11/10/2020
C'est le pied
Les garçons puent des pieds. En général ils puent plus des pieds que les filles. C'est un sujet assez connu mais dont on parle peu. C'est sans aucun doute une erreur.
Il y a 3 ans, Maitane Alonso avait 16 ans. Elle vivait à Sodupe. Son père préparait d’énormes barbecues et souvent il restait de la viande que l'on finissait par jeter. Maitane n'aimait pas ça.
D'autre part, Maitane avait un frangin qui puait des pieds. Elle n'aimait pas quand il "rangeait" ses baskets trop près de l'entrée de sa chambre.
Il arrivait que le frangin laisse ses pompes à côté du générateur électrique près de la porte du garage ce qui ne manquait pas de faire râler leur mère un adepte forcenée de l'ordre. Mais Maitane, qui avait l'odorat fin, remarqua (et donc sentit) que placées là les baskets du frérot sentaient beaucoup moins mauvais.
Maitane aimait bien les cours de science et en particulier quand on lui parlait de toutes ces petites bêtes invisibles que sont les microbes. Elle se demandait si par hasard, l'odeur des godillots ne pouvait pas être liée à des micro-organismes. C'est possible dit sa prof d'un air distrait, pourquoi cette question ?
Maitane se dit que des chocs électriques pouvaient être à l'origine de cette amélioration de l'odeur en tuant les bactéries provenant des pieds de son frangin. Hypothèse. Elle se mis donc à tester l'idée et se dit que peut-être cela pouvait marcher pour la bidoche du BBQ. Quelques tests, essais, erreurs et prototypes plus tard. Euréka, ça marchait aussi pour la carne de cola de barba.
Maitane a ensuite pu créer, avec le soutien de différentes entreprises, un appareil industriel, basée sur le même concept, qui a remporté “une longue liste de prix”. L’inventeure a notamment attiré l’attention de la Nasa lors de l’exposition scientifique AMLAT 2018 au Chili. Et elle a gagné le premier prix mondial pour la durabilité et le deuxième prix pour la microbiologie au concours Intel ISEF de Phoenix (Arizona) en mai 2019, ce qui lui a valu d’avoir un astéroïde à son nom.
Le problème auquel Maitane s’est attaquée bravement est un “énorme” défi pour l’humanité, rappelle El País.
L'article de El Pais est traduit ici dans mon hebdo préféré.
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05/10/2020
Dubuffet
A voir jusqu'au 28 février 2021 au MEG à Genève.
Jean Dubuffet, un barbare en Europe
On y apprend que Dubuffet fut d'abord marchand de vin avant de se révéler un grand artiste. Il 43 ans quand il provoque un scandale avec la première exposition marquante dans Paris libéré en 1944.
Le musée d'Ethnographie en lien avec la Collection de l'Art Brut de Lausanne était le lieu indiqué pour nous parler de Dubuffet. Dubuffet aimait torpiller l'art officiel, l'art des prétentieux, des académiques... Il aimait découvrir les oeuvres des artistes dit primitifs, des créateurs spontanés, l'art des fous, des marginaux de toutes sortes : prisonniers, reclus, mystiques, anarchistes ou révoltés.
On ne parle pas (au MEG) de l'amitié qui le liait à Vialatte donc je vais vous en parler. Trouvé ici un petit extrait :
Vialatte, A., Correspondance(s), Lettres, dessins et autres cocasseries, 1947-1975. Éditions Au Signe de la licorne, 2004, extrait.
"On me demande pourquoi j’aime Dubuffet. J’aime Dubuffet parce qu’il est charmant ! D’abord il a des petits cheveux tondus ras, bien frottés à la toile émeri, qui lui font un crâne de légionnaire, des yeux bleus en toile de Vichy, bien lavés de frais, qui se souviennent d’on ne sait quels fjords ; il est toujours bien lavé, bien propre, bien joli, bien appétissant ; il est mignon comme une image de dictionnaire. Il se coiffe à Londres avec un petit chapeau moutarde ; il s’habille, il se chausse à Londres, chez le plus grand bottier d’Angleterre, D’Europe. Du Monde. Petit à petit sous mon influence, Dubuffet s’habille dans le Puy-de-Dôme. Il se sert chez Conchon-Quinette, établissement de grande réputation, aux succursales nombreuses, réellement apprécié. Il en acquiert une élégance pour ainsi dire plus départementale, une dignité plus auvergnate et un fruité plus onctueux. [...] C’est un lyrique, un humoriste, un grand poète et un écrivain de première force. Il a le goût, la mesure, le bon sens. Pas dans ses toiles, ses toiles sont poétiques ; la poésie n’a rien à voir avec le goût, elle n’a à voir qu’avec l’abîme. On me dit qu’il est scandaleux. Pourquoi ? Parce qu’il peint des vaches vertes. Mais d’abord toutes les vaches sont vertes, ensuite si elles ne l’étaient pas, il faudrait les inventer telles, et c’est précisément parce qu’elles ne le sont pas qu’il est beau de les peindre vertes. Je trouve beaucoup plus scandaleux de voir en manchette sur six colonnes dans un journal : "Le ministre sera présent au rendez-vous qu’il s’est fixé lui-même." (Je n’invente pas), ou "Le ministre est décidé à faire respecter la loi." Tous les Européens de notre génération ont vu défiler dans leur vie des vaches plus vertes que les vaches de Dubuffet. On leur a fait tout digérer, corne et peau ; et même l’oeil, qui est pourtant triste et beau, et pareil à celui des déesses. [...] J’aime Dubuffet parce que ses toiles mélangent l’humour à une confiture de possibles, une apocalypse de formes, un grouillement de choses incroyables, dérisoires et contradictoires, un opéra de ville engloutie."
18:06 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) |
03/10/2020
Spitting Image
A l'époque de Margaret Thatcher, au siècle dernier, l'emission Spitting Image était pour les anglais l'équivalent des guignols de l'info. Même humour vachard pour les politiques. Ici la reine Thatcher :
Ils reviennent 24 ans plus tard. La bande annonce de la nouvelle série :
To spit - Cracher
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24/09/2020
Style encore
Mais c'est quoi le style ? Illustration de son prestige dans notre pays pas Alexandre Vialatte à la mort de Colette.
(La Montagne – 10 août 1954)
"En vingt jours nous perdons Colette et l’Indochine.
Si on avait dit à Colette en 1890 que sa mort, pendant quelques jours, tiendrait plus de place dans la presse que la perte de l’Indochine, elle aurait ouvert des yeux ronds.
Tels sont pourtant le prestige du style et la lassitude d’une nation. Il faut croire que le style est une bien grande magie.
Le sien était insurpassable.
Il lui a permis de faire un sort glorieux à tout ce qui se voit, se sent, se lèche, se renifle ou se tripote. Elle a les doigts de l’aveugle et le flair du setter. Elle entre de plain-pied dans le mystère animal ; il n’y a eu, parmi tant, qu’un portrait de Landru : celui qu’elle a fait aux assises ; et c’était un portrait d’oiseau.
C’est d’elle que datent les dames mûres, les boules de verre (qui « mouillent la bouche »), le paon, le serpent, les traces du chat, la première ride, l’odeur du chocolat et le parfum de la chair fraîche.
C’est d’elle encore que date sa mère et toutes les fleurs.
C’est d’elle ou de Chardin que datent les pêches. Elle a peint le chat, le python et la femme de façon à rester pour toujours notre plus grand animalier.
Le sytyle c'était aussi Juliette disparue hier. La mascotte de St Germain des Prés et du Tabou, et même sa découvreuse avec Boris Vian, Jean-Sol Partre...
Une carrière d'interprête hors pair, de Queneau, Prévert, Ferré, Vian, Gainsbourg... La liste est longue. Adieu Juliette.
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23/09/2020
Morale et style
17:25 Publié dans Vialatte | Lien permanent | Commentaires (0) |
12/09/2020
Vélo - Vendée
Vendredi 11 – Départ du Goviro pour Guérande. Camping de l’étang des pays blancs dans le marais de Brière. Vélo jusqu’à la pointe en face du Croisic par La Turbale. 50 kms.
Samedi 12 – Vélo vers La Baule et St Nazaire. Traversée des ponts et gros bateaux. Plus de 70 kms à vélo.
Le MSC Virtuosa est un navire de croisière, le 3e plus gros paquebot européen en 2021. Il appartiendra à la compagnie MSC Croisières. Il est actuellement en construction. Equipage 1704 - Longeur 331m. Vitesse : 22.2 nœuds - Cabines : 2440 - Passagers : 6334. Je ne crois que l'on fera une croisière sur cet engin.
Dimanche 13 – Tour des étangs de Brière. St Lyphard – St Joachim – Trignac – St André des eaux. Pas loin de 80 kms.
Lundi 14 – Départ pour la Vendée – Camping Le Puits Rochais au Château d’Olonne. Après midi de farniente.
Mardi 15 – Allée et Retour à La Tranche sur Mer en passant par Jard (souvenir) 90 kilomètres ou presque suivant compteur.
Mercredi 16 – Allée et Retour à St-Gilles-Croix-de-Vie en traversant Les Sables. Très belle côte. Encore pas loin de 90 kms. A fond la forme.
Jeudi 17 – Départ pour La Roche sur Yon. Visite aux animaux de la place. Pas de place à l’aire de Niort. Camping le Martin Pécheur à Magné. Vélo jusqu’à Niort – 30 Kms de plus.
Vendredi 18 – Balade dans le marais à vélo. Coulon, La Garette puis Damvix. Toujours aussi beau. 50 kms de plus ! Puis route jusqu’à Gouzon - Aire CC sympa au centre du village.
Samedi 19 – Retour à Peronnas – Repas puis le Berthiand jusqu’à St Julien
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10/09/2020
Belle-île
Jeudi 3 – Repas à Peronnas dans la nouvelle maison d’Isabelle et Hervé puis départ pour Belle-Île. Arrêt au camping de la Ronde à Saint Pourçain sur Sioule.
Vendredi 4 – Route avec traversée un peu difficile de Nantes en heure de pointe (une habitude). Camping du Lac à Savenay – Tour du lac – vue sur le pont de St Nazaire.
Samedi 5– Arrivée au camping du Goviro à Quiberon en dépit du triathlon qui cherchait à nous barrer l’accès. Repas et balade à vélo sur la côte sauvage puis à Penthievre.
Dimanche 6– Départ pour Belle-Île – Premier tronçon de Le Palais à Sauzon. Tour du Ria – 2km alors qu’on se croyait arrivés. Hôtel le Cardinal. Enregistrement et piscine.
Lundi 7 – Deuxième étape – Phare du Poulain – maison de Sarah Bernard – L’Apothicairerie – Baignade à la plage de Donnant et récupération par la navette avec un couple de normand.
Mardi 8 – Navette à la plage de Donnant avec un plus un couple de belge – Aiguilles de Port-Coton – Plage de Kerel – Baignade récupération par la navette.
Mercredi 9 - Dépose un peu plus loin que la plage de Kerel – On longe la côte. Pique-nique en groupe (huit) à la pointe de Skeul et jusqu’à la plage de Port Blanc. On monte vers Locmaria, les 4 autres se baigne et la navette nous récupère au bistrot.
Jeudi 10 – Dépose à Locmaria. On longe la mer jusqu’au Palais. Les 4 autres se baignent avant l’arrivée. On les reverra en prenant le bateau qui nous ramène à Quiberon. On retrouve les camping-cars en roulant les valises.
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