15/03/2016
Calheta -Pargo
Toujours sur les conseils de Bruno, départ pour Calheta. Arrêt au magnifique centre des arts contemporains. Vue sur Caletha.
Le temps est un peu nuageux, on va chercher le soleil du côté de Jardim do Mar et Paul do Mar.
Montée abrupte et chute de pierres pour aller en direction de la Pointe de Pargo. Le soleil est là vers le farol et le Mirador.
Levada de Prazeres à Calheta au milieu de eucalyptus. La levada la plus récente qui va de Calheta à la pointe do Pargo, construite comme beaucoup de tunnels avec des fonds de l'Europe.
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14/03/2016
25 fontes
Toujours sur les conseils de Bruno, on part faire la rando des 25 sources (fontes) et de la cascade do Risco, du risque. Pas de risque de pluie dit Bruno. Montée sur le plateau et vers Rabaçal ponctuée de Miradouros, des belvédères sur la côte sud (Calheta).
On se trompe de chemin pour arriver à la levada* et on fait deux kilomètres de plus mais la forêt (la laurisylve) est belle et ce coin là est peu fréquenté.
Plus dur de croiser avant d’arriver aux 25 sources,le chemin se fait étroit.
Retour puis montée et vue superbe arrivés à la cascade do Risco où l’on pique-nique. Le creusement de la levada* aurait causé la mort de pas mal d'ouvriers. Vu le vide, on le croit sur parole.
Ensuite visite Porto Moniz et de ses piscines naturelles. Retour par Sao Vicente.
Montée au Cabo Girao, grande falaise de 580 mètres de haut. La Fiat 500 peine un peu. En haut balcon de verre donnant sur les jardins en bord de mer.
* Une levada est un canal d'irrigation à Madère qui ressemble à un bisse valaisan. Les levadas furent créées pour acheminer d'importantes quantités d'eau du versant nord-ouest de l'île, plus arrosé, vers le versant sud-est, plus sec mais plus propice à l'habitat et à l'agriculture. Les Portugais commencèrent à creuser des levadas dès le XVIième siècle.
La construction des levadas fut une entreprise difficile, à laquelle furent affectés des esclaves ou des forçats, mais aussi des ouvriers salariés. La plupart suivent le flanc des montagnes, mais des tunnels ont été creusés sur environ 40 kilomètres. Il arrive que sur un même flanc de montagne, une dizaine de levadas se succèdent à différents niveaux. D'autres se croisent par de petits pont-canaux.
18:30 Publié dans Blog, Vacances | Lien permanent | Commentaires (0) |
13/03/2016
Punta Sao Lourenço
Sur les conseils de Bruno, avant de partir randonner à la pointe de Sao Lourenço, on monte au mirador Eira do Serrado. Ciel tout bleu pour une magnifique vue sur le cratère de Curral de Freiras.
Ensuite, balade à la pointe de San Lorenzo.
Le temps changeant s’est levé y compris à l’est de l’ile. On parcours le chemin tout en montées et descentes pour arriver au sommet du Moro de Furado.
Petit arrêt à Santa Cruz en bord de mer sur une terrasse un peu désuète aux sièges en fer forgé.
18:11 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |
12/03/2016
Madère arrivée
Difficile d’aller à Madère depuis Genève sans faire au moins une très longue escale à Lisbonne. En revanche depuis Lyon on y arrive sans difficulté en passant par Porto avec Transavia. C'est pourquoi, on est passé par Saint-Exupéry.
Arrivées à Madère on récupère une petite Fiat 500 au lieu de la Twingo annoncée. Qu’à cela ne tienne, le sac et les valises rentrent... et une demie heure plus tard on arrive à la Vila Marta à Sao Martinho, ville qui touche Funchal la capitale.
La Vila Marta s’avérera un excellent choix. La chambre-studio est confortable avec balcon et vue sur la mer. Mais l’atout majeur de cette résidence ce sont les tenanciers, Joël et Bruno, qui nous réservent un accueil exceptionnel et vont nous donner chaque jour d’excellents conseils. Conseil pour les itinéraires mais avant tout pour le choix de balade dans une île pas très grande mais aux multiples micros climats et aux nuages qui s'accrochent parfois à la montagne.
Le premier conseil est d’aller au restaurant à coté du Take-away… Et on y mange très bien du typique de Madère.
18:02 Publié dans Blog, Vacances | Lien permanent | Commentaires (2) |
25/01/2016
Route à péage
J’aime bien faire une balade en raquette au Salève.
Bien que souvent le peu de neige permette de marcher sans problème sur les chemins, la raquette permet de couper à travers champs et bois.
Hier, le temps était superbe, parti de Dronières, je suis allé à la ferme des Converts puis j’ai pris la route forestière en montée et j’ai découvert un nouveau chemin en direction des Pitons. Bref, arrivé sous les Pitons, un peu fatigué, j’ai décidé pour le retour de prendre la route qui vient de la Croisette et qui sert de piste de fond car elle est fermée aux voitures chaque hiver jusqu'à la Grotte du Diable.
Arrivé à la Grotte du Diable, je me fais arrêter par un jeune homme qui poliment m’explique que la route est réservée aux gens qui PAIENT. Il m’indique qu’il y a un arrêté municipal (du village d’Archamps), qui est conforme à la loi montagne et que les panneaux d’interdiction viennent juste d’être posés. Il me fait remarquer que la piste est bien damée à la dameuse.
Voilà ! Cette belle route, bien large, construite avec nos impôts est désormais réservée aux skieurs PAYANTS. Traces à droite pour le ski classique, skating sur le reste de la route. Piétons et raquettes, prière de vous pousser et de marcher dans les champs ou dans les bois ! Il faut dire qu’Archamps est un/e des villages/villes les plus riches de France (plus fort revenu médian juste devant Neuilly sur Seine en 2012) et que les riches n’aiment pas ce qui est gratuit.
Il est à peu près sûr que dimanche prochain la neige aura fondu. Restera les panneaux interdisant la route aux marcheurs !
17:59 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5) |
30/12/2015
2015
J’ai lu un article qui disait que l’on ne se souhaitait plus "bonne journée" mais "bon courage". Ceci m’a fait penser à Pierre Rabhi qui dit qu’avant un repas, à cause des pesticides, on ne dit plus « bon appétit » mais « bonne chance ». L’article analysait aussi quelques tics de langage. J’en ai fait une note.
En fait, j’avoue que, du point de vue de la société, en particulier et pour ce qui concerne la communication proprement dite, je ne suis carrément pas content de l’année 2015. "Annus Horribilis" entre guillemets. C'était, entre parenthèse, ce que disait la reine Elisabeth de l'année 1992 après la cascade de divorces princiers et l'incendie du château qui s’abattirent à la fois sur les Windsor et sur Stéphane Berne.
Mais on ne va pas se mentir, à titre personnel, j’avoue que si je dis que finalement l’année 2015 fut plutôt bonne ; honnêtement c’est pas faux, c’est même carrément un vérité vraie. Mais quand même, je n'ai pas gagné au loto et c’est une année qui a passé vraiment trop vite, je dirais en mode « speed », enfin entre guillemets.
D’ailleurs la mode est au fast, fast food et fast life et too fast. C’est assez bizarre ce besoin de faire les choses "vite fait" alors que l’on a de plus en plus de temps libre, surtout pour les chômeurs, les retraités et les assistés de tout poils comme on conseille de dire, l’air de rien, dans les éléments de langage chers à LR (de quelque chose).
En fait, il faut bien l’avouer on ne sait plus très bien décoder l’ADN de cette société qui nous consume tout en consommant le feu qui est en nous. Quels logiciels sont donc implémentés dans nos cerveaux pour nous avoir fait perdre à ce point l’esprit critique ?
En fait, pour ce post, j’étais juste en mode "tics de langage" (entre guillemets, faire le geste à quatre doigts).
C’est promis en 2016, je reviens en mode normal, genre habituel. Je switche off "les tics". C'est clair ? Lol et mdr. Et finalement point-barre pour 2015.
Voilà. Bien à vous et bon courage à tous !
16:33 Publié dans Blog, Mots | Lien permanent | Commentaires (1) |
28/12/2015
Fin d'année
L’année tire sur sa fin, pourquoi ne pas le reconnaître ?
Il serait injuste de ne pas le dire, elle a été mauvaise, mais elle tire sur sa fin.
Les joyeux hommes de la fin de l’année s’apprêtent à l’enterrer la nuit de la Saint-Sylvestre en chantant mille chansons bachiques et en mangeant dans d’immenses restaurants toutes sortes de viandes en sauce, de fruits de la mer, de jambon blanc, de jambon de Bayonne, de Parme et même des Pyrénées. De grandes roues de Coulommiers. Des camemberts épais. Des hures de sanglier hirsutes ; des têtes de veau qui baissent les yeux modestement.
A l’aube ils voient l’année nouvelle s’élever à travers une vapeur.
A l’aurore ils jonchent les trottoirs.
Beaucoup plus tard, comme M. Pickwick, ils se réveillent au bord d’un fleuve, dans une brouette ; ou dans leur lit ; en disant « Vin blanc » ; au milieu d’une famille inquiète armée de tisanes et de cuvettes émaillées, de brocs d’eau chaude et de récipients en plastique bleu.
(...)
Car tout finit, même les calamités. Elles sont remplacées par de pire.
(...)
On entre dans le signe du capricorne. (...) Le capricorne descend de la chèvre Amalthée. (...)
Jupiter fut élevé en secret,nourri par la chèvre Amalthée, il battit son père (Chronos) et le détrôna. Celui.ci se retira en Italie où il fit régner une grande abondance. Ce fut l'age d'or qui dora pour jamais le mémoire de l'humanité. La récession ne vint que par la suite.
Cette histoire prouve que quand les choses vont mal, il faut se retirer en Italie et y faire régner une grande abondance.
Et c'est ainsi qu'Allah est grand.
(Chronique du capricorne – La Montagne – 31 décembre 1963)
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