11/05/2009
Merci la crise
Café Citoyen
Lundi 11 mai
St Julien - L’Arande à 20 heures
Peut-on se réjouir de la crise ?
Présentation suivie d’un débat
Les pessimistes sont des gens sérieux, réalistes et peu enclins à perdre leurs illusions. Les optimistes, à l’inverse, sont candides et, de ce fait, plus souvent surpris par les mauvaises nouvelles.
Les pessimistes sont des penseurs profonds et bien informés, alors que les optimistes, eux, sont superficiels et ne comprennent pas ce qui se passe.
En me fondant sur ces clichés et sur l’avalanche de mauvaises nouvelles, le plus facile et le plus sûr aurait été de traiter pourquoi le monde va très mal et pourquoi ce qui se profile est encore pire.
Par esprit de contradiction, j’ai choisi de traiter des raisons d’être optimiste en analysant les points positifs de la crise. Il n’est pas interdit de venir nous faire partager votre pessimisme.
08:40 Publié dans Cafés | Lien permanent | Commentaires (6) |
06/05/2009
Carte Postale
Y en a marre des gens qui voyagent !
Une bonne copine m'a envoyé une carte postale du Mexique. Cela partait d’une bonne intention, remarquez. Mais pour écrire « Il fait un temps super à Cacun où l’on se repose de la fatigue et de la fièvre de Mexico. » Cela valait-il une carte postale dûment et chèrement timbrée ?
Soudain, une idée me traverse l’esprit : « Est-ce que cette carte peut contenir le virus de la grippe A ? » En plus, elle écrit « On se repose de la fatigue et de la fièvre. » C’est juste les symptômes ça, fièvre et fatigue. Je consulte Internet et je découvre : « Une étude suisse a montré qu'un virus de grippe survivait vingt-quatre à quarante-huit heures sur les billets de banque. » Manquait plus que ça. Ici, à la frontière, les billets de banque suisses et le chocolat, on ne connaît que ça. Vite du Tamiflu !
Et on me dit que l’on a supprimé le Tamiflu en pharmacie.
Les autorités disaient « La situation est sous contrôle. On a du Tamiflu pour tous. » Les gens ont pensé, « Ils mentent, le coup de Tchernobyl. Docteur, je veux mon Tamiflu ! » Réflexe des autorités : « On va manquer de Tamiflu. » Ils suppriment le Tamiflu en pharmacie. Simple question de confiance !
11:00 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : grippe porcine |
04/05/2009
Sport
La plupart des sports déforment le corps. Le mieux pour porter ses vêtements avec élégance, c’est d’éviter l’exercice excessif et les repas trop copieux.
Un vendeur de fringues chez Murakami
18:18 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) |
03/05/2009
Erectile
.
Des souris
et
des hommes.
États-Unis - Des chercheurs auraient mis au point un traitement absorbé directement par la peau et qui aurait des effets similaires, voire plus efficaces, que le Viagra. Les recherches n'ont pour l'instant été menées que sur des rats mais sont plutôt concluantes : sur sept rats soumis au traitement, cinq ont manifesté des signes d'excitation.
Si les premiers résultats sont encourageants, les tests doivent encore être approfondis, notamment pour s'assurer de l'efficacité du médicament sur les humains… des fois que la crème ne ferait bander qu’en présence de rates.
11:47 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (0) |
30/04/2009
Hoazin
Toujours en avance sur l’actualité, cela fera bientôt 3 ans que ce blog vous parlait de L'hoazin, cet oiseau assez joli qui vit dans les bassins de l’Amazone et de l’Orénoque. Je vous avais dit que l’hoazin avait un estomac de ruminant mais j’avais oublié de vous dire qu’il puait du bec au point d’incommoder les riverains de ses deux fleuves.
Et bien figurer vous que cette haleine épouvantable, due à sa digestion d’herbivore dans l’usine à gaz de son estomac, est en train de faire de l’hoazin une vedette à la Susan Boyle. L’estomac du ruminant miniature contient plus de 1400 bactéries inconnues sur les 1500 présentes. Ces bactéries sont capables de digérer des alcaloïdes toxiques et surtout de transformer la cellulose des feuilles en carburant pour hoazin qui, comme tous les piafs, a le sang chaud et un besoin de nourriture important pour faire voler ses 700 grammes.
Ces bactéries habilement utilisées pourraient améliorer la production de biocarburant à partir de bois ou de végétaux divers. Pas sûr que ce soit une bonne nouvelle pour la production de cultures vivrières. Mais restons cynique, puisque on va choisir nos bagnoles plutôt que les affamés, autant avoir des rendements importants pour nos chers moteurs.
Article courrier international trouvé ici.
19:34 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (0) |
29/04/2009
Après le tremblement de terre
Ce petit livre est un recueil de nouvelles. Le rapport avec le tremblement de terre de Kobe est plutôt ténu mais dans chaque nouvelle il y a un lien. Je l’ai déjà dit Murakami est un immense écrivain.
Des nouvelles qui sont un précis de ce que peut faire Murakami. Dans la première intitulée « un ovni a atterri à Kushiro », on retrouve la situation de l’oiseau à ressort. Le narrateur, la trentaine, mène une vie tranquille, il est marié. Un jour, alors qu’il rentre de son travail, il trouve sa femme sur le divan, hypnotisée par la télévision. A l’écran, un reportage brûlant sur le tremblement de terre de Kobe. Sa femme reste des heures devant le petit écran, à absorber le flot continu d’informations concernant la catastrophe. La journée, la nuit, et ce tous les jours depuis le séisme, elle reste face à l’écran, ne dormant plus, ne s’alimentant plus, ne parlant plus à son époux. Et puis un jour elle le quitte. En rentrant du travail Komura trouve un mot laconique sur la table de la cuisine. Sa femme, ses effets personnels, tout a disparu, comme si son mariage n’avait été qu’une parenthèse.
On découvre à chaque nouvelle des personnages attachants qui ne sont pas sans rappeler certains de ses romans. Un jeune couple fait des feux sur plage… Une spécialiste en endocrinologie part en vacances en Thaïlande, un jeune orphelin à la recherche de son père, un écrivain solitaire amoureux d’une ancienne amie de fac. La plupart du temps, le ton de ces textes est grave. Murakami décrit la banalité du quotidien et expose la mélancolie. On se retrouve confronté à ce vide existentiel qui taraude toute personne qui réfléchit.
L’auteur passe du registre assez réaliste au plus fantaisiste et humoristique. Dans la nouvelle intitulée « Crapaudin sauve Tokyo », il imagine une grenouille géante qui demande à un simple employé de banque une aide pour se battre contre Lelombric, un ver géant qui menace les fondations de la ville de Tokyo. Un texte burlesque, fantastique et inclassable.
09:56 Publié dans Lecture, Murakami | Lien permanent | Commentaires (0) |
27/04/2009
Savoir
En poursuivant ma lecture systématique de l’œuvre de Murakami et je tombe sur un truc étonnant…
Une encyclopédie sur une branche de saule.
L’idée est simple. Si on veut stocker un texte disons « ABC. » On peut le convertir en chiffre, méthode assez connue. On pourrait prendre le codage ASCII bien connu des ordinateurs, on peut aussi décider de prendre 01 pour A, 02 pour B, 03 pour, 00 pour l’espace, 40 pour la virgule… Notre texte devient 010203 on en fait un nombre 0,010203. Chaque point de la branche représente un chiffre entre 0 et 1 (il y en a une infinité OK ?). Disons 0.5 pour le milieu, 0.3333… pour le tiers, 0.6666… pour les deux tiers etc… On fait une encoche sur la branche de saule à 0.010203 Cette coche représente de manière unique notre texte ABC.
On peut faire la même chose avec un livre, avec des images numérisées, avec une encyclopédie et même avec tous le contenu de l’Internet (disons écrit avec des caractères latin) à un instant t.
Ensuite bien sûr il faut un bon double décimètre pour encocher au bon endroit et pour relire l’information… N’empêche qu’une encoche sur une branche de saule (ou de boulot d'ailleurs) pourrait enregistrer n’importe quelle information aussi longue qu’on peut l’imaginer. Fascinant non ?
Si vous n'avez pas compris, protestez et je tenterai un meilleure explication.
10:39 Publié dans Murakami | Lien permanent | Commentaires (2) |