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13/08/2011

St Julien en Genevois

Une emission sur Saint Julien sur la télévision suisse romande...

L'emission commence vers 2:40.

05:10 Publié dans St Julien | Lien permanent | Commentaires (2) |

12/08/2011

Mortuaire

Il existe une sorte de tourisme mortuaire qui pour un français commence au Père Lachaise. J’avoue que j’en suis adepte sans fanatisme. C’est ainsi que dans notre périple moscovite et pétersbourgeois nous avons visité le cimetière de Novodivitchi proche du monastère du même nom (métro Sportivnaïa) pour retrouver les tombes de Boulgakov, Tchekhov et Gogol* assez proches mais perdues au milieu de milliers de plaques de marbre recouvertes de caractères cyrilliques pas si faciles à déchiffrer.

 

P1020492.jpg*Михаил Афанасьевич Булгаков 

C'est ici que repose le maître...

Le maitre du maître...

et de Marguerite

 

 

 

 

 

 

 

P1020493.jpg*Николай Васильевич Гоголь 

Gogol l'ukrainien

Tarass Boulba

Le revisor

Les âmes mortes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P1020494.jpg  

 

*Анто́нПа́вловичЧе́ховPrononciation

 

 

J’adore Tchekhov et le livre d’Andreï Makine dont je parlais hier commence par « Désormais, vidé peu à peu de sa peine au fur et à mesure qu'elle vide son appartement, il se souvient d'un premier amour, qui lui faisait murmurer cette phrase de Tchekhov "Je vous aime, Nadenka. »Suis une réflexion sur l’art du nouvelliste et son écriture simple et dépouillée. Il se trouve que j’avais aussi emporté pour relecture La dame au petit chien suivi de Récit d’un inconnu (proche du titre de Makine).

 

Pour écouter quelques nouvelles d’Anton, c’est ici. La version prétenduement complète c'est ici.

 

 

 

10:01 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (4) |

11/08/2011

Makine à Petersbourg

Avec une touche de sérendépité, j’avais choisi un livre d’Andreï Makine, La vie d’un homme inconnu, pour partir quelques jours à St Petersbourg.

 

L’histoire débute avec Choutov, un écrivain, la cinquantaine, d’origine russe qui vit à Paris et écrit en français (mais n’a pas le Goncourt). Suite à une histoire d’amour qui finit mal, Choutov part pour St Pétersbourg pour renouer avec une de ses ex. Il la retrouve au milieu des fêtes du 300ième anniversaire de la ville (2003 ?). Comme la ville, son amie est complètement absorbée par le maelström de la féroce modernité qui agite la vie des VIP et autres nouveaux riches en Russie et dans cette belle cité en particulier.

 

L’amie en question est sur un gros projet immobilier qui marche du feu de Dieu. Il y a juste un petit hic, trois fois rien, un vieillard grabataire et muet qui ne peut pas rejoindre son hospice. Le problème sera réglé après le week-end. Le fils de son amie, Vlad, un djeune hyper branchouille, confie la garde du complexe immobilier et donc du vieux à Choutov. Celui-ci a l’idée de montrer la télé qui diffuse en boucle la modernité simplette sur CNN (quelques mini-reportages bien choisis par Makine) au vieillard alité.

 

Et le muet, qui s'apelle Volsky, touché sans doute par ce geste, se met à raconter sa vie à Choutov. Il a connu l'horrible siège de Leningrad (ex. St P.) et raconte ses heurts et malheurs. C’est tragique et très triste. La stupidité de la guerre et de ces années de communisme y est montrée dans toute son effrayante horreur.

 

Ce qui m’a surtout plu dans ce livre, c’est la réflexion qui naît du choc de ces deux mondes qui ne semblent plus du tout corrélés. On dirait que plus personne ne se rappelle (à part l’écrivain bien sûr) que l’histoire de Volsky, l’inconnu, est le passé pas si lointain de ces gens qui célèbrent le tricentenaire de Petersbourg dans un capharnaüm d’images et de non sens mondialisé.

 

Le mot du jour : Capharnaüm était une ville de Galilée. Son nom vient de l'hébreu כפר נחום Kfar (village) et Nahum (compassion, consolation). Désigne un état de pagaille, de désordre.    

24/07/2011

GeS 2011

A st Julien aux Burgondes, spectacle organisé par des fa(l)das de guitare...

16:43 Publié dans Blog, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) |

23/07/2011

Musicales

Beaucoup de choses à dire depuis le GR20 mais pas vraiment de temps ni d’envie d’en parler ici. Les vacances avancent… Certains diront que pour moi c’est toujours les vacances et c’est presque vrai.

 

En ce moment il y a les musicales  à St Julien. Tous les soirs il se passe quelque choses. Bravo aux bénévoles et en particulier à Dominique et Anne qui organisent cet évènement.

 

 

A la fin de la semaine ce sera à nouveau Guitare en scène avec un programme d-étonnant.

 

 

L’autre soir, à l’Arande, lors d’un des repas musicaux des musicales, Michèle nous a chanté

l’idylle phénoménale philomènale. C’était assez... phénoménal.

 

 

Comme je n'ai pas fait d'enregistrement, je vous passe Yves (les 4).

(Paroles et Musique: René Rivedoux)

 

 Quand j'ai croisé la martine,

C'était par un beau matin

J'allais ach'ter des bottines

Et lui trouvais très beau teint.

Nous partîmes en limousine,

Visiter le Limousin

Après comme on le devine

Ma p'tite femme elle devint.

 

Ma concierge qui est amène

Tous les matins m'serr' la main

Mêm' qu'au moment des étrennes

Dans ses bras elle m'étreint

Cela m'attire des scènes

Que je supporte à dessein

Pour ne pas qu'ma Philomène

Un beau jour ne m'file aux mains.

 

Son manteau de ballerine

Gentiment lui bat les reins,

Sa robe de percaline

Lui vient de son père câlin.

Pendant que je me surmène

Dans un travail surhumain

Elle arpente l'av'nue du Maine

En t'nant son fichu d'une main.

 

Comm' j'ai un chien et une chienne

Qui me vienn'nt d'un autrichien

Ma p'tit femm' qui est vosgienne

Me dit : "Pour él'ver vos chiens

Vous aurez beaucoup de peine

Car au pays transalpin

J'ai connu un' helvétienne

Qu'a jamais pu él'ver l'sien "

Et voilà! 

16:32 Publié dans Blog, Musique | Lien permanent | Commentaires (1) |

03/07/2011

Lacs Jovet

Déjà fait le 19 Septembre 2002 dans la neige et le 10 aout 2003.

Refait avec Hervé et Isabelle ce jour. Ascencion du mont Jovet avec Hervé. 

lac_jovet.jpg

17:42 Publié dans Montagne | Lien permanent | Commentaires (0) |

26/06/2011

Le mail (maillet)

A Saint-Julien, nous avons une rue du Mail et on nous allons avoir un vrai mail qui va s’appeler « rue Jacques Duboin ». Mais qu’est ce qu’un mail ? Cela a-t-il un rapport avec la poste ? Pas du tout. L’emprunt à l’anglais mail a donné « Mail-coach », au XIX ième, mot logiquement passé de mode et Mailing que l’on serait bien inspiré d’appeler « Publipostage ».

Non, notre mail, ou l’avenue du même nom à Genève / Plainpalais vient du maillet qui permettait de jouer au jeu du mail, un jeu de marteau qui avait les faveurs de Louis XIV et qui est à l’origine du croquet (illustration) ou du golf. Donc rue du mail, on jouait au maillet en poussant la boule.

Il semble bien que, selon Alain Rey, le mot marteau ait une origine commune avec le mail, le maillet et la mailloche. La mailloche est le nom des baguettes de tambour, de grosse caisse ou même de xylophone.

Outre marteau, maillet, mailloche, dans la même famille de mots à marteler, on trouve malléable (mon grand-père travaillait les brides des chenaux plus ou moins malléables au maillet), malléole, un os délicat de la cheville soit-disant en forme de marteau, et enfin le mot chamailler.

Chamailler est au départ un mot-valise qui vient de chapier, couper en pièces (qui a donné chapon), et de maillier (donner des coups de mail). Ce n’était donc pas de petites chamailleries à l’origine mais de la vraie bagarre bien saignante avec marteau et épée.

« L’orme du mail » est un roman d’Anatole France, premier de la tétralogie "Histoire Contemporaine" dont l'un des héros est un certain M. Bergeret, l'un de ces érudits tranquilles et aimables dont l'auteur avait le secret et comme la nostalgie et qui fut incarné à la télévision française par Claude Piéplu.

19:27 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (1) |