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14/08/2008

Haut Karabakh

Ca-vient.jpg

 

 

 

En mai dernier

 
débris d'URSS :

 

 

L'Abkhazie est peuplée d’abkhazes qui ont mis à la porte la majorité géorgienne de leur mouchoir de poche de 8800 km2 comme les ossètes de l'Ossétie du Sud, un territoire de 3900 km2, à qui le Géorgie a refusé l’autonomie et cherche a se rattacher à l’Ossétie du Nord, une ex-république de feue l’URSS. L'Abkhazie mène la vie dure à la Géorgie très fragilisée depuis l'explosion de l'empire.

Très explosif tous ça. Attention de ne pas se couper avec les morceaux.

[photo Wiki: emblème du Karabakh]

Et puis ce mois-ci. Badaboum...

Les russes ont maintenent beau jeu de dire qu’il font en Ossétie ce que les américains ont fait suite au 11 septembre. A lire l’excellent article publié sur AgoraVox qui ne stigmatise ni les seuls russes ni les seuls américains comme beaucoup en ce moment. A noter aussi cette mise en perspective de l’indépendance du Kosovo que les russes utilisent comme alibi.

On n’a pas fini d’en découdre avec ces lambeaux d’URSS.

Rappelez-vous le Haut Karabakh, c’était en 1991.

L'éclatement de l'URSS en 91 provoque l'indépendance de fait de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie (deux pays au sud de la Géorgie et de la Russie). À cette occasion, le Haut-Karabakh (déjà en guerre avec l'Azerbaïdjan avant la fin de l'URSS) proclame son indépendance le 2 septembre à la suite d'un référendum, ce qui conduit l'Azerbaïdjan à annuler son statut d'autonomie. Les arméniens viennent au secours du Karabakh à majorité arménienne et l’URSS vient au secours de l’Arménie.

Le massacre de Khojaly cause la mort d'un très grand nombre de civils azerbaidjanais dans la ville de Xocalı le 25 février 1992. Selon les autorités azéries et des observateurs occidentaux, le massacre a été commis par les forces armées arméniennes, lesquelles auraient été aidées par le régiment n°366 de l'armée russe. Le nombre officiel de victimes fourni par les autorités azéries s'élève à 613 personnes civiles, dont 106 femmes et 83 enfants. C'était sans doute moins qu'en Ossétie.

14:30 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (0) |

13/08/2008

Pointe Blanche

Une autre note sur l’épopée de dimanche à la pointe blanche. La photo montre la désescalade dans une phase cruciale. Photo prise par Raymonde, René étant très occupé avec les pieds de Josie. Le texte suivant de Josie décrit avec talent à quel point l’aventure fut pleine de drame.

 

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Encre Noire pour une Pointe Blanche

Pris au col, le chemin court d'abord allégrement à travers la prairie.

J'entame joyeusement la marche, vivifiée par la brise et l'amitié de ceux qui me lient à leur bonheur, les amis de coeur, quinquas et sexas, à qui la montagne sait livrer ses secrets sous leurs semelles de  randonneurs.

Bon début, donc, que le poids relatif du sac et l'esprit détaché de  soucis oubliés n'entachent d'aucune lourdeur.  Le ciel a la couleur de la mer, c'est un signe porteur... Je m’élève dans la légèreté, portée par  la croyance que la course sera à la hauteur de ma  forme , une belle balade de jambes alertes, bénéfique à mon corps amolli par quinze jours ensablés dans l'océan de la Galice.

Après un dénivelé d'environ 500 m,  nous voici déjà au pied de la Belle, grisée de ses rochers hautains. Jusqu'ici tout va bien...

Mais le chemin se fait maintenant bien plus raide que mes douces pensées envers  les montagnes aimées de ma jeunesse.  Qu'il monte, passe encore, l'épreuve a toute sa normalité ! mais qu'il s'acharne à semer ses caillasses, ça n'est pas prévu dans mon programme mental ! Mes pieds piétinent, reculent, s'empierrent sans repère. Mes genoux se mettent à grincer et les dents font pareil, les mollets se raidissent,   le coeur s'échauffe. Et  je deviens bête... comme mes pieds, avec en tête  les pensées des grands panseurs de  santé  : vivre chaque minute d'effort au plus près du corps car c'est lui qui mène l'affaire, il suffit de n'être qu'avec lui, entièrement  dans la confiance de ses  ressources. Tu parles! Le corps crie ses efforts sans pour autant me ressourcer, j'endure et j'en bave... comme un crapaud dans le désert.

Je suis belle dernière, suivant au pas le tracé persévérant et sage de Mimi qui avance lentement  mais sûrement, me nourrissant de son attention et d'amendes et raisins requincants.

Mais ça se corse encore dans une montée de plus en plus dure et le sentier, non content d'être  ardu,  devient  revêche dans son  lit de pierres, fuyantes sous  les souliers, histoire de nous rappeler que le sommet se mérite et qu'il ne suffit pas de dire « oh, la belle pointe! » mais de la faire!!

René m'a rejointe et suit ma pénible avancée. Bienfaiteur de la grimpe, il accompagne mes suées de conseils avisés. Je suinte de partout. Le corps sait sa douleur et ne la retient plus.

Hoquet sur rochers et envie de vomir la prétention à  cette ascension qui me cogne maintenant aux bords de mes limites. Même l'expression « péter de trouille » prend son sens littéral: j'évente de pets foireux les narines de mon souteneur.

Mais l'allant du  René a ses pouvoirs magiques. Après fortes poussées, aidée de la bienveillance des copines et les encouragements concoctés par la « cohésion du groupe », j'atteins presqu'en rampant- enfin!- le sommet que Lulu m'a vanté et vendu dans sa bucolique description de la veille.  

La pointe blanche, au pic plutôt émoussé, me fait voir rouge, dans la chauffe d'un mauvais sang.

D'avoir pu la monter, j'attends d'elle un plaisir digne de tout ce que j'ai sué pour l'atteindre.

Mais à l'avoir maudite, je ne la trouve plus du tout sexy, ni dans sa forme aussi  figée que la mienne, ni dans l'accueil austère qui reçoit mon corps meurtri. Un vent violent envole mes dernières tentatives à la vouloir aimante.  Je la classe en pierre noire sur mon chemin de vie.

Pourtant, je dois le reconnaître, l'environnement est magnifique, cercle sacré  par  toutes les autres pointes montagneuses qui  rappellent  la modestie de se sentir petit devant leur majesté.

Oui, la vue est unique à ceux qui la méritent!

Bon! Je compte sur le repos et le pique-nique pour  retrouver la certitude que mes coups de reins  valaient mes peines, mes peurs et mes suées.

Niet! Car il faut tout de suite redescendre avant que  « ça  refroidisse ».

Dont acte! J'essuie mes larmes, je mouche la morve de ma régression infantile et je suis le groupe.

Vous dire que la descente sera pire que la montée est une énorme vérité qui s'affiche à mes yeux dès les premiers pas engagés vers le bas.

Le bas? Il ne se voit pas, je le soupçonne au fin fond d'un abîme, loin, très loin de mes certitudes... D'habitude, j'aime les descentes  et  mes pieds connaissent mon allure quand ils vont vers le plaisir d'une bonne bière à l'arrivée!

Mais là, face au Vide,  gouffre aspirant et attirant, c'est une autre bière qui me vient à l'esprit.

La peur revient en force, le mental galope au plus noir des pensées.

Je suis chiffe molle et jambes coupées.

Je m'accroche à mes guides, Bernard, d'abord qui s'essaie en vain à se faire écouter et de nouveau René ... les hommes sont mes secours mais je n'y crois plus guère. Que peuvent ils pour ce que je suis, dans cette heure mortifère,  petite fille qui a régressé de 50 années,  pleurant ses angoisses et  l'attention des autres.  J'essaie de me raisonner mais la vague aspirée du plus profond de mes peurs archaïques me submerge et me déraisonne...de vieux démons s'agrippent en sangsues dévorantes.

Grâce pourtant d' un moment de répit où je crois enfin être au bout de mes peines.

Mais non, ça se corse de plus belle par une désescalade obligée. Obligée? Non, je ne le ferai pas! Autant sauter, qu'on en finisse!

Où est cette voie du milieu qui me donnerait une alternative?  Le miracle d'un envol hors de ce trou rempli de vide? Mais pas de choix, il faut passer !

Derrière moi, Lulu  se réjouit des bouquetins et me tient la jambe pour divertir ma panique.

Joël me rappelle la force élémentaire du physique pour conjurer les mauvais esprits : concentration entière sur la terre. Retrouvailles avec le cerveau reptilien, organe de survie à sortir de son sac quand le péril sonne en la demeure... 

« Sans le senti, le mental ment! » tiens, ma petite phrase fétiche prend ici un nouveau sens : sentir sans ressentir. Les mains pour l'accroche et  les pieds au  sol... mais le sol se dérobe ou du moins je me dérobe à lui.

Le « René » me prend en mains et aux chevilles pour  fixer, pas après pas, mes godillots aux assises du rocher. Je tourne le dos au vide et suspendues à la roche, je comprends qu'en effaçant de mon mental l'image vertigineuse qui me tient lieu de décor arrière, je retrouverai un brin d'assurance.

Plus loin devant moi, la force tranquille des femmes du  groupe me montre le chemin.

J'admire d'ailleurs leur avancée silencieuse et  concentrée face à laquelle mes râles et mes larmes prennent un ton détonnant, certainement perçu en fausses notes incongrues là où la maîtrise s'impose.  Les copines me donnent ainsi sans le vouloir une leçon de retenue, que je ne retiens pas...

Je progresse tout de même jusqu'au pied de l'hostile façade... et là  où je croyais la fin de mon calvaire et la grande résurrection,  l'évidence du vide, encore lui, me souffle à plein visage

Non, ce n'est pas encore  le bout du bout et le trouver nous fera passer par le chas de l'aiguille, au fil du rasoir et à deux pas du col qui porte le même nom et qui va le tranchant de son appellation!

bouquetin_0.jpgLes bouquetins nous ravissent et me narguent. Pourquoi ne serais-je pas cet animal aux pattes agiles qui sait si bien sauter les rocheuses épreuves? 

Maintenant, le sentier avance péniblement dans un pierrier de poussières caillouteuses qui permettrait  le risque d'oser le descendre « en ramasse » pour autant que la pente ne nous affole pas.

La trouille et la fatigue  me retiennent, me vissent,  me clouent et j'avance  au pas lent de celle qui ne sait plus marcher.

Mais elle arrive enfin...  la prairie attendue, vertueuse et généreuse de son herbeuse couche et de  d'un coin de pause pour compenser en vins et victuailles l'énergie dépensée.

Ah! le goût du repas et du repos, pris dans l'humeur joyeuse et riante de la cohésion du groupe pour donner de la langue à ce qui s'est vécu et vaincu.

J'arrose de paroles la solide conviction que s'ils n'étaient pas là, je n'y serai plus et je salue  les dieux pour ces instant bénis où les maux se ridiculisent dans une mignardise à la saveur si subtile qu'on hésite à l'avaler, dans une salade de pâtes qui nous fait regretter l'italien de notre enfance, dans un cake fait maison comme je n'ai jamais su le faire.

La pointe est derrière moi... les amis sont devant et je me sens un peu caqueuse de mon irrationnel  émoi et moi et moi... je jure que cette pointe, je ne la referai pas mais, dans le fond de ma vérité présente, je ne regrette surtout pas ce défi qui m'a défaite pour mieux me refaire, à la pointe de mes émotions

Merci les amis!                                                   Josie -11 Août 08

09:50 Publié dans Montagne | Lien permanent | Commentaires (6) |

12/08/2008

Essence chère

Mon copain Arso a une idée pour lutter contre l’essence chère.

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11:40 Publié dans Arso | Lien permanent | Commentaires (1) |

11/08/2008

Montagne

L’été est à la montagne et à la marche.

En une semaine :

fea3d9976be11b81d0ef9f008efbf806.jpgAiguillette des Houches.

850 mètres de  dénivelé seulement

pour une vue exceptionnelle sur le Mont-blanc et sa chaîne

 

  

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Le Rognolet

avec un peu de glissade sur le névé

 

et des fleurs magnifiques.

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Le Cheval Noir, un chemin dur à trouver et assez raide avec au sommet une vue circulaire sur les Alpes, Mont-blanc, Vanoise, Meije, Ecrins, Pelvoux, Chartreuse…

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Sous la houlette d'Anne-Marie, descente des gorges de l’Areuse avec passage au Creux du Van.
 
L’Areuse est une petite rivière tourmentée qui se jette dans la lac de Neuchâtel.
Peu de dénivelé mais des paysages à la Indiana Jones en plein Jura suisse.

 

 

 

 

Et hier, la Pointe Blanche, à côté du Jalouvre. Pas de chemin indiqué sur les cartes mais, sur les conseils de Lulu et Mimi, nous voilà parti à la conquête de ce sommet difficile. Josie n’a pas apprécié, les autres ont surtout eu peur pour les chutes de pierre, il n’est pas vraiment conseillé de la faire en groupe. De bons souvenirs... après coup.

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11:15 Publié dans Montagne | Lien permanent | Commentaires (1) |

09/08/2008

Le LHC a refroidi

Message envoyé par Hervé avec un avertissement « Prépare ta crème anti-moustiques. » Pour comprendre ce private joke, voir article :

http://perinet.blogspirit.com/archive/2008/06/18/tete-au-....

Je vous fais une traduction (très) libre et un peu résumée…

Genève, 7 août. Le CERN a annoncé aujourd’hui que la tentative de faire circuler un premier faisceau dans le LHC se fera le 10 septembre. 

Le LHC est le plus gros zinzin du genre, il va produire des faisceaux 7 fois plus énergétiques que les boissons sportives du marché et sans doute 30 fois plus quand on aura enlevé la capsule en 2010 comme prévu. Le LHC est logé dans un anneau de 27 kms (au prix du mètre carré à Genève, je vous laisse faire le calcul) et les technologies utilisées n’existaient même pas quand Claude François a pris le jus dans sa baignoire en 1978.

Démarrer un bidule pareil n’est pas aussi simple que d’ouvrir un canette de bière.  Il faut d’abord le refroidir puis tester les 1600 aimants et vérifier que le courant passe (sans prendre de court-jus). Ensuite, on met le courant dans chaque secteur et enfin on allume le feu d’artifice. (Là, on touche du bois.) 

Fin juillet, on y était presque. La température était de -271 degré (trop froid pour la bière mais correct pour un LHC). Il faudra ensuite synchroniser le LHC avec le  Super Proton Synchrotron (SPS). Inutile de dire que le chrono entre les deux machines doit être vachement synchro. Les tests continueront jusqu’à début septembre pour s’assurer que le bidule pourra accélérer jusqu’à 5 TeV (Tera électron-Volts). Ensuite le 10, si tout va bien, on démarrera l’engin très plan-plan à 0.45 TeV seulement.

Quand des faisceaux stables seront établis on les fera se rentrer dedans juste pour voir. Si tout va toujours bien (pas de trous noirs qui ont anéanti la planète ni même soufflé le jet d’eau de Genève) on appuiera sur l’accélérateur pour atteindre les 5 TeV prévus.  

On termine le marathon par un sprint déclare Lyn Evans, le chef de projet. C’est là qu’on va rigoler, le boson de Higgs et les particules super symétriques n’ont qu’à bien se planquer. On vous tiendra au courant régulièrement. Les nouvelles seront données sur http://webcast.cern.ch, et distribuées sur le réseau Eurovision.

Quelques photos magnifiques ici. 

06:15 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (5) |

08/08/2008

8.8.8.8.8

Le 8.8.2008 à 8 heures 08. Rien

08:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) |

07/08/2008

Tornade

Ca-vient.jpg

 

Stabilité,

Complexité,

Chaos,

Poupées russes

Attracteurs étranges,

Fractales,

et Météorologie
 
des Tornades
 

La mini-tornade de Haumont était une vraie tornade. Les tornades ne sont pas réservée aux Etats-Unis. Cependant il est probable que l’augmentation du nombre de tornades dans le monde soient en corrélation direct avec l’augmentation des gaz à effet de serre et donc avec cette merveilleuse croissance économique sur laquelle comptent nos dirigeants visionnaires pour nous sorti de la m…
 
La mathématique du chaos est née avec Poincaré, un génie du début du XXième siècle qui tentait d’expliquer la stabilité du système solaire et avait fini par conclure à l’imprédictibilité de certains phénomènes. (Ce que n’importe qui pouvait constater) 
 
C’est en 1963 que Lorenz, un météorologue, découvre par hasard que l'on peut obtenir un comportement chaotique avec seulement trois variables. Il montre ainsi qu'une dynamique très complexe peut apparaître dans un système formellement très simple. L'appréhension des rapports du simple et du complexe s'en trouve profondément bouleversée : La complexité n’est pas forcément liée à une multitude de causes. (C'est ce que n’importe quel homme ou femme mariés savait déjà en observant son propre couple de deux variables seulement.)
 
En 1972, Lorenz fait un conférence de presse resté célèbre par cette question : « Le battement d’aile d’un papillon au Brésil provoque-t-il une tornade au Texas ? » Bien sûr Lorenz explique que ce battement d’aile n’est pas la condition suffisante pour provoquer la tornade, il y faut un environnement, de l’air, du vent, la mer, la lune, le soleil et aussi une bonne dose de produit de vaisselle pour les tornades blanches des nettoyages de printemps.
 
Comme toutes les théories, le chaos a créé son vocabulaire. On parle d’émergence et d’émanation, de théorie ergodique, d’attracteurs étranges, de fourmis de Langton, de planeurs, et de fractales. Les fractales (de la racine brisées comme dans fraction, fractionné) sont des courbes très belles.
 
Un objet fractal est un objet dont chaque point est aussi un objet fractal.
Vous pas comprendre ?
Alors disons qu’un objet fractal est hologigogne. Ce qui veut dire que c’est une poupée russe qui serait une poupée russe en tout point pouppée russe.
Capito ?
Ah bon, disons que c’est un objet autosimilaire, c'est-à-dire que le tout est semblable à une de ses parties.
Toujours pas ?  
Et bien sa dimension de Hausdorff est strictement supérieure à sa dimension topologique. Non ?
Pour exprimer la chose autrement, un réseau d'irrigation est un déploiement de lignes (« en 1D ») qui offre des caractéristiques commençant à évoquer une surface (« en 2D »). La surface du poumon (« en 2D ») est repliée en une sorte de volume (« en 3D »). De façon imagée, les fractales se caractérisent par une sorte de dimension non-entière.  

Désolé, je peux pas faire mieux. Allez donc sur Wikipedia. Regardez donc les belles fractales et, un conseil, consommez moins de pétrole et de gadgets pour éviter les tornades.  

Poumons 
 
Nuage interstéllaire 

16:00 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (5) |