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03/06/2020

Keisha Lance Bottoms

En janvier 2007, j'avais fait une note sur Obama qui allait être élu en novembre 2008 et devenir président en janvier 2009. Pour novembre 2020, le candidat démocrate, Joe Biden, est désigné mais qui sera son/sa vice-président/e ?

220px-Keisha_Lance_Bottoms_%28cropped%29.jpgCe pourrait bien être une femme noire. On a parlé de madame Obama, mais on parle aussi de la maire d'Atlanta, Keisha Lance Bottoms. Elle a 50 ans, 4 enfants, elle est noire, dynamique et a déjà dit qu'elle serait d'accord. 

A propos des manifs suite à la mort de Floyd, elle a viré quelques policiers municipaux trop nerveux et elle a exhorté les manifestants à stopper la violence. Elle a déclaré : ""This is not a protest. This is not in the spirit of Martin Luther King Jr. This is chaos. A protest has purpose." C'est le chaos, une manifestation a un but. Tiens voilà une phrase à méditer pour pas mal de gilets jaunes.

Elle est avocate ainsi que son mari. Son côté artiste : son père  Major Lance était un chanteur connu des année 60 et 70. Elle a fréquenté à l'école deux rappeurs aussi connus sur Wikipedia T.I. and Killer Mike. Pas connus de moi mais c'est un domaine que j'ignore un peu.

19:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

01/06/2020

Credo

Aujourd'hui, lundi de pentecôte, ascension des Crêts d'eau ou Credo (pour ceux qui croa-croa) avec Hervé, Isabelle et Catherine après un longue balade hier à la Croix Biche, on est monté au Crêt de la Goutte. Attention, à la descente, il ne faut pas rater le chemin des Gardes sous peine d'une longue promenade en forêt. Hervé et moi, somme des spécialistes des détours longs et compliqués.

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A part ça, petit retour au Paradis terrestre avec Alexandre :
 
Le bonheur date de la plus haute antiquité. (Il est quand même tout neuf, car il a peu servi.) Il se composait de pommes, de poires et de scoubidous ; le lapin jouait avec le boa, le vison s’approchait d’Eve sans crainte, le tigre mangeait de la laitue ; un soleil neuf brillait à travers les palmiers qui se balançaient comme de lents éventails ; au premier plan, tout particulièrement soigné, de hautes rhubarbes élevaient leurs panicules au-dessus de vastes feuilles sinueuses ; bref, c’était le Paradis terrestre. L’homme ne sut pas le garder.
Il s’en lassa très vite. Il le perdit tout de suite par sa curiosité : il aime mieux savoir qu’être heureux.
Depuis il court après, en brouette, en auto, en fusée, autour de la Lune. Il ne le rattrapera pas (le bonheur court bien plus vite).
Il peut arriver, tout au plus, dans quelque square municipal, qu’un rayon de soleil, se posant sur le mouflon corse entre le cèdre et le marronnier, au milieu d’une pelouse parfaite, fasse vivre l’homme un bref instant dans un faux souvenir de l’Eden.
Le bonheur était l’apanage d’un jardinier qui n’avait pas de curiosité ; c’est une race complètement perdue.
(Dernières nouvelles du bonheur - La Montagne – 23 août 1966)

19:06 Publié dans Montagne, Vialatte | Lien permanent | Commentaires (0) |

31/05/2020

Sullens

Sullens avec deux S pas comme ici en 2004.

Non loin du départ, une collection impressionnante de Sabots de Vénus. Ensuite montée au col puis à la pointe. Picnic et rires garantis.

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Les gay, les Mermet, Les Christin, Les Perino.

Deux marcheuses alertes :

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11:02 Publié dans Montagne | Lien permanent | Commentaires (0) |

27/05/2020

Le Linleu

Rencontre au sommet ou plus exactement rencontre au col d'Outannes. Michel est arrivé du côté suisse en train jusqu’à Vouvry, ensuite à pieds bien sûr… et moi du côté français par La Chapelle d'Abondance et le parking de Sevan. Rendez-vous pris à midi. Nous sommes arrivé tous deux à 11:30, Michel parce qu'il grimpe bien et moi parce que peu de dénivelé. On a un peu de peine réciproque à être sûr que l'on rencontre la bonne personne. Pas mal d'années se sont écoulées depuis la dernière fois que l'on s'est vu. Un premier selfie pour immortaliser l'instant, mêmes casquettes :

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Et nous voilà partis pour l’ascension du Linleu. Pas trop difficile et même le passage annoncé un peu "exposé" se révèle facile. On croise deux jeunes bouquetins pas farouches.

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Et le sommet est là avec sa croix posée pas tout à fait au sommet mais sur la frontière. On admire les Cornettes de Bise, Les dents du Midi, le Mont-Banc. Michel part pour voir le lac d'Arvouin mais il faut trop s'avancer pour la photo. Du coup, on attaque nos sandwichs dans ce décor magnifique. Un cumulus nous cache un peu le soleil. 

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Michel va redescendre par le col de Croix qu'il connait bien et je vais faire un petit crochet au lac d'Arvouin 

Les photos de Michel sont ici

20:37 Publié dans Montagne | Lien permanent | Commentaires (0) |

25/05/2020

Homo algus

On connaît l'homo sapiens, l'homo erectus, le néandertalien,  le sinanthrope, le pithécanthrope, l'homme de Java, de Solo, de Sangiran, de Pékin, de Nankin, de Chenjiawo, de Hexian, l'homo habilis, l'homo ergaster,  Homo georgicus, Homo gautengensis, l'Homo antecessor et l'Homo rhodesiensis ... et même l'homme moderne que l'on appellera homo economicus predator.

Sophie Prestigiacomo a inventé l'homo algus et c'est fascinant.

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Plus ici

11:32 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (2) |

23/05/2020

Méritocratie

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On connaît bien le terme de méritocratie et pourtant le mot n’est pas si vieux. Il date de 1958 publié dans un livre du sociologue anglais Michaël Young, ne pas confondre avec l’humoriste qui s’appelle Youn.

Le livre s’intitulait The Rise of the Meritocracy, la montée de la méritocratie que l’on a publié en français sous le titre :

« La méritocratie, mai 2033 ».

Le livre en français est introuvable et mériterait d’être réédité. Thomas Piketty qui me l’a fait découvrir pourrait-il pousser à sa réédition ? Une mauvaise version pdf est accessible sur le net.  

Ce livre est une fiction et même une dystopie pour faire savant *. L’affaire se passe en 2033 et il y a un petit quelque chose de notre époque de gilets jaunes, de premiers de cordée, de startup nation…

Méritocratie Du latin mereo être digne et du grec cratos pouvoir.

Quand on compare la méritocratie toute récente à l’aristocratie ancienne, le népotisme aussi vieux ou la ploutocratie de l’ère industrielle (toujours présente), on peut penser que confier le pouvoir aux gens qui sont méritants est une bonne idée. Du coup le modèle méritocratique est particulièrement valorisé dans les sociétés modernes dans la mesure où il est censé permettre une meilleure allocation des postes en fonction des compétences des prétendants.

QI + Effort = Mérite, cela semble être le moto du XXI ième siècle et en France, la macronie en est le fer de lance. Montrez votre mérite et vous serez appelé au pouvoir. Je viens d’attaquer le livre qui je crois montre les limites de la méritocratie.

* Pour les mots en cratie voir le note sur Clérocratrie

* Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une socié imaginaire organisée de telle façon qu'il est impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer un pouvoir généralement sans contraintes sur des citoyens qui ne peuvent pas atteindre le bonheur. Une Utopie qui a mal tournée.

 

11:18 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) |

22/05/2020

L'italien

L’homme se prouve par le chapeau mou, qui le distingue des autres primates.
Mais, même prouvé par le chapeau mou, l’homme a beau être réellement homme, l’Italien l’est encore plus que lui. D’abord parce qu’il ajoute des plumes au chapeau mou, des plumes vertes qui font lyrique. Rien n’est plus beau que de le voir se marier dans cette parure ornithologique. En chantant Sole mio. On dirait un oiseau-lyre. J’ai eu ce bonheur en Italie. C’est un tableau qu’on oublie pas.
Mais, avec ou sans plumes, l’Italien a toujours quelque chose de si humain qu’il est toujours plus homme que l’homme. Nous ne le sommes, nous, qu’en amateurs ; et au hasard pour ainsi dire ; par suite de quelque heureuse rencontre entre les circonstances et notre faible talent.
L’Italien l’est en virtuose. L’Italien, c’est le professionnel. Il n’a qu’à laisser faire ou sa tête ou son cœur, son savoir-faire ou son génie, de toute façon, il imite l’homme à s’y méprendre. Rien d’humain ne lui est étranger.
Nous ne sommes à côté de lui que des barbares nordiques, paralysés de préjugés, empêtrés de morale, d’hypocrisie, de respect humain, de fausse honte. L’Italien c’est Polichinelle, c’est Roméo, et c’est Garibaldi. C’est Paillasse et c’est Pantalon. Il ne rougit de rien de lui-même. Il s’enthousiasme pour l’amour, la gloire, l’escroquerie, la Sainte Vierge, la Traviata, le banditisme sicilien, les chiens errants, le pétrole saharien. Sans compter le chianti, l’asti, et même le lacryma christi qui a l’âme ardente et sèche des cailloux du Vésuve. Et le gros rouge. Le joyeux italien le boit frais. Au goulot. Et à l’ombre d’un pampre. Parfois même à la régalade. En regardant scintiller la Méditerranée.
(L’automate – La Montagne – 28 avril 1964)
 
51wARBFoyUL._AC_SX466_.jpgQuand j'étais gamin, avec mon grand-père piémontais comme l'Asti, on ne buvait pas du champagne pour fêter un événement mais de l'Asti spumante.
 
Peu d'alcool (7,5), du coup les enfants y avaient droit à petite dose bien sûr.

21:44 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |