16/01/2019
Grande Canarie
Sixième voyage aux Canaries.
Mars 2009 - Grande Canaries et bateau pour Tenerife
Jan. 2011 - Fuerteventura - 1 jour à Lanzarote
Jan. 2012 - La Palma
Jan. 2015 - Tenerife (2016 - Madère)
Jan. 2017 - La Gomera
Jan. 2019 - 3 îles : Gran Canaria-Lanzarote-Fuertevantura
10 janvier Vol Genève - Las Palmas de Grande Canarie.
Voiture chez Cicar et arrivée à Bella Sombra. Tafira - Reception Fernando
Sur les conseil de Fernando repas au jardin Canario. 5 minutes à pied.
Longue balade dans le jardin sur les pentes du baranco où nous avions vu ce grand lézard canarien
Descente à Las Palmas. Office tourisme de l'île fermé à 4 heures. De toute façon il n'ont aucune documentation sur les randonnées. Pas de concurrence aux guides.
Balade dans le quartier de Triana. Pique-nique le soir.
11 janvier Nord de l'île.
Cenobio (monastère*) de Valeron. (Faut être espagnol pour penser que ce grenier des guanches était un monastère pour des nones. c'était Un grenier troglodyte des anciens habitant de l'île pas cénobites pour deux ronds, avec logement pour le concierge gardien des graines.
Port de las Nieves. Ferry de liaison avec Tenerife. Pique-nique et balade vers les piscines naturelles.
Gandar. visite de la Cueva Pintada. Superbe site archéologique des anciens aborigènes prè-hispaniques (on réserve le mot guanches à Tenerife) exterminés par les espagnols. Maisons des pré-hispaniques semi enterrées et grotte peinte de motifs géométrique. Un lieu passionnant, ancien village en pleine ville.
12 janvier Marche cascade
Depuis Arenales de Lomo Magulo jusqu'à la cascade le long du ruisseau. Superbe.
Retour par la montagne avec arrêt à Teror.
Cathédrale et rues avec balcons très beau
13 jan. Balade dans la presqu'île de Las Palmas
Changement de décor Fontanelle. Pique-nique.
Montée dans un baranco et descente dans le baranco parallèle.
Arrêt à Fiat beau petit village
14 janvier Départ pour el Nublo. Un rocher que l'on voit de partout au centre de l'île. On fait la balade numéro 51 depuis le camping de La Pez. Vue sur le Nublo de la ventada, la fenêtre ou de plus près. Retour par la cruz de Tejeda
Arrêt au sommet du cratère de Bandama. 1000 mètres de large 200 de profondeur.
15 janvier Départ pour le sud
Montée par santa Lucia jusqu'à St Bartolomeo/Tunte. On découvre que c'était l'endroit de notre premier séjour aux Canaries en 2009. Un endroit que l'on a cherché à Tenerife à tord.
Descente sur Mas Palomas. Repas el Senador près de la plage. Balade sur la plage des touristes. Baignade à poil, histoire d'en ajouter aux vieux mecs moches et bedonnant
16 janvier départ pour l'aéroport
On rend la voiture. Crédit 18 euros
Vol Binter. arrivée Lanzarote 3/4 d'heure
* Un cénobite peut-être un crustacé du genre bernard l'ermite ou un moine qui vit en communauté. Un moine qui vit en ermite dans la solitude s'appelle un anachorète.
15:49 Publié dans Canaries | Lien permanent | Commentaires (1) |
15/01/2019
Durée de vie
La question qui taraude les hommes depuis la plus haute antiquité :
Est-il possible de repousser la mort ?
On peut toujours essayer. D’ailleurs la médecine réussit pas mal ce siècle dernier et même de mieux en mieux*.
On verra peut-être des Jeanne Calment en plus grand nombre dans un proche avenir, encore faut-il laisser vieillir les jeunes centenaires et même les cent-disnaires (30 en France actuellement) encore 10 ou 20 ans. Ceci dit, de bons médecins et une bonne hygiène de vie ne garantissent rien du tout, c’est pourquoi je vous recommande une autre piste…
Le sociologue américain David Phillips, s'est intéressé à la question de savoir s'il était possible de repousser le moment de son décès. Il a analysé des registres de mortalité imposants afin de traiter statistiquement la question. Voilà une démarche à encourager. Il se posait la question de savoir si les gens mourrait moins dans l’attente d’une fête, d’une célébration. Est-il possible que l’on se retiennent de mourir juste avant ces dates ?
Pour répondre à cette question, David Phillips s'est intéressé à une fête chinoise, le nouvel an, qui a l'avantage de changer de date chaque année, et garantit des résultats plus objectifs. L'analyse qu'il publia en 1990, fondée sur les registres de décès chinois, aboutit à des résultats spectaculaires : le taux de mortalité chute de plus d'un tiers avant la fête et augmente de la même façon immédiatement après !
Résultats confirmé en 1992 en les élargissant aux autres fêtes religieuses. Les chercheurs constatèrent sur des milliers de cas que si les juifs ne se gênent pas pour mourir durant les fêtes chrétiennes et réciproquement, les uns et les autres se retiennent de le faire, statistiquement, trente jours avant leurs fêtes confessionnelles.
Il existe d'autres situations sociales où l'on n'a pas intérêt à mourir. Par exemple si l'on a contracté une rente viagère. Nous avons tous en tête le film de Pierre Tchernia où le personnage joué par Michel Serrault déjoue tous les pronostics en devenant centenaire après avoir vendu sa maison en viager. Or cette situation n'est pas si fictionnelle qu'il y paraît : deux économistes américains, Tomas Philipson et le Prix Nobel Gary Becker, ont montré en 1998 que ceux ayant choisi la rente viagère avaient plus de chances de s'accrocher à l'existence.
Des chercheurs australiens ont montré en 2006 que lorsque les droits de succession ont été abolis dans leur pays en 1979, on a enregistré un nombre anormalement bas de décès dans la semaine qui a précédé cette mesure, alors que les décès sont repartis à la hausse immédiatement après. Les vieillards ont attendu pour mourir de le faire dans de meilleures conditions fiscales.
Certains diront que c’est reculer pour mieux sauter. Mais ils ont peut-être tord.
En effet si on organisait des fêtes tous les trois jours, ceci pourrait permettre de reculer indéfiniment l’envie de mourir. Un peu comme le piston dans un moteur à explosion, un tour tout les trois jours, ou deux si nécessaire. Bref, à mettre au point.
* Essayer aussi la méthode Coué: "Je vais de mieux en mieux"
12:10 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (4) |
13/01/2019
Nouvel an2
Le nouvel an chinois change chaque année car basé sur le calendrier lunaire mais les russes ont un deuxième nouvel an le 13 janvier dans le calendrier Julien. Le même vieux calendrier qui place la révolution du 7 novembre 1917 en Octobre. En 1582 Grégoire a ajouter 10 jours pour remettre les saisons en place. Au XXième et XXIième siècle on ajoute 13 jours, ensuite ce sera 14... et Vialatte en a parlé en 1962 dans une chronique.
Et le 13, ce sera le premier de l’an. Le premier de l’an russe, qui est fixé par le calendrier julien. Cinquante mille Russes fêteront ce jour à Paris en mangeant le bortsch, les zakouski, l’azou, le wzwar et le koulibiak, et en chantant d’une voix caverneuse. Des chants plaintifs. Par pure gaieté. « Je suis gai, disait Raspoutine, chante-moi quelque chose de bien triste. » Tel est le mystère de l’âme slave. Sa grande plaine lui donne le vertige. Le Russe aime le mêler à tout. Et en même temps il mange de petits oignons craquants avec le riz arrosé de citron et la longue brochette de mouton que le garçon brandit comme une épée. Dans un décor, autant que possible, de colonnes bariolées comme un manège forain. Ces choses lui rappellent son pays. J’ai demandé à un vieux chauffeur s’il s’en souvenait ; c’était si loin ; dans l’espace et dans le temps.
— Ah ! oui, monsieur, me dit-il, c’est vieux, c’était l’époque des tsars. En ce temps-là on avait le droit de grève...
La Montagne, 2 janvier 1962.
15:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |
11/01/2019
La vie
Peut-on repousser la mort ?
Je vais tenter de répondre à cette question dans les notes suivantes mais en attendant voici un texte de Desproges dans un livre dont l’incipit est :
« "Adieu l'âge vert, je suis dans l'âge mûr. Et l'âge mûr, par définition, c'est celui qui précède l'âge pourri."
Après m'avoir ausculté de fond en comble avec minutie, il a dit:
- Pierre, mon vieux... Mon pauvre vieux.
- Je vous en prie, docteur. Soyez franc. Je veux toute la vérité. J'ai besoin de savoir.
- Eh bien, j'ai une mauvaise nouvelle. De toute évidence vous êtes atteint d'une... D'un... D'une maladie à évolution lente, caractérisée par... par une dégénérescence des cellules et...
- Ecoutez. Soyez clair : j'ai un cancer ?
- C'est-à-dire que non. Je ne dis pas cela.
- Vous dites "irréversible". C'est mortel. C'est donc bien un cancer. Parlez-moi franchement. Il... il me reste combien de temps ?
- Eh bien oui. Vos jours sont comptés. A mon avis, dans le meilleur des cas, vous en avez encore pour trente à quarante ans. Maximum.
- Mais si ce n'est pas un cancer, comment s'appelle cette maladie ?
- C'est la vie.
- La vie ? Vous voulez dire que je suis...
- vivant, oui, hélas.
- Mais où est-ce que j'ai pu attraper une pareille saloperie ?
(…)
"Moralement, de très nombreuses personnes parviennent cependant à supporter assez bien la vie en s'agitant pour oublier. C'est ainsi que certains sont champions de course à pied, président de la République, alcooliques ou choeurs de l'armée Rouge. Autant d'occupations qui ne débouchent évidemment sur rien d'autre que sur la mort, mais qui peuvent apporter chez le malade une euphorie passagère, ou même permanente, chez les imbéciles notamment.
- Et vous n'avez pas d'autre médication à me suggérer ?
- Il y a bien la religion : c'est une défense naturelle qui permet à ceux qui la possèdent de supporter relativement bien la vie en s'autosuggérant qu'elle a un sens et qu'ils sont immortels.
- Soyons sérieux...
- Alors, je ne vois plus qu'un remède pour guérir de la vie. C'est le suicide.
- ça fait mal ?
- Non, mais c'est mortel... Voilà, voilà. C'est deux cents francs.
- Deux cents francs ? C'est cher !
- C'est la vie.
12:01 Publié dans Questions essentielles | Lien permanent | Commentaires (2) |
09/01/2019
spoiler
Mon amie Pascale de la Route du Cinéma fait très attention de ne jamais dévoiler la fin d’un film. Démarche que l’on nomme d’un mot anglais spoiler*, elle ne spoile pas. Certains blogs n’ont pas cette précaution. On dit que Pierre Murat, critique à Télérama, est spécialiste de la révélation de la fin des films au Masque.
C’est un jeu dangereux. Pour preuve le premier meurtre jamais commis sur le 6ième continent.
Il y a là-bas des bases éparses sur des montagnes de glace. Une des bases russes s’appelle Vostok, c’est la plus proche du pôle sud non loin du 80ième parallèle mais l'histoire se passe sur l'île du Roi-George. On s’ennuie sur ces bases, pas de piscine, pas de WIFi, rien et il est donc conseillé d’emmener quelques livres et d’ailleurs on peut penser que seuls les grands lecteurs acceptent de passer plusieurs mois là-bas.
Le problème de Serge Savitsky, chercheur, c’est d’être arrivé à la base après Oleg Beloguzov, un soudeur de 52 ans qui avait lu tous les livres de la base et qui est animé d’un esprit foncièrement sadique. A chaque fois que Serge était au milieu d’un bouquin, Oleg lui racontait la fin. « Oleg arrête, la ferme, tais-toi ! » Une fois, deux fois… quinze fois, la moutarde commençait à monter au nez de Serge jusqu'à ce qu’un jour où, ce qui devait arriver arriva... Serge s’empare d’un couteau de cuisine et poignarde Oleg.
Oleg a été évacué vers le Chili, admis aux soins intensifs, son état de santé serait stable.
Serge, en revanche a été renvoyé de la base alors qu'il n'avait pas lu tous les livre et envoyé à Saint-Petersbourg et emprisonné. On espère que quelqu’un a pu l’approvisionner en bons bouquins.
Personnellement, j’aimerais que quand il sera rétabli Oleg soit jugé et condamné sévèrement comme spoiler quant à Serge il devrait être acquitté pour légitime défense. Mais je ne suis pas sûr que les autorités russes soient de mon avis.
* spoiler, dévoiler, déflorer, divulguer, gâter, découvrir (la fin)… est un verbe anglais to spoil qui signifie gâcher, gâter. Du latin spoliar ruiner, piller. Donc spoiler est un autre exemple d’emprunt au français spolier qui veut dire dépouiller, déposséder, détrousser.
Un spoiler réduit (détruit) la portance d’une aile.
16:40 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (1) |
06/01/2019
Epiphanie
6 janvier, épiphanie. A l’origine c’était la première date choisie par les pères et même les grands-pères de l'église pour la naissance du Christ.
Allez savoir pourquoi leurs descendants, les fils de l'église donc, ont a mis la chose 12 jours plus tôt, le 25 décembre. On dit que ces 12 jours symbolisent le décalage des 12 mois lunaires de l’année auxquels il faut ajouter 12 jours pour obtenir les 12 mois solaires. Pour repiquer vos salades ce printemps il était donc conseillé de surveiller le temps qu’il fait le 29 décembre, pour tailler les arbres on surveillera le 2 ou 3 janvier. Attention : « Pluie aux Rois, blé jusqu'au toit, et dans les tonneaux, vin à flot. »
Dans le ciel, on a la Vierge et le Bouvier (berger du boeuf) ensuite le Lion de la tribu de Judas, celle de Joseph père de Jésus. Dans la Cancer on a les Anes qui en grec se dit Phatnè - la crèche. Les mages peuvent venir. Matthieu nous le relate :
1 Quand Iéshoua' naît à Béit Lèhèm en Iehouda, dans les jours du roi Hèrôdès, voici, des mages du levant arrivent à Ieroushalaîm et disent :
2 "Où est-il, le nouveau-né, le roi des Iehoudîm ? Oui, nous avons vu son étoile au levant, et nous venons nous prosterner devant lui".
…
10 Ils voient l'étoile et se réjouissent. Ils offrent l'or, l'oliban et la myrrhe.
C’est le zoroastrisme qui introduisit l’idée de la résurrection, associée à la venue du Saoshyant, le messie né d’une vierge. Plus tard, le Saoshyant devint l’envoyé d’Ahura Mazda, l’incarnation divine de Mithra dans un homme qui devra ramener l’âge d’Or. L’islam shiite fit du Saoshyant le 13ème imam. Comme quoi la superstition ne date pas d'hier.
Les liturgies syrienne et arménienne qui ont une nette tendance à l’exagération parlent de douze mages. Les théologiens y ont mis le haut-là. Il y avait trois mages un point c’est tout : Melchior, un vieillard à cheveux blancs et longue barbe. Il offre l’or royal. Gaspard, jeune imberbe, teint rougeaud offre l’encens. Balthazar un noir barbu, amène la myrrhe qui annonce la mort et Pâques.
Mais Alexandre Vialatte le grand en parle mieux que moi :
Il n’y a rien de plus beau que les Rois mages. Surtout de nos jours. Ils sont plus noirs et plus dorés. C’est le nègre que je préfère. C’est Balthazar. Surtout quand il a une robe verte. Et le chameau. Au XVIIIe siècle on n’aimait pas qu’il y ait le chameau. Cet exotisme était proscrit. On protégeait les valeurs nationales. Je ne sais plus quel illustre peintre avait logé un dromadaire dans une Adoration des mages, pour entrer à l’Académie. Le jury lui en ferma les portes. Le chameau, lui dit-on, « distrayait l’attention ». Il est pourtant dans Isaïe : « Lève-toi, Jérusalem, et brille… Les dromadaires te couvriront en foule, les jeunes chameaux viendront de Median et d’Epha. » Ainsi l’Orient saluait-il l’Occident. (La Montagne, 24 décembre 1957)
Et encore…
La poésie, c’est le début de l’année. C’est les Rois mages avec leurs couronnes d’or, l’encens, la myrrhe, les robes rouges, les robes jaunes, le chameau à l’oeil dédaigneux, avec son profil de vieille dame, et son cou comme un tuyau de pompe. Et le nègre ; surtout le nègre ; à cause de sa robe verte.
Et tout le mois de janvier est comme ça. Comme un Breughel ; les enfants qui patinent, la vapeur qui leur sort du nez, le ciel noir, la terre blanche, les peupliers tout nus ; le schlitteur en bonnet de fourrure ; rien de plus charmant que les images de l’hiver.
Surtout quand on les voit de l’auberge, à travers une petite fenêtre. devant un grog fumant où nage un citron pâle.
Quand on a eu bien froid et qu’on aura bien chaud.
(La Montagne – 9 janvier 1964)
07:03 Publié dans Blog, Religion | Lien permanent | Commentaires (1) |
04/01/2019
Anonyme
Je ne sais pas s’il faut y voir un message mais mon ami Dan me raconte l’histoire d’un gars qui a écrit un roman qu’on ne lira jamais. Ses essais précédents s’étant soldés par des refus. Il fait imprimer le suivant à compte d'auteur.
Et il le perd sur les rayons de la bibliothèque de la ville. Un bibliothécaire le trouve, l’enregistre, l’étiquette. C’est ainsi que des lecteurs curieux se mirent à lire son bouquin… Bouquin, qui circula dans les prêts de livre que se font les bibliothèques entre elle. Comment est-il sorti de l’anonymat ?
Soudain les gens se l’arrachent… des impatients veulent des exemplaires supplémentaires… mais… on ne retrouve pas l’auteur. Un mécène offre un tirage de milliers d’exemplaires… Mais où est l’auteur ? Le livre se balade ainsi 35 années. Ah oui, j’oubliais… son titre :
‘Biographie d’un inexistant’.
Dan ajoute : On comprend pourquoi cela était si difficile de trouver cette personne !!!
Finalement quelqu'un trouve l’auteur, son grand père décédé depuis longtemps. En triant des affaires de famille il a mis la main sur un carnet de route que le grand père tenait. Sur ce carnet sont notés les dates et noms des personnes qui ont emprunté le bouquin ainsi que ses voyages d’une bibliothèque à une autre.
Cette histoire me ramène à la mienne. Je n'ai jamais eu de prix littéraire, jamais écrit de best-seller, de moyen-seller ni de petit-seller, je n'ai tué personne, je ne suis pas marié à une star du cinéma, je n’ai jamais congelé de bébé, je ne cause pas sur Europe1 ni me pavane sur BFMtv. Je ne suis pas ministre de l’économie, ni pute ni soumis et même pas insoumis... en conséquence, mon livre ne se vendra pas. Il n'existera même pas, alors à quoi bon écrire ? Voilà le dilemme et il y a deux m à dilemme comme à femme ou à homme… Mais je m’égare.
Oui, je sais, la vraie question est : Est-ce que j’ai le talent pour écrire un bon livre ? Peut-être pas. Pourtant mon niveau de sérotonine dans le cerveau est assez bon mais est-ce suffisant ?
Je terminerai par une autre remarque de Dan: "Comment créer une histoire originale avec le monde des médias qui nous arrose 24 sur 24 de nouvelles stupéfiantes ? Et Trump qui nous sort une nouvelle déjantée cinq fois par jour ? La littérature adore la nouvelle stupéfiante, déjantée, rare, baroque, foutraque, farfelue, bizarre, cocasse, fantaisiste, extravagante, singulière, grotesque, saugrenue, curieuse, extravagante, fantaisiste ou même abracadabrantesque…
Avec Donald on est servi et c'est en direct sur twitter. Stay tuned !
12:24 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (3) |