11/02/2019
Real polique
La Turquie s’attaque à la grande Chine. Pourquoi ? A cause des OuÏghours. Les Ouïghours sont un peuple turcophone et musulman sunnite qui habite le nord-ouest de la Chine au nord du Tibet. Comme les tibétains, les ouïghours jouissent d’une certaine autonomie. Mais ils veulent plus et les chinois supportent mal leurs volontés d’indépendance. Comme au Tibet, la religion joue un grand rôle dans l’affrontement entre Pékin et les minorités réfractaires. Comme au Tibet, les Hans, principal ethnie en Chine, occupe le terrain et tentent d'atteindre la majorité de ces régions.
Le mouvement islamiste du Turkistan Oriental (le pays des Ouïghours appelé Xinjiang par les chinois) prône la charia. Bien sûr les états-uniens qui se battent contre Daech et surveillent de près les musulmans radicaux chez eux soutiennent ce mouvement radical avec vigueur. De la « real » politique bien sûr. Et comme d’habitude les deux camps s’affrontent à coup de fake news. Pour les US les chinois tiennent le peuple Ouïghours en otage, ils les emprisonnent et les tuent. Pour les chinois il n’existe aucun camp de concentration dans le XinJiang.
Le XinJiang es riche en pétrole ce qui bien sûr complique encore un peu la chose. Voilà donc un sujet de tension entre la Chine et l’Occident mais aussi entre la Chine et les pays musulmans car après la Turquie les autres pays musulmans vont sans doute se manifester à moins que les intérêts économiques ne soient les plus forts.
En français Ouïghours
En anglais Uyghurs
En catalan Uigurs
En allemand Uiguren
En néerlandais Oeigoeren
En italien : Uiguri
En Occitan Oigors
En Portugais Uigures
En Ouïghour : ئۇيغۇر ;
En chinois simplifié : 维吾尔 ;
En chinois traditionnel : 維吾爾 ;
En pinyin : Wéiwú'ěr
Pour en savoir plus :
12:42 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (0) |
07/02/2019
Exprimer un désaccord
J’aime bien les échelles mais aussi tous les modèles qui cherchent à nous aider à mieux appréhender la réalité. En matière de pyramide on connaît celle des besoins, dite de Maslow, j’en ai parlé jadis.
Je viens de découvrir sur twitter la Pyramide de Graham (ou pyramide du désaccord) théorisée par Paul Graham en 2008 dans son essai "How to disagree". Elle permet d'illustrer une hiérarchisation de la manière dont on argumente ou dont on débat. Le but étant évidemment de se tirer vers le sommet. On peut trouver un développement en anglais par Paul Graham lui-même ici. J’ai trouvé du Twitter un développement plus court pas Omar El Hamoui. On peut aussi lire l’art de toujours avoir raison.
Insulte : c'est le niveau ultime de bassesse en argumentation, et sûrement le plus courant. Et ça peut être de la forme "Espèce de connard" mais également plus élaborée du style "Vous vous complaisez dans votre ignorance et votre incompétence". Mais c'est du même acabit.
Ad hominem : même niveau que l'insulte, l'ad hominem ne réfute rien. On le croise souvent en débat politique : "oui fin normal que tu dises ça vu que t'es de gauche/droite". Ou bien "en même temps c'est Monsanto, donc normal de ne pas faire confiance". Voltaire en était victime.
Attaque sur la forme : là on ne s'intéresse plus à la personne mais à la forme de son argument, et c'est pas forcément mieux. Plutôt que de pointer ce qui est faux, on souligne comment c'est dit, où avec quel ton. Si l'auteur est grossier et ce qu'il dit est vrai, bah on accepte.
Contradiction : là on s'oppose au fond avec du fond, mais sans réfuter ce qu'a dit le contradicteur. Une contradiction peut avoir du sens, mais ne justifie rien. "Vous dites que le glyphosate est cancérigène. Alors que c'est faux, scientifiquement parlant". ne suffit pas.
Contre-argument : ici on devient un peu plus convaincant. C'est une forme de contradiction mais avec un raisonnement. Sauf qu'ici on sort (ou dévie) souvent du sujet central à chaque contre-argument qui s'oppose et ça donne souvent lieu à un mille-feuille argumentatif.
Réfutation : là c'est du lourd. Car on va citer un passage spécifique de l'argument contradicteur, qui semble erroné, qu'on tente de réfuter à travers un raisonnement et des preuves. C'est un cas d'argumentation qu'on retrouve rarement car il demande du travail.
Réfuter le point central : niveau ultime. Si l'objet à réfuter est le point central de l'argumentaire contradicteur, alors on tente ici de réfuter ce point central, en l'explicitant citation à l'appui. "Votre point central semble être X car vous dites «...». Sauf que..."
... et bien évidemment, on use d'un raisonnement, de preuves et également de diplomatie (dans la mesure du possible).
Un tel classement ne permettra pas forcément un bon débat ou d'avoir tout le temps raison. Un niveau de réfutation au sommet de cette pyramide peut s'avérer faux. La différence est que l'insulte et l'ad hominem seront TOUJOURS mauvais.
Le but est d'identifier le niveau d'argumentation de ce qu'on peut lire ou ce qu'on peut entendre, pour trier entre les bons argumentateurs et les démagogues. Un excellent tribun peut être convaincant, mais peut se contenter d'attaques sur la forme de son opposant ou ad hominem (pas mal d'exemple en ce moment et pas unique chez la France Insoumise).
En ce sens, on aiguise notre esprit critique en déterminant les formes des arguments qu'on retrouve, souvent sur des sujets polémiques, et ce qui s'apparente à de la malhonnêteté. Par ailleurs, ça nous permet de faire l'effort nous-même d'améliorer nos arguments. Et surtout, ça nous rend moins virulents face à la malhonnêteté. Bien sûr cette dernière peut nous énerver et nous attrister, mais s'efforcer d'être moins méchants (base de la pyramide) nous rend plus heureux et fiers.
Finalement, c'est un outil, comme les armes données par l'ensemble de la communauté sceptique à travers leurs vidéos sur la zététique (et de deux) ou les formations, afin de déceler les biais cognitifs. Le but est de s'en prémunir en sachant qu'ils existent. Sauf qu'ici c'est plus général.
12:38 Publié dans Echelles, Questions essentielles | Lien permanent | Commentaires (0) |
01/02/2019
Flou
Le peuple (pour parler comme la FI) pense que les informaticiens sont des gens logiques et ennuyeux. On dit qu’ils travaillent sur des machines que ne comprennent que des zéros et des uns. C’est exact : 0 t’as faux – 1 t’as vrai. 0 - OFF, 1 - ON
Grâce à Boole on peut complexifier un peu
0 ET 1 donnent 0 alors que
0 OU 1 donnent 1
Evidemment le contraire de Vrai est Faux et vice-versa. (NON 0) = 1
N’empêche que parfois la réponse est plus approximative. Par exemple le bain est-il chaud ou le bain est-il très chaud ? La voiture roule doucement, vite, très vite… ? Pour résoudre ce type de questions Lotfi Zadeh, un irano-russe qui bossait aux US a inventé la logique floue.
Vous me direz, je connais un paquet de monde qui pratique la logique floue et même certains qui pratiquent la logique shadok. Par exemple : « Tout Gilet Jaune qui votera pour la liste Gilets Jaunes sera immédiatement dénoncé comme ennemi des Gilets Jaunes »
Mais Zadeh Lofti (1921-2017) n’était pas un rigolo et il a fait de sa logique floue une théorie très claire. Il est même un des pères des réseaux neuronaux une branche prometteuse de l’intelligence artificielle qui consiste à faire fonctionner une machine comme notre cerveau notamment en mode apprentissage.
Les réseaux complexes de neurones artificiels ne peuvent généralement pas expliquer eux-mêmes leur façon de « penser ». Les calculs aboutissant à un résultat ne sont pas visibles pour les programmeurs qui ont créé le réseau neuronal. On doit recourir à des neurologues pour comprendre le fonctionnement de ces boites noires pleines de neurones artificiels. Un job d'avenir: psy pour robot.
Pas mal de jeux sont basés sur ce système. Je joue un peu au Bridge avec Funbridge qui utilise, je crois, un moteur neuronal. Chaque joueur joue avec un robot partenaire contre 2 robots mais avec le même jeu que des milliers de personnes dans le monde qui utilisent les mêmes trois boites noires (en fait c’est la même qui se clone) pour jouer à leur jeu favori. On peut facilement analyser les parties et se rendre compte que ces foutus robots ne jouent jamais exactement pareil. Il leur arrive de faire des gaffes en annonce ou au jeux de la carte, par contre ils mémorisent très bien les 52 cartes et savent donc toujours mieux que nous qu’il reste un six de trèfle qui va prendre le petit dernier cinq et faire le pli qui vous fait perdre.
07:33 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) |
31/01/2019
Folamour
Docteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe est un film réalisé par Stanley Kubrick. d'après le thriller "120 minutes pour sauver le monde" écrit par Peter Bryant. L'acteur principal du film est Peter Sellers.
En pleine guerre froide, le général de l’Armée de l’air américaine Jack D. Ripper, frappé de folie paranoïaque, décide d’envoyer ses B-52 frapper l’URSS. Le président des États-Unis (Peter Sellers) commande une réunion d'urgence dans la salle souterraine de commandement stratégique pour tenter d'éviter une guerre nucléaire.
Une belle journée.
(Texte piqué sur la page Facebook de l' AED. l'Association pour une Economie Distributive)
Toute ressemblance...
Derrière les fenêtres imposantes, le Président prenait son café. Autant dire qu’il savourait le meilleur moment de la journée, avant que les services secrets, le secrétaire au Trésor, ou ses conseillers viennent le harceler dès le matin, avec des problèmes insolubles, ou de l’embarrasser avec des questions sans intérêt et sans réponse.
Le soleil était radieux. Il pensait à sa fille et à ses deux fils. À sa fille surtout. Aux grands yeux bleus encore innocents de ses seize ans et tellement douée dans ses études de médecine – oui, répétait sa mère, elle veut devenir médecin du monde, quel exemple pour les électeurs, enfin pour les gens, quoi. Alors que sa femme ne voyait en lui que sa cravate mal centrée ou son oubli permanent d’inviter aux réceptions officielles sa meilleure amie - tout de même présidente bienfaitrice de la scientologie éducative - cette petite était la fierté de son de père.
En somme, il vivait pleinement sa vie trépidante de président.
Il était bien bon, ce café. Oui, Matthias, entrez. Détendez-vous mon vieux, vous me paraissez nerveux, ce matin. Rassurez-vous, nous ne sommes pas à la Chambre, hein ? Allez, regardez ce merveilleux printemps sur le parc, et servez-vous donc quelque chose.
Parlez calmement, mon ami, je ne vous comprends pas.
Quoi des missiles ? Quels missiles ?
Il y a des missiles détectés par nos satellites, et ils ne sont pas à nous ? Eh bien alors à qui sont-ils nom d’un chien ?
Ne me dites pas que c’est Poutine, je l’ai encore eu hier soir au téléphone, c’est un type très correct, et fort bien élevé. Pas comme ce jeune canadien, là, comment s’appelle-t-il déjà ? Troudot, c’est ça ? D’accord, d’accord, ce n’est pas le problème.
Vous me dites qu’ils sont balistiques, ces missiles ? Ce sont des gros, alors ? Et il y en a beaucoup, en plus ? C’est très ennuyeux, ça, Matthias.
Quoi faire ? Mais je n’en sais foutrement rien, mon vieux, ce n’est pas mon domaine ; je n’y connais rien en missiles, pas plus qu’en économie d’ailleurs ; un peu en médecine, par ma fille, mais c’est tout. Appelez-moi le général qui s’occupe des missiles. Oui, Eastmoreland, c’est ça. Il est là ? Eh bien faites-le entrer, qu’est-ce que vous attendez ?
Bonjour, Jack. J’espère que vous êtes au courant ? Alors, votre avis ?
Je suis d’accord, il faut réagir en balançant les nôtres aussi, mais sur qui ? Vous savez d’où ils viennent ces foutus trucs ? Même pas. Je sais, Jack. Les services de renseignement ne font pas leur boulot, mais là, je comprends qu’on n’a pas le temps pour des réformes.
Aidez-moi, remuez-vous les méninges. Tiens, que pensez-vous des chinois ?
Non, à la réflexion, Xi Ping est trop policé, trop affable. Oui, Xi Jinping, si vous voulez. Les gros missiles, ce n’est pas son style, vous comprenez. Et puis il détient la plupart de nos bons du Trésor, plus que notre propre banque centrale, alors de toute façon ... Non, les chinois, ce n’est pas crédible.
Ah, j’ai trouvé. C’est encore ce Kim-il je ne sais quoi. Parce que, lui alors, c’est un vrai con, il est capable de faire n’importe quoi pour épater sa femme. Ses femmes ? Vous croyez vraiment qu’il en a plusieurs, comme les mexicains ?
Ah, ou alors ce sont les iraniens. Ils n’ont pas encore eu le temps de faire la bombe ? Tiens, c’est amusant, ça. Bon admettons, ce ne sont pas les iraniens.
Matthias, renseignez-vous, mon ami. Nous avons combien de temps, avant qu’ils nous tombent sur la figure, ces missiles ? C’est important pour la stratégie voyez-vous, parce que si nous avons vingt-quatre heures, on peut encore réfléchir, mais si nous n’en avons plus qu’une, il faut envoyer les nôtres, tous azimuts, tout de suite, et sur tout le monde. Par précaution, comprenez-vous ?
Matthias, ne soyez pas obséquieux c’est énervant. Faites ce que je vous ai demandé.
Jack, je suis désolé de vous le dire, mais vous ne m’êtes d’aucune utilité. Donnez-moi un conseil, au lieu de me répéter à tout bout de champ qu’il faut appuyer sur le bouton.
Oui, entrez. Ah, mon cher Henry, comment allez-vous ? Alors, le petit va mieux depuis son accident de vélo ?
Oui c’est vrai, les missiles. Sérieusement, Henry, que pensez-vous de cette histoire de fous ? Rien ? Mais si vous ne pensez rien, Henry, pouvez-vous me dire pourquoi je vous ai nommé à la tête des services de contre-espionnage ?
Bon, si je résume, personne ici n’a aucune idée du crétin qui a pris l’initiative de m’emmerder ce matin ?!
Allô ? Oui, Matthias. Il nous reste donc deux heures trente-cinq. Et il y a treize missiles ? Ou quinze, on ne sait pas, parce qu’il y en a déjà deux qui sont entrés dans l’atmosphère, et … pardon ? Il y a des nuages. Bien sûr, je comprends. _ Des nuages.
Messieurs, je me demande parfois à quoi peuvent servir les cinquante-trois milliards annuels que vous me faites investir dans les systèmes de défense tous temps, si on a perdu, je cite : « dans les nuages », la trace de deux missiles balistiques ennemis.
Je sais, Matthias, nous n’avons plus que deux heures trente. Merci.
Allô ? Oui, non, Helen, je n’ai pas le temps ; et, je vais te dire … Helen, s’il te plaît, pas la scientologie, pas maintenant. Et cesse d’utiliser la ligne directe cryptée, je crois que je vais en avoir besoin et ça va sonner occupé, vois-tu ; tu peux comprendre ça, Helen ? Bien.
Alors, on fait quoi, Messieurs ? Vous avez pu réfléchir calmement ? Non, toujours rien ?
Je contacte Maria Fernanda Espinosa, la nouvelle secrétaire générale de l’ONU. Je sais, personne ne la connaît, c’est précisément pour cette raison que je l’appelle ; elle a peut-être des idées intelligentes.
Bonjour Maria. Moi aussi, ça me fait plaisir de vous entendre : je sais, chère amie, je ne vous appelle pas souvent, mais c’est parce que je ne me souviens pas toujours à quoi sert l’ONU. Ne le prenez pas mal, je plaisante.
Bon, écoutez Maria, j’ai un sérieux problème. Ah vous savez ? Je croyais que l’information était classée militaire, excusez-moi. Avez-vous quelque chose à me suggérer, par hasard ?
Messieurs, elle me dit d’aller me … faire vérifier nos satellites, car leurs informations sont peut-être erronées. Elle a raccroché sèchement, mais ce n’est pas stupide. Vous regardez ça, Henry ?
Henry ! Vite, s’il vous plaît.
En parallèle, Jack, préparez-moi quelques missiles de bon calibre prêts à être lancés sur, disons, la Corée - du Nord évidemment quelle question, et en évitant le Sud si ce n’est pas trop vous demander - et puis sur l’Iran et le Pakistan parce que personne n’y trouvera rien à redire, et sur la Tchétchénie, voire l’Ukraine, pour le petit coup d’œil à Vladimir, que j’aime bien.
Bonne idée, Matthias, je vais demander son avis à Netanyahou.
Salut, Benjamin, comment va ? As-tu pu réparer la pierre du Mur qui est tombée, là, dernièrement ? Ah c’est bien, ça ; pas trop de manifs ? Bien, bien.
Bon, tu sais que j’ai un gros problème ; d’ailleurs tu le savais avant moi. Qu’est-ce que je peux faire à ton avis ? Rien tu crois ?
Non, ce n’est pas possible ! Tu penses que ce sont des amis conservateurs de chez moi, qui ont bidonné des informations pour que je lance des représailles pour rien ?
Tu ne le penses pas, tu le sais. Ah bon.
Dis-moi, tu en as beaucoup comme ça chez toi, je veux dire, des extrémistes un peu foufous ? Oui, c’est ce que je pensais. Mais toi, tu les contrôles ; pas tous quand même, ça m’étonnerait.
Eh bien, en tout cas tu aurais pu au moins me passer un coup de fil.
Parce que je vais te dire, depuis ce matin j’en ai avalé mon café de travers.
17:20 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (0) |
29/01/2019
Chaleur
Ici, ça caille mais dans le sud de l’Australie (qui est la partie la plus près du pôle) on atteint des records de chaleur.
Le thermomètre avoisinait jeudi les 50 degrés dans les environs d’Adélaïde. Des habitants recevaient de la bière gratuite*. Des chauves-souris en détresse tombaient des arbres.
Des agriculteurs ont dû abattre au moins 2.500 chameaux sauvages qui venaient manger la nourriture de leur bétail. Dans la région d'Alice Springs, on a abattu des chevaux sauvages mourants, près de leur mare sans eau.
Jusqu'à un million de cadavres de poissons ont été découverts sur les rives d'un grand réseau fluvial dans l'est du pays. A 900 kilomètres de là, des milliers d'autres poissons ont péri.
Le personnel du zoo d’Adélaïde passe des torchons humides sur les carapaces des tortues et donne aux wallabies des glaçons à sucer.
A part ça l'Australie s'est désengagé des accords de Paris à la suite de Trump. Scott Morrison le premier ministre conservateur, chrétien évangélique, s’occupe de choses sérieuses, les mœurs, il lutte contre le mariage homosexuel, il met en place une immigration zéro. C'est pourtant à l'immigration que le pays doit sa richesse. L’australien à la plus forte empreinte écologique du monde mais comme le gilet jaune il grogne face à l’augmentation de l’électricité due à la fermeture de centrales à charbon. Donc il continue à mettre la clim à donf.
* Adélaïde et la bière gratuite m’ont fait penser à cette belle chanson de Jacques Debronckart sur les hommes déracinés, les immigrés partis bosser loin de chez eux :
17:59 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) |
26/01/2019
Fuerteventura
21 janvier Lanzarote Playa Bianca
Dépot voiture Cicar - Bateau pour Fuerteventura Corralejo - Troisième Seat Ibiza
Paella grand rue à Corralejo. Offices du tourisme nul pour les randos ici comme ailleurs. Arrivée Caleta de Fuste - Hôtel La casita de Fuerte. Chambre avec balcon.
22 janvier Rando péninsule de Jandia
Morro Jable puis 4km piste. Parking. Col en direction de Cofete. Fort vent au col. On fait trois cents mètres et on renonce à la descente. Chaleiur pour le pique-nique.
Piste jusqu'à la pointe et au phare 16 km. Balade en bord de mer
Cette photo de Faro de Jandia est fournie gracieusement par TripAdvisor
23 janvier Rando Betancuria à Vega Río Palmas
Montée sympa jusqu'au puis à un petit sommet avant le sommet des antennes on amorce la descente sur Vega. A Vega la chapelle d'une madone à pèlerinage fléchée un peu partout, mieux que les randos. Visite de Betancuria première capitale des Canaries du temps du normand Béthencourt. Petit village très joli.
24 janvier Rando au Barranco Encantado
Accès depuis Tindaya (la Oliva) par une piste qui secoue un peu. inquiètude pour la voiture. On laisse la voiture avant une descente en virage. Cela rallonge un peu la balade pour arriver au départ.
Très joli barranco Paysage de Cappadoce creusé dans la craie.
25 janvier Tiscamanita - Agua de Bueyes
Longue montée sans difficulté. Replat avec vue sur Betancuria et Vega Rio Palmas et descente pas trop raide sur Agua de Bueyes et retour au départ en longeant la route. Arrêt au centre d’interprétation des moulins. On ne visite pas mais on mange le gofio de l'ouvreuse sympathique.
26 Janvier - Retour à la maison
On rend la chambre à 10 heures et on par se promener sur le front de mer. Il fait plus chaud que les jours précédents. Belle promenade. Dernière bière sur la plage. Dommage que le bistrot se croit obligé de nous faire profiter des ses goûts musicaux un peu nuls. Tant pis, il faut se rendre à l'aéroport.
Bilan : Une organisation parfaite, 17 jours, vols quasi à l'heure, voitures à l'heure, hôtels agréables, bon timing, 12 randonnées et trois balades, des visites après les randos. Ce sera difficile de faire mieux.
22:10 Publié dans Canaries | Lien permanent | Commentaires (0) |
21/01/2019
Lanzarote
16 janvier départ pour l'aéroport.
On rend la voiture. Crédit 18 euros, étonnant ?
Vol Binter 3/4 d'heure. Arrivée Lanzarote.
Playa del Carmen. Appartement de Tisalaya. Promenade le long de la mer jusqu'au port. Repas à l'appartement réflexion randos
17 janvier rando Caldeira Blanca.
Très belle randonnée. 4 heures pour monter et faire le tour du volcan. Tentative de pique-nique au petit volcan (Calderetta?) Pluie fine et retour sous le crachin.
Campesino (le paysan) de ManriqueLa salle des repas de noce taillée dans la lave.
Tentative d'arrêt à Arecife
18 janvier Journée César Manrique
- peintre, architecte et sculpteur espagnol, défenseur de la nature de son île natale qui a influencé l'image de Lanzarote volcanique de manière décisive.)
Visite de sa maison Tahiche
Son jardin de cactus :
Montée au volcan Corona. Achat vin.
Mirador del Rio de Manrique toujours.
Retour avec arrêt à Teguise belle et étrange ville qui semble un peu en retrait du tourusme.
19 janvier la Graciosa
Bateau pour Caleta de Sebo. Chemin visorando de 12 km
Retour direct depuis Orzola
20 janvier Volcan colorado
Balade de 10 km sur un site allemand komoot
Balade à El Golfo. etang salé en vert. La mer est à droite.
Repas la Lanterna - Cale Playa - Très bon
21 janvier Lanzarote Playa Bianca
Dépot voiture Cicar - Bateau pour Fuerteventura Corralejo - Autre Cicar
Paella grand rue de Corralejo. Office du tourisme nul. Rien à l'aéroport.
Arrivée Caleta de Fuste
17:52 Publié dans Canaries | Lien permanent | Commentaires (0) |