17/07/2007
Ouïghours
(Y en a marre de toujours parler de la Palestine)
Guantanamo
est préférable
à la liberté chinoise !!!
La très vaste région habitée par les Ouïghours, aujourd'hui partie de la Chine, est connue sous divers noms. D’abord son nom officiel : Région autonome du Xinjiang ouïghour. Puis son nom militant : Turkestan oriental. On peut aussi l’appeler Ouïghouristan, c’est-à-dire pays des Ouïghours.
A partir de 751 et pendant 1008 ans, ce pays était indépendant. La conquête mandchoue marqua la fin du Royaume ouïghour du Turkestan oriental. Durant les 63 ans d’occupation on a compté 42 révoltes. Faut pas emmerder les ouïghoures !
Le gouvernement chinois a profité du 11 septembre 2001 pour vendre son programme anti-terroriste à l’étranger (cela rappelle quelqu'un). Il a obtenu l’extradition de militants ouïghours de plusieurs pays, dont le Pakistan, le Kazakhstan et le Kirghizistan. Il tente de négocier actuellement le transfert d’une douzaine d’Ouïghours capturés en Afghanistan et détenus à Guantanamo. Le sort qui les attend en Chine est sans aucun doute l'exécution, d'où le refus des États-Unis de les renvoyer en Chine.
Langue :
Pour l’orthographe de la langue ouïghoure on peut trouver de nombreuses variantes comme « ouïghour, ouïgour, ouigour, ouighour, uigur » en français, et comme « Uyghur, Uighur, Uygur, Uigur, Wighor, weiwuer » en anglais. L'orthographe la plus fréquemment utilisée est « ouïghour » en français et « Uyghur » en anglais.
Le nom du groupe ethnique et de la langue est prononcé [yjɤyr] et s’écrit « ئۇيغۇر » en ouïghour et . L’utilisation de « gh » pour des noms propres qui ont le son [ɤ] (r comme roi) est courante en français. Par exemple : Afghan, Gharb, Maghreb. Uyƣurqə ou ئۇيغۇر تىلى Uyƣur tili en ouïghour; en mandarin 维吾尔语 Wéiwúěryǔ; Уйгурский Russe
18:40 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (2) |
16/07/2007
Lieu frais
Comment s'élever
à perte de vue
sur les ailes
de la spiritualité
et du rêve
« En fin de compte, talent à part, j'aime mieux Léon Bloy que Vigny. Bloy est un forcené, un énergumène, un homme affreux par certains côtés. Mais du moins, lui, -jamais, ne regarde le monde du haut de sa grandeur. Le monde l'écrase et il proclame sa douleur. Tandis que Vigny avec son silence hautain, qu'il aille aux chiottes, ce -surhomme! Du reste les chiottes sont bien l'endroit d'élection des silencieux. Lieu retiré, frais, calme, sentant le désinfectant, où l'on peut méditer à loisir, lire avec profit, s'élever à perte de vue sur les ailes de la spiritualité et du rêve.»
Jean DUTOURD
Académie française - 87 ans
14:20 Publié dans Ronchons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : critique littéraire |
15/07/2007
T'as le look?
C'est une conspiration mondiale! Pour l'instant nous ne sommes que 15 mais cela va grossir... grossir. Quand nous serons mille cela deviendra peut-être compliqué de tout lire... En un mot, l'idée consiste à poster tous les 15 du mois à midi heure de Paris, une rédac sur un sujet fixé le premier du mois. Ce mois-ci, le sujet est paraît-il très différent. estival et détendu: "t'as le look ?"
Parlez nous de votre coiffure, de votre façon de vous habiller... du look dont avez toujours rêvé sans jamais oser franchir le pas. Si vous êtes timides, vous pouvez parler de vos voisins, de votre fille et ses amies... Lire les autres ici: Laurent, Nathalie, Bertrand, Jean-Marc, Lady Iphigénia, Julien, Bergere, Christophe, Isabelle, Pho, Hibiscus, Fred, Bluelulie, Alcib
___________________Rédac_____________________________
Le look, pfuutt, c’est vraiment pas pot de tomber sur un sujet pareil pour ma première rédac. S’i y a quelqu’un qui se fout de son apparence, c’est bien bibi. Enfin, à dire vrai, je m’en foutais. C’est un peu comme le pognon, il y a un moment, quand t’es jeune, où tu prends ça de haut. D’ailleurs ne dit on pas «L’argent ne fait pas le bonheur» et «L’habit ne fait pas le moine.» Eh bien, ça se discute comme on dit chez Delarue. Pour le fric, d’ailleurs ça ne se discute même pas: si t’en as pas t’es à la rue, c’est tout. ! Pour l’habit, faut voir.
J’étais le plus mal fringué de toute ma galaxie soixantehuitarde et, quarante ans plus tard, voilà le travail :
Bien sûr, cela ne s'est pas fait en un jour. Après m’être fait emm… par tous les flics et douaniers du coin, les suisses comme les français, à cause de mes cheveux longs, frisés (eh oui) et pas toujours nets, de mon vieil anorak sur un pull drapé et effiloché, des baskets trouées et un jean à l’avenant… j’ai décidé d’opter pour du moins voyant, le look programmeur discret, mon job de l'époque. Puis au fil des années, tout en tissant mon réseau professionnel je me couvrais de tissus plus cossus. Oh rien d’ostentatoire rassurez-vous (j’aime bien ostentatoire), non, du classique, du pratique, du chic mais discret… on disait alors BCBG.
N’allez pas croire que j’apportais plus d’intérêt à l’habit. Que nenni. J’attachais toujours plus de prix à un bon livre qu’à un bon costard. J’aimais mieux Boris Vian et son homme nu qui marchait l’habit à la main, que d’être bien sapé avec de belles bretelles qui soutiennent l’habit au niveau des aisselles.(1) Mais je m’égare.
Je me sapais donc pépère chez Voisin, le marchand de fringues du coin. Un bon fournisseur, je le recommance, capable de parler littérature, c’est dire ! Ni trop cher ni trop cheap. Une seule règle pour moi: trois essais au maximum. Si ça n’allait pas ce serait pour un autre jour avec trois nouveaux essais. Bref, jusqu’à samedi dernier, je pensais que l’habit ne faisait pas le moine mais que le moine ne pouvait pas se contenter de n’importe quelle bure au col crado ni le bureaucrate de n’importe quelle cravate monacale. C’était ma seule philosophie, rien d’abyssal (ni d’habit propre d’ailleurs.)
Et puis pour le mariage de mon fils, voir note du 7-7-7, je n’avais pas de costard décent, alors je me suis dit: "faut louer!". Me voilà donc chez Mascarade, rue des rois, la boutique qui habille d’occase tout les théâtreux genevois. « Vous voulez un jaquette ? » me demande la vendeuse. Je réponds « peut-être mais pas une flottante. » Elle ne capte pas ma saillie humoristique. Voyant que j’étais béotien en matière de costume de mariage, elle m’explique en quelle occase on met une redingote, un frac, un smoking, une queue de pie… puis elle me dit : « Avec la jaquette, vous mettrez sans doute une lavallière ? » Hum, vous dite une lavallière? ...faut voir. Elle me sort une espèce de bavoir gris perle. Non, je prendrais une cravate plus classique.
Voilà. Vous avez vu les photos. Les copains étaient épatés, mon fils et ma bru aussi. Il y avait de quoi. Faut convenir que si je m’étais intéressé un peu plus tôt à mon look, si au lieu de me fringuer comme l’as de pique je m’étais sapé comme un lord (on ne dit plus comme le prince de Galles), j’aurais pu me placer dans la vie et sans doute qu’aujourd’hui je roulerais carrosse, j'aurais une banque à chaque doigt, et un doigt dans chaque pays, et chaque pays serait à moi. Quand même, à quoi ça tient la vie !
(1) Grammaire : On ne dit pas : "L'habit à Popaul" mais "L'habit de Popaul"
12:00 Publié dans Rédac | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : rédaction, look, costume |
13/07/2007
Antichar
[René Char par Picasso]
Depuis quarante ans je m'exerce
A saisir ce qu'ont énoncé
Claudel, René Char, Saint-John Perse
Et n'en suis pas plus avancé.
Victor Bernard Chanson
_________________________
On fête cet été les cent ans de la naissance de René Char. Partout l'éloge fait rage. Après le concours "Lettera Amorosa" en référence à Char, j'ai pensé : Et pourquoi pas, une petite note, hum... disons, discordante ?
CANON ANTICHAR
Son oeuvre est une cave où ce « Char » enlisé
A grands coups de cymbale entasse des symboles,
Ce dindon s'y pavane entre des hyperboles :
Ses pieds plats à jamais l'empêchent de voler.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et vaste nullité,
Cet obscur charabia nous laisse épouvanté :
Et pourtant les gogos et les snobs lui répondent!
Même pour enflammer une bonne d'enfants,
On n'oserait goûter ce plat de résistance,
Cette glossolalie aux accents discordants
Que nul n'a pu traduire en la langue de France...
Et de lui prodiguer d'aussi louches encens
Nous prouve, à tout le moins, qu'on a perdu le sens.
15:00 Publié dans Ronchons | Lien permanent | Commentaires (2) |
12/07/2007
Prix
Certains se souviennent peut-être d'une nouvelle plubliée ici et intitulée Forfait Illimité
J'ai soumis une version un peu raccourcie au concours Lettera Amorosa de "La Procure" une librairie d'Annecy. L'autre soir, j'ai reçu le deuxième prix. Sympa. La concurrence était rude. La nouvelle primée "Monsieur Manguin, c'est Eglantine" sur une lycéenne amoureuse de son prof de math était très drôle et bien écrite.
18:05 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (5) |
11/07/2007
Léon Bloy
« Le réel, c'est de savourer des épithètes homicides, des méta-phores assommantes, des inci-dentes à couper et triangulaires. Il faut inventer des catachrèses qui empalent, des métonymies qui grillent les pieds, des synecdoques qui arrachent les ongles, des ironies qui déchirent les sinuosités du râble, des litotes qui écorchent vif, des périphrases qui émasculent et des hyperboles de plomb fondu. Surtout, il ne faut pas que la mort soit douce. »
LÉON BLOY - L'art de déplaire
Léon Bloy (1846 - 1917)romancier et essayiste. De son œuvre, on retient surtout la violence polémique, qui explique en grande partie son insuccès, mais qui donne à son style un éclat, une force et une drôlerie uniques. Pour autant, l’inspiration de Bloy est avant tout religieuse, marquée par la recherche d’un absolu caché au-delà des apparences historiques.
Le blog du stalker. Allez voir à Bloy. C'est très érudit, un peu trop peut-être.
19:50 Publié dans Ronchons | Lien permanent | Commentaires (4) |
09/07/2007
Mariage
3000 mariages à Las Vegas, seulement 4 à St Julien en Genevois le 7-7-7. Une belle fête. Un soleil magnifique, le seul jour d’été jusqu’à maintenant. Les mariés étaient très beaux. Inès dans sa robe blanche belle de simplicité, Xav avec son gilet jaune pétant du plus bel effet. Mariage à la mairie par le maire, Jean-Michel Thénard qui est un ami. Un brin d’humour, des textes poétiques, j’y suis allé de mon épithalame faussement pérecquien.
Le vin d’honneur à Chabloux. Clairette de Die et amuse-gueules délicieux de Lionel. Le repas à Présilly dans une salle magnifiquement décorée par Michèle et Christine. Un discours très drôle d’Arnaud, le témoin de Xav. Un buffet excellent servi par la Diligence. Une bonne ambiance. C’était un sans faute sur toute la ligne. J’avais pondu un numéro spécial de Gala qui devrait rester comme témoin de cette belle fête avec les milliers de photos dont celle de mon ami et Lucien.
22:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : noce, mariage, épousailles, épithalame, gala |