Dernières nouvelles de l'homme

Max et Clem

Les deux Cool Men

visiblement en pleine forme

Fin du raid - Ophélie, avec Sam et les 24g, finit 2ième. Un troisième podium consécutif pour Ophélie. Félicitations.

Depuis au moins quatre ans, chaque novembre on vit une semaine au rythme de l’Arbre Vert. Vous connaissez l’Arbre Vert ? Et bien ce n’est pas un feuillu, c’est une course entre demoiselles. Les demoiselles se groupent par équipe de trois, elles prennent l’avion pour le bout du monde et là, elles courent, pédalent et pagaient gaiement dans l'effort et la bonne humeur. Aussi appelé Raid Amazones, c’est un raid assez raide, le raid de l’arbre vert.

Pourquoi toute la famille suit-elle cette épreuve ? C’est à cause d’Ophélie. Cette année la compétition est en Malaisie dans des îles paradisiaques (pourquoi se refuser le paradis ? Mayotte, Guyane Maurice…) Du coup, avec le décalage horaire, de bon matin Catherine cherche frénétiquement sur sa tablette les résultats du jour. Résultats pas encore publiés, donc on écoute l’interview donné par « Sam et les 24 grammes (what a name !) », alias Samantha, Eugénie et... Ophélie.

Ophélie et ses copines racontent leur épreuve, Ophélie parle de sa maman et même de Méline qui suit l’épreuve assidûment du côté de Toulouse. Plus tard, vers 11 heures, on a les résultats. Encore une fois, cette année la belle Ophélie va finir sur le podium. Résultat final dans la matinée demain. Après la quatrième étape,Sam et les 24g sont toujours deuxième.  Je vous tiens au courant.

Vu que seule l’équipe gagnante, toujours les mêmes, gagne quelque chose (les droits d'inscription pour l'année prochaine) et les autres rien, je proteste énergiquement auprès de Monsieur Alexandre Debannes, organisateur car Ophélie mérite une récompense pour tous ses podiums très disputés de ces dernières années... et aussi pour son sens de l'humour à toute(s) épreuve(s). Bravo les filles !

Une nouvelle lue dans Courrier International m’a rappelée un grand souvenir. Nous étions allé à Belfast, mon ami Mahlar et moi, pour donner du conseil dans une entreprise qui fabriquait des avions (Short à l’époque, Bombardier aujourd’hui). C’était l’époque des attentats et il fallait montrer patte blanche à chaque coin de rue. Lors du retour, à l’aéroport, Malhar est resté scotché devant une télé qui diffusait un match de Cricket.

Comme tout bon français, je ne connais rien au cricket. J’ai réalisé toute la distance culturelle qui nous séparait. Même si Mahlar avait fait ses études au lycée Berthollet à Annecy et comprend la politique française bien mieux que la politique indienne, il est indien. La nouvelle qui réveille ce souvenir est la suivante :

Sachin Tendulkar, véritable légende vivante du cricket en Inde, jouait son dernier match ce 15 novembre. L'occasion pour la presse et les fans de ce sport de lui rendre hommage.

Personne ici ne connaît Sachin et pourtant pour plus d’un milliard d’hommes (dont l’immense majorité ignore et se contrefout de la qualification de la France pour le mondial) Sachim est une légende vivante, un dieu, une idole, le roi du cricket, le seul homme et de loin qui a réalisé 100 centuries lors de compétions internationales. (un century consiste à marquer 100 points (runs) ou plus lors d’un match).

Comme mon copain Mahlar et le mahatma Gandhi, Sachim est gujarati. Il est né au Gujarat et parle gujarati. La capitale est Ahmenabad mais pas mal de gens parlent le gujarati à Bombay.

Pour savoir à quel point les english adorent les statistiques en matière de sport, allez sur cette page. Ils ont refilé le virus dans toutes leurs ex-colonies. C'est un peu le Cricketware.

Autre souvenir de cricket, à Roseau, capitale de la Dominique, nous étions dans le même hôtel bon marché que l'équipe des West Indies. Un peu bruyante mais sympa.

Coïncidence ? Oui, mais y a t-il jamais des coïncidences dans la vie ? Je poste deux notes sur des jeux depuis Colomiers et ce week-end à Colomiers, a lieu le Festival du jeu organisé par l'association Cité en Jeux.

Donc vacances de Toussaint à Colomiers, le mercredi c'est vélo aux Ramassiers. Le jeudi, resto avec Pascal, Françoise et les loulous, puis une balade au bord du canal, ensuite théâtre sur la péniche Didascalie pour Halloween et des histoires qui font même pas peur, ensuite le tour du quartier pour la récolte des bonbons.

Samedi 2 novembre chaud et ensoleillé, nous mangeons une raclette sur la terrasse. Le dimanche matin nous profitons de la baisse des températures pour nous rendre au festival. Dans un hall immense des stocks de jeux. Des jeux gonflables pour les petits et presque tout ce qui existe en matière de jeux en boite. Ajoutez à cela des jeux en bois traditionnels d'adresse ou d'astuce et vous avez des tables et des tables de... joueurs.

Pas de bridge mais on retrouve le Rush Hour joué par des jeunes qui font en plus l’accueil en notant sur un autocollant le prénom des arrivants. On peut acheter de quoi manger. Ambiance bon enfant.

On se balade dans les stands et, tout naturellement, on s'assoit à une table de... Mah Jong. Il se trouve que le jeu est animé par le club blue frog qui s'est rendu célèbre en Chine, voir note. On s'assoit et on commence une partie. Lilian, 6 ans depuis peu, fan de jeu (on se demande de qui il tient) prend sa place sur une partie ouverte. Il lit les chiffres chinois mieux que nous. Il termine avec un superbe assortiment de Pongs (brelans de trois figures) qui en tournoi devrait lui valoir pas mal de points.

C'est l'heure de manger, pour quitter la hall on doit promettre une partie de Mah Jong à la maison. L'après-midi, il faut tenir promesse. Lilian super en forme, termine un Mah Jong composé de 3 Kongs (carré des 4 figures), mah jong qui vaut encore plus de points. Pour couronner le tout, il m'aide à finir une étape de Candy Crush. Que ferait on sans les jeux ?

Un Kong de huit de caractères.

Nul n'est prophète en son pays. Lors du tournoi international de Mah Jong de Toulouse en mai dernier valant titre de champion de France, a vu 3 français aux 3 premières places. Tournois organisé par le Blue Frog Mah-Jong Club.  Pas un mot dans la presse française, même pas dans la Dépêche du Midi de ce cher cumulard de Jeqn Michel Baylet. Par contre la délégation chinoise défaite a fait les gros titres de retour au pays. Du coup Toulouse est pour les chinois LA ville du Mah Jong.

Je suis étonné de voir à quel point le jeu de Mah Jong est populaire en France et même en Europe. Il y a donc une Fédération française très active qui organise des concours à la fois en régle MCR (les règles chinoises unifiées) et en Riichi (règles japonaises)

Le jeu du Mah Jong n'a rien a voir avec le solitaire joué sur ordinateur. Le Mah Jong se joue à 4 avec 144 tuiles. Les tuiles sont des sortes de dominos en plastique. Si possible, les choisir de grande taille, c'est plus fun.

Il y a quatre jeux de bambous (4x9)

4 jeux de ronds ou cercles:

4 jeux de caractères:

4 jeux de 4 vents nord, sud, est et ouest

4 jeux de 3 dragons:

Et en plus 8 tuiles pour les 4 saisons et les 4 fleurs:

Le jeux consiste à construire un mur de tuiles, puis à tirer des tuiles et ensuite à les déposer comme on pose ses tierces et suites au rami, le tout avec des règles assez compliquées que vous trouverez sur le site de la fédération.

Depuis pas mal de temps on joue au bridge sur ipad avec FunBridge. C'est un jeu en ligne avec plusieurs milliers (15'000?) de joueurs dans pas mal de pays. On apprend pas vraiment les enchères, les indications sont assez succinctes par contre on peut progresser au jeu de la carte en regardant comment jouent les joueurs que vous battent à plate couture. Chaque partie peut-être réanalyser pour n'importe quel joueur.

Un petit regret, l'ordi qui joue les 3 autres joueurs n'est pas très constant (comme un vrai joueur) du coup la compétition semble biaisée. C'est peut-être ce qui laisse aux débutants comme nous une meilleure chance :-) mais cela n'empêche pas la frustration. On aimerait aussi comprendre un peu mieux comment l'ordi annonce les chelems en partant de 4 sans atouts.

Le classement va de 1 trèfle à 7 sans atout avec plus de 400 joueurs par niveau. On est assez fiers de dire que l'on est à 7 cœur (soit le niveau 33 sur 35) depuis plus d'un mois avec une petite rechute entre deux à 7 trèfle.

Exemple de joueur au niveau 1 carreau sur une version anglaise du jeu:

Difficile d'aller au Parc Borely depuis le Vieux Port par la Corniche lorsqu'on se trouve au milieu de la course de l'intégration.

En effet, ce dimanche 13 octobre 2013, 4000 participants ont répondu présents à Marseille pour la traditionnelle Course nationale de l'intégration organisée par l'association Algernon depuis 1984. Algernon est une association qui a pour but de faciliter par le sport,  l'intégration des handicapés.

Un évènement bien moins commenté que les primaires socialistes qui pourtant, malgré les minibus affrétés par une candidate, auront causé bien moins de trouble de circulation :-)

Avant de quitter Marseille 2013, on a prévu de visiter la toute nouvelle expo sur Le Corbusier au J1, un hangar non loin du J4 et du Mucem. Expo intitulée "Le Corbusier et le brutalisme". Le brutalisme désigne un style architectural issu du modernisme. Il connut une grande considération entre les années 1950 et 1970. Puis il condensa sur lui une grande impopularité : c'est sous ce nom que l'on rassembla toutes les constructions « laides » en béton. Les premiers exemples d'architecture brutaliste sont inspirés du Corbusier, notamment de sa Cité radieuse (1952) et du bâtiment ministériel de Chandigarh, en Inde (1953). Le mot vient du béton brut utilisé par Corbu et d'autres architectes.

On connait Le Corbusier architecte et en particulier sa fameuse Cité Radieuse à Marseille. On connait moins le Corbusier, de son vrai nom Charles Édouard Jeanneret, peintre, sculpteur. Le contenu de l’exposition est pensé comme le point de convergence des différentes recherches plastiques menées par Le Corbusier de 1933 à 1965. Des œuvres originales, tableaux, sculptures, tapisseries, lithographies, émaux, mais aussi des images, fixes ou animées, viendront illustrer la « synthèse des arts » chère à cet artiste complet.

Content de retrouver parmi les peintures, maquettes et croquis, le film d'Alain Tanner "Une ville à Chandigarh" que l'on peut se procurer ici.

Quelques photos à venir...