10/02/2012
Journée à l'Assemblée
Une journée à l’assemblée nationale.
Invités par notre député, Claude Birraux, nous (une dizaine d'élus locaux) avons pris le TGV puis le métro jusqu’à la Madeleine. Nous sommes donc arrivés au palais Bourbon par la rue Royale, la place de la Concorde puis le pont avec un vent glacial mais un ciel tout bleu et un beau coup d'oeil sur Paris.
Le matin, visite de l’assemblée, la salle des pas perdus, la salle des quatre colonnes, l’hémicycle… Ensuite, repas offert par le député dans un petit salon fort sympathique. Menu gastronomique, discussion sur le job de député et en particulier celui de président de l’OPECST, l’office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. On parle aussi des gazs de schiste suite à la question posée à NKM, la semaine précédente et dont la réponse n’a pas eut l'heur de plaire à Claude.
A trois heures, la session des questions au gouvernement. Un grand nombre de ministres autour du premier, Guéant content de lui, Morano qu’a même pas dit une seule ânerie, Juppé, Chatel, Pécresse, Baroin, Apparu, NKM, Mitterand… Le président reparle de l’incident du jour précédent (Serge Letchimy s’en prenant à Guéant) et on attaque les questions. Pas terribles. Celles de la majorité sont convenues, les réponses aussi. Parmi celles de l’opposition, à noter Philippe Plisson, un girondin de Gironde. Voir ci-dessous.
Puis visite du rez de chaussée de l’hôtel de Lassay séparé du palais Bourbon par une magnifique salle. Ici, ce sont les ors de la république. Trois fleuristes à temps plein. Greg adore… c’est son côté monarchie british. Ensuite on se rend à la résidence Chaban-Delmas, le bureau de Claude Birraux, immeuble moderne mais pas de luxe excessif.
Claude doit partir mais il a laissé pour moi un petit fascicule, rapport sur LES MATHÉMATIQUES EN FRANCE ET DANS LES SCIENCES en présence des lauréats de la médaille Fields, MM. Ngô Bảo Châu et Cédric Villani, ainsi que du lauréat du prix Gauss, M. Yves Meyer (photo). Trois génies des mathématiques. Une attention qui me touche. La journée est finie, retour sur St Julien.
Question de Philippe Plisson :
Ma question s’adresse à Mme la ministre du budget et des comptes publics, qui s’est apparemment éclipsée pour ne pas avoir à répondre à ma question embarrassante. (Pécresse est partie) La proposition du président-candidat d’augmenter de 30 % les surfaces constructibles recueille une belle unanimité, y compris du président de la chambre des notaires, pour dire qu’elle ne servira à rien sinon à augmenter considérablement le prix des terrains.
À ce propos, Mme la ministre a péremptoirement affirmé sur France Inter, mardi dernier, que la mesure va à tout coup infléchir à la baisse les prix de l’immobilier. Quand le journaliste lui a répondu que les constructions neuves seraient dorénavant taxées non plus à 19,6 % mais à 21,2 %, elle a rétorqué, je la cite : « Dans la construction, la TVA est à 7 %. » (Rires sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Cette allégation est fausse, comme l’atteste le site officiel de son ministère, impots.gouv.fr, qui indique que « le taux de TVA réduite est exclu pour les travaux qui concourent par leur nature ou leur ampleur à la production d’un immeuble neuf ».(Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Placée devant la contradiction, elle persiste dans l’erreur : « Si un particulier décide de faire agrandir son logement de 30 %, il fera des travaux de rénovation et paiera donc la TVA à 7 %. » (« Oh ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Il s’agit à nouveau d’une affirmation fausse puisque l’instruction fiscale à ce sujet est limpide : « Le taux à 7 % ne porte pas sur les travaux qui conduisent à une surélévation du bâtiment ou à une addition de construction. »
Dans tous les cas, contrairement à ce que la ministre a martelé, ces travaux de construction seront bien taxés au taux de votre nouvelle TVA antisociale, 21,2 %.
Alors ma question est simple : la ministre méconnaît-elle les règlements de son ministère ou ment-elle délibérément aux Français ?
Réponse à côté de la plaque de Benoist Apparu.
22:35 Publié dans Blog, Mathématique, Science | Lien permanent | Commentaires (2) |
07/02/2012
Poissons
Dessine-moi un poisson.
Comme chacun sait, le poisson est l’animal le plus facile à dessiner depuis que Findus en a fait un animal parallélépipédique (pas facile à écrire par contre).
Les poissons vont disparaître, c’est ce que nous dit Findus qui ne peut bientôt plus utiliser de merlan bleu pour le surimi, ni le merlu du Pacifique pour les tranches panées.
Soyez rassurés braves gens, Findus a connu une croissance de 7% en 2011. Quand les parallélépipèdes ne contiendront plus que de la panure enveloppant des molécules chimiques et quelques traces de poisson vendues à prix d’or, Findus continuera d’engraisser ses bénéfices et de dégraisser son personnel et le Figaro de vous parler de la raréfaction du poisson
Mais tous les poissons sont-ils égaux ? Non, bien sûr, il y a en a de plus égaux que d'autres. D’un côté, les prédateurs (carnivores) et de l’autre les proies (herbivores) et quelques espèces carnivores au milieu mais qui se font fait bouffer par des plus gros qu'elles. Pour simplifier, Alfred James Lotka en 1925 et Vito Volterra en 1926 ont pris les proies et les prédateurs et ont posé, chacun de leur côté, des équations qui expliquent la croissance des deux populations. Voir sur Wiki.
Les équations admettent des solutions périodiques qui n'ont pas d'expression simple à l'aide des fonctions trigonométriques habituelles. Néanmoins, une solution approximative linéarisée offre un mouvement harmonique simple, avec la population des prédateurs en retard de 90° (un quart de période) sur celle des proies. Voir schéma. Dans le modèle utilisé, les prédateurs prospèrent lorsque les proies sont nombreuses, mais finissent par épuiser leurs ressources et déclinent lorsque la population de prédateur a suffisamment diminué, les proies profitant du répit se reproduisent et leur population augmente de nouveau. Cette dynamique se poursuit en un cycle de croissance et déclin.
A noter que ces équations marchent aussi pour le lynx et le lièvre des neiges, pour le lion et la gazelle, le cachalot et le phoque… Par contre elles ne disent pas ce qui se passe quand le prédateur marche sur deux pattes en utilisant son gros cerveau pour compter les billets de banque. Mais, dans ce cas, on peut prévoir que les deux courbes finiront par faire plouf dans l’eau et la vie sur terre avec.
A noter encore que les mêmes équations, magie des mathématiques, ont été utilisées par Allan Hobson, neuropsychiatre américain, pour décrire les relations entre les neurones cholinergiques responsables du sommeil paradoxal et les neurones aminergiques liées à l'état de veille. Il a fait L'hypothèse de l'activation-synthèse (AS) en posant que les rêves sont issus de l'activation aléatoire des neurones dans le cortex cérébral. Le cerveau fait de son mieux pour attribuer un sens aux signaux, dans les conditions de travail défavorables du sommeil paradoxal. Cette hypothèse basée sur un modèle mathématique, se présente comme une critique des thèses psychanalytiques.
Allan (photo) a 79 ans et le sourire.
16:26 Publié dans Au fil de la toile, Mathématique, Science | Lien permanent | Commentaires (6) |
23/01/2012
Œil pour œil
Il arrive que ce blog se préoccupe de paléontologie et des différentes sortes d'homos. La preuve ici en 2008 et là en 2011. Je sais c’est un peu une chronique en dent de scie, mais de toute façon, j’en connais qui ne desserrent pas les dents dans les commentaires. Enfin, que cela ne vous empêche pas de croquer ce blog à belles dents. Mais ne venez pas ici armés jusqu’aux dents, ni les dents longues sinon cela me ferait grincer car je suis un peu sur les dents en ce moment.
Comme je n’avais rien à me mettre sous la dent, je suis allé dans les mâchoires de la blogosphère et je suis tombé sur l’homme de Pékin, un homo sino asiatique assez ancien et qui n’a plus mal aux dents depuis longtemps.
Je vous le livre tout brut sorti de Wikipedia :
L'homme de Pékin est un homo erectus. Autrefois appelé Sinanthrope, aujourd’hui, les paléontologues le rattachent à la sous-espèce Homo erectus pekinensis.
Durant la Seconde Guerre mondiale, tous les ossements trouvés (14 crânes, 11 mandibules, 147 dents et 11 restes postcrâniens) ont été envoyés aux États-Unis pour être protégés de l'approche de l'armée japonaise. Malheureusement, la collection se perdit au cours de combats et n'arriva jamais à destination.
Une dent dormant au fond d'un tiroir depuis 80 ans a été retrouvée au Muséum d'histoire naturelle d'Uppsala en mai 2011.
Et après ça on s’étonne que les chinois aient une dent contre les ricains !
Ceci dit, le suédois d'Uppsala qui, en claquant des dents, a retrouvé ce précieux vestige peut, s'il le veut, prendre le mors aux dents et écrire un livre sur l’homme de Pékin (et même mentir comme un arracheur de dents, personne pour ne pourra le contredire).
Je sais cette note ne vaut pas un clou (de girofle) mais c’est une note gratuite et le proverbe dit : « A cheval donné, on ne regarde pas les dents ».
04:12 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (2) |
19/12/2011
Masse
Ce blog vous tient au courant des dernières péripéties en matière de science et en particulier de physique fondamentale. Je me dois donc de vous relater cette nouvelle :
Ça y est, on aurait retrouvé le boson de Higgs (prononcez hics, la particule en haut à gauche sur la photo). En fait, trouvé est quelque peu exagéré, on l’aurait plutôt cerné dans le LHC du CERN. La nouvelle date de quelques jours à peine mais on sait qu’en la matière (et même en l’antimatière), il ne faut pas se précipiter. Do not jump to conclusion too quickly dit le communiqué ! OK, allons y mollo !
Le Boson de Higgs est une particule prédite par la théorie, et même La Big Théorie. Une particule qui serait massive et donnerait de la masse aux autres boson (ex: le photon) et qui permettrait donc de retrouver toute la masse de l’univers disparue au nez et à la barbe des physiciens lors du Big Bang ou un peu après. On la nomme aussi la particule de Dieu, pensant sans doute que Dieu se la serait mise dans la poche à l’époque, juste avant de créer le ciel, la terre, la lumière, les océans, l’homme (à son image), la femme (issue de la cote d’Adam) etc…
Le vol de masse pourrait donc dater des premiers jours de la Genèse comme le pense les créationnistes ou du jour où le singe est descendu de l’arbre comme le suggère Darwin. Les physiciens se moquent de cette querelle, ils ne veulent pas savoir qui est le coupable. Ils veulent juste retrouver la masse manquante et pour ça, ils cherchent la particule dans tous les coins du grand anneau du LHC à Genève.
A noter que, pendant ce temps, monsieur Peter Higgs (photo), après avoir conjecturé avec audace une rupture de symétrie dans la théorie des particules concernant la force électrofaible, est toujours vivant et que, en toute modestie, il coule des jours paisibles dans son pavillon de banlieue près de Newcastle loin des trous noirs qui menacent d'engloutir Genève (vieux débat).
Pour revenir au boson, en haut à gauche sur la photo, une des questions essentielle est : Combien massive est cette particule ? D’après l’annonce faite le 13 décembre au Cern, la particule serait d’une masse de 126 Giga électron Volt (GeV). A noter ce chiffre de 126. C'est trois fois 42 ! Etonnant non ? Surtout quand se souvient que 42 est la réponse ultime à la grande question sur la vie, l'univers et le reste, la quête de l’absolu que recherche Pensées Profondes, l'ordinateur de the HitchHicker Guide to the Galaxy, le H2G2.
Mais combien vaut un électron-volt ? Presque exactement 1,783 kilos… fois 10 puissance moins trente-six. Ce qui donne une masse du boson de Higgs à 268 kilos 10 puissance moins vingt-sept, environ. Si mes calculs sont exacts, il en faut donc un milliom de milliards de milliards pour faire 268 grammes de matière (bosonique). Pour une particule massive, ce n’est pas lourd lourd* mais comme l’univers en serait rempli, cela pourrait bien être la fameuse masse manquante.
A noter, pour ceux que la physique amuse, que l’eV - électron volt - est une unité de masse (kg) et forcément, selon Albert MC2 mon amour, une unité d’énergie (en Joules) mais aussi de quantité de mouvement, de température (11650 degrés Kelvins), de temps (des poussières de Seconde) et même de longueur (ou est-ce de longueur d’onde ? Faut voir, comme disait Max Plank en cherchant dans le noir l’interrupteur quantique des cantiques off course). Allez donc voir ça sur Wikipedia et filez leur un peu d’argent par la même occasion, c'est déductible des impots.
Ceci dit, quand on sera sûr d’avoir retrouvé la masse manquante de l’univers bosonique, il faudra bien retrouver le coupable du larcin. Stay tuned… Je vous tiens au courant.
* Attention, ne dites pas à Mme Gobert que je confonds le poids et la masse. Non, ce « lourd lourd » est juste une facilité de langage.
Autre image possible du Boson de Higgs:
Bonus pour anglophones :
06:04 Publié dans Humour, Science | Lien permanent | Commentaires (4) |
04/10/2010
Quintessence
Il y a quelques années, j’avais développé ici un passage du Pantagruel dans lequel le héros tombait sur un livre étonnant. Je vous invite d’ailleurs à relire cette note chimérique où il est question de livres au titre alléchant :
- -De l’art de péter poliment en société
- -L’éléphantesque couille des preux.
- -Comment avaler des chevreaux accommodés de cardons en temps papal interdit par l’église.
- -Sur l’excellence des tripes
- -La rustrerie des curetons etc…
Le mot qui me ramène aujourd’hui à Rabebais est le mot Quintessence. Un terme que le lecteur attentif aura noté dans ce titre : La Vie tres horrificque du grand Gargantua, pere de Pantagruel iadis composee par M. Alcofribas abstracteur de quintessence. Livre plein de Pantagruelisme. -Pantagruel, Roy des Dipsodes, restitue a son naturel, avec ses faicts & prouesses espouventables. -Pantagrueline Prognostication. Lyon: se vend chez Francoys Juste, 1542. *
La quintessence, chère aux alchimistes, était la cinquième essence après distillation. Rabelais écrivain se voulait donc extracteur de substantifique moelle écrivaillère. Un bouilleur de mot.
De manière assez comique, les physiciens qui tentent de comprendre notre univers (ou nos multivers) ont appelée quintessence une éventuelle** cinquième sorte de matière après les atomes connus, les photons, les neutrinos et la matière noire. Cette cinquième matière est aussi connue sous le nom de matière sombre.
Noire et sombre la cinquième essence donc. On sent bien que nos astrophysiciens pataugent dans le marc de café et ne sont pas prêts de trouver la lumière.
* Prologue de l’auteur Alcofribas/Rabelais à son Gargantua : BEUVEURS tres illustres, et vous, Verolez tres precieux, car à vous, non à aultres, sont dediez mes escriptz…
** Eventuelle si la constante cosmologique peut varier avec le temps, ce qui est il faut l’avouer assez comique, illogique et inconstant pour une constante cosmologique.
11:50 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) |
30/09/2010
Universss
Je lisais un article sur AgoraVox parlant de physique quantique. Comme tout le monde, je ne comprends rien à la physique quantique, et cela ne m’empêche pas de lire des articles qui lui sont consacrés.
Extrait : Pour sortir de cette impasse plusieurs physiciens postulent l’existence d’une infinité d’univers indépendants parallèles au nôtre, ce qu’ils appellent un « multiverse ». Nous vivrions donc dans des univers parallèles!!
N’importe qui vivant en couple a déjà éprouvé cette sensation.
Dans son livre « Un français dans l'Himalaya, Itineraire avec Ma AnandaMayi, Swami Vijayananda parle de plusieurs sages qu’il a rencontrés: Khrisnamurti, Râmdâs, Shivananda et Nimkaroli Baba. A propos de Baba, il propose l’anecdote suivante :
« Nimkaroli Baba fut dans sa jeunesse un moine itinérant qui voyageait de long en large à travers l'Inde. Il prenait souvent le chemin de fer et - comme beaucoup de sâdhus le font encore de nos jours - il voyageait sans billet. Souvent, quand il s'agit d'un sâdhu, le contrôleur ferme les yeux, mais ce jour-là il fut impitoyable. Dès que le train fut à l'arrêt, il fit descendre Naïmkaroli Baba sur le quai et lui interdit de remonter sous peine de sanctions sévères. C'était une petite station, et le train devait repartir après quelques minutes. Le chef de gare siffla et le mécanicien mit en marche les machines, mais... le train refusa de bouger. Wagon par wagon le train fut examiné pour découvrir l'obstacle qui l'empêchait de démarrer, mais il fut impossible de découvrir quoi que ce soit. Tout semblait en bon état et pourtant la locomotive ne voulait pas bouger. Naïmkaroli Baba était toujours sur le quai, peut-être un sourire goguenard aux lèvres. Pendant que les employés de la gare essayaient de résoudre le mystère, quelqu'un suggéra que peut-être le mahâtmâ était un grand yogî dont le pouvoir magique paralysait le train. Les hindous, surtout ceux des villages, sont encore très croyants. Ils admettent qu'il existe des yogîs qui, par le pouvoir de leurs austérités, peuvent réaliser n'importe quel miracle. Un employé s'approcha de Naimkaroli Baba et le pria de bien vouloir remonter dans le train. Le sage grimpa dans son compartiment, reprit sa place et... le train démarra immédiatement. »
Je me suis demandé si ce genre de sage n’est pas capable de contrôler les univers parallèles qui passent autour de lui, des univers dans lesquels les trains s’arrêtent. Je vous vois venir. Vous vous dites: "cette fois le Joël décartonne". Eh bien non, je viens juste de passer dans un univers adjacent.
16:41 Publié dans Religion, Science | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : guru |
12/03/2010
Lire le cerveau
[photo Wikipedia – article hippocampe]
Encore un effort et Big Brother pourra surveiller nos pensées. C’est du moins ce qui ressort d’une étude toute fraîche sur le décodage d’un ensembles de neurones de l’hippocampe, menée par une équipe britannique du University College London (UCL). L’hippocampe, ce sont deux petites structures symétriques du cerveau situées à la face interne du lobe temporal au-dessus du cinquième repli du cortex qui ressemble vaguement à… un hippocampe. L’an dernier la même équipe avait pu déterminer où se trouvaient des personnes dans un univers virtuel en analysant leurs signaux cérébraux. Lire l’article du Monde ou mieux celui de Science Direct.
Je ne sais pas vous, mais moi ça me fout la pétoche !
On sait donc où se situent nos souvenirs. La prochaine étape sera l mise au point d’un lecteur qui permettra de lire notre hippocampe et on saura immédiatement quelles sont nos intentions. Prenons par exemple un sujet du jour, les élections régionales. Plus besoin de sondage, on fait une lecture directe des cerveaux. D’ailleurs plus besoin d’élections. Par ailleurs, on saura que vous votez modem alors que vous prétendez être encarté à l’UMP.
Bien sûr les politiques vont s’emparer du lecteur. Pour eux, c’est vraiment trop dangereux de laisser un tel objet à disposition de tous. Supposons que l’on puisse lire le cerveau de notre président… Pendant qu’il dit « Le grenelle de l’environnent, c’est vachement important, d’ailleurs la France se doit d’être pionnière en matière d’écologie. », on pourrait voir sur la machine « ça commence à bien faire avec ces histoires d’environnement. »
Vous imaginez la réaction des gens : « Il pense vert et il dit bleu ! » Je vous le dis tout net, ce serait la révolution.
11:04 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cerveau |