04/04/2007
Hulot
.
Pas de
vacances
electorales
pour
Nicolas
Hulot
.
- Hulot exprime son "estime" pour Voynet, mais "garde son indépendance",
Associated Press, 26/03/07
- Nicolas Hulot distribue ses bons et ses mauvais points, Le Monde, 27/03/07
- Hulot espère la venue des candidats
Liberation, 27/03/07
- La vacance de M. Hulot,
Le Figaro, 28/03/07
- Nicolas Hulot sûr a "99 %" de ne pas sortir de sa neutralité, AFP, 28/03/07
- Nicolas Hulot «J'ai été naïf»,
L’Express, 28/03/07
- Nicolas Hulot invité du journal
de 13 heures, France 2, 28/03/07
- Le compte écologique n'y est toujours pas
pour Nicolas Hulot, Agence Reuters, 28/03/07
- Nicolas Hulot est l'invité de
Christophe Barbier, LCI, 29/03/07
- Nicolas Hulot bat la campagne mais
gardera sa neutralité, AFP, 29/03/07
- "On n'a plus le choix", Nicolas Hulot,
Metro, 29/03/07
A part ça, seuls 16% des français savent réellement ce que signifie développent durable.
Si vous ne l'avez pas fait, signez le pacte.
01:00 Publié dans Simplicité | Lien permanent | Commentaires (4) |
03/04/2007
Mammouths, encore
J'ai été très content d'apprendre que les mamouths avaient fait plus d'entrée que les dinausores au musée d'histoire naturelle de Neuchâtel. Il faut bien convenir que le mammouth à poil laineux (à poil les noeux! à poil les noeux! je sais c'est nul et potache, mais j'aime bien), le mammouth donc, est quand même bien plus sympa qu'un gros lézard fusse-t-il volant comme le ptérodactyle ou énorme et sanguinaire comme les tyranausorus rex. Raison de plus d'ailleurs pour préférer ces bon gros herbivores qu'on aurait presque pu caresser dans le sens du poil (à poil les noeux! à poil les noeux! à poli!)
Donc, si vous avez le temps, écoutez Mordicus parti sur les traces du mammouth, de son mode de vie et de sa disparition. Et un vrai mammouthologue sur la Radio Suisse Romande En marge de la célèbre exposition itinérante (elle vient de France... à poil les noeuds!)
02:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : noeuds, pachydermes, à poil |
01/04/2007
Mammouths
Exceptionnel ! Les chercheurs de l’université de Neuchâtel recréent un mammouth. A partir de l’ADN trouvé dans une dent de mammouth congelé dans le permafrost (voir photo) Ils ont réussi à cloner un jeune mammouth qui a aujourd’hui six mois, est en bonne santé et pèse la bagatelle de 200 kilos. Lire les détails sur le blog de Sugus, la célèbre mammouthologue.
A part ça si je crois les stats (mensongères) de Blogspirit, ce blog aurait dépassé les 45000 pages vues en mars. Je dis ça uniquement pour me remonter le moral blogueur.
17:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (7) |
31/03/2007
(1) Notes
.
L'Amour
comme
on l'apprend
à
l'école
hôtelière(1)
de
"Le deux février 1930, à six heures du matin, naquit Georges Romillat (2) entre les cuisses de sa mère. Elle dira volontiers, sa vie durant, qu'il vint dès le début jouer entre ses jambes (3)"
(1) On peut se demander si l'amour s'enseigne vraiment dans les écoles hôtelières ? Il suffit d'avoir fréquenté quelque peu les hôtels pour comprendre qu'à l'évidence, il y a matière. Un gros roman, qui commence, comme il se doit, par un avertissement : "Toute ressemblance des personnages de ce roman avec des personnes existant, ayant existé ou existant dans le futur et le concret ne saurait être que le fruit de la potentialité."
(2) Romillat n'est pas le premier venu, on l'a croisé au détour des livres de Jacques Jouet. L'histoire de Georges (a) d'abord, puis de Sylvain (b), à travers un demi-siècle d'Histoire de France.
(3) Ce ton de narration jouissif doit tenir le lecteur éveillé pendant 28 cahiers de seize pages, soit plus de quatre cents pages (c), quatre cents pages (en comptant les notes de bas de page) d'histoires humaines, drôles, parfois loufoques, grandeur et décadence du sentiment hôtelier sur deux générations .
(a) Georges, fils de pâtissier, brillant écolier, tuberculeux bien soigné en sanatorium, représentant du Chasseur français, et bien vite professeur d'amour à l'école hôtelière. Il épouse Mariette(B1) et rêve avec elle de mettre en pratique les théories qu'il professa. Il fondent l'Hôtel du Large à Etampes, avec, pour comptable et âme tutélaire, Julie, bigote hygiéniste et sœur aînée de Georges. Tout va bien dans le meilleur des mondes hôteliers possibles jusqu'à ce que la guerre d'Algérie qui ne dit pas encore son nom vienne briser les hommes et les rêves.
(b) Sylvain qui va mettre cul par-dessus tête toute la maisonnée. Mauvais sujet, chapardeur et charmant, Sylvain trouve vite sa voie : une activité sexuelle, homosexuelle surtout, débordante et appréciée de ses partenaires. Il nous fera traverser les plus beaux culs de Beauce (C1) et de Navarre (C2), hilare et insouciant, beau et monté comme un astre. Traverser Mai 68 avec entrain, jusqu'aux années sida que personne non plus n'avait vu venir. Sylvain ne viendra pas à bout de l'Hôtel du Large, le capitalisme hôtelier s'en chargera.
(c) On lit le gros du livre comme si nous y étions (nous y fûmes) sans chercher à en savoir plus qu'on nous en dit. On s'étonne bien sûr d'y trouver des notes de bas de pages qui les envahissent parfois jusqu'en haut, d'un autre ton, d'une autre assurance, comme si ce qu'elles disent était au plus vrai ce que le texte a romancé. Elles engendrent parfois leurs propres notes, une descente en abîme, vers des lettres de plus en plus petites comme on remonte le cours d'un ruisseau jusqu'à la première goutte. Une note occupe neuf pages du livre en si petits caractères qu'elle contient à elle seule un vrai roman gigogne passionnant.
(B1) Mariette accouche de Sylvain pendant que son homme est encore à Oran à n'en pas croire ses yeux. Bientôt, ils auront trente chambres d'amour, un restaurant soigné et des triplés, dont Benjamin, dit Jiji, dont il faudra bien reparler.
(C1) Région plate et sans intérêt.
(C2) Région dont Henri IV fut le roi et dont personne ne sait plus où elle se trouve.
04:05 Publié dans Papous | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : notes, commentaires, tags, oulipo |
29/03/2007
Paul Celan
Paul Celan,
plus grand
poète
de langue
allemande
de l'après-guerre?
.
L’an dernier, en lisant un étrange livre pour le prix Inter, je suis tombé sur Paul Celan, un poète et un destin. Dans son blog naarjuk me demande de mettre un mot sur Celan. J’écrivais donc: « Celan est né en Bucovine dans une famille juive, il parlait toutes les langues mais mettait un point d’honneur à n’écrire qu’en allemand. Il fréquentait, René Char, Nelly Sachs, prétendait que le langage doit se libérer de l’histoire, et doit être utilisé pour mettre des mots qui répondent au silence imposé sur la situation terrible de l’Holocauste. Celan traduit Jean Cocteau, Henri Michaux, Osip Mandelstam, Guiseppe Ungaretti, Fernando Pessoa, Arthur Rimbaud, Paul Valéry, René Char, André du Bouchet, et Jacques Dupin… En 67, Celan, le juif martyrisé, rencontre le philosophe Martin Heidegger, ancien membre du parti nazi, et qui ne renia jamais cette appartenance, ce qui lui inspire le poème Todtnauberg dont est extrait le vers cité plus haut. Après la guerre, il s’installe finalement à Paris, où il est professeur d'allemand à l'École normale supérieure. Il se suicide à 50 ans en se jetant dans la Seine le 20 avril 1970 son corps étant retrouvé le 1e mai. Voilà je viens de vous documenter une ligne du livre : « Vom Blau, das noch sein Auge sucht... C'était cuistre, mais sensuel ».
Paul Celan est peut être le plus grand poète de langue allemande de l'après-guerre, composant une œuvre absolument innovante, consciente de venir après l'événement majeur de l'extermination des juifs d'Europe.
En 1942, ses parents sont envoyés dans un camp d’internement en Transnistrie où son père meurt de typhus et où sa mère est abattue d'une balle dans le dos.
En 1943, Paul est envoyé dans un camp de travail forcé en Moldavie. Il est libéré par les Russes en 1944. En 1947, il quitte la Roumanie et s’installe finalement à Paris, où il est professeur d'allemand à l'École normale supérieure.
Ses premiers poèmes datent de 1940, dans différents périodiques, mais son deuxième livre, Mohn und Gedächtnis (Pavot et mémoire, 1952) assoit sa réputation de poète de l'Holocauste, d'abord en Allemagne, puis dans le monde entier. Son poème le plus connu, Todesfuge (Fugue de la Mort) a pour thème le sort des juifs dans les camps d'extermination.
La fausse accusation de plagiat de l'œuvre de Yvan Goll par sa femme Claire Goll le conduit à la dépression nerveuse. Claire Goll fit une campagne de diffamation contre Paul Celan tout le long de sa vie.
Il est interné plusieurs fois à partir de 1965 dans un asile psychiatrique, d'où il écrit quelques textes en hébreu.
Témoin et victime du nazisme, Celan contredit en apparence la fameuse parole d’Adorno selon laquelle « il ne peut plus y avoir de poésie après Auschwitz »
Voir aussi Celan-Cioran
01:20 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (1) |
27/03/2007
Smoking
On le sait, ce blog est un blog humaniste puisqu’il se propose de donner des nouvelles de l’homme. Cette chronique donne des nouvelles de la ressource confrontée à un monde devenu mondial et un univers impitoyable dont les seules valeurs sont rendement, croissance, performance, compétition et challenge permanent.
A moins de vivre au fin fond de la Creuse et faire des fromages de chèvres (salut Michel) on sait que la ressource fume de moins en moins. Pourtant, mine de rien, la clope était un sacré exutoire pour la ressource ancienne confrontée à des cadences de travail encore plus infernale qu'aujourd'hui. Naguère, la moindre réunion se passait dans un brouillard aussi épais que le smog qui sévit en automne dans le bassin genevois quand l’anticyclone se prélasse dans nos contrées. En ces temps là, même les non-fumeurs fumaient.
Et puis, soudain, presque sans s’en apercevoir, on n’a arrêté de fumer. La vague a traversée l’Atlantique comme les dépressions qui, sans prévenir, viennent chasser l’anticyclone automnal. Cela a commencé par les salles de réunions car, au début, on avait beau lui donner mauvaise conscience, le programmeur continuait de cloper dans son bureau. Il ricanait en douce derrière son écran, avec la fumée qui lui sortait par les oreilles. Il ne perdait rien pour attendre.
Trois ans plus tard, ce fut la mode des bureaux paysagers. Un bureau où on entasse trente experts assez bien payés, supposés se concentrer, car l’avenir de l’entreprise en dépend. Les conflits entre fumeurs et non-fumeurs devenaient ingérables. Trois mois plus tard, on interdisait de fumer dans tous les bâtiments à l’exclusion d’un petit local exigu et non ventilé. L’affaire devenait grave. La qualité des programmes s’en ressentait. Chaque soir le femme du programmeur pouvait, elle aussi, sentir la douce odeur de tabac froid de la salle fumeur imprégnée sur les vêtements de son mari multipliant les sources de conflit : « -T’es encore allé traîné où hier soir ? – Quand j’ai eu fini de tester mon programme, il était onze heures, je suis rentré. » Il n’était pas cru et, à terme, leur union était cuite.
Pourtant, il s’est passé une chose étonnante dans les salles fumeurs. C’était le seul endroit de l’entreprise où on communiquait. On parlait foot, télé, mais aussi de boulot. Ce regain de communication entre les personnes et les départements évitait bien des bourdes à l’entreprise… C’est pourquoi quelqu’un a décidé que c’en était trop, qu’il fallait sévir et revenir aux pratiques anciennes d’hermétisme entre les ressources. Le management prétendit que c’étaient une décision des RH, les RH dirent avoir agit sur ordre. N’empêche que plus personne ne fume dans les bâtiments. La consommation d’anti-dépresseurs augmente. Comme l’argent, ces derniers n’ont pas d’odeurs et le DRH peut savourer sa satisfaction d’avoir mener à bien l’éradication.
Seule sa femme fume encore le soir, une cigarette ou deux après le repas. Il l’a prévenu si elle ne change pas ses habitudes, elle est virée.Rien ne va plus dans le monde de la ressource…
18:55 Publié dans Ressources | Lien permanent | Commentaires (9) |
25/03/2007
Catch à 4
Ce soir, à 4 semaines du premier tour, j’ai envie de prendre un pari. Parier que les quatre gros candidats vont finir dans un mouchoir de poche. Ce qui pourrait donner, sur un coup de dés, 6 finales possibles et même 12 si l’on tient compte de l’ordre d’arrivée des deux premiers. Si ce pronostic se vérifie, il faut bien admettre que le système qui consiste à ne garder que 2 candidats au second tour est plutôt stupide.
Sarkozy – Le Pen
Sarkozy – Royal
Sarkozy – Bayrou
Le Pen – Royal
Le Pen – Bayrou
Royal – Bayrou
Faites votre choix. C’est assez déprimant je trouve !
22:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (9) |