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24/10/2015

Pascal Thomas

220px-Pascal_Thomas.jpgDeux soirées événement au Rouge et Noir avec le réalisateur Pascal Thomas.

Vendredi projection de « Associés contre le crime » un film de 2012 avec André Dussolier et Catherine Frot dans une troisième adaptation libre d’Agatha Christie suivi d'un débat avec Pascal Thomas.

Samedi projection de son dernier film « Valentin, Valentin » sorti en janvier 2015 et  récemment projeté au Rouge et Noir. Comme le jour précédent, le film est suivi d’un débat avec Pascal Thomas qui est inépuisable sur le sujet du cinéma en général et sur le sien en particulier. Un régal pour cinéphiles et même pour les moins cinéphiles.

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09:46 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |

08/10/2015

GRAC

Visionnement au Groupement Régional d'Actions Cinématographiques. Cinéma Les Alizés à Bron

126445.jpgMountains may depart un film de Zhang-ke Jia
Sortie 23 décembre
(on aurait pu trouver un titre français meilleur que ça)
 
Trois époques :
  • Fin 1999 Tao est courtisée par ses deux amis d’enfance. Zang est un arriviste prêt à tout pour gagner beaucoup d’argent. Lianzi travaille dans un mine que va bientôt racheter Zang. Tao va choisir Zang. Lianzi dépité quitte la province 
                   (Affichage du titre au milieu du film, c'est original)
  • 2015 Lianzi revient au pays, il y un cancer et pas d’argent pour payé les soins. Tao lui en donne un paquet. Il apprend qu'elle a divorcé et que son fils Doale (dollar) vit avec son père à Shangai. Le père de Tao meurt, Doale, 11 ans revient dans la province pour les funérailles de son grand père.
  • 2025 Doale et son père vivent à Melbourne. Entre eux ce n’est pas l’entente cordiale. Doale va rencontrer une chinoise qui a l’âge de sa mère. Va-t-il revenir en Chine pour voir sa mère après toutes ces années ?
Je ne me suis pas ennuyé pendant ces deux heures. J’ai bien aimé cette histoire de trio amoureux dans une Chine en plein libéralisme économique. Situation à la fois exotique et familière voire même un peu convenue. La suite de l’histoire, y compris le futur du fils Dollar en Australie est plutôt bien foutue. Un bon film.
 
501617.jpgDis maitresse. Un film de Jean Paul Jullian.
Sortie le 25 novembre
JP Jullian a filmé pendant une année une classe de première année de maternelle dans le quartier des Minguettes. L’institutrice est sa fille qui se débat au milieu de ces bouts de chou de moins de 3 ans. C’est bien fait, filmé à hauteur des petits. Un bon documentaire sur l’utilité de la maternelle pour les tout petits et particulièrement les mômes des familles défavorisées. On voit au plus près le travail de la maîtresse et des ATSEM.
 
Au poil – Dessin animé – 8 minutes
Un jeune homme délaissé par sa compagne adopte un animal de compagnie un peu bizarre. Ils mangent tous les deux des quantités d’œufs. Le maître va bientôt ressembler à sa bestiole. Bof !
 
000432.jpgSuburra – de Stefano Solima – VO italien
Thriller - Sortie 9 décembre
Suburra étaient le quartier pauvre et mal famé de la Rome antique. Le film nous montre la corruption de la ville éternelle. Association de politiques ripous, de mafieux et gangsters de tous poils autour d’un projet immobilier gigantesque et qui devrait s’avérer juteux pour "les familles" sur le littoral romain à Ostie. C’est bientôt l’apocalypse.
 
Un film passionnant de bout en bout. Passablement brutal, un mondo di brutezza. Il pleut beaucoup. Ballade le long du Tibre, près du Vatican (le pape va démissionner et une éminence trempe dans la combinazione) du château San Angelo, des palais, des places et des rues… On y retournerais bien.
 
L’étage du dessous de Radu Muntean Roumanie - 1h33 –
Déjà vu par certains à l’ACRIRA.
En rentrant chez lui, Pătrașcu perçoit derrière une porte au deuxième étage de son immeuble les bruits d’une violente dispute amoureuse. Quelques heures plus tard le corps d’une femme est découvert. Ses soupçons se portent sur Vali, le voisin du premier. Et pourtant Pătrașcu ne parle pas à la police... 
 
Je me suis passablement ennuyé entre l'administration du service des autos de Bucarest où travaille notre héros, les promenades avec son chien qui fait des concours, l’ordi du fiston. Le meurtre ne m’a pas tenu bien longtemps en haleine. 

11:06 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |

22/06/2015

Ex Machina

J’ai parlé ici de la singularité.

La singularité serait le moment où des intelligences artificielles prennent le dessus sur notre connerie naturelle et nous réduisent en esclavage ou pire. Lire mes trois notes ici, et encore là. Peu de gens croit cela possible mais ceci n’a pas empêché Alex Garland d'en faire un film et en plus un très bon film.

ex-machina.jpgLe pitch sur Allociné : À 26 ans, Caleb est un des plus brillants codeurs que compte BlueBook, plus important moteur de recherche Internet au monde. À ce titre, il remporte un séjour d’une semaine dans la résidence du grand patron à la montagne. Mais quand Caleb arrive dans la demeure isolée, il découvre qu’il va devoir participer à une expérience troublante  : interagir avec le représentant d’une nouvelle intelligence artificielle apparaissant sous les traits d’une très jolie femme robot prénommée Ava

De très belles images de la « demeure » en question et de paysages alentours. Il se dégage de ce film une esthétique futuriste de bon aloi. Le scénario est bien ficelé et les personnages d’informaticiens sont très crédibles, mégalos, cultivés et conscients de leur valeur. Les dialogues sonnent justes. L’interaction de Caleb avec la belle robote est à la fois touchante et inquiétante. Bref, un super film qui aurait bien mérité le battage de 2001 Odyssée de l'Espace n'en déplaise aux cahiers du cinéma.

Deus ex machina : en latin "Un dieu issu d'une machine". Une expression qui nous vient du théâtre grec qui consiste à faire apparaître un dieu avec un mécanisme scénique approprié, ceci en général pour dénouer une intrigue un peu bloquée.

18:49 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |

02/05/2015

La maison au toit rouge

photo4_10022.jpg&sa=X&ei=-0hHVfqrDZDfapybgKAB&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHwjvutGHnfPdo_DnMNb0wB5Y0OgQAu Rouge et Noir, cette semaine, la maison au toit rouge, un film japonais de Yoji Yamada  

  

Copié-Collé-Modifié de Télérama critique de Samuel Douhaire  

Peu avant que ne meure Taki, son petit-neveu lui avait ­demandé de lui décrire sa jeunesse. Elle avait raconté son émerveillement de petite paysanne lors de son arrivée à Tokyo, en 1936. Sa découverte, fascinée, de la petite maison au toit rouge où une famille bourgeoise l'avait engagée comme bonne. Sa complicité avec sa patronne. Et l'entrée dans leurs vies d'un homme aux ­manières délicates, qui allait tout ­bouleverser...

Un vrai bonheur que ce film pour les amateurs d’Ozu et d’un cinéma paisible qui parle avec un brin de poésie des vraies questions : L’amour, le temps qui passe, les temps qui changent…

Un récit en flash-back, qui relie trois époques. L'histoire du Japon depuis les années 30 raconté à travers des événements domestiques. Les exactions de l'armée impériale lors du sac de Nankin, l'enthousiasme au moment de la déclaration de guerre aux Etats-Unis, les bombardements dévastateurs sur Tokyo : tout est vu depuis le salon et le jardin, aux couleurs si intenses qu'elles paraissent artificielles. Aux souvenirs un peu trop enjolivés, sinon fantasmés, de Taki, son petit-­neveu oppose la réalité d'une époque et d'une société dures aux femmes, aux pauvres et aux idéalistes. Et l'émotion ne cesse d'amplifier dans ce beau portrait d'une héroïne modeste, hantée toute sa vie par le remords de sa trahison.

Un belle fin qui ne fait qu'aviver les regrets...

12:25 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) |

29/03/2015

Beaune J4

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Deux films aujourd'hui et fin du festival avec Pascale qui doit encore voir Victoria après le casse-croute. Un bon cru ce festival. A refaire !

THE INTRUDER (Infiltrant)

Né aux Pays-Bas d’un père marocain et d’une mère hollandaise, et fraîchement diplômé de l’école de Police, Samir souhaite faire bonne impression auprès de ses supérieurs. En acceptant d’infiltrer une famille marocaine mêlée au trafic de drogue, il tient là l’occasion de faire ses preuves. Accueilli et rapidement accepté par le clan, Samir y trouve ce qui lui a finalement toujours manqué : la sensation d’appartenir à une vraie famille.

 

Pas-Bas – 1 :36 Un bon film sur le sujet de l’infiltration d'un flic chez des gangsters, tous marocains.

LIFE ETERNAL (Prix Sang neuf)

Brenner retourne à Graz, la ville où il a grandi. Il y retrouve ses anciens amis, son ancienne fiancée et les mauvais souvenirs de ce qui est resté comme une grave erreur de jeunesse. Un coup de feu à la tête manque alors de le tuer… À son réveil du coma dans lequel il a été plongé, il entreprend de retrouver la personne qui aurait essayé de le tuer. Son entourage soutient néanmoins qu’il est lui seul responsable de cet acte… Et personne d’autre.

Autrichien – 2 :02 Une intrigue en flash back étonnante. Des personnages attachants. Un très bon film. 

21:53 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |

28/03/2015

Beaune J3

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Deux films seulement aujourd'hui, entrecoupés d'un repas à l'excellente Ciboulette avec la non moins excellente Pascale qui a contribué à notre venue à Beaune ce haut lieu de vinasse délice des dieux, pinot rouge, chardonnay blanc et films noirs. Après le repas, elle nous entraîne dans un autre lieu de perdition, la librairie-œnothèque en face des Hospices. A noter dans le carnet de tous les amateurs de livres ou de vins qui passent par ici. Je reviendrai demain pour acheter le premier tome des gouttes de Dieu. un manga en 44 volumes...

Les films: 

HYENA (prix du jury ex-aequo)

L’officier de police Michael Logan est doté d’une personnalité complexe où se mélangent alcoolisme et corruption. L’univers sinistre dans lequel il évolue est en pleine mutation, en raison de l’arrivée massive à Londres de gangsters albanais sans scrupules qui menacent de bouleverser la scène locale du crime.

Film anglais de 1 :48. Très violent, beaucoup d’hémoglobine. On se laisse bien prendre par cette histoire de policiers ripous.

Palmarès en salle 2 suivi de... 

LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V : PROFANATION

Un peu long. 2 heures. Plus difficile à suivre que le premier mais quand même du grand cinéma.

18:38 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |

27/03/2015

Beaune J2

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Grosse journée avec 5 films en commençant par le grand prix Victoria. Par chance il ne pleut pas. On a sorti les vélos, pour contourner la ville c'est pratique.

VICTORIA

5h42. Berlin. Sortie de boîte de nuit, Victoria rencontre Sonne et ses complices. Emportée par l’alcool, l’adrénaline, l’aventure et la fureur de vivre, elle décide de les suivre tout au long de la nuit, prête à dépasser ses limites pour partager avec eux l’expérience de la transgression…

Un  film allemand de 2 :20 tourné en un seul plan séquence à partir de 5:42 bien sûr. Tout le monde parlait de l’exploit technique, nous nous sommes plutôt ennuyés la moitié du temps. La caméra bouge beaucoup, forcément. Pour l’autre moitié, c’est assez passionnant et la performance d’actrice est exceptionnelle. 

Est-ce que le fait que Guernica soit peint sur une toile comme-ci ou comme-ça en un laps de temps de X vous importe vraiment ? Les monochromes ont permis à Alphonse Allais de rester dans l'histoire de la peinture. Sera-ce le cas pour ce film ?

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CORRUPTION 2 – LE SANG DES BRAVES

Déterminé à faire tomber l’un des plus importants syndicats du crime du pays, Hannes, l’ambitieux chef du département des Affaires intérieures de la police de Reykjavik, décide d’ouvrir une enquête sur l’un de ses lieutenants qu’un ex-baron du crime, aujourd’hui derrière les barreaux, a dénoncé comme étant particulièrement corrompu.

Islandais – 1 :36 Encore un film avec des flics ripous et même la police dans son entier. Se laisse bien voir. Assez violent. Le synopsis ne semble pas vraiment correspondre. Il me semble bien avoir vu une autre histoire. Je n'arrive pas à la reconstituer correctement. Pas inoubliable donc.

LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V : MISÉRICORDE

Après une bavure qui coûte la vie à l’un de ses collègues et laisse son meilleur ami paralysé, l’inspecteur Carl Mørck a presque tout perdu. Mis sur la touche, privé du droit d’enquêter, il est chargé d’archiver les vieux dossiers du commissariat avec Assad, l’assistant d’origine syrienne qui lui est imposé.Mais très vite, les deux policiers désobéissent à leur supérieur et rouvrent une enquête jamais résolue : celle de la disparition mystérieuse d’une jeune politicienne prometteuse survenue cinq ans auparavant.C’est la naissance du Département V avec sa toute première enquête…

Premier de deux films danois réalisés par un des scénaristes de BORGEN et Millénium. Deux bons noirs plutôt violents. 1 :37. Superbe intrigue. J’ai bien aimé celui-ci un peu moins l'autre. 

JAMAIS DE LA VIE

Franck, 52 ans, est gardien de nuit dans un centre commercial de banlieue.Il y a dix ans, il était ouvrier spécialisé et délégué syndical, toujours sur le pont, toujours prêt au combat. Aujourd’hui, il est le spectateur résigné de sa vie, et il s’ennuie.

Film français de Pierre Jolivet avec un Olivier Gourmet excellent. Plus un film social que policier. On a bien aimé quand même.

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MARSHLAND Prix spécial police et prix de la critique

Dans l’Espagne post-franquiste des années 1980, deux flics que tout oppose sont envoyés dans une petite ville d’Andalousie pour enquêter sur l’assassinat sauvage de deux adolescentes pendant les fêtes locales.

Espagnol 1 :45 Un très bon film très esthétique qui montre la rivalité des deux flics que tout oppose, un franquiste et un très à gauche, un sobre l'autre pas... On l’a vu à 22 heures 30 après une journée trop chargée. On le reverrait bien dans de meilleures conditions.

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18:33 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) |