06/03/2007
L'homme au Nunavut
A suivre...
07:30 | Lien permanent | Commentaires (6) |
05/03/2007
Les 50 ans de l'homme
Naarjuk me demandait ce qui m'avait fait m'intéresser à l'Inuktitut, la langue des inuits. QUestion qui m'a donné envie de ressortir ici un texte écrit en 2001 pour les 50 ans d'un copain.
Les cinquante ans de l’homme.
Après avoir escaladé le Mont-Blanc, déployé des kilomètres de soies en forme de sinusoïdes, posé des millions de mouches artificielles sur les eaux froides des pools irlandais et québécois, puisé toutes sortes de salmonidés suite à des batailles épiques, finalement l’homme arrive à cinquante ans. C’est un évènement bien banal si l’on songe que l’homme a déjà connu les cinquante ans de Jeanine, de Christian, de Lulu, Michèle, René, Raymonde, de Jean-Jacques et d’Andrée, Gilbert, de Michel et Jean, de Joël et Catherine. La quinqua-mania est frénétique, on n’en sort plus, bientôt ce sera Michèle-e, Josie, Hélène, Roselle... Les demi-siècles s’accumulent sans répit jusqu’à former des millénaires.
On sait qu’à cinquante ans la femme se sent encore jeune et pleine d’avenir alors que l’homme se voit au bout du rouleau, usé, juste bon à regarder des documentaires animaliers sur la cinq. Il nous faut vivre avec cette inégalité profonde. Même sans fumer, même en arrêtant le Côtes du Rhône et le Lagavullin, il n’y a rien à faire, notre durée de vie sera plus courte. Ceci sans même compter que, à jeun, notre perception de l’inexorable finalité de l’homme est plus vive que celle de nos compagnes. Cette fatalité de la caisse en sapin nous pousse à toutes les extrémités. Bon restons gais, ainsi que le veulent l’homme et le lieu.
D’ailleurs un proverbe Inuit ne dit-il pas : « c’est dans ses nuits les plus sombres que l’homme fait ses rêves de pêches les plus riants. » On ne parlera jamais assez de la sagesse du Nunavukti qui est aussi profonde que ses rivières sont glaciales et ses lacs poissonneux. C’est pourquoi les mauvaises langues qui prétendent que l’homme se rend au Nunavut pour la gaudriole, devraient réfléchir. Non, l’homme se rend au Nunavut pour y trouver la sagesse et un sens à sa vie. D’ailleurs il existe un autre proverbe en langue Inuktitut qui dit : « C’est dans la force de son âge que l’ours polaire fait ses plus belles pêches. Il ne se soucie plus du piaillement des otaries qui se prélassent sur la banquise. »
A suivre...
02:45 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (2) |
03/03/2007
Numération Bibi
Bobby
Lapointe
Matheux
Humoristique
La table des caractères Inuits m'a fait penser au système bibi-binaire de Boby Lapointe.
La numération Bibi est une application du système hexadécimal d'usage courant en informatique. Parce que seize peut s'écrire "2 exposant 2, exposant 2" don Bi-Bi-Binaire.
Boby Lapointe a inventé la notation et la prononciation de seize chiffres. À l'aide de quatre consonnes et de quatre voyelles, on obtient les seize combinaisons nécessaires :
HO, HA, HE, HI,
BO, BA, BE, BI,
KO, KA, KE, KI,
DO, DA, DE, DI.
Pour définir un nombre, il suffit d'énumérer les chiffres qui le composent. Exemple : en Bibi, le nombre 2000, qui se traduit, en hexadécimal, par 7D0, est appelé BIDAHO.
Bobby Lapointe aurait aimé nous entendre, chanter en " Bibi " les tables de multiplications : HE fois KO = HA HO / BE fois BE = HE KE / KO fois KA = BO KO / DO ...
Pour la petite histoire, Boby Lapointe, le jour où il a finalisé son code, rentre chez lui et offre un bijoux à sa fiancée, Colette, en lui donnant le nombre suivant:
584 623 705 671
Convertit en bibinaire, on trouve donc :
KOKOHADEBOKADODEBOBY. « Coco a de beaux cadeaux de Boby. »
Exercice: Combient font HABI x HABI ? et HABI + HABI
15:57 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (4) |
01/03/2007
Inuktitut
Merci Dolgo pour le lien sur naarjuk.
J'ai trouvé sur le site deux notes inuites.
- Une sur l'année polaire
- et une video sympa:
Ainsi qu'un tableau des caractères inuktitut plus simple que le mien (piqué sur Wikipédia.)
22:30 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (3) |
27/02/2007
Si Bouddha...
-
Photo prise par
Céline
au Laos
à Luang Prabang
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... Si Bouddha avait connu l’informatique, sans doute aurait-il choisi les ordinateurs pour illustrer l’impermanence. Rien de stable dans ces machines… La vitesse est dépassée… L’accélération est surannée… Les prix des processeurs s’écrasent… une génération nouvelle chaque année et demie… L’expérience des uns ne sert à personne… c’est à peine si elle peut resservir pour soi-même… et pas très longtemps… Des œuvres du passé, il ne reste rien ou presque… et ce qui reste n’est utile qu’aux historiens, et encore…
De toute façon, qu’y a-t-il d’important à sauver ? Un logiciel qui fonctionne est un logiciel obsolète... Tout est construit sur le sable… du silicium… des puces en sable qui n’arrêtent pas de bouger leurs milliards de pattes... Les mémoires se remplissent et se vident à la vitesse de la lumière… les électrons volent… les pixels clignotent… Frémissantes sous la main les souris glissent sur des tapis trop petits sans jamais marquer une halte, esquisser une méditation ou entamer une quelconque prière…
20:40 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ordinateur, bouddha |
25/02/2007
Cerveau
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En préparant sur Internet ma présentation du 5 mars sur
l'image de la femme dans les medias
je suis tombé sur un déclaration de M. De Robien, Ministre de l’éducation nationale faite à la Dépêche du midi :
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« L’apprentissage se fait par l’hémisphère gauche du cerveau, on apprend par séquence et non en globalisant. C’est comme pour apprendre à conduire, on n’apprend pas en même temps à tenir le volant, allumer la radio et caresser éventuellement la cuisse de sa voisine. »
Quel hémisphère cérébral a impulsé le machisme globalisant des propos du minstre ? D'ailleurs, il devrait réviser ses notions sur le cerveau car il semblerait que les blondes (ainsi que les UDF ralliés à l'UMP) n'utiliseraient que la partie droite du cerveau.
17:14 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blondasse, poufiasse |
24/02/2007
Adelphité
De l’adelphité,
au pharaon incestueux,
au phare d’Alexandrie,
au trésor de
l'abbé Saunier
et aux cathares...
En tirant les fils de la toile, alors que la recherche de mots nouveaux fait rage chez le garde-mot, je tombe sur adelphité. Un mot savant créé pour remplacer fraternité et le sonore sororité. Adelph est la racine grecque qui désigne à la fois le frère et la sœur (en anglais, il existe le mot sibling pour cette notion)
Liberté, Egalité, Adelphité.
Le suffixe adelph donne une quantité de mots savants presque tous monstrueux. On le retrouve aussi chez un pharaon, Ptolémée-Philadelphe (qui aime sa sœur.) qui fit construire sur l’île de Pharos le célèbre phare d’Alexandrie, une des sept merveilles du monde.
C’est aussi en 1780 que le marquis François de Chefdebien, membre notoire du Directoire Ecossais de Septimanie (Languedoc) fonde la "Société des Philadelphes" avec son père le vicomte de Chefdebien d’Aigrefeuille. L’abbé Alfred Saunière fut percepteur dans la famille des Chefdebien. Il aurait été renvoyé pour avoir étudiés des documents ou archives de famille du fameux rite écossais des Philadelphes de Narbonne… Son frère, l’abbé Bérenger Saunière, enfant pauvre de Septimanie, joueur de rugby aux moeurs simples, se fera remarquer en menant une vie princière dans sa bourgade de Rennes-le-Château, proche de Montségur, dernier refuge des hérétiques Cathares.
Avis: On cherche encore le trésor de l’abbé. Alfred Saunière est l’auteur, en 1779, d’une ‘Histoire de la maçonnerie’. Si on aime le mystère on peut suivre l'abbé Saunière sur la toile, par exemple: L’énigme des Chefdebien. A votre bon coeur!
11:15 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mystère, franc-macon, trésor, inceste |