30/12/2005
Le blog du 14
On parle de ce joueb dans un blog par jour et...
un blog par jour est nominé dans les blogs de l'année.
19:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) |
29/12/2005
Oeil serein -2-
...Besoin de lui et aussi de Mario, l’italien fou, le bel artiste plus sidérrraaaaal que le grand Dali lui-même.
Quel atelier ! Quel bordel de bois, de peinture, de morceaux de plastique, de fer-blanc torturé. Quelle belle lumière d’hiver !... Il ne faisait pas très chaud, je revenais du judo ou du handball ou du basket-ball ou, peut-être même simplement, du collège, je ne sais plus. J’avais eu ce petit malaise dans la rue. Manque de sucre. Mario passait par-là. Son atelier était à deux pas. Il m’avait fait un grand grog très sucré qui m’avait rendu légèrement euphorique. Je voyais les sculptures fondre comme des montres molles. Au fond de l’atelier le grand pantin de chiffons qui se marrait ressemblait à un Gargantua de Gustave Doré. Mario me forçait à manger une tartine de confiture aux myrtilles. J’avais douze ans, treize peut-être. Il devait en avoir vingt-trois ou vingt-quatre. Il était gai, primesautier. Des deux, ce n’était pas moi le plus jeune.
Parfois le soir, quand j’étais sur le trajet, je passais à son atelier en vitesse. A la réflexion, la syncope, ce devait être en revenant du judo, rue du Prince… Un jour où j’admirais un nouveau dessin, papa a frappé. J’ai fait les présentations. Le courant n’est pas passé… mais pas du tout. A la maison j’ai du m’expliquer. Y avait rien à expliquer. Mario avait tout dit. Il m’avait donné à boire et à manger, on était en train de devenir des amis. C’était aussi simple que ça ! Maman n’était pas du tout de cet avis. Elle était très agitée. Le soir même, la porte de ma chambre entrouverte, j’ai connu le fond de sa pensée :
- Tu crois qu’on devrait faire quelque chose ?
- A part lui interdire d’y retourner… Non, je vois pas.
- Mais tu as dit que ce Mario était un peu efféminé, c’est inquiétant, non ?
- Ecoute, n’exagérons rien ! C’est un artiste, il est grand, les mains fines, un peu androgyne peut-être, mais assez beau garçon dans l’ensemble. Il m’a paru… franc… direct.
- Ça ne fait rien, je suis inquiète, avec tout ce qu’on entend, toutes ces histoires de pédophiles.
J’avais du regarder androgyne dans le dictionnaire pour être sûr. Le reste, j’avais bien compris. Ça c’est l’avantage d’être un fort en thème, on comprend tout très vite… du moins en théorie. Je suis retourné chez Mario en douce. Papa-maman avaient réussi à créer le malaise. J’aurais aimé en parler à Mario mais c’était trop difficile. En même temps, je ne le voyais plus de la même manière. C’était dommage, mais c’était aussi un peu plus intéressant. Quand j’y repense, allongé dans ce lit, cette ambiguïté entièrement due à papa-maman, ça me rend encore tout bizarre, une sorte de regret peut-être, sans doute…
Comme l’oncle Lucien, Mario me posait des questions sur ce que j’aimais, sur ce je voulais faire dans la vie. On buvait du thé chinois en sachet, un thé au délicieux goût de fumée. Pendant qu’on laissait infuser, on avait une vraie conversation d’adulte à adulte. Il s’intéressait sincèrement à mon avis. Il ne se contentait pas de réponses toutes faites. Il voulait savoir ce qu’il y avait derrière les questions… Bien sûr je parlais des ambitions de papa-maman. Il ne critiquait pas. Mais il disait toujours avec ce léger accent italien, « oublie ce qu’ils pensent eux, dis-moi ce que tou en penses toi. Ta vie, tou sais, elle est à toi, à personne d’autre. » Cela n’a duré que quelques mois. Quelques sachets de thé chinois. Finalement, c’est mon père qui y avait mis bon ordre. Pourtant… Mario et Lucien… dans ma vie, ils ont compté. Plus peut-être que papa-maman.
Comment mon père s’y est-il pris ? Exactement, je ne sais pas. Son bras, qu’il disait long… Sans doute… Ma jeunesse, l’attirance de Mario pour les hommes… Un beau jour Mario m’a demandé de ne plus venir à l’atelier. J’ai obtempéré facilement. Trop facilement… Dommage ! Il me disait que, là-bas, dans sa petite ville des Pouilles il n’aurait pas pu continuer à vivre. Etre artiste passe encore mais homo, pas question. Et lui, il était homosexuel et il voulait être un artiste, alors… Alors pour vivre sa vie sans faire chaque jour de la peine à sa mère, il avait pensé que la France… que Paris… Ici il était heureux, autant qu’on peut l’être, quand on pense un peu sa vie. Après Lulu et ses truites, c’est Mario et ses sculptures tarabiscotées que je veux faire revivre dans ma tête. Aujourd’hui, c’est tout ce qu’il me reste…
Surtout oublier ces années hi-tech. Oublier les machines, les programmes, les procédures, les méthodes, les projets, la gestion de projet, la gestion tout court… Oublier tous les requins et leurs gadgets débiles. Leur marketing, leur fric, leurs profits, leur retour sur investissement, leur compétitivité… Et tous ces mots nouveaux qu’ils inventent chaque saison, pour donner l’illusion du mouvement. Des devises vides de sens. Le dernier c’était comment déjà ? … Ah oui « create a single source of the truth. » Créer une seule source de vérité. Trop drôle ! N’allez pas croire que c’est religieux : biblique, coranique, bouddhique… Non, c’est rien du tout, c’est informatique. Ça veux dire mettez vos données dans un seul fichier géant, mettez chacune à un seul exemplaire, sans redondance. Faites de ce fichier une-seule-source-de-vérité pour votre entreprise. Une phrase pompeuse, bâtie sur une idée simple, simpliste même. Un bel exemple de vide. La devise du mois prochain, de la semaine prochaine, ce sera pire… c’est sûr. Je déteste que l’on galvaude les mots de cette manière.
Attention alerte ! On se calme… Je rappelle : ma résolution de la semaine « stop à la haine et à la détestation généralisée. » La haine, ça aigrit, ça ne sert à rien… Dans mon état, mieux vaut travailler la patience… la sérénité. C’est curieux comme je m’en rends bien compte aujourd’hui. Hier je crachais sans cesse mon venin contre toute cette technologie. Une réaction épidermique… c’est évident. Je suais des pensées technophobes. J’étais comme un séminariste défroqué, j’avais besoin de bouffer du curé et de déglutir le dogme. Chaque jour, pendant deux ans, j’ai vomi mes tripes sur ce monde technobizz… C’était plus fort que moi.
Après des années de conditionnement, j’avais besoin d’air frais. Alors j’ai tout viré. Tout !... Le moindre bidule, à moteur et sans moteur. Les ordinateurs : vendus. L’électroménager, aspirateur, moulinettes, tout le bazar : liquidés. La télé, à la casse. Le magnétoscope, itou. Le VTT à suspension semi-rigide et transmission ultra souple : soldé. Le mi-course ultra léger : donné sans regret au fils de mon voisin. La tondeuse autoportée, vitesses et marche arrière : remplacées par une grande ânesse du Poitou. Même la BMW, changée contre un scooter. Faut quand même pouvoir bouger un peu, parce que dans la Creuse y’a pas de métro. J’ai gardé aussi la radio, sauvée par le gong, grâce à une émission de Michel Mermet sur la société à deux vitesses. Au fait, l’ânesse je l’ai prénommé Brigitte, elle est adorable. Je pense à elle chaque jour. J’espère que le père Valentin s’en occupe bien.
D’accord cet extrémisme était stupide, mais je n’en pouvais plus. Cinq ans chez TKN, Total Knowledge Network, l’ordinateur pour tous. Salaire de ministre pour un bourrage de crâne maison. Une année à Munich. Deux ans à Huston. L’avantage, c’est qu’aujourd’hui je parle assez bien plusieurs langues. Je pratique à merveille le computer-speak en cinq ou six langues. Eux aussi, TKN, comme les profs, comme papa-maman, ils ont cru que j’avais le profil d’un leader. A Huston, ils ont bien vite réalisé que je ne deviendrais pas un executive, que je ne ferais jamais parti de la caste étroite des dirigeants de multinationales… Trop rêveur… pas assez de poigne… Enfin, j’imagine que c’était ça leur idée à mon sujet… Ils ne m’en ont évidement rien dit. Mais les résultats des formations intensives le laissaient bien deviner… Mon plan de carrière commençait à battre de l’aile. Il fallait me rendre à l’évidence, mon arrivée dans l’élite n’était plus au programme... Ils allaient donc me laisser tomber comme une vieille chaussette… une question de mois. De retour à Paris, j’ai encore végété deux ans dans des postes de management avant de me décider pour la start-up.
21:12 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ecriture |
28/12/2005
Oeil serein -1-
Oui, j’ai cru que j’avais un but, monsieur Brul… et je n’avais rien… J’avançais dans un couloir sans commencement, sans fin, à la remorque d’imbéciles, précédant d’autres imbéciles. On roule la vie dans des peaux d’ânes. Comme on met dans des cachets les poudres amères, pour vous les faire avaler sans peine… mais voyez-vous, monsieur Brul, je sais maintenant que j’aurais aimé le goût de la vie.
Boris Vian – L’herbe rouge
D’un œil serein et contemplatif.
Moi qui me croyais si malin, et même d’une intelligence supérieure, j’ai mis des années pour m’apercevoir que je n’étais pas celui que je croyais être. Ça rend modeste. Et la modestie dans ma position actuelle c’est bien utile, indispensable même. Ce parcours de débile, c’est à mon caractère faible que je le dois… Et pourtant… vers quinze ou seize ans, je pensais bien être un leader, un vrai chef. Maintenant que j’ai tout mon temps pour y penser, je me rends compte que mes copains, ceux qui me suivaient, à l’époque, s’accrochaient à moi comme les gamins escortent le clown Paillasse, celui qui annonce le spectacle du soir en zigzaguant dans la rue. « Qu’est-ce qu’il est drôle avec son nez rouge et ses grandes godasses, t’as vu, il distribue des billets gratuits ! » Un vrai chef, c’est autre chose, il y faut du caractère… du charisme comme ils disent chez TKN.
Moi un leader ? Tu parles ! Pourtant, même papa-maman se sont pris au jeu. Pensez, un fils prodige ! Un fils qui, à quinze ans, manipule les ordinateurs comme Radiguet touillait ses petites histoires d’amour égocentriques ! Ils avaient de quoi être fiers. Pas manchot à l’école, deux ans d’avance, bon en tout, l’oreille musicienne, sportif, rapide, champion départemental sur soixante mètres à treize ans. Pas vraiment sports collectifs, pas super adroit au foot, un peu trop perso. « Non, il a pas l’esprit d’équipe le petit Frédéric Dubé. » On ne peut pas tout avoir. Muni de toutes ces qualités, je me suis retrouvé vite fait à l’X, la prestigieuse école polytechnique qui forme nos élites. Elève brillant, toujours brillant, douzième de sa promotion. Ça vous pose un homme.
Pendant les classes de prépa, j’ai douté un peu. Faut pas me prendre pour un chien savant, il y a des limites. Il y a eu un ou deux grains de sables dans cette montée en puissance. Tant mieux ! L’oncle Lucien, par exemple, le frère de maman. L’original de la tribu, célibataire, blagueur, pas très sociable. Un excentrique comme il en faut dans toutes les bonnes familles. Le grand truc de Lulu, c’est la pêche. Toutes les formes de pêches. Il possède la plus belle bibliothèque sur les poissons et les manières de les attraper qu’on puisse imaginer. Pas collectionneur, non, il les prête volontiers, les disperse dans un souci d’élargir la culture halieutique de son petit monde d’amis. Halieutique, un adjectif spécial pour Lulu, c’est lui qui me l’a appris, je devais avoir neuf ou dix ans, ça veut dire « qui concerne la pêche ». Pour moi c’est « qui concerne l’oncle Lucien ». La pêche pour Lulu, ça lui tient de tout, de loisir, de colonne vertébrale, de fil à plombs, de métaphysique. Je l’aime bien mon oncle halieutique.
Même aujourd’hui, dans cette position pas facile, le simple fait de penser à Lulu et aux plombs bien serrés sur nos bas de ligne, ça me remonte le moral. Quand Lucien m’emmenait taquiner la truite au Rhône, Maman n’aimait pas ça. Pour moi c’était le bonheur. Voilà où se trouvait le grain de sable… De retour de la pêche, je n’avais plus envie de rien. Je vouais mes profs et toutes leurs salades aux gémonies. Papa-maman étaient inquiets. Ça me durait quelques jours, puis c’était le retour au calme. Un garçon obéissant, comme avant.
Maman ne pouvait pas comprendre que l’on puisse passer tout son temps à attendre qu’un fil bouge, alors que la vie peut être si riche d’activités. La mienne de vie, à l’époque, riche et active, elle l’était bougrement. On profitait de mes facilités à l’école pour me bourrer de musique, de théâtre, de tous les sports… La musique, c’était parce que papa avait la nostalgie de ses années de violon. Le théâtre, parce que maman avait une vocation rentrée de comédienne. Les sports, c’était la totale. Je les ai tous essayés : du foot, du basket, du hand, du judo, de l'escrime, l’inévitable tennis, la course à pied, le ski de descente, le ski de fond, la natation, même du base-ball… Et j’en passe. J’ai compté, de six à quinze ans, ça fait vingt-deux en tout. Ah oui, avec papa, je faisais du ski de randonnée, un peu de golf et Dieu sait quoi… Pas un qui ne me convienne. Ils auraient dû y voir un signe. J’aurais dû avoir la puce à l’oreille.
Finalement, y’a que les ordinateurs qui ne m’ont pas lâché. Ils sont restés fidèles au poste. Papa est un vrai convaincu du progrès, alors il ne lésinait pas : 33 mégahertzs, puis 66, 100, 133, 166, 300 et ainsi de suite… Les disques idem : mégas, gigas… rien de trop beau pour un fils unique promis à un si bel avenir. On suivait la loi de Moore. C’est simple comme loi : la puissance des ordinateurs double toutes les années et demie. C’est comme les grains de riz sur l’échiquier, en 3 ans : 4 fois plus vite, 6 ans : 16 fois plus haut, 9 ans : 64 fois plus fort. Entre treize et vingt-quatre, ça doit donner du 120 fois plus costaud, plus rapide, plus performant… Deux minutes concentrées en une seule seconde. Pas mal ! Non ? Contrairement à ce qu’on croit c’est plutôt facile à maîtriser ces engins. En cas de vrai problème, il y a toujours le Alt/Ctrl/Del. C’est l’interrupteur spécial Microsoft, on efface tout et on recommence… Aujourd’hui… dans cette position désagréable… à trente-trois ans… rien que d’y penser, ça me donne la nausée.
Je préfère revenir sur Lucien. Avec lui, je pense aux bords du Rhône, aux sangliers, aux hérons cendrés, mon souffle s’apaise. Alors que ces machines… quelle horreur ! Oui, je veux revoir Lucien. C’est le seul qui a compris ma vraie nature contemplative. J’aurais dû mieux écouter sa petite musique… Peut-être que j’aurais évité TKN… pas rencontré ces clowns de la startuferie. Je veux revoir l’oncle Lucien, il me parlera de truites énormes, des heures d’attente à rêver au fil de l’eau, de cette seconde de ferrage si décisive, de cette bière tant méritée… Oui c’est de lui dont j’ai besoin. Maman saura le convaincre de venir ici. Besoin de lui et aussi de Mario, l’italien fou, le bel artiste plus sidérrraaaaal que le grand Dali lui-même.
- à suivre -
18:57 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Ecriture |
27/12/2005
Zoubika, le blog
..
Fiche signalétique
Nom du joueb : Zoubika
Titre : Carnets intimes..rendez vous manqués
Date de création : 22 Novembre 2004
Auteur : Pacco
Points forts : Un blog qui a du poil: décoiffant – ébouriffant – échevelant, hérissant et même horripilant.
Liens : Ce blog est sur le site des blogs du Nouvel Obs, un hébergeur bourré de pub et qui n’a pas l’air d’offrir beaucoup de facilités au génie de Pacco.
Parmi les dernières notes :
Les notes n’ont pas de titre. Ce ne sont que les aventures de Pacco, de Vanessa et des ses amis. Pacco est un personnage attachant qui ressemble comme deux gouttes d’eaux à un célèbre rocker savoyard du groupe des Marcel Mazout. Il serait de la même famille que cela ne surprendrait pas.
Extrait : « Et puis Zamer a envoyé une autre photo où il explique qu’il a passé de belles vacances en Martinique mais qu’il s’est fait piquer au nez par une moustique femelle et que ce sont les plus mauvaises . Il dit qu’il a connu une grande douleur . Vanessa m’a pris par le cou . Elle chante toujours Papa Noël . »
Enigme : Le blog à été suspendu du 11 Novembre au 5 décembre 2005. Qu’a fait Pacco pendant cette longue absence ? Cela reste un mystère. Il se peut qu’un séjour à la Santé… Il a parlé de trois semaines de pénitence, on en sait pas plus. Si un lecteur avait des infos, surtout qu’il nous en fasse part.
Subjectif
Sans conteste le blog le plus innovant de toute la blogosphère française et au-delà. Lemeur à côté de ça, c’est du resucé fadasse. On déplorera, mais je l’ai déjà dis, la pauvreté de l’interface du site du Nouvel Obs. Cette pauvreté, est-elle une caractéristique d’un journal de gauche ? Je ne sais pas. Le coup de l'Obs, c'est peut-être un volonté farouche de Pacco de se mettre une contrainte supplémentaire pour qu'éclate enfin son génie. J'en suis de plus en plus convaicu.
12:53 Publié dans Portrait de blog | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Ecriture |
26/12/2005
Premières
12:37 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5) |
Joyeux Noël
Un Noël de plus. Enfin, un de plus pour nous les adultes mais pour elle, la Star c’était le premier, alors forcément ça compte… Des années que l’on se dit que l’on va être raisonnable, limiter les cadeaux. Que maintenant que les enfants sont grands, on pourrait se contenter de… Et puis chaque année, le 24 au soir, c’est le même défilé de victuailles, de vins délicieux de paquets enrubannées…
Bien sûr avec la Star, onze mois fin décembre, ce Noël a pris une note toute spéciale.
Bien qu’il ne soit pas si facile de trouver des cadeaux pour de si petits, la star a déjà toute la collection des jouets d’éveil : plusieurs sortes de premiers puzzles avec animaux qui crient, en toile, en bois… Même des petites voitures rigolotes ce qui pour une fille me paraît une excellente idée. Je ne vous parle pas de peluches vu que Céline a pillé l’entrepôt Trudi et Sevi de Singapour et que les doigts des mains et des pieds ne suffisent plus à les compter. Vaux, vaches, cochons, couvées, moutons, hippos, rhinos, ours, caribous, élans, macaques, girafes, grand et petit panda… Elle va connaître ses animaux cette petite.
09:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) |
25/12/2005
Ski
Cela fait des années que je ne skie plus ou presque. Marre de ces stations surpeuplées, de ces files au téléski, de cette frime…
Un peu de randonnée de temps en temps, presque rien. Pourtant l’année dernière j’avais comme une envie de pistes, manque de pot, un trou malencontreux, début Novembre, sur un chemin de Glières et me voilà, malléole cassée, condamné à un hiver au chaud.
Ce 23 décembre me voilà bien vengé. Une journée parfaite. Beau temps, neige de rêve, personne sur les pistes, Flaine pour nous tous seuls. Nous revoilà, ma fille et moi, comme au bon vieux temps débaroulant la Faust, avec à peine une pause avant d’attaquer le mur final. Ski de 10 heures à la dernière benne entrecoupée d’une courte pause sandwich dominant le désert blanc de Platée, au milieu de choucas avides de miettes et face au Mont-Blanc. De la glisse, les muscles qui chauffent, le plaisir de se lancer tous les deux sans un mot dans une chaîne de petits virages serrés sur la neige légère… Le bonheur!
11:57 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) |