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14/07/2008

Beau temps

Sur le blog d'Yves Paccalet:

L’homme, ce grand singe, est né en Afrique. Il a conquis la planète en se débrouillant pour garder autour de lui une bulle de climat tropical – grâce à ses vêtements et à la domestication du feu. Aujourd’hui, nous revendiquons le sable chaud et nous pestons contre les étés « pourris ». Le string et le bronze-cul semblent devenus notre idéal !

Quant à moi, je ne supporte pas qu’on qualifie le temps de « beau » ou de « mauvais ». Les lieux de la planète où le ciel reste toujours radieux. Illustration:

Sarko souriant aux caméras :
"En plus je vous amène le beau temps".

Quelqu'un dans la foule lui rétorque alors :
"En Bretagne, il pleut que sur les cons".

Sarko répond alors à l'oreille d'un pêcheur :
" Eh bien il doit pleuvoir souvent!".
 
Bon 14 juillet à tous !

00:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) |

13/07/2008

Le pli 11-668

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On connaît Evariste Galois,

mort en duel à 21 ans,

après avoir noté,

la nuit précédant sa mort,

ses découvertes

en mathématiques.

Les travaux de Galois et ceux d’Abel (mort à 26 ans) ont largement contribué à poser les fondements des maths modernes ! 

Jacques me fait découvrir Alfred Döblin, un grand écrivain allemand du XX ième siècle ; une lacune de plus dans ma culture littéraire, et sans doute pas la dernière. Je découvre aussi qu’Alfred avait un fils Wolfgang, devenu français en même temps que son père, et qui s’est suicidé à 25 ans en juin 40 pour ne pas être pris par les nazis.

Wolfgang  était mathématicien et, comme Galois, avant de mourir, a écrit quelques pensées mathématiques envoyées sous pli cacheté 11-668 à l'Académie des sciences. L'enveloppe du pli cacheté comportait en titre Sur l'équation de Kolmogoroff de W. Dœblin et ne fut ouverte qu'en 2000.  

Le pli 11-668 contenait donc des travaux sur la résolution de l'équation de Kolmogorov (théorème démontré indépendamment en 1965) Une histoire de mouvements aléatoires (des calculs sur la densité de la position d'une particule soumise à des phénomènes de diffusion, mais en utilisant des méthodes trajectorielles sur ces généralisations du mouvement brownien plutôt que des méthodes analytiques). Ces idées, sur lesquelles sont fondées le calcul stochastique ou calcul d'Itô, seront retrouvées indépendamment à partir des années 1940, notamment par le mathématicien Kiyosi Itô.

Encore des liens sur France Culture 

André Weil avait fixé la limite d’âge à 50 ans pour rester chez Bourbaki, il semble bien que 25 aurait suffit. En math, on est pas sérieux quand on a plus de trente ans.

 

11:00 Publié dans Mathématique | Lien permanent | Commentaires (3) |

10/07/2008

Quand ?

Quand est-ce Maintenant exactement ?

12:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) |

08/07/2008

Vacances

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Vacances :

De vacare, être vide.

Les vacances sont donc proches de la vacuité qui vient de la même racine vacuum, vide. On peut faire la vide avec un aspirateur que les anglais appelle un vacuum cleaner, nettoyage par le vide.

On trouve aussi vaquer dans le sens de « vaquer à ses occupations. » Ce qui signifie que l’on a du temps libre, donc des vacances pour pouvoir vaquer. Même lien entre activité et inactivité dans vacataire, la personne qui effectue une vacation. Un(e) auxiliaire employé(e) à titre temporaire pour une  tâche donnée (en tous cas mal payée).

A noter l’adjectif vacive qui s’emploie pour une vache ou une chèvre qui n’a pas encore porté de petits, donc vide.

12:05 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (2) |

04/07/2008

Q&A

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Un petit livre pour l’été

et la plage

en attendant

la rédac du 15 juillet

sur les millions

que je viens de gagner.

Titre original plus court:

Q&A,

Questions-Réponses.

Quand Ram Mohammad Thomas devient le grand vainqueur de 'Qui veut gagner un milliard de roupies?', la production soupçonne immédiatement une tricherie.

Comment un serveur de dix-huit ans, pauvre et inculte, serait-il assez malin pour répondre à douze questions pernicieuses ?

Accusé d'escroquerie, sommé de s'expliquer, Thomas replonge alors dans l'histoire de sa vie de paria...

Du prêtre louche, qui laisse trop volontiers venir à lui les petits enfants, à la capricieuse diva de Bollywood, du tueur à gage fou de cricket au diplomate australien espion de sa propre famille, des petits mendiants des bidonvilles de Bombay aux touristes fortunés du Taj Mahal, au fil de ces rencontres, le jeune homme va apprendre que la fortune sourit aux audacieux...

Splendeur et misère de l'Inde d'aujourd' hui ou les rocambolesques aventures d'un gamin des rues qui rêve de devenir quelqu'un.

Un livre facile à lire. Vikas Swarup brosse un tableau saisissant de l'Inde moderne, vue du côté des petits, de ceux qui triment pour gagner péniblement leur vie. Ca pourrait être misérabiliste, mais c'est drôle et bien raconté. Un roman picaresque, parfois poignant, mais où l'humour est omniprésent. Peut-être pas de la grande littérature mais sympa.

19:55 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (1) |

30/06/2008

Anniversaire

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Hier on fêtait les soixante ans de la femme. Un âge impressionnant quand on songe que naguère, la femme n'avait encore que vingt ou trente ans.

 

 

C’était du boulot à organiser. Par chance, la femme n’a jamais eu les deux pieds dans le même sabot. Elle est connue à la ronde pour son énergie. Certains esprits malins l’on même surnommés « tata bulldozer. » C’est dire si elle fonce Rien ne l’arrête. La femme, pour ses soixante ans,  s’est mise du conseil municipal. Un sacré boulot et je sais de quoi je parle. Remarquez qu’elle avait de l’entraînement avec son club des aînés. Tout le monde vous le dira, plus dévouée qu’elle ça se trouve mais c’est pas facile à trouver.

D’ailleurs, la femme a fait des années « infirmière » et même pas mal d’années en nocturne. Faut avoir le dévouement bien accroché autrement tu tiens pas dans ce genre de job. Les nuits qui se traînent succèdent aux nuits où tout arrive. La mamie du 524 qui fait une embolie, le grincheux du 512 qui sonne sans arrêt parce qu’il n’arrive pas à dormir,  toujours sur le qui-vive, toujours un cachet à donner, une piqûre à faire…  

Les esprits chagrins voudraient nous faire bosser jusqu'à cent ans mais heureusement, ils n'ont pas encore gain de cause. Donc la femme est à la retraite. Pas une retraite à ne rien foutre. Non. Une vie sociale bien remplie pour la femme, et puis des voyages, Hong-Kong, Singapour, Bali, le Cambodge et même la Lozère. C’est moins loin mais ça occupe la Lozère. J’ai aussi entendu dire que la femme allait se promener à Paris. On lui souhaite encore pleins de voyages et un bon anniversaire.

23:35 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

29/06/2008

Mémoire de l'eau

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On se souvient de la mémoire de l'eau, une bien belle controverse commencée en 1988 après que Jacques Benveniste a publié les résultats d'une étude selon laquelle l'eau qui a été en contact avec une substance conserve les propriétés de cette substance alors que celle-ci ne s'y trouve statistiquement plus.

Une théorie qui confirmait les résultats obtenus mystérieusement par les médicaments homéopathiques depuis deux ou trois siècles.

Rien n’a permis de confirmer cette hypothèse mais le débat fait rage dans les salons. Un sujet aussi merdique que l’affaire Dreyfuss pour plomber une soirée entre amis.

Francis Beauvais, un disciple de Benveniste, qui est certain qu’il s’est réellement passé quelque chose de troublant à Clamart (au labo de Benveniste), a peu à peu élaboré une interprétation originale qui « colle » avec les résultats de Benveniste. Celle-ci fait appel à des notions empruntées à la physique quantique.

Je me méfie toujours des analogies avec la physique quantique. Peu de gens, dont moi, sont vraiment capables de bien comprendre ce qu’est la physique quantique et il est donc facile de créer des métaphores bidon.

Je préfère pour ma part le recours au surnaturel. Carrément ! Quand un guru empêche, par le seule force de son esprit, un train de partir dans une gare indienne, alors que le moteur de la loco est en bon état de marche, l’explication donné par le croyant est que tous les gens dans la gare sont prêts à admettre la chose et qu’en conséquence la chose peut donc se produire. MAIS, dès qu’un esprit fort arrive, quelqu’un qui pense que cela ne peut pas arriver, le train redémarre normalement.

Quand j’étais gamin on véhiculait par mal d’histoires paranormales arrivées à des gens plus ou moins crédules un soir d’hiver sans lune sur un chemin creux. Je me souviens qu’on utilisait l’expression curieuse de « faire de la physique » pour qualifier des opérations de sorcelleries, du style jeter un sort. Quelqu’un (un peu âgé sans doute) a-t-il déjà entendu cette expression qui doit venir de l’alchimie ?

Est-ce que monsieur Beauvais aurait du temps pour étudier ce phénomène des gurus qui arrêtent les trains et des sorts jetés par les Harry Potter de province.

21:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |