15/11/2021
Effervescence 21
FIlms vus à Macon au festival Effervescence
La Place d’une autre De Aurélia Georges
Avec Lyna Khoudri, Sabine Azéma, Maud Wyler, Laurent Poitrenaux
Nélie a échappé à une existence misérable en devenant infirmière auxiliaire sur le front en 1914. Un jour, elle prend l’identité de Rose, une jeune femme qu’elle a vue mourir sous ses yeux, et promise à un meilleur avenir. Nélie se présente à sa place chez une riche veuve, Eléonore, dont elle devient la lectrice. Le mensonge fonctionne au-delà de ses espérances.
Avis : Bon film. Excellents acteurs. Azéma bien sûr.
R&N : Oui
Sortie : 26-01-22
Entre les vagues – Anaïs Volpé
Avec Angélique Kidjo, Déborah Lukumuena, Matthieu Longatte
Rêver, foncer, tomber, repartir, rêver encore, et recommencer. Elles ont l’énergie de leur jeunesse, sa joie, son audace, son insouciance. Deux meilleures amies, l’envie de découvrir le monde. Margot et Alma sont inarrêtables, inséparables.
Avis : Le monde du théâtre, des troupes, des répétitions. Un peu speed à mon goût.
R&N : Peut-être
Sortie : Mars 22
Arthus Rambo De Laurent Cantet
Avec Rabah Naït Oufella, Sofian Khammes, Antoine Reinartz
Qui est Karim D. ? Ce jeune écrivain engagé au succès annoncé ou son alias Arthur Rambo qui poste des messages haineux que l’on exhume un jour des réseaux sociaux…
Avis : Un bon film inspiré d’un fait réel qui pose bien les risques des réseaux sociaux.
R&N : Oui – Avec débat éventuel.
Sortie : 2 février 22
Un monde de Laura Wendel
Nora entre en primaire lorsqu’elle est confrontée au harcèlement dont son grand frère Abel est victime. Tiraillée entre son père qui l’incite à réagir, son besoin de s’intégrer et son frère qui lui demande de garder le silence, Nora se trouve prise dans un terrible conflit de loyauté. Une plongée immersive, à hauteur d’enfant, dans le monde de l’école.
Avis : Tourné à niveau enfant. Pas très « lisible », inachevé
R&N : Plutôt non
Sortie : 5 janvier 22
La déesse des mouches à feu
De Anaïs Barbeau-Lavalette
Avec Kelly Depeault, Eléonore Loiselle, Marine Johnson
Adaptation du livre éponyme de Geneviève Pettersen sorti en 2014.
Le jour de ses 16 ans, Catherine fait face à la séparation de ses parents et entre dans l’adolescence avec perte et fracas. C’est l’année des premières fois et dans l'ambiance grunge des 90's, la jeune fille repousse chaque jour ses propres limites. Rebelle, affranchie et éclatante, elle ne quitte plus ses santiags fétiches… Mais cela sera-t-il suffisant pour la protéger ?
Avis : Pas vu mais bon échos.
R&N : Peut-être
Sortie : 10 novembre 21
Les héroïques – Maxime Roy
Avec François Creton, Roméo Créton, Richard Bohringer
Michel, ancien junkie, est un éternel gamin qui ne rêve que de motos et traîne avec son grand fils Léo et ses copains. À cinquante ans, il doit gérer le bébé qu’il vient d’avoir avec son ex, et se bat pour ne pas répéter les mêmes erreurs et être un mec bien.
Avis : Un air de déjà vu mais très bien réalisé.
R&N : Oui
Sortie : 20 octobre 21
Rose De Aurélie Saada
Avec Françoise Fabian, Aure Atika, Grégory Montel
Rose, 78 ans, vient de perdre son mari qu’elle adorait. Lorsque sa peine laisse place à une puissante pulsion de vie lui faisant réaliser qu’elle peut encore se redéfinir en tant que femme, c’est tout l’ééquilibre de la famille qui est boulversé
Avis : Très réjouissant – Fabuleuse FF
R&N : Absolument
Sortie : 8 décembre 21
Olga –
Film présenté à la Semaine Internationale de la Critique au Festival de Cannes 2021
Une gymnaste de 15 ans est tiraillée entre la Suisse, où elle s’entraîne pour le Championnat Européen en vue des JO et l’Ukraine où sa mère, journaliste, couvre les événements d’Euromaïdan.
Avis : Bon film sur une sportive de haut niveau exilée
R&N : Oui -
Sortie : 17 novembre 21
Autres films pas vus mais qui semblent très bien
Mes frères et moi de Yoan Manca – 5 jan-22
Les magnétiques de Vincent Maël Cardona – 17 Novembre 21
09:37 | Lien permanent | Commentaires (0) |
06/11/2021
Pétun
On a tous entendu parler des iroquois et des hurons. On sait moins qu’ils se faisaient une guerre incessante ce qui régulait la population. D’ailleurs, à la fin des combats, ils adoptaient les ennemis qu’ils avaient fait prisonniers et qu’ils n’avait pas torturé et mis à mort. Ils parlaient avec les cherokees une langue iroquoienne.
Mais connaissez-vous les Pétuns ou les Neutres qui parlaient aussi une langue iroquoienne. Ils cultivaient le maïs, les haricots, la courge (appelées les « Trois Sœurs », l'agriculture étant souvent pratiquée par les femmes) ainsi que du tournesol, utile pour son huile ainsi que pour la fabrication de peintures de guerre. Ils extrayaient la sève d'érable et la faisaient bouillir pour concentrer les sucres afin d'obtenir du sirop d'érable. La pêche était une activité principale, avec notamment la construction de barrages pour pouvoir capturer plus facilement des poissons, la chasse étant de moindre importance à cause du manque de gibier, peu de bisons dans l’est.
Les Pétuns étaient maîtres dans la culture du tabac. Ce qui a donné le verbe pétuner*. Je me souvenais que mon ami Alain*, le défunt Garde-Mots, avait parlé de pétun, ancien nom du tabac, mais il est en désaccord avec mon origine, petit différent géographique. Il avait dû piquer chez Alain Rey. Hum ! Tant pis ! J’aime mieux savoir que le vieux tabac vient de d’une tribu huronne, les Pétuns aujourd’hui disparue.
(Ne pas confondre Pétun avec l’ami de Z. un certain Pétain qui fait un tabac ces jours-ci sur le réseau). Le verbe pétuner, synonyme de fumer, est utilisé dans la fameuse tirade du nez de Cyrano de Bergerac (Acte I, scène 4) d’Edmond Rostand :
Truculent : « Ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
* D’après Alain : Pétun : Terme tombé en désuétude qui signifiait tabac. Du tupi petyma et du guarani pety, deux langues amérindiennes.
17:49 Publié dans Géographie, Mots | Lien permanent | Commentaires (2) |
05/10/2021
Patois
Je suis abonné à la chronique de Michel Feltin "Sur le bout des langues." Une chronique passionnante et qui défend souvent les langues régionales et les "patois". La dernière chronique explique que les variations des dialectes n'en font pas nécessairement des patois avec le côté méprisant souvent associé à ce terme.
Il signale un excellente vidéo sur les patois en Suisse. Je vous invite à la regarder même si elle contredit souvent sa thèse, car l'Arpitan (ex franco-provencal) est en fait un vrai patchwork de mots et de règles de grammaire. D'un village à l'autre le gens se comprennent difficilement.
10:14 Publié dans Mots, Textes | Lien permanent | Commentaires (1) |
01/10/2021
Déconstruction
Pour ceux qui se demandent d’où nous vient cette déconstruction des mecs prônée par Sandrine Rousseau, j'ai fait une petite recherche...
Wikipedia nous dit que c’est une pratique d'analyse de texte qui vise à révéler les confusions de sens par l'analyse des postulats sous-entendus et les omissions.
Voilà donc d’où est partie Sandrine. Une pratique d'analyse de sexe pour éviter l’effusion des sens. Elle a raison, c’est dangereux l’effusion des sens. D’ailleurs poursuit Wiki, si le terme déconstruction a d'abord été utilisé par Heidegger, c'est Derrida qui en a théorisé la pratique et Derrida en matière de texte il s’y connaissait, de sexe aussi car il voulait déjà déconstruire les phallocrates* et leur briser menu. Derrida, pour le mal de tête, c'est extra.
Le problème c’est que Alice Coffin, la groupie de Sandrine veut détruire les hommes et là on est pas au pays des Merveilles. Alice milite derrière le miroir pour un monde nouveau où seules les femmes pourraient écrire et elles ne liraient plus les livres des hommes. Oui, d'accord, mais que fait-elle de Derrida, de Heidegger ?
Je ne sais pas. Le seul truc que j’ai bien compris c’est qu’il faut que les mecs se déconstruisent selon Sandrine et se détruisent selon Alice. Et on souhaite bonne chance à Yannick, à moins que Jean-Luc ne récupère les deux furies auquel cas même vœux à lui pour la présidentielle !
* De Platon à Rousseau (pas Sandrine mais Jean-Jacques) et Lévi-Strauss, Derrida dénonce la primauté traditionnelle de la parole sur l’écriture. Il désigne ce système métaphysique comme logocentrisme, voire phallogocentrisme. Oui vous avez bien lu Phallus et Logos en un mot. Le même Logos qui nous annonce que verbe s'est fait cher. Costaud non ?
Des hommes après déconstruction :
20:27 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (2) |
30/09/2021
Corridor de Wakhan
Mouflons de Marco Polo.
Article trouvé sur le magazine GEO.
Il existe un bout d’Afghanistan qui n’a pas été marqué par la guerre, une vallée oubliée le corridor du Wakhan. C'est une étroite bande de terre, glaciale et perchée, héritée du rivalités coloniales et diplomatiques qui opposait à la fin XIXe siècle Russie et Grande-Bretagne : ce couloir de 300 kilomètres de long sur vingt à soixante de large, culminant entre 2 500 et 7 000 mètres d’altitude, fut dessiné par les diplomates anglais lors du tracé de l’Afghanistan moderne pour servir de zone tampon entre les deux empires. Il sépare aujourd’hui le Pakistan du Tadjikistan, et partage à sa pointe orientale quatre-vingt-dix-sept kilomètres de frontière avec la Chine. Un contact stratégique dont ce puissant voisin ne sait encore trop que faire. Voie alternative à la principale route de la soie, le Wakhan, parc national depuis 2014, est le domaine des mouflons de Marco Polo, à la superbe robe blanche.
12:12 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (2) |
29/09/2021
Voyage au pays des maths
A voir sur Arte les vidéos de Denis van Waerebe sur les maths
Cinq épisodes disponibles les cinq autres sont à venir. Comme toujours beaucoup d'imagination, un graphisme génial. Bref, regardez les pour devenir plus instruit mais surtout pour le plaisir de l'art au service de la science.
11:25 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (1) |
28/09/2021
Apho2
L’Histoire nous apprend que l’Histoire ne nous apprend rien.
La simplicité est capitale
Il faudrait répondre aux questions que l’on peut résoudre, attaquer les boulots que l’on peut accomplir. En revanche il faudrait dédaigner les questions que l’on ne pourra pas résoudre (Dieu par exemple), laisser de côté les jobs qu’on ne peut pas faire. Et surtout savoir faire la différence entre les premiers des seconds.
Woke, éveillé, était employé au départ par la gauche américaine pour désigner le fait d’être conscient des problèmes de justice sociale. La droite en a fait un exonyme utilisé pour désigner de manière péjorative une gauche extrême. On notera que l’on pourrait aussi dire bouddha, qui en sanscrit signifie aussi éveillé.
"Ayez surtout le souci de séparer les choses du bruit qu'elles font"
Sénèque, devise d’Aredius
17:30 Publié dans Arso | Lien permanent | Commentaires (0) |