15/06/2006
Nains de jardin
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Les nains de jardin
de
Jacques-Etienne Bovard
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publié
chez Campiche
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Ça commence par une histoire de copropriétaires qui se rassemblent « dans le garage souterrain » pour régler les problèmes de l’immeuble, en particulier le difficile choix des chaînes sur la nouvelle antenne parabolique. Le titre : « La fondue crée la bonne humeur» On s’ennuierait presque au début tellement c’est triste et helvétiquement chiant et puis cela dérape gentiment puis violement…
2. Dans la deuxième histoire, on arrive sur ces nains de jardin qui concentrent l’attention d’un presque sexagénaire qui réalise SON œuvre et néglige sa femme qui va se barrer, forcément.
3. Un dentiste planqué avec ses jumelles passe ses vacances à surveiller son quartier.
4. Des recrues de la Protection civile découvrent la Ferrari d’un pauvre type.
5. Un Fonctionnaire adepte culpabilisateur d’un sex-shop.
6. Le syndic Édouard Bavaud, juge et directeur d’école qui se découvre une passion gastronomique.
7. Le Nombril et la Loupe, publication sur la littérature romande où l’on retrouve le provincialisme mal déguisé d’un microcosme cuistrissime qui se veut élite.
Pour moi qui aime les histoires, quel bonheur que ce livre que je n’ai pas su garder jusqu’aux vacances. C’est méchant à souhait et pourtant l’humanité suinte sous les traits des ses héros. Bovard, le romancier ne s’exclut pas de ce tableau habile de la suissitude. D’ailleurs la Suisse dépasse parfois largement ses frontières quand il s’agit de petitesse et de médiocrité.
08:35 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (3) |
11/06/2006
Gengis Khan
PEKIN (Reuters) - Le Mongol Gengis Khan, fondateur au début du XIIIe siècle d'un immense empire couvrant la majeure partie de l'Asie, le Proche-Orient et l'Europe de l'Est, serait le fondateur de la mondialisation, rapporte lundi le journal officiel chinois China Daily.
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René de Obaldia avait pourtant prévenu:
Le petit Gengis Khan
Qu'était pas du tout sot
Qu'était plutôt précoce,
Le petit Gengis Khan
A son berceau
Mangeait déjà énormément.
(C'était un berceau en bosses En bosses de chameau.)
En plus du sein Extrêmement sain
De sa maman,
Le petit Khan mangeait
Du saumon écossais
De la confiture de lard
Des biftèques tartares
Des queues de léopards
Du caviar
Des agents de Scotland Yard
Du sable, de la brique
Du râble de serpent, des reliques
Du toucan Des tripes mongoliques à mode de Caen.
Quel appétit ! Quel appétit !
Quel oblique appétit dévorait ce petit !
Ses proches, de nous lointains
Soupiraient dans leur coin
« Quel gouffre dans ce lys
Dans ce petit Gengis.
Quel trou !
Quel précipice !
Quel ventre de boa !
Jusque-z-à quand Gengis
De manger cessera ?
Jusque-z'à quand Gengis
Que z'à quand Gengis Khan ? »
Et le vent du désert Reprenait en concert
« Zusque-z-à quand Zenzis
Que z'à quand Zenzis Khan ? »
Et sa mère, toute indulgence
Disait à l'entourage
« Laissez, c’est de son âge…
12:10 | Lien permanent | Commentaires (3) |
09/06/2006
Lire à St Julien
Une dernière note…
Soirée sympa mardi 6 à la bibliothèque de St Ju. Un auditoire curieux de savoir comment ça se passe. Mercedes, adjointe à la culture était là. Le président de la bibliothèque a expliqué que les dix livres sélectionnés étaient toujours de sortie et qu’il ne savait pas quand il pourrait lire le livre de JB Harang.
Plein de lettres prévues pour l'année prochaine. Françoise trouvera-t-elle le courage de renvoyer une 10ième lettre ?
23:25 Publié dans Livre Inter | Lien permanent | Commentaires (3) |
Chez moi
Chez moi, dit la petite fille
On élève un éléphant.
Le dimanche son oeil brille
Quand Papa le peint en blanc.
Chez moi, dit le petit garçon
On élève une tortue.
Elle chante des chansons
En latin et en laitue.
Chez moi, dit la petite fille
Notre vaisselle est en or,
Quand on mange des lentilles
On croit manger un trésor.
Chez moi, dit le petit garçon
Vit un empereur chinois.
Il dort sur le paillasson
Aussi bien qu’un Iroquois.
Iroquois! dit la petite fille.
Tu veux te moquer de moi.
Si je trouve mon aiguille,
Je vais te piquer le doigt!
01:15 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (1) |
07/06/2006
Vélo
A
Paris
à
vélo
on dépasse
les autos
Amsterdam encore... la ville des vélos. C'est très risqué de marcher dasn la rue pour un piéton vu que les cyclistes considèrent qu'ils sont prioritaires et autorisés à toutes les infractions, y compris transporter de jeunes enfants sans casque dans des charettes devant le vélo.
Ceci dit, cela montre où les hollandais mettent leur priorité. Un exemple simple à suivre et même à améliorer.
Note tirée de noolithic :
L'association "La Périféerique" a procédé, ce mardi 30 mai, à un test comparatif grandeur nature de quatre modes de transport urbain. Quatre testeurs devaient parcourir 12 Kms à travers Paris, l'un en vélo, l'autre en rollers, un troisième à pied et en transport en communs (mais avec l'aide d'une trottinette) et le quatrième en voiture.
Le tout a fait l'objet d'un protocole expérimental précis et d'un constat d'huissier. La consigne était donnée notamment de na pas faire une performance sportive, mais simplement de rouler à une allure raisonnable, en respectant le code de la route, et en s'assurant de rester présentable à l'arrivée.
Les résultats :
- Cycliste et rollers : 40 minutes,
- Piéton + transports en communs : 45 minutes
- Voiture : 1h05.
J’ajoute que si on suppose que la personne qui fait 24 kilomètres par jour en voiture touche, disons 1,5 à deux fois le smig, on peut supposer qu’elle doit bien consacrer au moins 55 minutes quotidiennes pour payer l’essence, l’amortissement, l’entretien et l’assurance de sa voiture. Ce qui met le vélo 3 fois plus rapide que la voiture.
Pas mal ! Non ?
00:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vélo cul bite poufiasse |
06/06/2006
Diabolique
Sachant que cette fois la fin du monde est programmée à la minute près, cette note va-elle apparaître, sur ce blog des dernières nouvelles de l'homme,
avant
ou
après
la fin du monde?
06:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) |
05/06/2006
Livre Inter encore
Viendra,
le 06 juin 2006, à 19 heures à la Bibliothèque de Saint-Julien pour vous raconter son expérience de juré du grand prix littéraire.
Ceci est la plaquette d'invitation de la Bibliotèque de St Ju.
Etonnant non?
Cela en dit long sur l'intérêt que suscite ce prix, même si Télérama le snobe en faisant une critique sans même citer le prix. Remarquez qu'il n'y aura peut-être personne le 6-6-6, mais j'ai quand même le sentiment que cela devrait attirer plus de monde que mon excellente (si, si) présentation sur les blogs si mal annoncée par la MJ.
09:15 Publié dans Livre Inter | Lien permanent | Commentaires (1) |