos déchets est un vrai casse-tête et les employés du Sidefage font un travail remarquable sous le controle des élus (ce qui n'est pas le cas de toutes les entreprises polluantes). On produit plus d’un kilo de déchets par an par jour et par habitant dans ce pays. Non seulement incinérer (valoriser énergiquement par le feu) coûte cher mais c’est un vrai gaspillage des ressources de la planète. Il est donc important de produire moins de déchets, ensuite de séparer les déchets recyclables (valoriser la matière) et encore plus les déchets verts et fermentescibles (valoriser la matière organique). Pour ceux qui le peuvent un compost domestique est un acte civique qui réduit sensiblement la facture donc l’impôt ordure ménagère.
Il est aussi très important de ne pas mettre avec les déchets ménagers nos vieux pots de peinture, nos piles, nos ampoules au mercure (un soi-disant progrès dans la développement durable – une vraie arnaque pour le consommateur) car une fois brûlées ces saletés finissent dans les mâchefers. La valorisation des mâchefers est assez compliquée (remblais d’autoroute…) et la garantie d’un traitement sûr des mâchefers les plus toxiques est incertaine.
* Le Sidefage (Syndicat Intercommunal de gestion des DEchets FAuciny GEnevois - étendu au Bassin Bellegardien, Pays de Gex, Pays de Seyssel et Haut Bugey.) a pour vocation de traiter les déchets de plus de 330'000 habitants à cheval sur l'Ain et la Haute-Savoie.
12:03 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (3) |
20/02/2011
Des femmes
Je suis allé par curiosité sur le site du Conseil Général de la Haute-Savoie, histoire de voir la tête de nos conseillers. Et sur la page des élus, je découvre ce texte :
Après de nombreuse années de gouvernement de Margaret Thatcher, une petite fille anglaise demandait à sa mère « Est-ce les hommes peuvent devenir premier ministre ? » Eh bien en Haute-Savoie, on peut se demander si un femme peut être Conseiller Général. Vérification faite, c’est possible, il y a une sur 34, soit moins de 3%. Alors, en mars, envoyons des femmes pour changer un peu cette manière de gouverner molle et consensuelle de notre assemblée de vieillards.
18:42 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (1) |
19/02/2011
Maurizio Cattellan
La mairie de Milan a payé l’artiste Maurizio Cattelan pour cette sculpture installée devant la bourse de Milan. La moitié des italiens trouvent cette sculpture pornographique. Dans cette moitié doit se trouvé bon nombre d’admirateurs de Berlusconi et de sa manière non moins pornographique de gérer l’Italie. Parmi eux pas mal de financiers et boursiers fâchés après la sculpture. Passons !
Ce qui frappe, c’est la position de la main. C’est la Bourse qui fait un doigt d’honneur au reste du monde semblant nous dire : « Hé oui, bande de couillons, on se fait plein de pognon et on vous emm… » Le capitalisme décomplexé quoi !
Autre œuvre du bouffone (mot italien pour loufoque ou plutôt loup-phoque) . Jean-Paul écrasé par une météorite. Un site
12:26 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (2) |
16/02/2011
Péage
Cher partenaire, merci pour votre fidélité.
* A noter que lors du vote de 1955, la seule condition pour que les députés votent était : Instaurer le péage temporairement et exceptionnellement via des concessions… Et bien sû, on a reconduit toutes les concessions.
« AREA fête ses 40 ans et vous remercie pour votre fidélité. »
J’apprends qu’Arnaud Montebourg fait parti du conseil d’administration de APRR. Je dresse l’oreille. Eh oui, et il se bat pour que l’action d’APRR reste cotée en bourse. Il veut que son conseil général du 71 retouche une part de la manne. Il n’a pas tort, sauf qu’il essaye de pérenniser le racket. Effarie ne veut plus partager le gâteau avec les habitants du 71. Effarie a racheté les 100%. Pas question que vous et moi prenions une part dans cette juteuse affaire. Je me souviens d’un temps lointain où mon ami Daniel M. refusait de prendre l’autoroute. C’était un acte militant, un refus de la société de consommation et du rançonnage des sociétés d’autoroute. Nous, ses copains, on trouvait que c’était beau d’accepter de perdre du temps pour ses idées. J’avoue que je n’ai pas l’âme aussi militante. Donc, même si, le plus souvent, j’évite le premier tronçon et ses tunnels, horriblement cher du kilomètre, des autoroutes qui partent de Saint-Julien, c’est bien plus à cause de mon sens savoyard de l’économie que par manifestation vraie de mon indignation. On sait que le savoyard jette l’argent par les fenêtres de l’extérieur vers l’intérieur. N’empêche que je ne suis pas fier très de mon comportement moutonnier. Revenons à la fraude. Pas l’arnaque, non la fraude des pékins qui résistent, à leur manière, à l’arnaque. Je lis que certains fraudent en collant à la voiture qui précède. Pas facile ! Il paraît que ces infractions vident petit à petit les caisses du géant des autoroutes. Trop drôle ! Un passager sur mille fraude et ce n’est pas joli de contourner la loi. Mais, soyez rassurés, la défense de la propriété bancaire australienne veille. Un automobiliste a été condamné à 8 692,10 euros d'amende complétée par une sanction pénale de quinze jours d'emprisonnement avec sursis pour avoir, à de nombreuses reprises, tenté de minorer son péage entre août 2006 et mars 2008 nous dit le même article.
Voilà. Je n’en dirai pas plus. Continuons de payer, mais, s’il vous plaît, messieurs d’APRR et d’AREA, arrêtez de nous prendre pour des débilos. Qu’on nous rackette, à la rigueur, mais qu’on ne nous explique pas que nous sommes des partenaires fidèles. Nous sommes juste des vaches à lait qu’on va continuer de traire. Depuis le premier février, on paie 2,49% de plus pour rouler plus vite, encore que, parfois, ça bouchonne sur une seule file sans qu’on sache trop pourquoi. La vie moderne quoi !
16:15 Publié dans On nous ment | Lien permanent | Commentaires (1) |
10/02/2011
Année Vialatte
Le site. Il me semble que je devrais faire parti du club avec ce blog très Vialattien, mais rien ne dit comment faire pour en être.
15:48 Publié dans Montagne, Vialatte | Lien permanent | Commentaires (5) |
07/02/2011
Palmarès
J’ai donc touché le quarté dans le désordre:
Le prix du public au très bon La petite chambre.
Le prix spécial du jury à 80 jours.
Enfin le grand prix à Si je veux siffler, je siffle.
Tous les détails chez Pascale. Palmarès
J’oubliais : La musique à Contracorriente.
Mon premier choix, l’excellent Oxygène, a eu le prix des lycéens.
20:22 Publié dans Festival d'Annonay | Lien permanent | Commentaires (0) |