10/01/2015
Tenerife J1
Une semaine à Tenerife pour mémoire. Sur le blog rien sur le premier voyage Grand Canaries-Tenerife. Rien sur Fuerteventura et Lanzarotte. La Palma c’est ici.
On récupère la voiture à l’aéroport chez Cicar, la compagnie de location de voitures des canaries. Peu de paperasse. Une assurance tout risque incluse… 120 euros la semaine. Cela change de certaines locations de voiture.
Rendez-vous à Santa Cruz pour manger un bout et acheter des bâtons de marche. Deuxième paire achetée au Corte Ingles vers la station de guagua (pronocez ouaoua). L’autre fois, c’était en transit vers La Palma. On les laissera à Tenerife, c’est moins cher que de prendre une valise sur Easyjet.
On monte à La Laguna, hôtel Laguna Nivaria. Une ville vraiment charmante, des restes de l’époque coloniale espagnole. Diner dans une sorte de marché dans les rues piétonnes (San Pablo, Mercado Gourmet) avec choix de boutiques à tapas. C’est samedi, les locaux dégustent du vin avec tapas. L’art de vivre à l’espagnol. Heureusement on a les tablettes et Internet pour suivre les événements en France. Dur de décrocher.
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30/12/2014
Kopi Luwak
Grâce à Alain, de retour d’Asie, on a pu boire ce Noël le café le plus cher du monde du kopi luwak.
C'est un café plein de saveur et sans amertume. Il est récolté dans les excréments d'une civette asiatique (photo), le luwak, de la famille des viverridés. Kopi est le mot indonésien pour café.
La civette consomme les cerises du caféier, digérant leur pulpe mais pas leur noyau, qui se retrouve dans ses excréments. Dans le tube digestif du Luwak, les sucs gastriques améliorent les arômes des grains de café.
L’étude de ce café tirée des excréments du luwak a valu le Ig Nobel (ignobel) en 1994 à John Martinez. Si vous ne connaissez pas le Ig Nobel, allez sur la page Wikipedia. C’est le Nobel des recherches bizarres et improbables, un prix décerné par The Annals of Improbable Research.
Récompensés cette année :
Physique : à Kiyoshi Mabuchi, Kensei Tanaka, Daichi Uchijima et Rina Sakai (Japon) pour avoir mesuré la quantité de frottement entre une chaussure et une peau de banane, et entre une peau de banane et le sol, quand une personne marche sur une peau de banane posée sur le sol.
Neurosciences : à Jiangang Liu, Jun Li, Lu Feng, Ling Li, Jie Tian et Kang Lee (Chine et Canada) pour avoir essayé de comprendre ce qui se passe dans le cerveau des gens qui voient le visage de Jésus dans un morceau de pain grillé. (mon favori)
Psychologie : à Peter K. Jonason, Amy Jones et Minna Lyons (Australie, Royaume-Uni, USA) pour avoir démontré que les gens qui se lèvent tard sont, en moyenne, plus narcissiques, plus manipulateurs, et plus psychopathes que les personnes qui se lèvent tôt.
Santé publique : à Jaroslav Flegr, Jan Havlíček and Jitka Hanušova-Lindova et David Hanauer, Naren Ramakrishnan, Lisa Seyfried (République tchèque, Japon, Chine et Inde) pour leurs enquêtes visant à déterminer s’il est mentalement dangereux pour un être humain de posséder un chat.
Biologie : à Vlastimil Hart etc… pour avoir collecté des données précises montrant que quand les chiens défèquent et urinent, ils préfèrent aligner leur corps le long de l’axe du champ magnétique terrestre Nord-Sud.
Art : à Marina de Tommaso, Michele Sardaro et Paolo Livrea (Italie) pour avoir mesuré la souffrance relative des gens regardant une peinture horrible, plutôt qu’une jolie peinture, pendant qu’on leur envoyait un rayon laser puissant (dans la main).
Economie : à l’Institut national de statistiques de l’Italie (ISTAT) pour avoir "fièrement" pris la tête des pays qui ont répondu à la demande de l’Union européenne, adressée à chaque pays, visant à augmenter la taille de son économie nationale en intégrant les revenus de la prostitution, des ventes de drogues illégales, de la contrebande et d’autres transactions illégales entre participants volontaires. (non receptionné, décliné ?)
Médecine : à Ian Humphreys, Sonal Saraiya, Walter Belenky et James Dworkin (USA, Inde) pour le traitement de saignements du nez “incontrôlables” en utilisant la méthode consistant à farcir de tranches de bacon les cavités nasales.
Sciences arctiques : à Eigil Reimers et Sindre Eftestøl (Norvège, Allemagne) pour avoir testé comment les caribous réagissent quand ils voient des hommes déguisés en ours polaires.
Nutrition : à Raquel Rubio, Anna Jofré, Belén Martín, Teresa Aymerich et Margarita Garriga (Espagne) pour leur étude titrée “Analyse des propriétés de bactéries lactiques, isolées dans les selles de bébés et destinées au démarrage de cultures probiotiques potentielles de saucisses fermentées”.
12:08 Publié dans Au fil de la toile, Blog | Lien permanent | Commentaires (5) |
24/12/2014
Joyeux Noël
En France, il y avait 600 millions d’arbres plantés en surfaces agricoles au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il en reste moins de 200 millions. Mais une chose est sûre, quand la planète sera devenue inhabitable pour l'homme, la végétation continuera de croître et les arbres seront de plus en plus grands. Si vous voulez décorer un arbre de noël, prenez chez vous le Président... mais va falloir trouver de grosses boules.
Le président est un sequoiadendron giganteum dans le Sequoia National Parc, sans doute un des plus grands arbres du monde. Malgré son grand âge, 3200 ans, il continue de croître et prend une stère par année (500 kilos par an). Le séquoia nommé Hyperion culmine à plus de 115 mètres. Le général Sherman a un tronc de 1500 m3.
Pour ce qui est de la largeur du tronc, il y a pas mal de concurrents, un cyprès au Mexique par exemple... mais comme arbres de noël, c'est moins bien.
Place de la république à Erevan
N'attendez plus le Père Noël, il a eu un accident de traîneau volant
17:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) |
06/12/2014
Bang Bang
Je reçois de l'INA, cette pépite de la rédaction. Désolé pour la pub...
Et pour faire bon poids, quelques chansons,
Ferré / Caussimon, Ostende.
Une chanson de Jacques Debronckart par Isabelle Aubrey :
Et une autre par Jacques:
et pour finir le clown :
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11/11/2014
Commémoration
Ce n’est pas le 100ième anniversaire de la grande guerre, seulement la centième de sa déclaration. Une déclaration de guerre pour quatre ans de souffrance et des millions de morts, de vies brisées. Cérémonie à St Julien, comme dans toutes les communes de France. Plutôt de bonne tenue.
Avec les lettres de poilus dites par Josy et Jean, cela a duré une bonne heure. Le temps de la messe du dimanche que l’on trouvait bien longuette, il est vrai.
Et partout, on en rajoute sur la patrie, sur le sacrifice de nos héroïques soldats et autres conneries. César parle de mythe, le mythe de la nation française… Sans doute.
Et on a donné des noms de rue à Foch, Joffre, Clemenceau et même pour ce boucher de Nivelle [image], généralissime et commandant en chef, qui a envoyé au casse-pipe tellement de jeunes hommes avant que Pétain ne prenne la relève comme chef boucher. A part Pétain, ils sont tous inhumés aux Invalides.
Parmi les huiles civiles ou militaires de l'époque, le seul qui s’en soit bien tiré, c’est Jaurès. Il a su se faire assassiner au bon moment pour éviter d’être complice de la boucherie. Car tout ces soi-disant grands hommes, de quelque pays qu’ils soient sont responsables de ce massacre absurde qu’en bonne logique humaniste ils auraient dû stopper C'est le problème, enkysté dans la démocratie, des élites incapables et qui finalement font le jeu des nationalismes féroces et des populistes. Le XXième siècle est plein d'exemples, celui-ci en prend bien le chemin.
Pour moi le 11 novembre, je suis encore le petit garçon que son grand-père emmenait avec lui au bistrot à Abondance le dimanche après la messe. Il était italien le grand père Laurent né Besso. Chaque semaine, avec André de Miolène et quelques autres poilus abondanciers rescapés de Verdun, ils refaisaient leur guerre dans une version édulcorée, pudeur oblige. Le 11 novembre, jour de gloire, ils allaient à leur banquet offert par la mairie, banquet où même le rital était accepté. Lui, il avait fait la guerre dans la Haut Adige avec crampons, cordes et piolets contre les autrichiens.
En souvenir de Besso, un bout de film de Francesco Rosi Uomini contro (1970) avec Gian Maria Volontè. La scene dans laquelle l’obtus général Leone (Alain Cuny) envoie à la mort des soldats revêtus d’absurdes cuirasses (le famoze corazze) et malgré l’échec de la manœuvre envoie le reste des soldats à l’attaque. Un film tiré du livre d’Emilio Lussu sur ce thème qui avait trouvé son apogée en 57 dans Les Sentiers de la Gloire.
À noter qu'avec 2 800 soldats fusillés pour mutinerie, abandon de poste, mutilation volontaire ou désertion, l'Italie détient le record de 14-18 (Grande Bretagne 1 800, France 2 500 condamnations dont 600 exécutées).
15:38 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) |
02/11/2014
Soulage à Rodez
Suite de notre périple dans les musée du sud-ouest, un peu plus à l’est Rodez et son tout nouveau musée Soulages.
Aire de camping gratuite non loin de l’Aveyron et d’un petit chemin très emprunté par les marcheurs un dimanche ensoleillé. Quatre kms en vélo pour arriver au pied de la ville puis 100 mètres de dénivelé par des escaliers pour être proche de la magnifique cathédrale et non loin du musée.
Nous nous étions arrêté à Rodez par un jour froid et pluvieux et on se souvenait d’une ville en chantier et de Zinédine Zidane passant dans la rue. Aujourd’hui par cet été indien qui dure, la ville est superbe. Premier dimanche du mois, musée gratuit. On se déplace donc dans les ultranoirs au milieu de visiteurs qui commentent. C’est beau. La partie vitraux de Conques avec un petit film sur les choix du maître et maquette des vitraux en vraie grandeur.
Non, IL n'était pas assis là...
15:12 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |
30/10/2014
Ingres à Montauban
Voyage en Camping-Car avec Méline et Lilian du côté de Montauban. Visite du musée Ingres qui a eu la bonne idée de faire un jeu de recherche et de dessins suffisamment passionnant pour occuper nos deux loustics pendant trois heures. Le lendemain, jeux divers à Tohu-Bohu comme il en existe partout.
Situé dans l’ancien Palais épiscopal du XVIIè siècle, le musée Ingres abrite les collections de deux illustres Montalbanais, le peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres et le sculpteur Antoine Bourdelle. La salle du Prince Noir vestige du château érigé par les anglais lors de la guerre de 100 ans abrite les collections archéologiques gallo-romaines.
Le rez de chaussée accueille les sculptures de Bourdelle, Montalbanais célèbre. On commence par le très célèbre archer danbs une mouture originale en marbre. Au sous-sol, des tapisseries de Jacques Haramburu. Des pots à pharmacie d'Ardus et le célèbre pot à thériaque de Montauban.
Six salles du premier étage sont consacrées à Ingres. On y trouve de grandes compositions révélant l'influence de l'Antiquité et de Raphaël mais aussi des oeuvres de jeunesse. Expo temporaire de dessins d’animaux qui montre l’imagination du peintre dit néo-classique. Collection personnelle d’Ingres à l’étage digne d’intérêt sur les goûts et les inspirations du grand peintre.
Balade dans le centre-ville et la jolie place nationale.
Sans oublier le célèbre violon dans la vitrine:
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