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24/08/2014

Au bonheur des mômes

logo_ABDMAffichequadri2.pngDès lundi, trois jours au Grand Bo pour le bonheur des mômes avec Méline 9 ans et Lilian 6 ans en tente et camping-car au camping l'Escale.

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18:36 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

22/08/2014

Jimmy's hall

jimmy-hall-affiche.jpgAprès un exil de 10 ans aux Etats-Unis, Jimmy Gralton rentre au pays en 1932 pour revoir sa mère qui se retrouve seule. Jimmy est un ex militant de l'IRA. L'Irlande, dix ans après la guerre civile, est sous le gouvernement de Eamon de Valera, le héros de l'indépendance qui refuse la partition. Tous les espoirs sont permis pour la nouvelle Irlande…

Les jeunes du Comté de Leitrim, demandent à Jimmy, de rouvrir le "Hall". Improprement traduit par Dancing, le Hall est un lieu de convivialité où les habitants se retrouvent pour apprendre, échanger et pour s'amuser, un foyer de jeunesse gratuit et ouvert à tous. Musique et danse sont vitales pour ces irlandais de la campagne.

Jimmy est réticent car il sait qu'il risque de provoquer ses vieux ennemis comme l’Église ou les propriétaires terriens (pastors ans masters). Malgré tout, il décide de rouvrir le "Hall", . Le succès est immédiat. Mais l'influence grandissante de Jimmy et ses idées progressistes n'est pas du goût de tout le monde au village. Les tensions refont surface.

Dans la lignée des films de Ken Loach, Jimmy's Hall, est une illustration de plus de la lutte des pauvres pour obtenir un minimum de droit de vivre dignement face à des puissants qui veulent tout garder pour eux. Le rôle de l'église, toujours du côté des puissants y est pitoyable. Le glaive des fascistes et le goupillon des cléricaux unis pour mater la populace. Le personnage du vieux curé intransigeant mais tout de même perturbé par le charisme de Jimmy est remarquable au point de devenir le personnage principal du film.

Face à la grisaille de l'église et à la raideur des possédants la chaleur du Hall attire du monde venu rire et danser. Dans cette baraque, on se réjouit, on fait la fête. Au delà de la politique Ken Loach célèbre la vie, même si la réalité demeure dure pour les pauvres.

10:03 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |

20/08/2014

Mourir dignement

Chaque fois que Ouest-France, le journal le plus vendu en France, vends un exemplaire, cela coûte au contribuable 6 centimes.

Et pourtant ce journal refuse de publier l'avis de décès de Nicole Boucheton. Avis que voici :

MvVTLAsQ_400x400.jpegAlain Siouville, son époux,

Françoise Boucheton, sa soeur,

vous font part du décès de

Nicole Boucheton Vice Présidente de l'ADMD à l'âge de 64 ans, contrainte de s'exiler en Suisse, pays humaniste, pour y mourir selon sa volonté le 7 août 2014».

 

Nicole était arrivée au stade terminal de son cancer et une occlusion intestinale menaçait à tout instant de la rendre dépendante de manière définitive pour ses derniers jours. Elle ne le voulait à aucun prix. La médecine, agissant dans le cadre de la loi du 22 avril 2005 dite loi Leonetti, du nom de son rapporteur, ne lui permettait pas autre chose que de souffrir, de sombrer dans un état de dégradation qu'elle ne souhaitait pas et de mourir à l'aide d'une sédation, c'est à dire par privation d'alimentation et d'hydratation (la mort de faim et de soif) sous contrôle médical.

L'ADMD est l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité

18/08/2014

Poids

dabaya.pngUne preuve de plus qu’il vaut mieux être jeune, riche, beau et en bonne santé que vieux, pauvre, moche et malade quand il s'agit de supporter le poids des ennuis. Une preuve faite par le département de psychologie de l’université de Cambridge.

L’expérience consiste à estimer le poids de cartons chargés de livres. Les sujets les plus fringants dans la catégorie socialement aisée a largement sous-estimé le poids des cartons alors que les pauvres les ont trouvés beaucoup plus lourds qu’ils n’étaient en réalité. On peut supposer que si on remplace les livres par des packs de bière, cela ne change pas le résultat, le kilo de paille est aussi lourd que le kilo de plombs.

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Encore une nouvelle de poids amenée par courrier international qui ajoute ce conseil utile : « Si la vie vous plombe, copulez, vous vous sentirez plus léger... à tous points de vue. Le sexe permet de brûler un nombre de calories appréciable, montre une étude canadienne publiée dans la revue PloS One. Les chercheurs de l’université du Québec à Montréal (Uqam) ont recruté 21 couples hétérosexuels jeunes et fringants, calculant grâce à des brassards leur dépense énergétique lors de leurs parties de jambes en l’air. Conclusion : les rapports sexuels sont deux fois moins énergivores que la course à pied, mais ils peuvent être considérés comme une véritable activité physique. Les hommes dépensent 101 calories en moyenne pendant l’acte, les femmes, 69. » Hé oui !

L’expérience ne dit pas si après ça, les hétéros jeunes et fringants ont trouvé la vie plus légère mais on peut le penser.

17/08/2014

Croissance

Et on reparle de la croissance qui est à zéro chez nous et négative en Allemagne. Cette fameuse croissance qui serait la seule solution à tous nos maux. A chaque fois, je repense à Jacques Duboin et à ses solutions que malheureusement personne n'a voulu appliquer.

Plutôt que de faire un article de plus, je préfère vous donner le lien sur le site "Revenue de base". Lisez cet article qui parle de Duboin, de l'abondance et de l'économie distributive...

jacques-duboin.jpgLe banquier et industriel Jacques Duboin (1878-1976), ancien député et membre du gouvernement d’Aristide Briand, avait fondé le Mouvement Français pour l’Abondance et jeté les bases d’une nouvelle économie de distribution où la monnaie serait limitée aux besoins réels et l’avoir mis au service de l’être. À l’heure où le débat sur le revenu universel d’existence revient sur le devant de la scène, il n’est pas inutile de rappeler qu’il est, tout au long du XXe siècle, le premier théoricien et héraut, étrangement oublié, du « revenu social pour tous».

A propos du bus de la croissance...

10:07 Publié dans Duboin | Lien permanent | Commentaires (0) |

16/08/2014

Sabirs et argots

Peu après le Déluge, les hommes (et donc les femmes) parlaient tous la même langue. C'était assez pratique. Ils se sont installés dans le pays de Shinéar (Babylone ?) et ont entrepris de bâtir une ville puis une tour dont le sommet devait toucher le ciel. Dieu que l'on appelait Yahweh qui peut être taquin certains jours mais aussi colérique à l'occasion. Lui qui nous avait chassé de son paradis terrestre et qui donc ne voulait pas de concurrence dans son ciel paradisiaque, a brouillé leur langue et les a dispersé sur toute la surface de la terre.

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La construction de la tour a cessé. La ville s’appelait Babel.

Le mot Babel viendrait de l’hébreux balal qui veut dire brouillé, confus ; à moins qu’il ne vienne de Babylone ou encore de l’assyrien babilu, la porte de Dieu ou Babili, porte des dieux ou comme babiller qui vient du langage enfantin… Bref, un tas d’autres origines du mot sont possibles, c'est bien la preuve que Dieu a soigneusement brouillé les pistes pour qu’Alain Rey puisse faire des dictionnaires historiques. 

Mais les hommes sont malins alors non contents de parler quantités de langues, de dialectes et de patois divers, ils ont inventé des langues nouvelles sous le prétexte de mieux se comprendre. On citera entre autre les koïnès, les créoles, les sabirs, la lingua franca, les pidgins et plus récemment l’Esperanto et le Volapük.  Ils ont aussi inventé des langues pour ne pas être compris hors du groupe, ce sont les argots, les jargons, le louchebem des bouchers, le javanais, la langue verte… sans oublier la langue de bois.

037_002.jpg?v=1Une koïnè est une variante d’une langue à dialectes. Il arrive que par consensus se développe une forme commune, compréhensible par tous les locuteurs des différents dialectes d’une même langue. Le nom vient de la koïnè grecque qui permettait aux différentes entités politiques possédant leur propre dialecte, de maintenir des relations commerciales et diplomatiques. Ce koïnè là serait à l’origine du grec moderne.

Les langues créoles se sont formés par des locuteurs qui parlaient différentes langues et qui, pour communiquer, adoptaient la langue des maitres dans une version simplifiée. C’est ainsi que nous sont resté du temps de l’esclavage des créoles anglais, français, espagnols, portugais et bien sûr des un peu mélangé.

Les habitants de la Dominique parlent anglais mais leur créole est à base de français ce qui leur permet de communiquer avec leurs voisin de la Guadeloupe et de la Martinique.

Contrairement au koïnè, le pidgin est un parler utilisé par  des locuteurs de langues très éloignées. Le vocabulaire d’un pidgin provient d’une langue dominante, l’anglais pour le Chinese Pidgin  utilisé pendant le dix-neuvième siècle entre commerçants chinois et européens dans les ports chinois comme Canton. Le pidgin est plutôt d’origine anglaise. Le mot viendrait de la prononciation du mot business. Pour gouvernment on peut dire gobmint.

Le pidgin est assez simple et sans véritable grammaire. Le globish et un pidgin english qui pourrait devenir une lingue véhiculaire universelle si Yahweh ne s'en mêle pas.

La lingua franca était un mélange de langues latines parlé dans l’ensemble du bassin méditerranéen, par les marins, les marchands, les bagnards et autres déportés. On parle aussi de sabir (du latin sapere, savoir). On le retrouve sur les chantiers où travaillent italien, espagnols, portugais et français.

Pour l'esperanto et le volapük, je vous laisse à l'avis du général.

07:14 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (0) |

15/08/2014

Conte d'été -FIN-

Jon-Gnarr.jpgIl y a sans doute d’autres éléments à ajouter sur la véritable histoire de Jòn Gnarr. Vous trouverez bien des choses sur le web mais le plus souvent c’est en anglais ou en islandais. Pas facile l’islandais !

Ce qui m’a le plus plu (oui au mois de juillet, il a beaucoup plu) chez Jòn c’est sa fraîcheur d’esprit et l’idée que l’on peut et que l’on doit changer la démocratie. Voir le système proposé par Etienne Chouard  A la question posée sur l’entrée de l’Islande dans l’Europe, Jòn Gnarr répond quelque chose comme : « C’est une bonne idée, profitons d’abord du fait d’être un petit pays pour améliorer notre démocratie, ensuite proposons à l’Europe de faire parti de l’Islande. » Beau programme ! 

L’un des chroniqueurs les plus lus (et qui a plu) du Fréttablaðið, Guðmundur Andri Thorsson, écrivain et musicien, écrit dans l’une de ses chroniques récentes à propos de Jòn…

Lorsqu’il était interviewé sur la voirie ou sur des dossiers du même ordre, on voyait combien il se concentrait, ses yeux erraient d‘un point à un autre, il était évident qu’il avait un nombre de réponses stupides et d’improvisations rigolotes qui lui passaient par la tête sur le sujet en question – il pouvait choisir comment il répondrait, on sentait le bouillonnement pendant qu’il formulait sa réponse, mais quand elle sortait finalement, elle n’était pas forcément géniale, pas d’âneries, pas de hors sujet, rien de ce qu’il avait certainement envisagé en premier. Il essayait vraiment de répondre de la façon qu’il estimait être la plus juste, la plus vraie sur le sujet et s’il ne savait rien, il le disait. Tel était le politicien Jon Gnarr. Il essayait toujours de dire la vérité. Il nous a apporté l’individu dans la politique et une pause dans la diarrhée verbale. Politicien, il était notre représentant. Mais en fin de parcours, ce rôle, le rôle du politicien, a dû être une charge bien lourde pour le pilote.

Politicien apolitique ? Jon Gnarr répondrait sans doute « qu’est ce que la politique ? », mais il s’est certainement davantage approché du vrai sens du mot politique que beaucoup de professionnels de la politique. Apolitique ? Certainement pas ! Jon Gnarr était bien au delà du simple gestionnaire. Un nouveau phénomène, une alternative à la politique classique ? Probablement pas, dans la mesure où sa politique était liée à la manière dont la personne Jon Gnarr l’envisage et la vit. Il avait fait des promesses électorales, pour beaucoup farfelues pour en montrer la vacuité, et en annonçant d’emblée qu’il ne les tiendrait pas forcément

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07:13 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (0) |