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26/10/2006

Un mètre

medium_meter.jpg

Dans le cadre de ce questionnement de la science qui fout la camp : La droite qui se courbe au voisinage d'une masse, l'impossibilité de fixer vitesse et position, la seconde et l'année de nos ancêtres qui s'en va en vapeur de césium... Je me suis dit : "Et qu'en est-il du mètre ?" Eh bien pour le mètre c'est pire...

Le mètre fut défini pour la première fois en 1791 par l'Académie des Sciences comme étant la dix-millionième partie d'un quart de méridien terrestre (d'où il vient que la Terre a une circonférence de 40 000 km).

Il fut adopté par la France le 7 avril 1795 comme mesure de longueur officielle.

Quelques années plus tard, en 1799, un mètre-étalon en platine fut créé à partir de cette définition et devint la référence. De février 1796 à décembre 1797, la Convention fit placer dans Paris seize mètres-étalons gravés dans du marbre pour familiariser la population avec la nouvelle mesure. Aujourd'hui, il n'en subsiste que deux : l'un est au 36 de la rue de Vaugirard, à droite de l'entrée ; l'autre, replacé en 1848, est au 13 de la place Vendôme, à gauche de l'entrée du ministère de la Justice.

En juin 1792 Jean-Baptiste Delambre est chargé de mesurer la distance entre Dunkerque et Rodez pendant que Pierre Méchain mesure celle de Rodez à Barcelone. Cela permettra d'établir précisément la valeur du mètre. En 1793, à Montjouy à Barcelone, Méchain détecte une incohérence entre les longueurs relevées et le relevé astronomique de la position des étoiles. La guerre franco-espagnole l'empêche de réitérer ses mesures. Cet écart (qui n'était en fait pas dû à une erreur de manipulation mais à l'incertitude des instruments utilisés) le plonge dans un profond trouble et il met tout en œuvre pour éviter de devoir rendre compte de ses travaux à Paris. En 1799, il se résigne à se rendre à une conférence internationale qui salue son œuvre scientifique. Il maquille alors ses résultats, ce qui rendra le mètre trop court de 0,2 mm. La « fraude » ne sera découverte par Delambre qu'en 1806, année où il réétudiera l'ensemble des résultats lors de la rédaction de Base du système métrique.

En 1889, le Bureau des poids et mesures redéfinit le mètre comme étant la distance entre deux points sur une barre d'un alliage de platine-iridium. Cette barre est toujours conservée à Sèvres en France.

En 1960, grâce à l'avènement des lasers, la 11e Conférence générale des poids et mesures (CGPM) définit le mètre comme 1 650 765,73 longueurs d'onde d'une radiation orangée émise par l'isotope 86 du krypton.

Enfin la conférence de 1983 se fonda sur la lumière et redéfinit le mètre comme étant la distance parcourue par la lumière dans le vide en 1/299 792 458 seconde. La vitesse de la lumière dans le vide étant la même en tout point (selon la théorie de la relativité), c'est une définition plus facile à communiquer et universelle. C'est surtout une distance plus facile à mesurer qu'une distance entre deux points, la seconde étant l'unité du Système international la mieux mesurée.

Merci Wiki pour ces précisions... N'empêche que... comme dit  dvanw ça fout les jetons... Le mètre de mon grand-père qui fixait sa cheneau au quart de poil près... ce mètre tranformé en radiation orangée puis en lumière qui parcourt un mètre... et dans le vide en plus! Sans compter que la seconde... enfin, je vous parlerai demain du kilogramme... Pour le kilogrammme tout n'est pas perdu, le kilogramme est dur à perdre et Le suspens reste entier...

25/10/2006

Une seconde

medium_univers-ss.jpgL’univers a quinze milliard d’années, environ. Ensuite pour que se mettent en place notre soleil, la terre, la lune et le planètes il aura fallu un bon 5 milliard d’années.

Sachant qu’une année est le temps que met la terre pour tourner autour du soleil. Peut-on sérieusement compter les premières années de l’univers puisque la notion même d’année ne pouvait pas exister ?

On me dira que la seconde est la vraie unité de temps, d’abord définie comme une fraction du jour solaire terrestre moyen (1/86 400). En 1960, pour tenir compte des irrégularités du mouvement de la terre, elle a été définie comme une fraction de l'année tropique (ou solaire) 1900, soit 1/31 556 925,9747. Depuis la 13e Conférence générale des poids et mesures en 1967, la seconde n'est plus définie par rapport à l'année, mais par rapport à une propriété de la matière ; cette unité de base du système international a été définie en 1967 dans les termes suivants :

La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133.

Qui nous dit que la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133 est régulier ? Personnellement j'ai des doutes. Pas vous ?

23/10/2006

Simplicité

La

simplicité

volontaire

.

J'en ai déjà parlé en mai 2005.

et de temps en temps sur le fil simplicité.

Je continue de penser que ce genre de prise de conscience peut permettre de vivre dans un monde meilleur. Il vient de s'ouvrir un forum qui s'annonce bien sympathique. Allez-y et faites-vous une opinion... si vous aimez, amenez vos idées dans un esprit de débat serein et fairplay.

Voici un extrait du texte explicatif:

En essor au Canada et aux Etats Unis, la Simplicité Volontaire rencontre des échos dans divers milieux en France La Simplicité Volontaire donne la priorité de l'ETRE sur l'AVOIR.

C'est un choix conscient qui vise à se libérer du temps et de l'espace pour vivre dans la sobriété matérielle, l'harmonie relationnelle et la simplicité spirituelle.

Cette sobriété heureuse répond à des motivations diverses qui se complètent :

  • Sortir de la précarité, de l’endettement, de la surconsommation pour retrouver un équilibre financier acceptable
  • Ralentir et s'octroyer du temps pour vivre nos passions et nos relations
  • Promouvoir par nos choix de consommation ou de non consommation un modèle économique respectueux des personnes et de tout ce qui vit sur la Terre.

Quitter le schéma du "avoir plus" pour aller vers le "vivre mieux"

21:45 Publié dans Simplicité | Lien permanent | Commentaires (7) |

22/10/2006

Ga Bu Zo Meu

medium_Mot.JPGOn dit que quelqu’un fait  un abus de langage lorsqu'il utilise un mot pour un autre.

On comprend ce quelqu’un car on sait que ce n’est pas facile de nommer l’autre alors on peut lui pardonner d’utiliser le mot « mot » à la place. D’un autre côté on comprend bien que cela soit un abus (au delà de l’us et donc de la coutume) de dire mot pour autre car dans ce cas n’importe quel autre mot devient n’importe quel autre mot mot, ce qui est embarrassant pour la compréhension des uns et des mots.

Et puis si autrement devient un motment il devient difficile de se singulariser. « Attendez un moment, je reviens avec un mot mot. » Et même si quelqu’un retrouve son mot qui nous garantit qu’il ne l’a pas pris pour un autre ? Rien. D’ailleurs si quelqu’un se prend pour un autre qui nous assure qu’il n’use pas les mots volés à un troisième ou des mots piqués à un usurier ou à un coiffeur, un mot tif ou un mohair, un mot de lui ou un modèle, un mot atrabilaire, un mot bile, un mot à dormir dans un motel, tel que quoi d’ailleurs, un mot usé, un mot tard ou un mot tôt, un mot cochon ou un mot lard, un mozabite ou même un moabite, un mot cas, un mot râle, un mot las, un mot laid, un mot rue, un mot l’os, un mot triste, un mot rose...

Les risques d’abus de langage sont immenses.

21/10/2006

Physique

medium_AtomeDeloc.jpg

Ligne droite

et

position

des

particules

 

Je relis régulièrement Henri Roorda ce prof de math genevois, pédagogue visionnaire, qui vivait au début du siècle dernier. J’aime surtout son roseau pensotant qui me rappelle mon maître Vialatte.

Roorda nous parle de la ligne droite et du fait que monsieur Einstein, jeune physicien à l’époque, voulait que la ligne droite ne le soit plus. « essayez de vous représentez une ligne droite différente de celle de l’année passée… c’est la santé même de votre intelligence qui est menacée…. La ligne droite telle que nous la concevons avec netteté a toujours eu une conduite irréprochable… » Il a raison.

Depuis la mort de Roorda en 25, on a fait pire. La physique quantique nous dit que l’on ne peut pas connaître simultanément la position ET la vitesse d’une particule massive. Déjà que c’est une idée farfelue, en plus les gendarmes n’en ont tiré aucune conclusion et continue de verbaliser les voitures à tout va.

On peut comprendre que le cerveau de certains de nos contemporains ne résiste pas à tout ces changements qui manquent sérieusement de rigueur.

Le texte de Roorda tiré du roseau pensotant :

M. Einstein s'attaque à mes convictions les plus profondes. II veut m'enlever une notion que je ne pourrais pas perdre sans sombrer dans le scepticisme le plus affreux et, peut-être, dans la folie. I1 prétend que je me faisais une idée fausse de la ligne droite !

Mesdames, Messieurs, la ligne droite qu'on veut arracher de mon esprit, c'est la vôtre. C'est la ligne droite dont nos pères et nos grands-pères (qui n'étaient pas des imbéciles) se sont toujours contentés. C'est la ligne droite qui, depuis les premiers jours de l'histoire humaine, a suffi aux plus grands génies comme aux plus humbles ramasseurs de hannetons.

Pour soutenir leur thèse, les partisans d'Einstein invoquent une découverte récente qui, à mon humble avis, ne prouve rien du tout. Il parait que la lumière émanant d'un astre quelconque (par exemple, de la planète Mercure) ne peut pas passer dans le voisinage du soleil sans subir une déviation. Mais est-ce une raison pour que la « ligne droite » se mette à minauder et à se tortiller lorsqu'elle passe devant l'Astre-Roi ? Un rayon lumineux est une chose et la ligne droite en est une autre. La ligne droite, telle que nous la concevons avec netteté (nous qui constituons la partie saine de la population), a toujours eu une tenue irréprochable. Elle est d'une constance à toute épreuve. On rencontre parfois des droites brisées. Mais en brisant la ligne droite, on ne la fait pas abdiquer. Ses plus petits morceaux gardent éternellement ses vertus originelles. N'est-ce pas là le signe de l'absolue pureté?

La ligne droite part du fond de notre âme. Elle est le chemin que voudrait suivre notre impatience quand nous nous élançons vers l'objet désiré. Chez les êtres nobles, la ligne droite est une idée innée. Si M. Einstein réussissait à nous prouver que la ligne droite elle-même s'écarte parfois du droit chemin, nous ne pourrions plus avoir confiance en personne.

J'ajoute que les révolutionnaires de la physique moderne constituent un danger pour l'industrie nationale. En répandant leurs idées subversives, ils ne songent pas à ces milliers de professeurs de mathématiques qui, devant leurs élèves avides de certitude, célèbrent chaque jour les vertus de la droite euclidienne, de la bonne vieille droite traditionnelle, dont la devise est :« Ne fléchissons pas !» En enlevant la foi à ces pédagogues consciencieux, ne leur enlèverait-on pas, du même coup, leur gagne-pain ?

Ignorants, mes frères, ne forçons point notre talent. N'allons pas, pour le vain plaisir d'être à la mode, adopter cette droite nouvelle, légèrement courbe, dont les savants auront besoin, désormais, pour « expliquer l'univers ». Restons fidèles à la ligne droite des honnêtes gens, qui, lorsque nous partons, nous montre toujours la route à suivre.

Tout cela est triste. Si les hommes ne peuvent pas s'entendre sur le « droit » et le « courbe », se mettront-ils jamais d'accord sur ce qui est juste et ce qui ne l'est pas ? 

12:10 Publié dans Textes, Vialatte | Lien permanent | Commentaires (9) |

20/10/2006

Tournis

medium_rondpoint.gif

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L'homme

politique 

est

à

un

tournant

Je ne tournerai pas autour du pot, je pense que la situation tourne à l’aigre. Ce politique hautain qui se prend pour un aigle nous a fait tourner en bourrique. Il pensait que son discours était bien tourné mais il aurait plutôt dû tourner sept fois sa langue de bois sur le tour avant de le prononcer. Il croyait nous tourner la tête mais nous ne sommes pas des girouettes, nous ne tournons pas à tous les vents. Tout cela tourne au ridicule. Pourquoi pas faire tourner les tables tant qu’on y est ?
   
Il pourrait mettre encore plus d'eau dans son vin avant que celui-ci ne tourne vinaigre... mais après avoir tourné à droite, il s’est déjà tourné vers la gauche et nous on ne sait plus où tourner la tête. Certes ses amis ont pour la plupart tourné leur veste pendant que son principal ennemi tournait les talons. Pour tourner la difficulté, il aurait pu tourner un film dans lequel il aurait expliqué pourquoi la terre tourne si mal, cela se fait aux US mais on se souvient que ce mouvement de rotation la terre a, en son temps, tourneboulé les autorités ecclésiastiques.

On pourrrait croire que la fortune va définitivement lui tourner le dos, que son avenir va tourner court, mais souvenez-vous : la roue tourne et ce n’est pas en tournant autour du pot que l’on fait les meilleures soupes.

Il importe de se souvenir de cette pensée du Sar Rabindranah Duval : « Celui qui a son avenir devant lui,  l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour »

11:42 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (4) |

18/10/2006

Les lois

Il faudrait que le parlement canadien légifère sur la négation de la déportation des prisonniers anglais en Australie.

 

Les Indonésiens pourraient alors légiférer sur la négation du massacre des indiens d’Amérique du nord.

 

Puis les indiens d’Inde pourraient légiférer pour punir la négation de l’extermination des indiens d’Argentine par les Espagnols.

 

Ensuite, les Mongols feraient une loi condamnant à la prison ferme la négation de l’esclavage des africains dans les Caraïbes.

 

On pourrait même imaginer que le parlement turc vote une loi interdisant, sous peine de prison, au parlement français de légiférer sur n’importe quel massacre, y compris celui des bébés phoques en Alaska.