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11/04/2008

Tunick

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Ceci est une photo

de

Spencer Tunick

prise sur

le glacier d'Aletsch

en Valais.

 

Spencer est un spécialiste de la photo de foules de gens nus. Sugus proposait qu’il fasse la photo du conseil fédéral « in corpore » pour 2009.

En attendant, il devrait faire celle de la coupe d’Europe, 2008 personnes dans le stade de Vienne. Comme si Zurich, Bâle et Geève comptait pour du beurre.

Entre parenthèse faire des photos de nu quand on s’appelle Tunick, quelle ironie. Non, je ne ferais pas l’autre jeu de mot, celui d'après la photo.

Yeux

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Après les lunettes à grille,

une histoire de jalousie

que je vous fais à l'oeil.

 

Mais c’est pas possible, il lui fait de l’œil ce con ! Et je ne comprends pas pourquoi elle lui roule de tels yeux de merlan frit.

C’est vrai que depuis le début de la soirée il n’a d’yeux que pour elle. Il ne faut pas avoir un œil de lynx ni même le compas dans l’autre oeil pour voir qu’il ne fait que la dévorer des yeux. Ça crève les yeux ! Quel culot ! Ce type n’a vraiment pas froid aux yeux.  Il lui fait ses yeux revolver, de ces yeux qui tuent. Ce mec commence vraiment par me sortir par les yeux.  

Pourtant, il devait bien se rendre compte qu’elle était enceinte jusqu’au yeux. Il a bien vu qu’on était ensemble et que j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. De son côté, elle doit bien voir que c’est ce genre de mec qui jette de la poudre aux yeux et qui a les yeux plus grands que le ventre. C’est vrai que elle, malgré, ou à cause, de son gros ventre, est très belle. Ce soir, elle a mis ces fameuse boucles d’oreille qui m’ont coûté les yeux de la tête.

Je suis d’autant plus jaloux que j’ai dû partir deux mois pour mon travail et on connaît l’adage : « loin des yeux, loin du cœur. »  Elle n’a pas voulu venir avec moi dans les émirats, elle qui autrefois me suivait les yeux fermés.

05:10 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (3) |

10/04/2008

Lunettes

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Ayurveda

et

lunettes à grille

 

 

L’Ayurveda est la mode. C’est une médecine très ancienne (3500 à 5000 ans) pratiquée en Inde. Il y a des aspects médecin de Molière (purgation, saignées, lavements…) et des aspects plus sympathiques comme la prise en compte de l’individu dans sa totalité (médecine holistique). Quelques principes :

  • La vie vécue normalement est un état de bonheur
  • L’hygiène de vie permet de restaurer l’harmonie de l’homme avec son environnement
  • L’alimentation, la digestion sont des questions essentielles pour la santé.
  • La parole comme méthode de soin…
  • La médecine est plus préventive que curative
  • La maladie est considérée comme la conséquence d’une erreur alimentaire et d’une mauvaise compréhension de l’univers, ainsi que d’une mauvaise harmonie entre le corps et l’esprit.

Je viens de découvrir sur un forum les lunettes à grille. Il semblerait que ces lunettes permettent sans trop d’effort d’améliorer la vision. Je n’ai pas essayé, alors si ça ne marche pas ne venez pas vous plaindre. Il y en a à tous les prix de 5 à 50 euros. Commentaires bienvenus.

Pour ce qui est de la zététique, c'est ici ou encore ici pour la zététique qui zozote.
 

 

09/04/2008

Philosophie

Ca-vient.jpgRegrets

sur

ma

vieille

robe de chambre.

 

Denis Diderot

Un texte amusant et philosophique du grand Denis qui vient de changer de robe de chambre. Il en avait une, usée mais commode,  qu'il a troqué contre une nouvelle, superbe  et écarlate.

Pourquoi ne l'avoir pas gardée? Elle était faite à moi ; j'étais fait à elle. Elle moulait tous les plis de mon corps sans le gêner; j'étais pittoresque et beau. L'autre, raide, empesée, me mannequine. Il n'y avait aucun besoin auquel sa complaisance ne se prêtât; car l'indigence est presque toujours officieuse. Un livre était-il couvert de poussière, un de ses pans s'offrait à l'essuyer. L'encre épaissie refusait-elle de couler de ma plume, elle présentait le flanc. On y voyait tracés en longues raies noires les fréquents services qu'elle m'avait rendus. Ces longues raies annonçaient le littérateur, l'écrivain, l'homme qui travaille. A présent, j'ai l'air d'un riche fainéant; on ne sait qui je suis. Sous son abri, je ne redoutais ni la maladresse d'un valet, ni la mienne, ni les éclats du feu, ni la chute de l'eau.

J'étais le maître absolu de ma vieille robe de chambre; je suis devenu l'esclave de la nouvelle. Le dragon qui surveillait la toison d'or ne fut pas plus inquiet que moi. Le souci m'enveloppe. Le vieillard passionné qui s'est livré, pieds et poings liés, aux caprices, à la merci d'une jeune folle, dit depuis le matin jusqu'au soir : Où est ma bonne, ma vieille gouvernante?

(…)Je ne pleure pas, je ne soupire pas ; mais à chaque instant je dis : Maudit soit celui qui inventa l'art de donner du prix à l'étoffe commune en la teignant en écarlate ! Maudit soit le précieux vêtement que je révère! Où est mon ancien, mon humble, mon commode lambeau de calemande? (calemande : tissu ordinaire)

Ensuite Denis explique qu’avec cette magnifique robe écarlate, il a dû changer son mobilier et toute la décoration de la maison. Bref, il était pauvre et libre comme Diogène, il est devenu riche et attaché aux objets. Un plaidoyer pour la simplicité volontaire. »

Ah, saint prophète! levez vos mains au ciel, priez pour un ami en péril, dites à Dieu : Si tu vois dans tes décrets éternels que la richesse corrompe le coeur de Denis, n'épargne pas les chefs-d'oeuvre qu'il idolâtre ; détruis-les, et ramène-le à sa première pauvreté; et moi, je dirai au ciel de mon côté : O Dieu! je me résigne à la prière du saint prophète et à ta volonté! Je t'abandonne tout; reprends tout; oui, tout, excepté le Vernet. Ah! laisse-moi le Vernet!  

Amusant cette invocation divine dans la bouche du philosophe le plus athée du siècle. Il va terminer sur ce tableau de Vernet dont l’artiste lui a fait cadeau et qu’il trouve très beau. Acwuérir un peu de beauté est peut-être la seule justification de la richesse.

Le texte est ici. 

 

13:35 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (1) |

08/04/2008

Hôtel Lambert

Ca-vient.jpg

Grand groupe à la suite de J.P Baralle pour visiter l’île Saint Louis. A quelques mètres de l’île de la cité, le cœur historique de Paris.

Cette île est étonnamment restée inhabité jusqu’au 17ième siècle. Au 16ième, elle était propriété des chanoines de Notre-Dame et on y faisait paître des vaches. (La vache paît et le chanoine est repu.) Aujourd'hui, l'île comporte un certain nombre d’hôtels particuliers presque tous construits par Louis Le Vau dont celui de Lausun(orth d'époque), le mari de la Grande Mademoiselle. 

Souvenez-vous madame de Sévigné annoncant le mariage dimanche prochain de Lauzun et de le Grande Mademoiselle...

« Je m'en vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe, la plus singulière, la plus extraordinaire, la plus incroyable, la plus imprévue, la plus grande, la plus petite, la plus rare, la plus commune, la plus secrète jusqu'aujourd'hui, la plus brillante, la plus digne d'envie… »
 
Lorsqu’on passe devant l’hôtel Lambert [photo], J.P. Baralle explique que cet hôtel qui appartenait au baron Guy de Rothschild, mort en juin 2007, a été racheté par un émir du Qatar. Réprobation marquée dans la foule. Ensuite le guide explique que cet hôtel, classé monument historique a été restauré en grande partie sur fonds public et que pourtant Rothschild n’a jamais accepté de visite, y compris pendant les journées du patrimoine.
 
Baralle indique qu’une demande de visite va être faite à l’émir. Je suggère que l’émir pourrait se montrer plus ouvert que le baron. Le guide acquiece. Dans la foule, on me regarde avec suspicion.

09:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

07/04/2008

à Paris

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J'avais parlé ici du livre de Pierre Assouline, le dernier des Camondo, et expliqué que l’hôtel particulier construit par Moïse de Camondo en bordure du parc Monceau était devenu un musée des arts décoratifs.

Moïse a passé sa vie à assembler, avec un goût très sûr et beaucoup d'opiniatre- té, des oeuvres du XVIIIe siècle. Il va construire avec l'architecte René Sergent, un écrin pour ses collections. Les dimensions des pièces sont adaptées aux boiseries du siècle des lumières que Moïse a collectionnées.

Son fils Nissim étant mort en combat aérien en 1917, Moïse va se réfugier dans cette collection qu’il lèguera à l’état français dans leur écrin à sa mort en 1935.

L’état français reconnaissant envers les Camondo père et fils, va envoyer, la fille de Moïse et sœur de Nissim, Béatrice ainsi que son mari et leurs deux enfants à Auschwitz où ils seront gazés. Donc les discours de reconnaissance aux poilus devant les monuments aux morts… vaut mieux laisser carrément tomber.

Pas moyen d’acheter le livre d’Assouline au musée. Ils vendent leurs propres production. C'est mesquin. Achetez le ailleurs mais combien de visiteurs ne connaîtrons pas son existence ?  Il serait aussi sympa de trouver une copie de l'oeuvre célèbre de Renoir "Irène Cahen d'Anvers" Irène était la femme de Moïse et la mère de Nissim et de Béatrice. Le tableau est aujourd'hui à Zurich.

A part ça, une bonne pièce de théâtre « Deux petites dames vers le nord. » La cathédrale de St Denis avec sa kyrielle de rois et reines. Un visite de l’île Saint Louis avec Jean-Pierre Baralle, un guide sympa qui nous avait déjà baladés à St Germain des Prés. Le musée du Quai Branly. Un concert Radio-France à Orsay qui nous a valu une entrée gratuite au musée mais on a raté Lovis Corinth le peintre bacchique dont Dandylan dit le plus grand bien.

08:55 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

06/04/2008

Nouvel effroi

La bise souffle toujours. La guerre aussi. La chaleur et les bombes de là-bas nous glace d'effroi. Nous, les savoyards de la Quinquaillerie (j'expliquerai plus tard), on va regarder tout ça de plus haut, du sommet du Môle. On contemplera le Mont-Blanc en buvant une bonne bouteille.

Le mot du jour : Effroi. Du verbe éffrayer, issu du latin populaire exfridare faire sortir de la paix et de la tranquillité. (fridu: paix en ancien allemand - Friede) Rien à voir donc avec le froid.

03:05 Publié dans Historique | Lien permanent | Commentaires (0) |