26/08/2008
mont-Blanc
Pas trop eu le temps d’écrire ces jours, j’étais en plein mont-Blanc *. Grâce à Raymonde et René, j’ai pu faire cette montagne dans les plus belles conditions qui soient. Merci à eux.
Un beau jour d’août lorsqu’on faisait le Rognolet, mon ami René m’a demandé si ça me dirait de faire le mont-Blanc sur une gentille cordée le 25, 26 août. Il faut dire que quelques jours plus tôt sur l’Aiguillette des Houches, face au grand sommet, j’avais déclaré qu’il n’était pas nécessaire de faire le mont-Blanc. Mais bon… pas nécessaire ne veut pas dire inenvisageable.
Question posée. J’étais donc au pied du mont et je n’ai pas hésité longtemps. La chose était encore secrète, Raymonde ne voulait pas qu’on lui parle trop longtemps à l’avance d’un mont-Blanc qui lui semblait par trop hypothétique. Pour moi, il y avait deux petits points d’interrogation, la météo qui se doit d’être parfaite pour faire le mont et une place au refuge du Gouter. Très dur d’obtenir une place au refuge. Il faut téléphone un jour précis d’avril et après moult sonneries occupées on peut prendre date pour l’été ou l’automne, c’est ce qu’avait fait René mais… pour deux personnes.
Bref, je vous la fais courte. Il y avait une possibilité au refuge, restait la météo de lundi et mardi. Incroyable ce que les prévisions ont pu changer la semaine dernière. Finalement, on s’est retrouvé lundi matin, 8 heures 45, à consulter la météo de Chamonix qui était optimiste pour mardi. Il ne restait plus qu’à aller prendre le tramway du Mont-Blanc vers le 10 heures 15 au Fayet pour monter au Nid d’Aigle, coucher au Gouter et le lendemain monter la grande montagne. Ce qui fut fait. Nous étions donc au sommet, ce matin, à 8 heures et quart. Plus de détails et photos à suivre.
* Le sommet s’écrit mont-Blanc, le massif Mont-Blanc
23:10 Publié dans Montagne | Lien permanent | Commentaires (3) |
23/08/2008
Coca
09:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) |
21/08/2008
Interdit
à l’italienne.
Les maires italiens sont investis de nouveaux pouvoirs en matière de sécurité. Ceci donne des choses étonnantes.
En vrac :
- Interdit de mendier couché.
- Interdit de parler dans la rue à des prostituées ou à des femmes dont l'attitude, l'habillement ou le comportement manifestent l'intention de se livrer à des prestations sexuelles.
- Interdit de vendre de l’alcool le week-end après 22 heures.
- Interdit de s’asseoir à plus de trois sur un banc public.
- Interdit d’étendre son linge dans la rue,
- Interdit de se promener avec une canette à la main.
- Interdit de pique-niquer sur les places ou les marches d'escalier du centre historique (de Rome)
- Interdit de fumer dans les lieux publics.
- Interdit de donner à manger aux pigeons.
- Interdit de marcher avec des sabots.
- Interdit d’écouter la radio en public.
- Interdit au mois d’aout de jouer du marteau-piqueur.
Evidement chaque commune à ses propres règles. Les trois dernières, s’appliquent à Capri, les pigeons à Venise, la cigarette à Vérone ou Naples.
Quand on sait qu’à Naples, parmi les conducteurs de scooter, seuls les voleurs portent le casque, on se dit avec Massimo Gramellini que l’Italie aurait plus besoin de citoyens normaux que de règlements spéciaux.
A noter qu’Assises, la ville du Poverello, avait déjà interdit la mendicité et les pauvres ne peuvent plus s’y asseoir le long des monuments publics.
09:50 Publié dans Chroniques Italiennes | Lien permanent | Commentaires (6) |
19/08/2008
Récession
Récession or not récession ? C’est le mot et la question du jour mais qu’est ce que la récession ?
En astronomie, c’est l’eloignement progressif des nébuleuses les unes des autres. Pas de doute, nous somme bien en récession, il n’y a qu’à voir à quel point les courants du PS s’éloignent les uns des autres et deviennent nébuleux.
En écologie, c’est la décroissance... du débit d'une source, l’ensemble de la décrue et du tarissement. C’est aussi le recul des glaciers. Aucun doute, les glaciers reculent, allez voir à Chamonix. Même si le climat social est au rafraîchissement et le moi d’août aux orages, on est dans le global warning.
En économie, c’est le ralentissement (passager) de l'activité économique, caractérisé par une diminution de l'investissement et une augmentation du chômage. Une petite crise. Les gardiens de l’économie ont décidé qu’il fallait que la baisse de régime dure six mois pour pouvoir parler de récession.
C’est sur ce point que les avis sont très partagés. Les socialistes nébuleux pensent que, depuis le bouclier fiscal, nous avons cassé la lance à économie et que nous sommes vraiment dans la m… Pour eux, c’est le global freezing. L’UMP pense que ce n’est pas si grave puisque la majorité reste majoritaire.
Le gouvernement s’est donc réuni le 18.8.08 pour en débattre. Madame Lagarde, l’écoministresse a bien parlé, ensuite les ministres ont fait un tour de table très constructif, enfin le Premier a conclu sur l’air de la Marquise. Il a dit : « Bien que tous les indicateurs soient au rouge, que les experts parlent de stagflation, un mot vraiment pas beau, que le PIB ait perdu trois points, chantez avec moi : Tout va très bien, tout va très bien. » Pour employer la formule d’Emile Coué : « La France va de mieux en mieux. »
En fait puisque le mot récession a été inventé pour parler d’une petite crise économique, il faudrait sans doute trouver un mot pour parler de petite récession. Un peu de créativité que diable, monsieur Fillon ! En attendant et à tout hasard, je propose ce badge, marqué en argent sur fond d'or, à distribuer dans les supermarchés. A noter qu'en grande taille on pourrait en faire un bouclier, très chic sur le portail à côté de l'interphone devant l'entrée de la propriété.
11:22 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (4) |
18/08/2008
Salon
L’été est propice aux déplacements culturels, je reçois beaucoup de cartes de vacances. Voici une photo d’Arso prise au dernier salon des plus beaux couchers de soleil.
11:45 Publié dans Arso | Lien permanent | Commentaires (1) |
16/08/2008
Génération Internet
Ce qui est plus étonnant encore, et que Vialatte ne pouvait pas savoir, c’est qu’il n’y avait même pas d’Internet. Savez-vous qu’il existe des jeunes gens d’une vingtaine d’années qui n’arrivent pas à imaginer une époque sans Internet. Cela me rappelle la petite fille anglaise qui, après des années de Margaret Thatcher, demandait à sa mère : « Dis maman, est-ce qu’un homme peut devenir premier ministre ? »
Sur AgoraVox, Jean Zin, le scientifique de l’étape, se pose la question des bienfaits (et des méfaits) de la génération Internet. Qu’apporte Internet aux progrès du progrès ?
Après la civilisation du béton et de l’automobile, avec la génération 68 qui a pris le meilleur du modernisme tout en soulignant à grands traits les dangers de cette façon de faire égoïste, après la bof génération, un peu laxiste et toute inquiète de ne pas trouver de boulot, nous voilà plongés dans la génération Internet.
Elle se caractérise par une propension à rester vissée sur sa chaise, concentrée sur un écran plat à fort contraste. Avide de toutes les rubriques de Yahoo Actualités mais surtout de la rubrique people et insolite. Dingue de ces petites vidéos de Youtube et DailyMotion, surtout de celles ou l’on voit la fille se faire violer et couper en morceaux ou mieux encore les vidéos où l’on voit la réaction des gens que regardent la fille se faire couper en morceaux.
On se souvient que la génération d’après guerre avait largement rationalisé la vie anarchique des ses ancêtres, notamment avec l’invention de la télévision et des autoroutes à péage. Celle d’Internet a franchit un grand pas de plus vers la rationalité. Elle vit sur le net, elle commande sa pizza, enchérit sur eBay, paie ses impôts, achète une maison, regarde la pelouse qui pousse dans sa maison de campagne. Pour le mari et le père, forcé de travailler loin de chez lui, plus besoin de prendre la voiture, il embrasse sa femme par Camcorder, regarde grandir ses enfants grâce à cette petite caméra si pratique. Certes, il pourrait travailler à la maison mais son entreprise exige sa présence chez le client. Il s’adapte, c’est la force de l’intelligence.
Je sens bien que je n’arrive pas à vous faire sentir les bienfaits d’Internet et le grand bond en avant que s’apprête à faire cette génération nouvelle. C’est dommage mais ce texte commence à être un peu long et la règle est inflexible : Pas plus de un à deux écrans sinon le lecteur se casse. Alors tant pis ! J’essayerais plus tard de vous convaincre. Restez devant votre écran. De ce point d’observation le monde est à vous.
09:00 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (9) |
15/08/2008
Un bel été
Oups… J’ai oublié la rédac. Donc le sujet : Mon plus bel été.
Je pense que j’avais douze ou treize ans. J’avais chopé fin juin une de ces saletés de champignon qui vous fait d'épaisses plaques blanches sur la langue. Grâce à Internet je peux même vous dire que cela s’appelle une candidose ou encore un muguet. C’est dû à un champignon microscopique, le candida albicans. Joli nom. Pourtant, cette année là, j’étais moins enthousiasme, la bouche en feu et réduit à la bouillie liquide avalée à la paille. En plus la consigne était : se reposer, et ma mère y veillait.
Par chance j’adore lire et j’avais un poste de radio. J’ai donc passé tout le mois de juillet sur une chaise longue à lire entrecoupé des interventions de la radio sur la tour de France. C’était une de ces années où Anquetil et Poulidor de tiraient la bourre dans les cols et jusque sur les Champs-élysées. Un duel prenant suivi minute par minute.
Pour la lecture, j’avais commencé les Jalna de Mazo de la Roche, 16 volumes qui racontent la saga de la famille Whiteoak de la fin du 19ème siècle au milieu du vingtième. Les Whiteoak vivent à Jalna, une propriété au Canada, environnée par cette nature riche et sauvage. Un grand feuilleton qui m’a pris tout l’été. Le muguet était soigné mais mon envie de connaître la fin de cette saga était intacte. Le seul problème était de récupérer les volumes en livre de poche dans le bon ordre. Ce ne fut pas toujours le cas mais c’était parfois encore plus passionnant. Les amateurs de feuilletons me comprendont.
Je réalise ce que ce souvenir a de solitaire et narcissique, j'aurais sans doute dû vous parler de ces parties de cowboy et d'indiens avec les copains, de ces carabines en bois que nous fabriquions pour jouer à la petite guerre, ou encore de la découverte des filles en colonie de vacances que nous poursuivions de nos assiduités pour échanger un baiser furtif, mais non, peut-être que c'est dans ce genre de situation de repli sur moi-même que j'ai trouvé le plus de bonheur.
Le sujet de la « rédac du mois » qui doit être mise en ligne le 15 août à midi est « mon plus bel été » - et doivent plancher 42 blogueurs (que votre curiosité vous conduise à voir ce qu’ils et elles en feront ! Et votre bénévolence à le commenter)
1/ Laurent, 2/ Noelia, 3/ Bergere, 4/ Bertrand, 5/ JvH, 6/ Hibiscus, 7/ Anne, 8/ Julien, 9/ Chantal, 10/ Looange, 11/ V à l'ouest, 12/ Jo Ann v, 13/ William, 14/ Catie, 15/ Nanou, 16/ Cecfrombelgium, 17/ Julie70, 18/ Gazou, 19/ BlogBalso, 20/ Vladyk, 21/ Lydie, 22/ Optensia, 23/ Joël, 24/ Linda, 25/ Julie, 26/ Le chat qui, 27/ Ckankonvaou, 28/ Mahie, 29/ Mariuccia, 30/ Brigetoun, (inutile ce sera ici) 31/ Amanda, 32/ Renée, 33/ Mouton, 34/ Agnes, 35/ Laetitia, 36/ MissBrownie, 37/ Karmichette, 38/ Rikard, 39/ Dung, 40/ Pivoine Merlin, 41/ Lune de Pluie, 42/ Adelaide,
Et puis il a Boby pour l’été sous la pluie :
Je voudrais avancer l'été Eh! té ch té! ch té!
Qu'il fasse avant la St Jean bon
Jambon jambon jambon
Qu'il fasse beau dès le dix juin
Dis-joint dis-joint disjoint
Ça serait bien s'il faisait beau dès mai
C'est beau dès mai beau d'aimer
Et que cesse enfin cette pluie
Où est-il l'été?
L'été où est-il ou est-il l'été?
L'été ou est-il?
Qu'il fasse chaud dès mai chaud, oui
Méchoui méchoui méchoui
Qu'il fasse beau dès Pâques beau
Paquebot paquebot
Que le soleil tape en mars tôt
Marteau marteau marteau
Ça serait bien qu'il fasse dès l'hiver beau
Délite verbaux!!
Et que cesse enfin cette pluie
Où est-il l'été?
L'été où est-il où est-il l'été?
L'été où est-il?
12:00 Publié dans Rédac | Lien permanent | Commentaires (5) |