08/03/2016
Rire et santé
On peut s'en payer une bonne tranche, rire à gorge déployée, se marrer comme un bossu ou comme une baleine, se fendre la poire, se payer un pinte de bon sang en se fendant la gueule... ou encore relire Bergson en s'endormant, trop triste. Mais le mieux c'est de faire comme le président de la confédération rire sous cape avec ce petit air pince sans rire. Santé intelligence !
14:48 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (4) |
07/03/2016
Agritour
Faire pousser des légumes en ville dans une tour, c’est la projet de Romainville dans le 93. Battus les toits de New York, enfoncés les fermes verticales de Singapour, à Romainville, on va faire pousser des fraises, des framboises et de jeunes pousses. Que de la valeur ajoutée quoi !
"En effet, dans la société post-carbone du XXIIème siècle nous vivrons dans des villes où règne une harmonie absolue entre les activités humaines et la nature. Chacun s’épanouira sans porter préjudice à l’autre et l’être humain aura retrouvé une place équilibrée au sein de son écosystème." C’est ce que prétend le paysan urbain du haut de sa tour.
Je ne voudrais pas paraître pessimiste mais je crois plus en un futur dystopique (la dystopie est le contraire de l'utopie) à la Phillip K. Dick. On peut encore voir l’excellent documentaire qu’Arte lui a consacré. C’est ici. jusqu'à jeudi je crois.
"Attention, je vous poursuivrai en justice dit la porte tandis que tombait la première vis." Un phrase d'Ubik qui annonce TAFTA II, quand les robots pourront ester en justice.
A part ça, sans transition, le taupin montera-t-il dans la tour de Romainville ? La larve du taupin est appelée « ver fil de fer », elle creuse des galeries dans la patate. Mais attention, la commission européenne veille... On a lancé la capsule anti-taupin qui contient un champignon entomatopathogène, un mot savant pour dire que ce champipi en capsule est toxique (pathos – maladie en grec) pour les insectes (entomos en grec).
Le taupin est aussi un élève de classe prépa qui vit comme une taupe et creuse comme un taupin pour réussir ses concours.
18:49 Publié dans Brèves, Modernité moderne | Lien permanent | Commentaires (4) |
06/03/2016
Brèves écolos 1
Brèves…
Les économistes veulent mettre un prix sur nos ressources naturelles. Oui mais, comment donner un prix aux forêts, aux lacs, aux glaciers ? Soyons en sûr, ils vont trouver. Demain, compteurs à air en leasing !
Pendant qu’on fait nos achats du samedi, les négociations pour le grand accord transatlantique ont repris en grand secret. Préparez-vous à acheter du bœuf au hormones et des légumes avec (encore plus de) pesticides.
Pierre Chevelle, 25 ans, vous propose de changer le monde en deux heures. On se souvient que Yahvé a mis une semaine pour le construire mais aujourd’hui c’est le boxon. Chevelle veut aller plus vite.
Mardi le gouvernement dépose un amendement qui remet en cause la responsabilité des pollueurs. Une sorte de permis de polluer. Amendement soutenu par l’ex écolo Pompili adjointe de Ségolène. Industriels, faites péter le champagne et les supertankers !
Paraît que la loi Hamon demande aux magasins d’afficher la durée d’approvisionnement de pièces détachées prévue par le constructeur. Nous, on n’a rien vu ! Chaque année un français produit 20 kilos de déchets électriques environ. En huit ans 37% des réparateurs d’électroménager ont disparu. Ségo, Pompili, Placé au boulot !
14:50 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) |
04/03/2016
Hôtel Paradiso
C’est la deuxième fois que l’on va au théâtre de l’Esplanade à Divonne sur les conseils de Marie-Laure. La première fois, c’était pour Le grand cahier d’Agota Krystof. Une grande réussite commentée ici.
La deuxième fois,
c’était encore mieux avec
Hotel Paradiso.
Il se passe des choses étranges à l'Hotel Paradiso, un respectable petit hôtel de famille désuet, au cœur des montagnes, qu'une vieille dame et ses enfants tentent de maintenir en activité. Brille au-dessus de l'entrée la promesse d'un quatre étoiles et d'une source minérale qui soulage les douleurs physiques et psychiques. Malgré cela, l'horizon s'obscurcit. Le fils rêve du grand amour tout en se disputant avec sa soeur la direction de l'hôtel, la femme de chambre vole les clients et le cuisinier ne débite pas que du cochon avec sa scie...
Un premier corps apparaît, qui déclenche une avalanche d'événements compromettant l'avenir de l'hôtel. Il est vrai que les cadavres, ce n'est jamais bon pour les affaires.
Une production de FAMILIE FLÖZ, Theaterhaus Stuttgart, Theater Duisburg
Créateurs : Anna KISTEL, Sebastian KAUTZ, Thomas RASCHER, Frederik
ROHN, Hajo SCHÜLER, Michael VOGEL, Nicolas WITTE
Interprètes : Anna KISTEL ou Marina RODRIGUEZ LLORENTE, Sebastian KAUTZ, Daniel MATHEUS, Nicolas WITTE
Une pure merveille ! A voir absolument.
17:15 Publié dans Théatre | Lien permanent | Commentaires (1) |
03/03/2016
Cinéma Paradiso
Ce soir avec Enrico et sa mamma on a pu voir Cinéma Paradiso au Rouge et Noir (notre paradiso à nous), le film de Giuseppe Tornatore avec Philippe Noiret, film de 1988. Inutile de présenter un des films les plus primés de l’histoire du cinéma. On dira simplement que c’est un bonheur de retrouver sur grand écran ce bel hommage à l’art populaire qu’est devenu le cinéma au XXième siècle.
Avec le cinéma on a fait entrer dans les salles des gens qui ne vont jamais au musée ni au concert. Le septième art a réussi ce que les six autres n’avaient pas fait, élever le goût artistique de toute la population et pas seulement d’une élite cultivée et friquée.
Il est important de garder des lieux pour partager ces œuvres de qualité qui se multiplient avec les facilités qu’offre le numérique.
15:03 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) |
29/02/2016
Au sort
J’ai lu un article que je ne retrouve plus sur les déchus de Hollande, Vals et autre Macron. Tant pis pour l'article. L’autre soir, j’en ai rencontré un, un déçu de Hollande et des politiques qui me disait à quel point il ne supportait plus que les politiciens fassent carrière et finissent par faire de la politique hors-sol comme on cultive les tomates. Ces messieurs planent au dessus du sol de la cité (la polis). Jack Lang par exemple est carrément en orbite.
Comment faire ? Je suggérais d'adopter le tirage au sort. J’avoue que j’étais assez embrouillé dans mes explications. Du coup, je révise mon Etienne Chouard et son plan C. Chouard est un des spécialistes du tirage au sort aussi appelé stochocratie et même clérocratie (j’en ai parlé ici).
Je vous laisse chercher… C'est intéressant et un peu prise de tête. Pour tirer un premier fil c’est ici
ou encore
Chouard pour que la démocratie ne choit ni ne déchoit. Les mécanismes qu'il propose pour éviter la corruption et le clientélisme sont dérivés des athéniens et sont plutôt ingénieux
Choir vient du latin cadere, tomber. Déchoir vient de decadere, tomber encore plus bas, la décadence quoi ! Ne pas confondre avec décevoir qui donne déçu et qui vient du latin decipere, tromper, avoir une déconvenue. Longtemps le verbe décevoir a signifié tromper. On est donc déçu car on nous a trompé sur la marchandise politique, du coup on préférerait remettre notre avenir dans les mains de Fortuna, la déesse de la chance et du hasard.
Stocho - du grec hasard, aléa et kratos pouvoir, gouvernement
22:50 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (5) |
27/02/2016
Airs d'opèra
Excellent concert ce soir à St Julien. « Le destin de la femme » dans les opéras La Traviata, Mme Butterfly, La Barbier de Séville et Carmen avec l'orchestre philharmonique de Vratsa (Bulgarie). Cheffe d’orchestre Nelly Bance. Soliste soprano : Mirela Yabandgieva.
Présentation des morceaux joués et chantés ce soir par Josie Gay avec la participation de ses "Bouilleuses de mots" de l'atelier d'écriture de MJC de St-Julien pour entrecouper les morceaux de jolis textes bien inspirés.
Une bonne soirée de belle musique et de beaux textes en présence de madame la vice première ministre de Bulgarie et de monsieur l’ambassadeur de Bulgarie à Paris, cornaqués par Loïc Hervé, le jeune sénateur savoyard, maire de Marnaz, et président du groupe France-Bulgarie du sénat.
Je n’ai pas vu notre maire qui a parait-il fait une apparition bien avant le concert pour s’approprier (et offrir) le Bortch organisé par la MJC. Une chance que cette ville ait des associations dynamiques et des bénévoles. Pourvu que cela continue.
16:26 Publié dans St Julien | Lien permanent | Commentaires (0) |