23/01/2015
Seoud
Le nouveau roi d’Arabie saoudite me plonge dans l’histoire de ce pays où l'on trouve Médine et La Mecque, hauts lieux saints de l'Islam.
Chose étonnante, le prince Salmane, 80 ans, qui succède à son demi frère Abdallah est le fils d’Ibn Seoud. C'est le sixième fils d’Ibn Seoud qui devient roi depuis 1954. Il faut dire qu’il y avait du potentiel car Ibn Seoud a eu trente-deux épouses qui lui donnèrent 53 fils et 36 filles (qui ne comptent pas).
Si l’on songe qu’Ibn Seoud est né en 1880, qu’en 1903 il reconquiert la région de Qasim, en 1913 le Hasa, en mai 1914 il est nommé wali du Nejd par les Ottomans, que la première guerre mondiale déclenchée, il signe en 1915 un traité de coopération avec le Royaume-Uni, on est bluffé. Quand sait que Louis XV était l'arrière petit-fils de Louis XIV on est stupéfait d'apprendre qu'ils ont eu un roi et six de ses fils en un siècle.
Un détail qui m’a amusé, lorsque l’on reprochait à Ibn Seoud de toucher du pognon anglais après 1915, il répondait aux Ikwans* (frères) que cet argent était la Djizya*, l’impôt que paient les chrétiens en terre d’Islam.
La liste des fils d’Ibn Seoud n’est pas épuisée, la gérontocratie* peut durer encore. Il est probable que le prince Mouqrim, né en 1945 de la 18ième femme d’Ibn Seoud, devienne prince héritier. Ceci devrait nous amener vers 2035 voire plus vu la longévité des Seoud (ni alcool, ni tabac, ni drogue…) Je n'ai pas pu savoir si d'autres fils plus jeunes sont encore vivant, Ibn Seoud est mort en 54. Avec un peu de chance, on peut peut-être aller jusqu'à 2050.
Ensuite il faudra choisir parmi les centaines de petits fils du fondateur qui auront sans doute atteint le 80 ans. La bagarre sera rude ! A noter que le fils du nouveau roi, Sultan, a été le premier astronaute arabe sur Discovery. Il a déjà pris sa retraite de colonel de l’armée de l’air.
* L'Ikhwan (ou Ikwan ou Ikhwân, mot arabe qui signifie frères) est une milice religieuse islamique créée par Ibn Seoud vers 1912. Ses membres sont recrutés parmi les tribus bédouines et elle constitue le socle sur lequel le souverain va s'appuyer pour à la fois conquérir et créer l'Arabie saoudite.
* La djizya est issue du verset 29 de la sourate 9 du Coran : « Combattez ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son apôtre ont défendu, et à ceux d'entre les hommes des Écritures qui ne professent pas la vraie religion.Faites-leur la guerre jusqu'à ce qu'ils payent le tribut de leurs propres mains et qu'ils se soient soumis
* Gérontocratie : Du grec Gerôn, vieillard - Gouvernement des vieillards.
Sofia Aram nous parle d'Abdallah en niqab
12:21 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (4) |
19/12/2014
Majuli
On connaît la fameuse nouvelle de Jean Giono, « L’homme qui plantait des arbres. » Le narrateur rencontre sur un plateau provencal où seule pousse la lavande un berger nommé Elzéard Bouffier qui vit là en compagnie de son chien et de son troupeau de moutons.
Ce berger sélectionne des glands pour planter des chênes. Le narrateur va revenir plusieurs fois et constater qu’Elzard a planté une immense forêt.
J’ai longtemps pensé que cette histoire était vraie. Pendant des années Giono a laissé croire qu’elle était vraie. Eh bien non. C’était juste une jolie fiction. C’est ce qu’il a révélé dans une lettre posthume publiée en 1975 seulement. C’est sans doute son œuvre la plus connue, traduite en plus de 20 langues. Pourtant il n’a jamais touché de droit d’auteur, il était fier d’avoir sensibilisé les lecteurs sur la nécessité de protéger les arbres.
Parfois la réalité dépasse la fiction. Depuis 1970, Jadav Payeng plante des arbres sur l’île de Majuli. Sa forêt est aujourd’hui plus grande que Central Park et elle a transformé un paysage en voie de désertification en un oasis.
Majuli (à peu près sous le A de BOUTAN) est une des plus grandes îles fluviales du monde, elle couvrait plus de 1000 hectares. Elle se trouve sur le Brahmapoutre, un des fleuves sacrés de hindouisme qui naît au Tibet, part à l'est, traverse la partie de l’Inde qui se trouve au nord est du Bangladesh et se jette dans le golfe du Bengale. En fait il se sépare en deux et la branche ouest passe à Agra et se jette dans le Gange.
Le Brahmapoutre est sujet à une érosion énorme, la forêt y disparaît à grande vitesse brûlée ou exploitée. C’est ici que vivent encore la plus grande population d'éléphants de l'Inde, la plus grande population mondiale de tigres et de buffles. On y trouve aussi l'entelle dorée, le lapin de l'Assam, le sanglier nain, le gibbon hylobates hoolock et le macaque à queue courte... entre autre. Doit bien y avoir quelques méchants serpents.
Mais grâce à Jadav Payeng, l’île de Majuli qui allait, à coup sûr, disparaître dans les prochaines décennies risque de survivre avec ses éléphants, ses tigres et ces rhinocéros. A moins que les amateurs de bois exotiques…
Vers 12:40 sur la vidéo...
Et pour ceux qui ne connaissent pas l'homme qui plantait des arbres, le merveilleux film de Frederic Back recommandé par Raymonde et René. Mettez en grand écran...
18:24 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (2) |
07/07/2014
Ville durable
Depuis la plus haute antiquité, on sait que les villes ne sont pas durables. Je me souviens de ce professeur de latin qui nous expliquait jadis qu’à Troie on avait trouvé pas moins de 7 villes superposées. Sept ! Difficile de les imaginer ces villes empilées l’une sur l’autre. Depuis, on prétend qu'il y en avait même douze. Sept à la douzaine, ce sont les progrès de l'archéologie*. C’est à Troie que la guerre avait eu lieu entre grecs et troyens. Pâris le troyen avait enlevé la belle Hélène, une grecque très jolie que son mari Ménélas se gardait pour la soif. Ménélas en avait parlé à son frère Agamemnon qui en avait parlé à Ulysse et à tous les archontes grecs… etc… Par le jeu des alliances, ils étaient partis bras dessus bras dessous, à Troie en bateau, comme en 14... après la mort de l'archiduc.
Comment sept ou douze villes avaient-elle pu être construites pêle-mêle les unes sur les autres ? De plus, on ne savait pas vraiment qu’elle était la vraie Troie dont parlait Homère, celle d’Ulysse, d’Ajax, de Nestor. On a pas retrouvé le Cheval truqué. Comment ces villes avaient-elles pu être oubliées pendant plus de 25 siècles avant que Schliemann, un allemand naïf et tenace, grand lecteur d’Homère, ne les redécouvre au XIXième siècle.
Tout ça pour dire que les villes sont fragiles et finissent dans la poussière d’une nouvelle invasion.
Il ne sera pas dit que la chose doive durer au XXIième siècle. Nous on est plus malins.
Des maires chinois et français ont décidé de construire une ville... durable.
Madame Aubry aidée de son ami Laurent Fabius ont convaincu des maires chinois de construire une ville durable de plus de 100'000 habitants dans la province du Hubei, le district de Caidian, sous contrôle de la ville de Wuhan, en Chine donc, c'est plus facile. Les conseillers seront Français, nous on sait construire des villes. Wuhan est une conurbation (un groupement de villes) de plus de 10 millions d’habitants au centre de la Chine. La deuxième ville intérieure de Chine après Chongqing, autre conurbation, qui fait la bagatelle de 18 millions d’habitants. A cette échelle, la future ville durable qui n’a pas encore de nom sera un gros bourg.
A noter que ce projet sino-français n’est pas le premier du genre. La ville de Dongtan, projet sino-british, prévue au environ de Shanghai pour l’expo de… 2010 n’a point encore vu le jour. On peut donc se demander si ces villes durables vont… durer. La réponse dans 25 siècles.
* Certains historiens vont jusqu'à nier l'existence même de Troie et de la guerre en question. Homère ne serait qu'une chimère, au mieux un poète analphabète. Les récits, des légendes. L'Iliade et l'Odyssée seraient les œuvres de tout le peuple grec. A quel érudit se vouer ?
15:48 Publié dans Au fil de la toile, Géographie | Lien permanent | Commentaires (0) |
08/06/2014
Roscoff
Deux ou trois choses sur Roscoff.
Une île magique juste en face de la ville, l’île de Batz. Quatre heures pour en faire le tour sans rater la moindre pointe. Calme et volupté garantis.
Des parcs et jardins dont un dans l’île de Batz et un à Roscoff pleins de plantes exotiques. Mais aussi un parc public gratuit rempli d’animaux, le jardin du Laber non loin du château du Laber et de l’aire de camping-car du même nom.
Il porte le nom de Louis Kerdiles, un pur produit local.
On a raté Jean, le savoyard de l’étape parti en Haute-Savoie mais je n'ai pas raté la bière locale la Rosco presque aussi bonne que la bière du Salève. Je recommande l'ambrée.
On a pas raté non plus la spécialiste des ascidies qui bosse au CNRS, un gros employeur local. L’ascidie est une drôle de bête qui vit seule ou en colonie dans la mer. Les ascidies ont peuplé tous les océans du monde, elles sont représentées en plus de 2 300 espèces identifiées. Elles ont une coque en cellulose comme certaines plantes, et peuvent prendre des formes incroyablement variées.
Elle ont un côté plutôt shadok, avec deux organes : Un pour avaler ou inhaler, l'autre pour ch... ou exhaler:
21:59 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (0) |
26/05/2014
Donbass
Crédité de près de 56% des suffrages par les sondages à la sortie des bureaux de vote, Petro Porochenko [photo], homme d'affaires de 48 ans, n'a pas attendu les résultats officiels pour détailler les premières mesures qu'il prendra en tant que chef de l'État ukrainien :
- se rendre dans les régions du Donbass en proie à une insurrection armée pro-russe,
- «ramener la paix en Ukraine»
- et convoquer dès cette année des élections législatives anticipées.
Le Donbass, c’est la région d’Ukraine entre le Don et la mer d’Azov, un bassin minier constitué des deux oblasts (régions) de Donetsk et de Louhansk. La région est arrosée par le Donetz, un affluent du Don*. Le péninsule en bas, c'est la Crimée. Au nord-est de la Crimée, c'est la mer d'Azov, au sud la mer Noire.
On a beaucoup parlé ces derniers temps de Donetsk et de ses milices pro-russes.
Aucun bureau de vote n’a ouvert à Donetsk ce week-end ensoleillé.
Les habitants étaient rassemblés pour célébrer la signature, samedi, d'un accord entre les deux Oblast du Donbass pour créer le nouvel état de Novorossia **.
Petro va avoir du boulot ! On lui souhaite un max de réussite car il se pourrait que notre avenir en dépende.
* Le Don prend sa source au sud-est de Moscou, à une altitude de 180 mètres. Il parcourt une distance d'environ 1 950 km avant de se jeter dans la mer d'Azov en donnant naissance à un delta d'une superficie de 540 km2. Sa pente moyenne est de 0,1 ‰ (moins d'un mètre tous les 10 kilomètres).
** La Russie (en russe Россия - Rossiïa ) a ses origines en Ukraine. Au XIe siècle, la Rus’ de Kiev (Kevian Rus') était le plus grand État d’Europe en superficie. La Rus' s'étendit jusqu'à la mer Noire, à la Volga, et au Royaume de Pologne et à ce qui deviendra le Grand-duché de Lituanie.
16:10 Publié dans Au fil de la toile, Géographie | Lien permanent | Commentaires (0) |
22/05/2014
Le NON d'Anna
Bien que spécialiste des débris d'URSS, je n'ai jamais fait de note sur la Tchétchénie.
En 2005, j'ai mentionné sur ce blog les attentats de Beslan et de Natchlik.
Hier soir, je suis allé voir « Au NON d'Anna » une pièce tirée du livre de Stefano Massini, « Une femme non-rééducable »
On parle beaucoup de la Tchétchènie ces jours-ci :
- avec le film de Michel Hazanavicius avec Béatrice Béjo présenté et chahuté à Cannes.
- avec le procés des 5 accusés de l'assassinat de Politkovskaïa jugés coupables. Procès contesté par les enfants d'Anna.
- avec Le NON d'Anna, la pièce mise en scène par Marie-Laure Berchtold
S'il y avait un championnat de France des pièces de théâtre issues d'atelier-théâtre, nul doute que Marie-Laure remporterait la palme chaque année. En mettant en scène cette année l'histoire d'Anna Politkovskaïa, on frise la perfection. Les 14 ou 15 comédiens de l'atelier (j'ai compté 10 femmes dont plusieurs disent les paroles d'Anna et 4 hommes) déroulent dans une chorégraphie et une musique fluide un texte superbe qui relate les atrocités de cette deuxième guerre de Tchétchénie et l'engagement d'Anna au service de l'information. Le tout sans pathos dans un décor dépouillé. C'est dur, c'est émouvant, c'est magnifique !
La pièce a droit à un article dans le journal de l'ONU. Article que voici:
Où et comment l’Atelier-Adultes de la Compagnie de théâtre Thalie à Ferney-Voltaire porte haut les principes des Nations Unies : droit à la liberté d’expression et droit à la vie
Née en 1959, elle fut la seule journaliste russe à avoir couvert la seconde guerre en Tchétchénie (1999-2009). Plusieurs fois primée en Russie, elle a reçu au Danemark en 2003, le prix du Journalisme et de la Démocratie décerné par l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe). Elle s’est rendue régulièrement dans les zones de combat tchétchènes et dans les camps de réfugiés au Daghestan et en Ingouchie. Souvent menacée, elle n’a eu de cesse de faire connaître au monde les horreurs dont elle a été témoin.
Le NON d’Anna est principalement inspiré de Femme non rééducable par Stefano Massini. En relatant sans aucune concession la réalité de cette guerre, côté tchétchène et côté russe, Anna Politkovskaïa s’est vue assignée le titre de sujet « non rééducable » par l’Etat-major Russe : « Les ennemis de l’État se divisent en deux catégories : ceux que l’on peut ramener à la raison et les incorrigibles. Avec ces derniers, il n’est pas possible de dialoguer, ce qui les rend non-rééducables. Il est nécessaire que l’État s’emploie à éradiquer de son territoire ces sujets non-rééducables. »
Admirable et déconcertant itinéraire d’une femme à la fois simple et hors du commun qui refusa de céder aux menaces, au chantage et au mensonge. Anna ne prenait pas parti, elle se gardait de tout prosélytisme, elle ne choisissait pas son camp. Son combat était un combat sans merci pour la défense des droits humains : « Je me limite à raconter des faits. Les faits tels qu’ils se produisent, tels qu’ils sont. Et ça coûte un prix fou. Quel prix ? Le prix que tu payes quand tu ne pratiques plus un métier mais que tu entres en guerre. Tu combats. Tu te sens un combattant. » Stefano Massini, Femme non rééducable.
Le Non d’Anna, ensemble de notes, de correspondances et d’interviews, basé sur le texte original de Stefano Massini, est enrichi de passages et de scènes inspirés des différents ouvrages de la journaliste. Dans un décor épuré, les mots vibrent et bouleversent, des mots contre la mort, des mots pour la liberté, dont la liberté d’expression, des mots au service de la vie. Rendre hommage à la journaliste, c’est aussi honorer tous ces autres grands reporters qui osent faire de leur métier un combat pour la Vérité. Reporters sans frontières a dénoncé sans cesse et encore aujourd’hui des assassinats de journalistes à travers le monde, des journalistes à l’image d’Anna, libres à en mourir.
« La liberté d’expression n’est pas un luxe, c’est l’oxygène de la démocratie » disait Eric Bergkault, réalisateur d’un fi lm sur Anna. À travers une superbe écriture ironique et radicale, Le Non d’Anna est le récit courageux et troublant d’une prise de parole, une leçon de vie universelle et actuelle dans un monde où les valeurs humaines sont bafouées, une pièce polyphonique essentielle portée par quinze comédiens réalisant le prodige que leurs voix n’en deviennent plus qu’une, celle d’Anna, prolongée à l’infini.
Du 20 au 24 mai 2014 à 20h30, dimanche 25 à 17h.
Réservations recommandées : www.compagniethalie.org
12 euros. Détail désagréable: les éditions de l'Arche qui publient le livre de Stefano Massini prennent la moitié de la maigre recette.
Une partie de la troupe avec Marie-Laure debout à droite et Anne-Marie assise au milieu.
10:11 Publié dans Géographie, Théatre | Lien permanent | Commentaires (1) |
21/05/2014
Roza Bal
Saviez-vous que Jésus a survécu à sa crucifixion ? Qu'il a ensuite vécu 30 ans en France avec Marie Madeleine, qu'il a eu deux fils et une fille avant de partir évangéliser le Cachemire ? Mort à 120 ans, il est enterré à Srinagar dans la tombe dite "Roza Bal" [photo]. (Srinagar est au nord de l'Inde, proche du Ladakh et du Zanskar, hauts lieux du bouddhisme.)
C'est ce que prétend sa 59th descendante (de Jésus donc) Suzanne Olsson, une journaliste américaine. Plus forte que la fille présumée d'Yves Montand, elle réclame un test d'ADN avec les restes du tombeau de Srinagar. Tombeau du Christ dont la visite est recommandée par Lonely Planet et sans doute par le guide du Routard.
Selon The Times of India, en 2010, les autorités de Srinagar ont du fermer la tombe de Roza Bal car Suzanne Olsson voulait personnellement exhumer les reliques du Christ. Elle avait prévenu le gardien des lieux par lettre qu'elle considérait cette tombe comme son caveau de famille.
Suzanne n'est pas la première à réclamer cette tombe comme celle de Jésus si j'en crois l'article ROZA BAL sur Wikipedia : En 1899, le fondateur du mouvement Ahmadiyya (de 20 à 200 millions d'adeptes), Mirza Ghulam Ahmad, [photo] un mouvement musulman, a identifié la tombe comme le tombeau de Jésus de Nazareth.
Des universitaires comme Lang (1957), Grönbold (1985), Beskow (1985, 2011), Klatt (1986), Schneemelcher (1991), et Volk (2006), considèrent ces traditions sur "Yuzasaf" de faire partie de la légende de Budasaf, c'est-à-dire Bouddha, basées sur une confusion dans certains manuscrits arabes de lieu de la sépulture du Bouddha, Siddhartha Gautama - c'est-à-dire "Kushinara" - avec le "Cachemire."
Contre ces chercheurs l'ufologue* catalan Andreas Faber-Kaiser (Jésus a vécu au Cachemire 1997) et Gérald Messadié (Jésus de Srinagar "roman foisonnant de personnages et de péripéties" 1997) présentent un point de vue soutenant, en grande partie, la thèse christique de Mirza Ghulam Ahmad.
* Un Ufologue est un spécialiste de l'ufologie, discipline qui consiste à recueillir, analyser et interpréter les données se rapportant au phénomène UFO/OVNI. Objet Volant Non Identifié en anglais et en français.
09:38 Publié dans Géographie, Religion | Lien permanent | Commentaires (3) |