02/05/2016
Vigousse
En passant au salon du livre vendredi, je découvre Vigousse, un nouveau (disons depuis 2009) journal satirique publié en Suisse Romande. "Le seul journal à deux balles qui ne coute que 3 francs cinquante". Pour ceux qui ne parle pas arpitan ou ce qu'il en reste en particulier en Romandie, vigousse veut dire vigoureux, costaud, qui bouge.
Pour célébrer les deux premières années d'existence ils ont publier ce livre dont la couverture a fait ma joie.
Il auraient pu mettre le titre en anglais :
"The best of Vigousse for the dummies"
mais cela sonne bien mieux en arpitan :
"Le mieux de Vigousse pour les bobets".
Par ici, un bobet est un niais, un pas malin, un qu'a pas inventer l'eau tiède. Un dummy, un nul...
Mon copain Bernard, grand inventeur de mot dit "Un bobechu" et quand il veut vraiment dire à quel point la personne dont il parle est un dummy, parfois il s'agit de lui-même il dit "Quel bobechu roibois !". Le roibois est une autre sorte de bobet.
Je suggère de faire
Le conseil fédéral pour les bobets.
Planquer son pognon pour les bobets.
Le revenu de base pour les bobets.
L'armée suisse pour les bobets
Le MCG (et l'UDC) pour les bobets.
Les tunnel du Gothard pour les bobets
...
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01/05/2016
Pré d'Antoine
La dernière fois que nous sommes allé au Pré d'Antoine, c'était pour un fête des mères avec Albert et Aimée. Il y a donc plus de 20 ans. C'était un restau sympa à la cuisine familiale.
Cette fois, on a changé de classe. Sur un cadeau d'Inès et Xavier, nous sommes allé, par ce dimanche pluvieux de premier mai, manifester dans un restaurant... gastronomique. Cuisine fine. Décor moderne et luxueux. Vraiment une adresse à recommander. Ils devraient bientôt avoir leur première étoile, me semble-t-il. En tout cas Bernard Binaud la mérite.
On y cuisine des légumes oubliés.
Avec le carré d'agneau, on a découvert la poire de terre ou yacon. La poire pousse comme la pomme, sous terre. C'est un tubercule mais de la famille des astéracée, comme le topinambour, alors que la pomme de terre est une solanacée comme la tomate. Craquante et un peu sucrée, entre la pomme (celle d'arbre) et la pastèque nous dit Wikipédia. Paraît que ça se cultive par chez nous.
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29/04/2016
Librairie francophone
On adore assister à des émissions de France Inter et vendredi on avait l’opportunité d’assister à l’enregistrement de « La librairie Francophone » d’Emmanuel Khérad. Du beau monde sur le plateau.
Oublions le régional de l’étape, Florian Eglin, qui a écrit Adieu Connard, un livre sanglant et pervers que l’auteur n’a pas vraiment réussi à nous donner envie de lire.
A part ça un plateau africain de luxe. Alain Mabanckou, le congolais, dilettante de passage. Boulem Sansal l’algérien auteur de 2084 venu entre autre défendre le livre de la tunisienne Fawzia Bouari qui a écrit Le corps de ma mère. Sansal a bien réussi à donner envie de lire ce corps de ma mère ». Fawzia Zouari a ajouté quelques mots en toute modestie. Et enfin Beyrouk le mauritanien pour Le tambour des larmes
Le corps de ma mère :
Il aura fallu le déclenchement de la révolution du Jasmin, en Tunisie, pour que la narratrice se décide à écrire sur sa mère. Elle revient sur ce printemps 2007, quand, au chevet de sa maman malade, elle n’a qu’une envie : percer l’énigme de cette femme rétive aux confidences et à la tendresse. S’engage une enquête qui a tout de la chasse au trésor... où l’on apprend que la vie de Yamna était loin de ce qu’en imaginaient ses enfants.
Beyrouk et la Mauritanie :
Personnellement, je suis originaire de Goulimine, dans le Sud marocain. Ma communauté et son aire de pâturage s’étendaient jusqu’à Tombouctou. J’ai ainsi une grand-mère malienne. Mais j’ai aussi des cousins au Maroc et en Algérie. En fait, dans ces régions, nous nous considérons comme des tribus du Sahara.
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19/03/2016
Câmara dos Lobos
Dernier jour. Promenade. Encore une fois sur les recommandations de Bruno. On se gare à la plage Formosa et on part sur le passeo maritime vers Câmara dos Lobos.
Les lobos, les loups de mer, sont des phoques moines nous apprend Bruno. Il n'y en a plus aujourd'hui, nous apprend Wikipedia, car les premiers occupants se contentèrent de le massacrer pour leur huile. Jusqu'à quand y aura-t-il des espadas, les poissons épée, dans les eaux profondes de Madère pour accompagner les bananes chez a Bica et ailleurs ?
Retour à Lyon au P5 et retour à St Julien.
Bilan de la semaine :
Compte tenu de nos goûts, simples en général, du fait qu’on aime le partage entre les visites culturelles, les marches, les paysages... cette semaine est réellement un sans faute.
Ceci est largement dû à la Vila Marta, sa chambre/studio confortable et propre, ses propriétaires accueillants Joël et Bruno toujours aimables, parlant bien le français, très attentionnés et vraiment de bon conseil.
C’est bien sûr aussi la beauté de l’île, le temps clément, les randos exceptionnelles sur les levada (il en reste encore pas mal pour la prochaine foi).
18:17 Publié dans Blog, Vacances | Lien permanent | Commentaires (1) |
18/03/2016
Funchal
Visite de Funchal
On commence par le marché de travailleurs, marcado dos lavradores, riche en couleur. Impressionnants bancs de poissons épée, un poison pas très beau mais délicieux péché dans les grandes profondeurs qui bordent Madère.
On enchaîne par la cathédrale. Pour écouter une chorale de jeunes on se fait piéger dans une messe jubilaire pas jubilatoire. L'église s'est remplie en un clin d’œil.
Montée en téléphérique au jardin tropical de Monte.
Remarquable collection de sculptures de Tengenenge un village du Zimbabwe. Impressionnant par la diversité des formes.
Magnifique jardin japonais
Echantillons de la laurisylve madérienne.
Carpes Koï.
Trop tôt pour les fleurs.
Promenade agréable. Vin de Madère au bar.
On regarde les carros de cesto (voitures en osier)
Retour à Funchal pour la visite de la quinta das cruzes. Un musée qui ne paye pas de mine de l’extérieur mais fort intéressant sur la vie dans les siècles passés dans la bonne société portugaise anglicisée. On a apprécié les photos qui fleurent un parfum d’un autre age.
Deuxième repas chez « a bica », un restaurant plutôt sympa et bon marché dans la vieille ville.
17:47 Publié dans Blog, Vacances | Lien permanent | Commentaires (0) |
17/03/2016
Maroços
Avant de partir pour la marche du jour, on monte au pico de Areiro, un des sommets les plus haut de Madère (1810 mètres). Un ciel tout bleu. Catherine ne se décide pas pour le chemin très aérien qui mène au pico Ruivo. Tant pis, on fera la levada de Maroços à 250 mètres d’altitude bien plus tranquille.
Intéressante expo sur le sauvetage acrobatique des pètrels de Madère que l'on a cru un moment disparus.
La levada de Maroços, vallée de Machico. Encore les conseils de Bruno pour prendre le départ de cette levada fort mal indiquée sur le guide Madère Evasion.
Un bon guide suffisant dans l’ensemble avec juste les plans des randos que l'on pouvaient faire en six jours sans acheter le Rother qui est le guide très complet de la rando à Madère. Mais un guide pas très précis sur les départs de rando et avec pas mal de référence aux numéros de page fausses.
Totalement différente du chaudron vert, la levada suit les courbes de niveau au milieu de terrasses toutes cultivées y compris sur 2 ou 3 mètres carrés d’accès pas toujours facile. Bananes, vigne en espalier, fèves, patates, haricots, papayes, néfliers… Mimosas* qui n’en sont pas d’après le guide ci-dessus.
*histoire d’embrouiller : ce qu’on appelle mimosas ce sont des acacias, les acacias sont de robiniers et le robinier faux acacia est une légumineuse, voir wikipedia pour en savoir plus sur l'embrouille forestière.)
Vue sur Machico:
11:22 Publié dans Blog, Vacances | Lien permanent | Commentaires (0) |
16/03/2016
Chaudron vert
C'est le bon jour pour faire la levada du fameux Caldeirao Verde, le chaudron vert.
Un des endroits les plus arrosés de Madère mais aussi une randonnée mythique.
Bruno nous explique comment prendre la route pas très bien indiquée à Santana de Quemadas. Raide la montée pour la petite Fiat 500.
Pas difficile mais parfois vertigineux... avec des tunnels
Moins de monde qu'aux 25 sources surtout des français.
Arrêt à Santana pour les petites maisons aux toits de chaume
Puis Porto da Cruz
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