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24/02/2008

Physique

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Quelques notions essentielles de physique revisitées par un personnage de Woody Allen au petit déjeuner :

« Je suis grandement soulagé d'apprendre qu'on est enfin en mesure d'expliquer l'univers. J'allais finir par croire que c'était moi qui déraillais. Il s'avère que finalement la physique, telle une vieille tante qui radote, a réponse à tout. Le big-bang, les trous noirs et la soupe primordiale se rappellent à notre bon souvenir tous les mardis dans le « cahier sciences » du Times, tant et si bien que je comprends désormais les subtilités de la relativité générale et de la mécanique quantique aussi bien qu'Einstein - Einstein Moomjy, j'entends, le marchand de tapis. Comment ai-je pu ignorer si longtemps qu'il existe dans l'univers des unités aussi infimes que la « longueur de Planck », qui mesure un millionième de milliardième de milliardième de milliardième de centimètre ? Vous vous rendez compte, si vous en faites tomber une dans la salle obscure d'un cinéma, pour la retrouver ?

Comment fonctionne l'attraction universelle? Si la gravité devait soudain cesser, certains restaurants exigeraient-ils encore le port du veston ? Ce que je sais, en physique, c'est que pour un homme se tenant sur la berge, le temps passe plus vite que pour celui qui se trouve en bateau - surtout si ce dernier est avec sa femme. Le dernier miracle de la physique est la théorie des cordes, ou « théorie du tout ». Une théorie globale qui expliquerait l'ensemble des phénomènes physiques, y compris l'incident de la semaine dernière ci-dessous décrit. 

Je me suis réveillé vendredi, mais comme l'uni­vers est en pleine expansion, il m'a fallu plus de temps que de coutume pour trouver ma robe de chambre. Du coup, je suis parti en retard au travail. En outre, compte tenu de la relativité du concept de haut et de bas, l'ascenseur que j'ai pris montait et je me suis retrouvé au dernier étage de l'immeuble, où j'ai eu toutes les peines du monde à trouver un taxi. Il ne faut pas oublier qu'un homme voyageant dans un vaisseau spatial à une vitesse proche de celle de la lumière aurait donné l'impression de ne pas être en retard au bureau - voire d'être un peu en avance, et en tout cas mieux sapé que moi. Quand je suis finalement arrivé au travail, je suis allé voir mon patron, M. Muchnick, pour lui expliquer la raison de mon retard, sauf que ma masse a augmenté en proportion inverse du carré de la distance, ce qu'il a considéré comme de l'insubordination. Il a été ques­tion d'une retenue sur mon salaire, lequel, rapporté à la vitesse de la lumière, est de toute façon assez négli­geable. D'ailleurs, comparé au nombre d'atomes dans la galaxie d'Andromède, je gagne assez peu. J'ai essayé de faire part de mes réflexions à M. Muchnick. Il a dit que je ne tenais pas compte du fait que le temps et l'espace, c'était la même chose. Il a d'ailleurs juré que si cette situation venait à changer, j'aurais droit à une augmentation.

Je lui ai alors répondu que dans la mesure où le temps et l'espace revenaient au même, comme il faut trois heures pour fabriquer un article qui à l'arrivée mesure moins de quinze centimètres, on ne peut décemment pas le vendre à plus de cinq dollars. Le seul aspect positif de l'identité du temps et de l'es­pace, c'est que lorsque vous bourlinguez aux confins de l'univers pour un voyage de trois mille années ter­restres, certes, à votre retour, vos amis seront morts, mais au moins vous n'aurez pas besoin de Botox. »

12:40 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (1) |

Commentaires

Savoureux !

Écrit par : Sugus | 24/02/2008

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