Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/01/2015

Grac

Les films vus au GRAC aujourd'hui : 
 
Hungry Hearts : J’ai beaucoup aimé ce film. Excellent scénario. Filmé de manière originale. Les deux acteurs principaux sont très bons, ils ont eu tous les deux le prix d’interprétation à Venise. 
 
 
Le prix à Payer. Un très bon documentaire sur les paradis fiscaux, la finance, les sociétés de l’Internet... Les magouilles légales à milliard. Bien fait, clair, détaillé. 

123225.jpg

 
Refugiado – Le petit Mathias 7 ans trimbalée par sa mère, enceinte et battue par le père, de foyers en hôtels. Je me suis un peu ennuyé. La noirceur des images m’a agacé et interpellé à la fois. 
 
Vincent n’a pas d’écailles. J’ai passé un bon moment avec cette histoire de super héros à la française qui met la gendarmerie en déroute. Ça vaut bien Superman. Va-t-il plaire ?
 
Spartacus et Cassandra – Sujet intéressant – Personnages bien mis en valeur. Une caméra qui donne le tournis et une narration un peu répétitive. Cela m'a rappelé une certaines famille locale.

102048640.jpg

19:11 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |

21/12/2014

Neige à Nadau*

Ca_chauffe_sur_les_Alpes.jpgEn 2006, Gilles Perret, l'excellent réalisateur de Ma Mondialisation et des Jours heureux (sur le conseil national de la résistance) a réalisé « Ça chauffe sur les Alpes ». Il avait eu un peu de chance en filmant une année particulièrement avare en neige avec un maire Des Gets plutôt écolo et conscient de l'idiotie neigeuse... pas réélu je pense.

Le film montrait l’absurdité du business de l’or blanc et en particulier des canons à neige. Je me souviens que celà se terminait par quelqu’un qui disait : « De toute façon, tout le monde se lamente mais si on a de nouveau quelques années de neige, la machine repartira de plus belle et on oubliera, jusqu’à ce que… »

Eh bien voilà, on est arrivé à un autre jusqu’à ce que… On contingente les skieurs à Avoriaz. Il n’y a guère qu’à St-Yrieix la Perche que la neige est accessible sans restriction (Prière de réserver votre hôtel, le nombre de chambres n’y est pas illimitée).  

L’inventivité savoyarde n’est pas en reste. A Samoëns, on a des solutions…  Leaf Line et Farm Line :

 
Nadau - Même racine que Natale, Navidad, Noué, Nàu, Nouvé, Noyé, Nabidà, et même Noël ou Nowel ... C'est la naissance de qui vous savez et aussi la re-naissance de la lumière.

22/11/2014

Filmar

filmarlogo_14.png

Le Rouge et Noir est associé au festival FILMAR. Cinq films cette semaine. On en a vu trois pour l'instant. Ce sera difficile de voir le film d'animation par ces après-midi ensoleillés.

sortie nationale :

CANADA MORRISON (« Ciencias Naturales »)
film argentin de Mathias Lucchesi (2014 – 1h11)
avec Paula Galinelli Hertzog, Paola Barrientos, Alvin Astorga


Lila, 12 ans, a grandi sans connaitre son père. Interne dans un pensionnat isolé sur les flancs d'une montagne argentine, sa seule obsession est de le rencontrer. Après plusieurs tentatives de fugue, et contre l'avis de sa mère et de la principale du pensionnat, sa maîtresse décide de l'aider et de partir avec elle à sa recherche. Leur seul indice, une petite plaque en cuivre sur laquelle est inscrit le nom d'une compagnie d'électricité pour laquelle il aurait travaillé...

Histoire simple et très beau film

Avant-première

ATLANTIDA
Film argentin d’Inès Maria Barrionuevo (2014 – 1h28)
Avec Melisa Romero, Sol Zavala, Florencia Decall, Guillermo Pfening


À Córdoba, au cours d’une très chaude journée de 1987, deux soeurs, Lucía et Elena, se retrouvent seules à la maison, l’une agacée par son pied dans le plâtre et s’ennuyant à mourir devant la télévision, l’autre préparant ses examens afin d’entrer à l’université de Buenos Aires. Les jeunes du village passent leur temps au bord de la piscine, à parler de leurs premières expériences amoureuses et sexuelles, les garçons d’un côté, les filles de l’autre. Parfois ils se rapprochent. Jeune apiculteur de 15 ans, Andrés est différent. Au cours de cette journée anodine, chacun vit une rencontre singulière. Quel univers insondable, quelle Atlantide le désir peut-il atteindre 

Mention spéciale Cinélatino Toulouse 2014, Présenté au 64e festival de Berlin 2014

Soirée rencontre

 

PALMA REAL MOTEL (« Las Horas Muertas »)

film mexicain d'Aaron Fernandez (2013 - 1h40)
avec Kristyan Ferrer, Adriana Paz, Eliseo Lara Martinez


Sur la côte de Veracruz, Sebastian, 17 ans, doit reprendre seul la direction du petit motel de son oncle. Il loue les chambres à l’heure à des couples adultères et des amants de passage. Parmi eux, une belle jeune femme, Miranda, vient régulièrement retrouver un homme marié qui lui fait souvent défaut. Pendant ces heures creuses, Sebastian et Miranda font peu à peu connaissance et laissent s’installer entre eux une troublante complicité.

Jeudi en présence de l'actrice Adriana Paz

Un beau film. Le titre Les heures creuses aurait mieux convenu. 

LE GARÇON ET LE MONDE (« O Menino e o Mundo »)
film d'animation brésilien d' Alê Abreu (2014 - 1h20)


Souffrant de l'absence de son père, un petit garçon quitte son village et découvre un monde fantastique dominé par des animaux-machines et des êtres étranges. Une animation hors du commun faite de diverses techniques artistiques qui illustre les problèmes du monde moderne à travers les yeux d'un enfant.

Cristal du long métrage et le Cristal du public 
Festival d'animation d'Annecy 2014

PELO MALO, CHEVEUX REBELLES
film vénézuelien de Mariana Rondon (2013 – 1h33)
avec Samuel Lange, Samantha Castillo


Junior a 9 ans. Il vit à Caracas avec sa mère et son frère de 2 ans. Junior a les cheveux frisés de son père. Il voudrait avoir les cheveux lisses de sa mère. Junior adore chanter, danser avec sa grand-mère et se coiffer devant la glace. Mais pour sa mère, Junior est l'homme de la famille. C'est comme ça qu'elle l'aime...

Un film très noir sur un enfant mal aimé dans les HLM de Caracas. 

22:10 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |

19/11/2014

Une expérience

Cinéphiles, vous rêvez de vivre une expérience singulière
dans le monde du septième art ?
 
Alors venez partager votre passion

jur-2.jpg

du Festival International du Premier Film d’Annonay
du 5 au 8 février 2015
siteon0.jpg?1322544643
 
Le Festival International du Premier Film d’Annonay :
 
Un événement culturel majeur : environ 19 000 spectateurs.
Sa vocation : faire découvrir le talent de jeunes réalisatrices ou réalisateurs venus de tous les continents.
Sa section compétition : huit premiers longs métrages de fiction, issus du monde entier et tous inédits dans les salles françaises.
 
L’originalité du jury : huit spectateurs cinéphiles choisis sur  lettres de candidature et placés sous la présidence d’un professionnel reconnu dans le monde du cinéma.
 
Quelques présidents de jury :
 
Jean-Pierre Améris, Solveig Anspach, Jérôme Boivin, Jean-Pierre Denis, Jacques Fansten, Sophie Fillières, Raphaël Jacoulot, Bernard Jeanjean, Jean Marbœuf, Manuel Poirier, Manuel Pradal, Nicolas Saada, Bernard Stora, Aurélia Georges, Marianne Denicourt,...
 
N’attendez plus, à vos plumes !
 
Et même si votre candidature n’a pas été retenue lors d’une précédente édition, n’hésitez pas à tenter à nouveau votre chance pour faire partie des huit heureux jurés !
 
Votre lettre de candidature : 3 pages maximum.
  • Vos coordonnées, votre âge, votre profession.
  • Comment vous avez eu connaissance de cet appel à jurés.
  • Vos motivations pour devenir membre du jury.
  • La place que vous accordez au septième art dans votre vie.
  • Deux critiques personnelles de films vus cette année : un coup de cœur et un film que vous n’avez pas aimé.
Les candidats au jury s’engagent à être présents à Annonay du jeudi 5 au dimanche 8 février 2015 (inclus), période durant laquelle tous les films en compétition seront projetés en présence de leurs réalisateurs ou acteurs.
 
La MJC, organisatrice du Festival, prend en charge les frais de séjour et une partie des frais de déplacement des membres du jury.
 
Envoyez votre candidature par voie postale ou électronique avant le 15 décembre 2014 à :
 
Festival International du Premier Film
MJC - 35 Avenue Jean Jaurès - 07100 Annonay
 
 
Plus d’infos : www.annonaypremierfilm.org
 
PS: Dommage qu'on ne puisse pas candidater deux fois, car c'est une expérience que je ferais bien chaque année - Joël-

16/11/2014

Pride

Un film tiré d'une histoire vraie. 

(Allociné) Eté 1984 - Margaret Thatcher est au pouvoir bien décidée à casser les reins à tout ce qui est mouvement syndical. Le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la marche de la fierté homosexuelle (gay pride) à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs. Mais l’Union Nationale des Mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide.

Pride-Poster.jpg

Le groupe d’activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un village minier au fin fond du pays de Galles, ils embarquent à bord d'un minibus pour aller remettre l'argent aux ouvriers en mains propres. Ainsi débute l’histoire extraordinaire de deux communautés que tout oppose qui s’unissent pour défendre la même cause contre le rouleau compresseur du libéralisme des années Reagan et Thatcher. 

Un film bien fait et émouvant dans la grande tradition des films basés sur des histoires de solidarité humaine et d'humanisme...

 

A propos des nom de village Gallois sans voyelles ou presque, le plus long nom est

Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch 

qui signifie « l'église de sainte Marie dans le creux du noisetier blanc près d'un tourbillon rapide et l'église de saint Tysilio près de la grotte rouge ». Le nom est également transcrit comme :

Llan-vire-pooll-guin-gill-go-ger-u-queern-drob-ooll-landus-ilio-gogo-goch, qui indique sa prononciation correcte en anglais.

18:54 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |

14/11/2014

Marie Heurtin

Marie-Heurtin_portrait_w193h257.jpgGros succès au Rouge et Noir pour le dernier film de Jean-Pierre Améris « Marie Heurtin » en sortie nationale. Aujourd’hui, c’était la venue de la toute jeune Ariana Rivoire pour deux séances suivies d’échange avec l’actrice via deux interprètes pour le langage des signes. La communauté sourde des environs était venue en force de France et de Suisse. Tout le monde est ressorti enthousiasmé par le film.  

Une histoire inspirée de faits réels qui se sont déroulés en France à la fin du 19ème siècle. Née sourde et aveugle, Marie Heurtin, âgée de 14 ans, est incapable de communiquer avec le reste du monde. Son père, modeste artisan, ne peut se résoudre à la faire interner dans un asile comme le lui conseille un médecin qui la juge « débile ».

En désespoir de cause, il se rend à l’institut de Larnay, près de Poitiers, où des religieuses prennent en charge des jeunes filles sourdes. Malgré le scepticisme de la Mère supérieure, une jeune religieuse, Sœur Marguerite, se fait fort de s’occuper du « petit animal sauvage » qu’est Marie et de tout faire pour la sortir de sa nuit... 

Sœur Marguerite est superbement jouée par Isabelle Carré qui jouait déjà dans les émotifs anonymes le précédent film de Jean-Pierre Améris et qui joue aussi dans Respire, film à voir bientôt. Marie est donc joué par Ariana Rivoire, venue pour répondre à nos questions. Ariana est sourde mais pas aveugle et elle fait preuve d'un bel entrain quand elle parle du film. Un film plein de sensibilité et de poésie sous titré spécialement avec plusieurs couleurs à l'intention des personnes sourdes.

Après le film les spectateurs sourds et malentendants ont montré qu’ils pouvaient être aussi bavards sinon plus que les entendants. Ils ont signé très longtemps dans la salle des 400 coups pour finir une soirée bien sympathique. A noter que cette semaine le Rouge et Noir fête son 200'000 ième spectateur en sept ans. Pas mal pour un ciné à une seule salle.

17:47 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) |

09/11/2014

Le sel de la terre

Quand on découvre dans un film de Wim Wenders un photographe aussi fabuleux que  Sebastiao Salgado, on se dit que l’on n’est pas si cultivé que l’on pensait. Ce film est un documentaire atypique sur la vie et l’œuvre du génial photographe brésilien. Beaucoup de ses plus belles photos en noir et blanc.

3a277e975e64625931bd3271867fd3fb.jpg

Le film commence par des photos incroyables de la mine brésilienne de Serra Pelada non loin de l’embouchure de l’Amazone. C’est une fourmilière dans laquelle grouille des chercheurs d’or, on parle de 100'000 personnes.  Photos magnifiques comme toutes celles présentée dans le film. Puis, on passe en indonésie, sur la banquise… Salgado est allé partout. Pour la partie bio, on voit son père, paysan du Minas Gerais déploré l’aridité de sa terre qu’il a, semble-t-il, contribué à déboiser… Entretien entre son fils Juliano, coréalisateur du film avec Wim Wenders, et son grand-père…

Ensuite se succède des photos de l’Afrique, Sahel, Ethiopie, Ruanda… Des photos insoutenables que l’on a déjà vu et qui sont aussi belles qu’atroces, ce qui a provoqué pas mal de polémiques sur la nécessité de les faire. Je me souviens des polémiques, pas de Salgado mais visiblement il était une des cibles.

739dd10ac81a6d89151043d395a0632a5d933203_tn647x298.jpeg

Après cette série qui permet de douter que l’homme soit vraiment le sel de la terre*, ou encore de penser que ce sel a vraiment perdu de sa saveur, la dernière partie du film nous parle de l’idée de sa femme Lélia qui a voulu que le domaine familial que Salgado possède au Brésil, soir rendu à la nature en régénérant des terres épuisées par des années d'exploitation. Ils ont planté des milliers d'arbres et ont réussi en quelques années à recréer un lieu agréable à vivre en régénérant la forêt tropicale atlantique. Cette propriété a été donné à l’institut Terra  pour en faire une opération pilote.

*Matthieu 5:1 « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la salera-t-on? Il ne sert plus qu'à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes »

teaser_fo_salgado_genesis_top_1212171540_id_645724-530x387.jpg

Genesis_Salgado_3-614x450.jpg

IN3_salgadogenisis.jpg

Salgado-animals-genesis.jpg

 

12:03 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5) |