17/01/2014
Orteil
Jour de baignade à Coral beach sur la route de l'Egypte et du Sinaï. C'est assez moche par ici. Beaucoup d'hôtels et de circulation. Si l'extérieur n'est pas terrible, en revanche sous l'eau, chaude pour un mois de janvier, on voit de magnifiques coraux. Les splendeurs de la mer Rouge. Superbes poissons colorés et pas farouches.
Pas de pot, glissade sur un rocher un peu traitre et... cela finit aux urgences d'Eilat avec le quintus largement à l'équerre. Pas douloureux mais cassure sans doute...
On se croirait aux urgences de St Julien en plus organisées peut-être mais pas plus rapides... On est de nouveau veille de Shabbat et le marathon local a fait quelques victimes collatérales.
Radio. Anesthésie locale. Réduction de la fracture. Re-radio. Cela semble du travail bien fait. En plus, je peux marcher en boitillant un brin. Assez douloureux. Du coup, on prend la voiture pour aller manger et on se prend une prune sur un parking vide, un soir de Shabbat (les flics bossent) à un quart d'heures de la fin du stationnement payant.
*Les noms des orteils en partant du plus gros sont: l'hallux, le secundus, le tertius, le quartus et enfin le quintus.
15:30 Publié dans Israel | Lien permanent | Commentaires (1) |
16/01/2014
Petra
Départ de bonne heure pour Petra. Traversée de frontière très bureaucratique. Guide Ali, en anglais pas toujours facile à comprendre. Deux heures de route pour Petra.
Le site tient ses promesses de merveille du monde moderne.
Quatre heures dans le défilé du Siq.
Au bout de deux heures avec les explications d'Ali sur la gestion de l'eau et la signification des lieux (des tombeaux)...
découverte du Trésor...
Retour à Eilat pour 6 heures. Re-contrôlesde papiers...
15:09 Publié dans Israel | Lien permanent | Commentaires (0) |
15/01/2014
Timna
Promenade a Timna, 25 kms d'Eilat. Vallée en forme de fer-à-cheval traversée par l'Israel National Trail, le sentier de randonnée qui court d'un bout à l'autre du pays. Pas mal de possibilité, on nous donne le topo du sentier à travers les arches et les mines de cuivres. Superbe endroit pour de longues promenades dans le Néguev.
Parmi les plus vieilles mines de cuivre du monde. Il y a 6000 ans, on attaquait ici la roche la plus friable pour extraire le métal vert. Au début traitement sous forme de pierres précieuses puis début de la métallurgie. Un peu plus tard, les égyptiens contrôlèrent les mines. L'âge du bronze (alliage d'étain et de cuivre plus difficile à maitriser) démarre 1500 ans plus tard.
Gravures rupestres. Chasseurs, oryx, ibex (un bouquetin du Néguev) un charriot egyptien...
Temple à la déesse Hator.
Gravure qui représente Hator en compagnie de Ramsès III.
Les piliers de Salomon qui n'ont rien à voir avec les mines du roi Salomon...
Lac en plein désert.
Petite bouteille de sables de toutes les couleurs...
Retour à Eilat
11:04 Publié dans Israel | Lien permanent | Commentaires (0) |
14/01/2014
Masada
Départ pour Massada. Ascension du plateau, une petite heure pour 450 mètres au dessus de la mer Morte par la serpentine (snake trail). Longue balade sur le plateau, 600 mètres de long, 300 de large. Ruines de la forteresse, des palais, entrepôts, citernes, casernes construits par Hérode.
Pas mal de monde qui montent en téléphérique et se goinfre au restaurant.
Départ pour Eilat. Traversée du désert du Néguev sur la 90. Arrivée à la nuit tombée. Youth Hostel & Guest House. Chambre un peu petite. Balade en ville. Très touristique, trop, des marques, des marques... des russes... Artificiel.
Masada ou Massada... (de l'hébreu מצדה, metsada, « forteresse »)
Hérode le Grand aménagea la forteresse comme refuge contre d’éventuelles révoltes intérieures et menaces d’une invasion égyptienne. En 66, au début de la Grande Révolte contre les Romains, un groupe de rebelles juifs, les Sicaires du parti nommé zélotes, prirent Massada à la garnison romaine qui y était stationnée. En 70, ils furent rejoints par d’autres Juifs et leurs familles expulsés de Jérusalem lorsque la ville fut prise par les Romains.
Pendant les trois années suivantes, ils utilisèrent Massada comme base pour se défendre contre les Romains. En 72, les légionnaires construisirent un mur d’encerclement, puis une rampe de 100 m de haut contre la face ouest du plateau, avec des milliers de tonnes de pierres, de terre battue et de troncs d’arbres : un exploit technique. Les Sicaires étaient sûrs que la forteresse était imprenable, et possédaient les armes prises à l’ancienne garnison romaine, des citernes d’eau et beaucoup de vivres. Environ 8 000 Romains encerclaient un millier de rebelles et la géographie des lieux, le désert, rendait impossible une fuite
Après environ sept mois de siège, les légionnaires pénétrèrent dans la forteresse le 16 avril, ils découvrirent que les défenseurs avaient mis le feu à tous les bâtiments, à l’exception des entrepôts de nourriture et qu’ils s’étaient suicidés en masse plutôt que de risquer une capture ou une défaite certaine. Certains historiens doutent de ces suicides. Visiblement, cette version arrange le nationalisme israélien qui a transformé les suicides interdits en meurtres rituels et sacrificiels.
10:57 Publié dans Israel | Lien permanent | Commentaires (0) |
13/01/2014
Mer morte
Récupération de la voiture chez Shlomo Sixt.
Sortie de Jérusalem un poil difficile. On se perd à l'est de la ville. Mais un palestinien chrétien très serviable décide de monter à bord et nous guide jusqu'à la sortie pour prendre la route 1.
Donc route 1 puis route 99 jusqu'à la mer Morte, Ein Gedi. Ein Gedi Beit Sarah Guest House & Youth Hostel
Baignade dans l'eau très salée.
Pas tout à fait à la coule :
vccv
18:28 Publié dans Israel | Lien permanent | Commentaires (0) |
12/01/2014
Dôme du rocher...
Dimanche. Rue de Jaffa. Le tram remarche pour se rendre à la porte de Damas, refaire un bout de la Via Dolorosa pour se rendre au Mur (je ne résiste pas au plaisir de remettre ma selfie à la kippa) et faire la queue pour monter au dôme du rocher ou Mont du temple ou encore Esplanade des mosquées, c'est selon.
Vue superbe. Le dôme payé par Hussein de Jordanie. Huit kilos d'or. Le prix d'un bel appartement vendu à London. Allah le méritait. Jérusalem aussi.
Pas de visite des monuments. Les musulmans veillent. Ici pas d'intégristes juifs, lieu sacré, interdiction, du moins pas avant la construction du troisième temple... un de ces jours pensent ils.
Retour au mur. Les quatre synagogues sépharades. Personne ou presque. Bonne recommandation du Routard.
Porte de Sion.
Église de la dormition. Mosaïques au sol avec prophétes, signes du zodiac et évangélistes.
Jean l’évangéliste (aigle), Joël le petit prophète, Daniel le grand prophète.
Tombeau de David. Peu de chance que ce soit le vrai. Pas mal de chapeaux et de papillotes.
Cénacle. Le lieu de la dernière cène, du dernier repas du Christ avec les apôtres (tableau par Léonard de Vinci). Ici, il y eu une mosquée et une synagogue. Très typique de cette ville étonnante.
Fallait-il aller à Yad Vashem le haut lieu de la Shoah et mémoire de l'Holocauste ? Forcément. En fait on connait tout de la montée de l'antisémitisme en Allemagne aux horreur des camps. Ici, il y a un peu plus, et toute une réflexion qui pose quelques petits problèmes... éthiques. J'y reviendrai sans doute. Mémorial des noms.
Arrêt du tram au marché kurde haut en couleur, en odeurs et en saveurs. Ici, on est aussi en orient.
*Les "Quatre synagogues séfarades" forment un ensemble de quatre synagogues juxtaposées, construites à différentes époques pour les besoins de la communauté séfarade. Dans chaque synagogue les offices sont pratiqués selon un rite différent. Après la fermeture de la synagogue Ramban, ordonnée par le sultan ottoman Murad III en 1589, il n'existe plus de lieu de prière juif à Jérusalem, et les Juifs, dont beaucoup descendent d'immigrants provenant d'Espagne après leur expulsion en 1492, sont obligés de prier en privé dans leurs propres maisons.
17:39 Publié dans Israel | Lien permanent | Commentaires (0) |
11/01/2014
Musée et oliviers
C'est Shabbat et plus de transport du tout depuis hier au soir, pas des masses de restos ouverts... Et c'est comme ça chaque semaine ! Dire qu'il y a des gens en France pour se plaindre de ne pas pouvoir acheter leur perceuse ponceuse le dimanche parce que Castorama est fermé !
Par chance un superbe musée est ouvert. Donc visite du musée d'Israel. Un musée moderne, très beau qui sait mettre les œuvres en valeur. La partie archéologique est exceptionnelle... Les origines des civilisations occidentales en multiples objets de choix. Les peintures intéressantes. Maquette de Jérusalem à l'extérieur. Statuaire dans le parc reposant. L'autel du livre (photo) pour exposer les rouleaux de la mer morte. Unique par la beauté des pièces exposées.
Maquette au temps du second temple (donc du Christ):
Taxi jusqu'à Seven Arches au sommet du... mont des oliviers. En descente, c'est plus facile. Pas des masses d'oliviers par ici. Cimetière juif.
Dominus Flevit, chapelle latine très originale en forme de larme, et dont le retable consiste en une baie vitrée donnant sur un panorama sur l'esplanade du Temple et le dôme du Rocher ;
La basilique de Gethsémani, où se trouve, devant l'autel, une roche sur laquelle Jésus aurait prié avant sa Passion.Dans le jardin quatre oliviers qui auraient connu le Christ personnellement, ou peut-être leurs racines.
Trop tard pour l'église orthodoxe aux clochers ornés de bulbes.
Tombeau de la vierge. A côté, la grotte où aurait prié Jésus avant que Judas ne le livre aux soldats par un baiser... Endroit de l'arrestation.
Retour sous les murailles par le cimetière musulman et la porte des Lions. Superbe balade au soleil couchant.
Revisite du Saint Sépulcre en détail. Office orthodoxe au Golgotha. Quel luxe de d'encens, d'encensoirs, de trucs brillants ! Quelle monotonie des chants. Catherine scotchée en face du célèbre rocher n'est pas loin du syndrome de Jérusalem*.
Ce soir, la queue est plus raisonnable pour enter dans le petit réduit qui aurait contenu le corps du Christ pendant trois jours. De la place pour trois personnes avec un moine (franciscain?) qui dit sans cesse "Hurry up", on se magne. Monotone.
Vues du mont des oliviers:
*Le syndrome de Jérusalem est une dépression psychotique, sorte de bouffée délirante issue d’un choc non maîtrisable, lié à la proximité des lieux saints et en particulier du Mur des lamentations. À toute heure du jour et de la nuit, vous pouvez y trouver d’authentiques faux messies, des égarés de tout poil, des illuminés!
17:29 Publié dans Israel | Lien permanent | Commentaires (0) |