03/03/2008
Fromage de porc
Ce n’est pas un problème d'hygiène. Le cochon est un animal très propre, qu'on se le dise!
Est-ce un problème de quantité ? Non. Une vache de 500kg donne une moyenne de 20 à 25 litres de lait par jour, la truie , avec ces 150-200 kg, produit jusqu'à 12 litres par jour. Mais contrairement à la vache qui produit encore du lait quand son veau est nourri avec du lait de substitution, la truie n’a plus de lait si son porcelet ne tète plus. Et le porcelet a absolument besoin de lait maternel. De plus la traite de la truie ne pourrait se faire que par saccade de 5 centilitres.
Pour le fromage, il y a un autre problème plus important. Si le lait de truie est riche en protéines (immunoglobuline pour son système immunitaire) il lui manque une protéine indispensable : la caséine. Il n'y en a pas assez pour que le lait puisse être transformé en fromage. Remarquez qu'on pourrait en ajouter.
* Voilà pourquoi la célèbre rengaine Marre à bout, bout de ficelle, selle de cheval, cheval de course, course à pieds, pied a terre, terre de feu, feu follet, lait de vache, vache de ferme, ferme ta g…
Ne dit pas Fromage de tête, tête de cochon, cochon de lait, (ou tête de porc, porcelet), lait de truie, truie de ferme, ferme ta g…
En fait le fromage de tête est bien un fromage de cochon !
12:45 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (4) |
01/03/2008
Intercommunalité
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Lundi 3 mars
20 heures
à l'Arande
Café Actu'L
Intercommunalité et Démocratie
Présentation par bibi suvi d'un débat.
Illustration avec des communautés de communes proches.
Remède à l’émiettement communal l’intercommunalité est un instrument de l’organisation rationnelle des territoires. La France compte plus de 36700 communes, ce qui représentait plus de 40 % de l’ensemble des communes de l’Union européenne à 25.
Ce grand nombre de communes est une richesse démocratique mais aussi un source de dispersion des efforts. L’intercommunalité favorise le développement économique local et la relance de la politique d’aménagement du territoire.
Plus de 90% du territoire est couvert par des groupements de communes, c’est un mouvement irréversible. Mais les citoyens ne choissent pas les élus de ces nouvelles structures. Est-ce que ce déficit démocratique est acceptable ?
05:35 | Lien permanent | Commentaires (0) |
29/02/2008
L'agglomération
Intéressante réunion hier soir à Saint Julien avec pour thème :
dans l'Agglomération Franco-Valdo-Genevoise ?
Il n’y avait rien moins que les deux co-présidents du projet d’agglomération, autour de Jean-Michel Thénard maire de Saint Julien, pour nous parler de ce sujet essentiel pour notre région transfrontalière :
Robert Cramer, qui est depuis 3 mois est membre du conseil d’état Suisse. Le conseil d’état est un peu notre sénat avec deux représentants par canton. Non seulement Robert Carmer est un des 50 « sénateurs » mais il est le premier et unique conseiller d’état du parti écologiste.
[Pas de photo de Bernard sur le net - trop modeste :-)]
Bernard Gaud, président de la communauté de commune du Genevois et véritable cheville ouvrière, côté français, de ce projet qui vise à organiser notre agglomération, dont on prévoir une population d’un million d’habitants dans 20 ans.
Un projet ficelé et officiellement signé le 7 décembre dernier. Le document a été transmis à la Confédération suisse et à l’Etat français fin décembre 2007. Il concrétise l’engagement des partenaires sur le long terme et va permettre de déposer la candidature de l’agglo- mération au financement du fond d’infrastructure helvétique.
Comme l’a souligné Bernard Gaud, électoralement parlant, il est plus facile et plus payant de refuser le mouvement et de se calfeutrer dans notre qualité de vie que de travailler dans ce projet. Mais qu’on le veuille ou non, la région va continuer de jouer son rôle d’aimant économique et si on a oublié d'organiser l’avenir ce sera la qualité de vie de nos enfant qui en patira. C'est une question éminemment politique au sens noble du mot et même philosophique qui se pose à nous.
C’est un des enjeux des élections dans 9 jours. Il me semble qu’il est important de ne pas casser le momentum créé, et Saint Julien, porte sud de Genève, qui est devenue, par l’action de son maire, un pole incontournable de l'agglomération genevoise.
Lundi 3 mars
20 heures
à l'Arande
Café Actu'L
Intercommunalité et Démocratie
Présentation par bibi et débat
14:55 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) |
27/02/2008
Les amants du spoutnik
Après « A l’ouest de la frontière, au sud du soleil. » j’ai lu les « amants du spoutnik » et je suis tombé encore une fois sous le charme.
L’histoire : K. est instituteur, il raconte et nous parle de son amie Sumire dont il est amoureux. Sumire ne vit que pour la littérature, elle écrit, écrit, écrit, mais ne se satisfait pas de ses écrits, elle se trouve trop immature. Les amours sont souvent déçues. Sumire va tomber amoureuse de Miu une femme plus âgée et mystérieuse qui aime beaucoup Sumire d’un amour platonique, Miu entraîne Sumire dans son monde de luxe et plaisirs épicuriens.
Un grand roman ! Murakami crée un univers. Je l’ai trouvé facile à lire. Les personnages de Sumire, Miu et K. sont très vivants on les aime tout de suite. J’ai eu l’impression de connaître personnellement Sumire, ses goûts, ses hésitations dans la vie… La belle et hiératique Miu dans son univers de vins français et de luxe et K. qui ne comprend pas Sumire mais qui est amoureux et pardonne tout y compris les appels à trois heures du mat. Progressivement on entre dans des eaux troubles. On passe de la raison, de la séduction vers un monde plus étrange, onirique. Que s’est il passé dans cette île grecque ? L’auteur ne nous le dit pas… A chacun de trouver son explication.
On dit de Murakami qu’il est le moins japonais des écrivains japonais. C’est sans doute vrai et c’est aussi ce qui le rend si proche grâce à la traduction magistrale de Corinne Atlan.
Demain un autre Murakami bien plus spèce : La chasse au mouton sauvage
11:55 Publié dans Lecture, Murakami | Lien permanent | Commentaires (5) |
26/02/2008
Kirghizistan
D’un superficie de 198 500 km², c’est un pays totalement enclavé et montagneux. Le Pic Pobedy, sur la chaîne du Tien Shan frontière avec la Chine, culmine à 7 439 m. Les chaînes du Ferghana (au Nord) et du Pamir Alay (au Sud) prennent en tenaille la vallée du Ferghana (commune au Kirghizstan, à l'Ouzbékistan et au Tadjikistan). La chaîne du Pamir Alay culmine au Pic Lénine à 7 134 m.
Ces zones montagneuses divisent le pays en deux, le Nord et le Sud; ces deux parties ne communiquent que par des cols situés au moins à 2 700 m d'altitude.
Dans la vallée de Ferghana se trouve la large rivière Naryn, qui traverse la totalité du pays depuis les hauteurs des Tian Shan. Passé en Ouzbékistan, la rivière devient le Syr Daria, l'un des deux principaux fleuves nourriciers de l'Asie Centrale.
A l'Est, le lac Yssik Koul forme une petite mer intérieure de 6 332 km² à 1 620 m d'altitude, le deuxième plus grand lac de montagne du monde (après le lac Titicaca). Profond de 702 m, le lac est légèrement salé et ne gèle pas en hiver.
La langue kirghize appartient au groupe des langues turques. En 1924, un alphabet basé sur l'alphabet arabe fut introduit, remplacé par l'alphabet latin en 1928. En 1941, l'alphabet cyrillique fut définitivement adopté.
Le pays est très pauvre. Peuplés de nomades qui sont venus en trop grand nombre dans des villes qui ne pouvaient pas vraiment les accueillir. Très pollué (voir plus bas). Indépendant depuis 1991 et la chute de l’URSS, PolUne démographie galopante. Une situation politique complexe mais avec les apparences de la démocratie (comme chez nous :-) Lire ce blog.
A suivre le voyage des blogtrotters en mars dans la vallée du Ferghana très pollué des suites de l’industrie soviétique et de son démantèlement
07:15 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (0) |
24/02/2008
Physique
Quelques notions essentielles de physique revisitées par un personnage de Woody Allen au petit déjeuner :
« Je suis grandement soulagé d'apprendre qu'on est enfin en mesure d'expliquer l'univers. J'allais finir par croire que c'était moi qui déraillais. Il s'avère que finalement la physique, telle une vieille tante qui radote, a réponse à tout. Le big-bang, les trous noirs et la soupe primordiale se rappellent à notre bon souvenir tous les mardis dans le « cahier sciences » du Times, tant et si bien que je comprends désormais les subtilités de la relativité générale et de la mécanique quantique aussi bien qu'Einstein - Einstein Moomjy, j'entends, le marchand de tapis. Comment ai-je pu ignorer si longtemps qu'il existe dans l'univers des unités aussi infimes que la « longueur de Planck », qui mesure un millionième de milliardième de milliardième de milliardième de centimètre ? Vous vous rendez compte, si vous en faites tomber une dans la salle obscure d'un cinéma, pour la retrouver ?
Comment fonctionne l'attraction universelle? Si la gravité devait soudain cesser, certains restaurants exigeraient-ils encore le port du veston ? Ce que je sais, en physique, c'est que pour un homme se tenant sur la berge, le temps passe plus vite que pour celui qui se trouve en bateau - surtout si ce dernier est avec sa femme. Le dernier miracle de la physique est la théorie des cordes, ou « théorie du tout ». Une théorie globale qui expliquerait l'ensemble des phénomènes physiques, y compris l'incident de la semaine dernière ci-dessous décrit.
Je me suis réveillé vendredi, mais comme l'univers est en pleine expansion, il m'a fallu plus de temps que de coutume pour trouver ma robe de chambre. Du coup, je suis parti en retard au travail. En outre, compte tenu de la relativité du concept de haut et de bas, l'ascenseur que j'ai pris montait et je me suis retrouvé au dernier étage de l'immeuble, où j'ai eu toutes les peines du monde à trouver un taxi. Il ne faut pas oublier qu'un homme voyageant dans un vaisseau spatial à une vitesse proche de celle de la lumière aurait donné l'impression de ne pas être en retard au bureau - voire d'être un peu en avance, et en tout cas mieux sapé que moi. Quand je suis finalement arrivé au travail, je suis allé voir mon patron, M. Muchnick, pour lui expliquer la raison de mon retard, sauf que ma masse a augmenté en proportion inverse du carré de la distance, ce qu'il a considéré comme de l'insubordination. Il a été question d'une retenue sur mon salaire, lequel, rapporté à la vitesse de la lumière, est de toute façon assez négligeable. D'ailleurs, comparé au nombre d'atomes dans la galaxie d'Andromède, je gagne assez peu. J'ai essayé de faire part de mes réflexions à M. Muchnick. Il a dit que je ne tenais pas compte du fait que le temps et l'espace, c'était la même chose. Il a d'ailleurs juré que si cette situation venait à changer, j'aurais droit à une augmentation.
Je lui ai alors répondu que dans la mesure où le temps et l'espace revenaient au même, comme il faut trois heures pour fabriquer un article qui à l'arrivée mesure moins de quinze centimètres, on ne peut décemment pas le vendre à plus de cinq dollars. Le seul aspect positif de l'identité du temps et de l'espace, c'est que lorsque vous bourlinguez aux confins de l'univers pour un voyage de trois mille années terrestres, certes, à votre retour, vos amis seront morts, mais au moins vous n'aurez pas besoin de Botox. »
12:40 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (1) |
23/02/2008
Salon
23:20 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (2) |