03/12/2012
Darwin 2
Résumé de l'épisode précédent... L'ADN permet d'en savoir plus sur l'évolution mais est-ce si simple ? Comment allumer la lumière ?
On sait depuis un certain temps que tout le matériel de notre ADN n’est pas utilisé. On pensait qu’il y avait des gènes qui s’exprimaient et des qui restaient peinards dans leur coin de noyau, des gènes que l’on appelle « gènes poubelle ».
Bien sûr, ce n’était pas si simple. En cherchant quel gène provoquait tel ou tel caractère, les chercheurs découvrirent que parfois le gène existait dans le génome (l'ensemble des chromosomes) mais pas le caractère correspondant. Merde alors !
Exemple, chez la drosophile, une petite mouche très étudiée car plus facile à dompter que les lions ou les tigres, certaines ont des tâches noires au bout des ailes, car chez cette espèce de drosophile la tache noire au bout des ailes est du dernier chic et vous attire tous les partenaires sexuels que vous souhaitez. Oui, parce que pour transmettre ses gènes, il ne suffit pas de survivre, encore faut-il se reproduire. D’autres drosophiles n’ont pas de taches car dans cette espèce, la femelle se fout des taches, d’ailleurs chez la droso sans tache la parade nuptiale est réduite à presque rien (this fly is less dancing). Problème, la droso tachetée et la droso pas tachetée ont le même gène pinceau dans leur ADN. Parfois le pinceau peint, parfois non. Pourquoi ?
Les chercheurs observent que, dans les gènes poubelle, une mini séquence est différente entre les deux drosophiles. Pas embarrassés, ils greffent la mini séquence de la tachetée à la pas tachetée et ajoute un gène de méduse luminescente pour rigoler. Facile ! (Un conseil, si on veut vous greffer un gène de méduse pour aller en boite de nuit, refusez !) Résultat les ailes de la droso-pas-tachetée se retrouvent avec des tâches luminescentes. On a vérifié cela avec des rats du désert plus ou moins foncés et d'autres bestioles... Les chercheurs ont appelé ces séquences des switches, qui, en bon français sont donc de interrupteurs. On a découvert pas mal d’interrupteurs qui inhibent où déclenchent certains gènes très complexes. Un coup ON/ un coup OFF. On reste médusé.
Du coup, on est revenu voir les gais pinsons de Darwin pour constater qu’ils avaient tous les gènes de becs mais que suivant les cas ils étaient switchés ou non. Alors, la science est partie sur les traces d’une autre intuition de Darwin : A l’état embryonnaire, les espèces ont des caractéristiques d’autres espèces. Par exemple, les baleines, les lamantins, certains poissons auraient des embryons de pattes. L’évolution ne fait pas que favoriser un caractère soudainement apparu mais ce caractère peut être là en puissance et être ou non switché ON ou OFF.
Mais, ce n'est pas tout. Il y a aussi des histoires de machoires et de pouce. Ce sera pour demain.
17:40 Publié dans Au fil de la toile, Science | Lien permanent | Commentaires (0) |
01/12/2012
Simplicité
Le pauvre, c’est celui qui a besoin de beaucoup et qui désire encore plus.
Connaissez-vous les Aymaras ?
Les aymaras sont un peuple d’Amérique du sud au croisement du Chili, de l’Argentine, de la Bolivie et du Pérou. Il paraît que les incas parlaient la langue aymara et non pas le quechua comme on le prétend chez Decathlon. Ceci dit, on n’a pas d’enregistrement de Tupac Amaru, le dernier Inca qui se battit du mieux qu'il put contre les féroces conquistadors espagnols qui finirent par l'exécuter à Cuzco le 24 septembre 1572 ainsi que toute sa famille jusqu'au quatrième degré.
Connaissez-vous l'Uruguay. C'est le pays qui a remporté la coupe du monde de foot en 1930 et 1950. C'est aussi un fleuve (un rio) qui prend sa source au Brésil, sert de frontière entre l'Argentine et l'Uruguay et traverse la capitale Montévideo.
Le nom "Uruguay", proviendrait de l’aymara « Uruway ! », une exclamation qui signifie « Quelle belle journée ? Quelle belle journée nom de Dieu ! » Un exclamation que l’on prononce selon la tradition inca au solstice de printemps, quand le soleil éclaire la plaine uruguayenne, juste avant que la pluie n’arrive pour reverdir les champs et enchanter les peones.
Bien sûr tout le monde n’est pas d’accord avec cette origine, certains vous diront que uru est un oiseau multicolore, d’autres que uruguà est un escargot (rio de los caracoles). Perso, je préfère l’invocation solaire car même si les incas vivaient dans les Andes, ils avaient bien le droit de descendre en plaine de temps en temps.
Savez-vous que depuis 2009, l’Uruguay a un président normal ? C’est du moins ce que nous révèle cette semaine Courrier International.
Ce président, Pepe Mujica, ne s’est pas formé à l’ENA, non, il a fait ses classes chez les tupamaros (tupa amaru), un groupe de guérilleros qui dans les années 60 et 70, prônait la guérilla urbaine. Aujourd’hui les tupamaros se sont rangés des voitures et font parti du Fronte Amplio, le front large, une union de la gauche uruguayenne et Mujica est devenu président en 2009.
Il donne 90% de son salaire à des oeuvres sociales et vit avec sa femme, une ex de la guerilla, dans une ferme non loin de Montevideo. Attention, la route pour y aller n’est pas goudronnée. Pour les détails, lire cet article de l’Express belge.
Courrier International publie un discours de José Mujica prononcé en Juin au sommet Rio+20, des paroles édifiantes… A méditer chaque jour :
“Nous ne pouvons pas continuer, indéfiniment, à être gouverné par les marchés ; nous devons gouverner les marchés. […]
Les anciens penseurs Epicure, Sénèque ou même les Aymaras disaient : ‘Celui qui est pauvre n’est pas celui qui possède peu, mais celui qui a besoin de beaucoup et qui désire toujours en avoir plus.’ […]
Je viens d’un petit pays très riche en ressources naturelles. Dans mon pays, il y a 3 millions d’habitants. Un peu plus de 3 millions. Mais il y a aussi 13 millions de vaches, les meilleures du monde. Près de 8 à 10 millions de moutons parmi les plus succulents. Mon pays exporte de la nourriture, des produits laitiers, de la viande. C’est une grande plaine où près de 80 % du territoire est exploitable. Mes compatriotes se sont battus pour obtenir la journée de travail de huit heures. Aujourd’hui, ils travaillent six heures. Mais celui qui travaille six heures doit cumuler deux boulots ; donc il travaille encore plus qu’avant. Pourquoi ? Parce qu’il accumule les crédits à rembourser : la moto, la voiture… toujours plus de crédits. Et, quand il a fini de payer, c’est un vieillard perclus de rhumatismes, comme moi, et la vie est passée. Je vous pose la question. Est-ce que c’est cela la vie ? Nous touchons ici au cœur du problème. Le développement ne doit pas être opposé au bonheur, il doit favoriser le bonheur des hommes, il doit favoriser l’amour, les relations humaines, permettre de s’occuper de ses enfants, d’avoir des amis, d’avoir le nécessaire. Parce que c’est précisément la chose la plus précieuse. Et, dans notre combat pour l’environnement, n’oublions pas que l’élément essentiel, c’est le bonheur des hommes. Merci.
10:01 Publié dans Au fil de la toile, Géographie, Simplicité | Lien permanent | Commentaires (0) |
26/11/2012
Match nul
De la supériorité de la guerre sur la politique.
Boris Vian disait que le vrai problème avec les militaires, c’était leur amateurisme. Il expliquait que si les militaires étaient de vrais professionnels, il n’y aurait plus de guerre… faute de combattants. Il suffirait d’une guerre bien menée, surtout avec les méthodes modernes, pour qu’il n’y ait plus du tout de survivants, partant plus de guerre possible.
Lettre à sa Magnificence le Baron Jean Mollet, Vice-Curateur du Collège de 'Pataphysique sur les truqueurs de la guerre (lien) : "Qu'on me croie : le jour où personne ne reviendra d'une guerre, c'est qu'elle aura enfin été bien faite. Ce jour-là, on s'apercevra que toutes les tentatives avortées jusqu'ici ont été l'oeuvre de farceurs. Ce jour-là, on s'apercevra qu'il suffit d'UNE guerre pour effacer les préjugés qui s'attachent encore à ce mode de destruction. Ce jour-là, il sera, à jamais, inutile de recommencer."
Et bien c’est pareil en politique. Il suffirait de savoir bourrer les urnes avec professionnalisme et au bon moment et il n’y aurait plus de contestation possible. On peut aussi utiliser d’autres techniques : Les faux électeurs, le candidat unique, l’inflation du vote par correspondance, ou encore, soyons modernes, les machines à voter truquées version Jeff Bush en Floride…
N’importe quel dictateur africain a ses propres (ou sales) trucs et astuces… A la rigueur, on peut apprendre des choses dans l’histoire des démocraties populaires qui s’opposaient si bien aux républiques bourgeoises quand il s’agissait d’élection. Les corses peuvent aussi nous donner quelques tuyaux. Bref, comme toujours, les exemples et les théoriciens ne manquent pas, c'est la bonne pratique qui fait défaut.
On comprendra que j'en veuille à l’UMP ! D’autant qu’ils ont un couple d’experts à la mairie du Vième et sans doute pas mal de d'authentiques spécialistes ici ou là, au moins autant, sinon plus, qu’au PS, au FN ou au Front De Gauche. Certains pensent que leur nouveau président est un grand stratège. Moi, je le dis tout net : c’est un petit joueur, et, bien sûr, son challenger c’est pire.
A moins que… A moins qu'ayant fait appel aux mêmes experts, ayant appointé les mêmes spécialistes, s'étant entouré des mêmes compétences, ils soient arrivés au... match nul.
Un scénario de nullité qui ne peut pas arriver avec la guerre, car deux armées de vrais professionnels compétents s’extermineraient à coup sûr et comme le soulignait Boris, ne laisseraient jamais un journaliste de BFMTV ou d'iTélé survivant pour en parler.
Oui, décidément la guerre est bien supérieure à la politique.
17:30 Publié dans Au fil de la toile, Textes | Lien permanent | Commentaires (3) |
24/11/2012
Sport
Un texte de Jacques Perret piqué sur le site qui lui est consacré. Un texte dans lequel tous les sportifs conceptuels se reconnaîtront et que n'aurait pas renié Oscar Wilde qui disait : "Le seul sport que j'ai pratiqué dans ma vie, c'est d'avoir marché derrière le corbillard de mes amis sportifs.
« …je ne suis pas ce qu'on appelle un sportif, au sens plein du mot. Et pourtant je suis habité par le concept du sport, un concept de classe internationale, capable de marquer un drop-goal à quatre-vingts mètres et de réussir deux cent cinquante kilos à l'arraché, sans toutefois que la performance dépasse les limites réglementaires du concept. Si vous préférez, ma sportivité serait plutôt virtuelle et mon sportisme une disposition de l'âme, une latence dans la texture de mon en-moi le plus passionnément velléitaire. Du point de vue de l'amateurisme, il est évident que mon affaire est d'une pureté remarquable. Du point de vue strictement concret, en revanche, disons que j'arrive tout doucettement à l'âge où on enlève un cent mètres en trois minutes cinquante-neuf secondes, avec une pelure d'oignon au départ et un bordeaux rouge à l'arrivée.
N'importe comment, il n'est pas nécessaire de pratiquer les sports pour en admirer les instruments. Dans un autre genre, on peut s'intéresser à la devanture d'un luthier sans être violoniste, et, pour un esprit libre, contempler une vitrine de pompes funèbres n'engage à rien ; mais quand même, vous aurez senti en vous s'ébrouer je ne sais quelle disposition ineffable à la musique ou à la mort. Devant un étalage d'articles de sport, les plus détachés de la réalité sportive se sentent parcourus de secrètes aptitudes à coiffer tous les palmarès et, personnellement, dans une musculature plutôt moyenne, je perçois le gonflement prestigieux de mon complexe athlétique avec toutes les démangeaisons et les picotements distinctifs de l'influx olympique. J'avais l'étoffe d'un champion, c'est indiscutable, et j'ai bêtement perdu ma jeunesse à différer le choix de ma spécialité en interrogeant les devantures de magasins de sport sans pouvoir me décider.
Ce qu'il aurait fallu pour satisfaire ma passion indéfinie, c'est une panoplie à la fois récapitulative et synthétique, un équipement polysport comprenant, par exemple, escarpins cyclistes, jambières de hokey, visière de tennis, lunettes sous-marines et gants de boxe, ensemble étudié pour disputer le championnat de cyclo-tennis nautique à coup de crosse en dix rounds pour le titre des stayers bantams en piscine de terre battue. Là comme ailleurs, hélas ! je suis trop en avance sur mon siècle et il n'est pas de club pour entrainer les gens comme moi, challenger de l'absolu. Comment trouver un adversaire et où trouver l'arbitre ? A la rigueur on peut se passer d'adversaire, mais l'arbitre est indispensable, surtout quand il n'y a pas d'adversaire, car, au rebours de l’opinion commune, on triche volontiers quand on court après son ombre, et le boxeur de soi-même est tenté par les coup bas.»
Le vélo, in Le Machin, Gallimard, Paris, NRF
(Le Machin est la source du vistemboir sans e.)
crédits Images
15:32 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (0) |
21/11/2012
Contradiction
On connaît tous quelqu’un, et même quelques plusieurs, qui fonctionnent à l’esprit de contradiction. L’esprit de contradiction est un esprit très ancien et très puissant. Il frappe souvent à la fin des repas quand le maître de maison sort une bouteille d’esprit de vin et que la conversation s'engage sur la politique… mais pas seulement.
Il y a des esprits contrariants qui frappent à n’importe quel moment de la journée sur des individus bien choisis que nous appellerons donc des « contrariants ». Faciles à reconnaiître, ils ont pour opinion, le contraire de celle que vous venez d'émettre. Eh bien, figurez-vous que ces contrariants sont en train de prendre la démocratie en otage. C’est du moins ce qu’affirme depuis 2004, Serge Galam.
Attention Serge Galam ne l’annonce pas au hasard. Serge Galam est un physicien enseignant au CREA de l’école polytechnique, qui connaît bien la mathématique du chaos (vous savez, l’aile du papillon australien qui provoque un cyclone américain). À partir de son modèle de contrariants, il a prévu, dés 2004, que les élections à 50/50 étaient sur le point de se produire fréquemment dans les démocraties occidentales.
Tout a commencé par l’élection volée, en Floride, de W Bush sur Al Gore en 2000 (bien vu Galam). Et ensuite ce qui a été prévu s'est produit. Les élections à 50/50 se sont répétées contre toute attente, en 2005 en Allemagne, en 2006 en Italie, en 2006 au Mexique et en Tchéquie. Au PS, on a eu les 42 voix en faveur de Martine, à l’UMP, 98 voix pour la défense du pain au chocolat.
La théorie démocratique consiste à considérer des individus rationnels qui se font chacun leur opinion en fonction de leurs croyances, leurs cultures, leur vision de la société, et de toutes les informations qu’ils reçoivent aussi bien par les médias que par toute sorte de support. Ensuite, ils valident leur opinion en essayant d’en convaincre les autres lors de discussions en petits groupes avec leurs connaissances et rencontres. Mais c'est sans compter avec les contrariants.
La théorie de Galam, c’est que, dans les démocraties occidentales, la population aurait au moins 15% de contrariants (vérifiez dans votre entourage). Par définition l’opinion des contrariants varie en fonction du résultat annoncé. Plus on annonce Fillon vainqueur, plus les contrariants décident de voter Copé. Du coup, sondage après sondage, débat après débat, les contrariants se contrarient de plus en plus pour aboutir au plus près des 50/50 nous dit la théorie du chaos, version "contrariants".
Finalement, ce sont les petites erreurs de comptage (et parfois les petites triches*), normalement sans effet, qui font les élections rendant le système parfaitement injuste. Je ne sais pas vous, mais moi je trouve ceci parfaitement… contrariant.
* les grandes triches donnent des résultats indiscutables.
11:39 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (7) |
05/11/2012
Tampons et bières
Les nombre de blogs baissent chaque jour concurrencés par Twitter et autres réseaux sociaux. Les commentaires baissent... Charly me fait découvrir le blog du tempographe, Vincent Sardon. Vincent est aussi un ami du grand artiste Valfret.
Vincent fait des tampons mais attention Le Tampographe ne fabrique jamais de tampons sur commande. Il n'aime pas les artistes, il s'intéresse pas à leur travail, il n'a aucune curiosité pour les merdes qu'ils produisent généralement, s'il pouvait il les emploierait volontiers à goudronner les routes, curer les fossés, vider les poubelles ou creuser le canal Seine-Volga. Le tampographe conçoit ses tampons et les propose à prix modique, ils les fabrique et les vends pour boire. Grand choix de tampon plus ou moins réussis dans la vulgarité.
Ci dessus, tampon " Les Verts-Observatoire National pour la Protection des Moustachus Antipathiques". Fabriqué dans un caoutchouc garanti naturel, récolté par les femmes de la tribu Chayahuita, en Amazonie Péruvienne.
A part ça, une offre à ne pas rater sur cet autre site internet: pour un calendrier acheté, un porte-clé en forme de cercueil vous est offert ! Et voici quelques exemples de photos du calendrier, Brassens en eut été tout réjoui. Décembre... brrr
Août
C'est anglais:
17:24 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (0) |
06/10/2012
Mariages
D’un côté il y aura ceux qui voudront absolument célébrer le ou les premiers mariages homos. Je parie sur Montpellier avec la ministre, la belle Najat Vallaud-Belkacem.
De l’autre, il y aura ceux qui s’y refuseront. Il semblerait que dans le deuxième cas la loi sera coercitive. En 2011, à Taputapuatea en Polynésie, le maire a été condamné à 4 100 euros d'amende pour avoir refusé de célébrer en 2009 l'union d'un couple où la femme était un transsexuel. L'élu, de confession adventiste du septièmre jour, avait mis en avant ses convictions religieuses pour expliquer son opposition.
Il a en outre dû verser 625 euros à chacun des deux plaignants.
En fait, le problème du fameux cas de conscience ne devrait pas se poser dans la mesure où, à part dans de très petites communes, il y aura toujours un élu susceptible d’accepter, sachant qu’un simple conseiller peut célébrer le mariage par délégation du maire. En revanche, si le maire fait un blocage ce sera l'amende.
La loi sera proposée prochainement. A cette occasion, ne pourrait-on pas annuler la lecture obligatoire de l’article 220, votée en 2010 et lue à chaque cérémonie depuis l’an dernier.
Chacun des époux a pouvoir pour passer seul les contrats qui ont pour objet l'entretien du ménage ou l'éducation des enfants : toute dette ainsi contractée par l'un oblige l'autre solidairement. La solidarité n'a pas lieu, néanmoins, pour des dépenses manifestement excessives, eu égard au train de vie du ménage, à l'utilité ou à l'inutilité de l'opération, à la bonne ou mauvaise foi du tiers contractant. Elle n'a pas lieu non plus, s'ils n'ont été conclus du consentement des deux époux, pour les achats à tempérament ni pour les emprunts à moins que ces derniers ne portent sur des sommes modestes nécessaires aux besoins de la vie courante.
Indigeste. N’est-il pas ? Il n'est déjà pas très facile de rendre un peu vivant un mariage civil, alors là ! On peut comprendre les raisons de cet article, mais c’est totalement inapproprié comme lecture lors d’un mariage ! Qu'en pensez-vous ?
17:23 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (2) |