26/03/2014
Bismuth
Au téléphone, notre ex-président se faisait appelé Paul Bismuth. Un nom qui appartient à quelqu’un et a quelque chose. Mais qu’est ce que le bismuth ?
Le bismuth est un métal, un corps simple et radioactif. Simple parce qu’il fait parti du fameux tableau périodique des éléments qui commence par l’hydrogène, l’hélium… C'est un sous-produit de l'extraction du plomb, du cuivre, de l'étain, de l'argent et de l'or. Le bismuth a pour numéro 83, juste après le plomb 82, non loin du mercure 80 et de l’or 79. Comme l’eau, il est plus dense liquide que solide. Il a une résistance électrique élevée.
Problème d’alchimiste : comment transformer Bismuth en or.
C’est le premier élément radioactif avec une demie vie d’un milliard de fois l’âge de l’univers. Ce qui veut dire qu’il perd des protons et des neutrons à très très petite vitesse pour donner du thallium. Le plomb est donc le corps radioactif le plus lourd.
Questions : Est-ce que le faux Paul Bismuth roule sur l’or ? Va-t-il durer plus longtemps que l’univers ou va-t-il se faire plomber par les affaires ?
Cristaux de Bismuth. L'aspect brillant est dû à la rouille.
10:04 Publié dans Au fil de la toile, Science | Lien permanent | Commentaires (4) |
25/03/2014
Pouvoir et poids
Le pouvoir ne fatigue que ceux qui n’en ont pas. Disait Guilio Andreotti, l'homme de pouvoir italien mort l'an passé. On sait par ailleurs qu’il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade.
Ce sont ces choses relatés par Courrier International que vient de prouver scientifiquement une expérience menée par deux chercheurs de l’université de Cambridge (Pour Marine: les sous dépensés ne sont donc pas les nôtres). Étude intitulée « L’influence du pouvoir social sur la perception du poids.»
Conclusion, moins on est puissant, plus on trouve les choses lourdes à porter. Accessoirement, l’étude montre que les puissants reçoivent plus de fric et de médailles, ont plus de confort alors que les faibles vivent dans l’incertitude et la peur du lendemain et donc trouvent les tâches de la vie plus dures, les montagnes à gravir plus hautes, les cartons plus lourds…
A noter que les personnes, puissantes ou faibles, si elles sont accompagnées perçoivent la colline moins haute et le carton moins lourd à porter, pensant sans doute que l’autre va faire le gros du portage. En revanche, les personnes qui écoutent de la musique triste trouvent la colline plus haute, celles qui racontent une expérience personnelle négative trouvent les cris des bébés plus déplaisants et les tarentules plus proches qu’elles ne sont en réalité.
Petite consolation ou corollaire les faibles estiment mieux la durée d’une tâche et sa difficulté réelle que les puissants. Mais ça, les syndicalistes le savaient depuis longtemps.
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08/03/2014
Pénis et pénil
Intéressante incidente de Dan sur la note genre suite à la remarque d’Aredius à propos de pénis. Qu’en dit Alain Rey l’évangéliste de la langue françoise ?
Oui Dan, le penny, du vieil anglais peniz, ne vaut pas un kopek, c'est de la roupie de sansonnet... En France on disait un Penys d'Angleterre. Pour corser, on l'abrège avec d. pour denarum. Mais, le penny n'a pas grand chose à voir avec la chose qui nous occupe (eh oui !)
Toujours d'après Alain, le pénis désignait la queue des animaux, remplacé plus tard par cauda.
Parfois, pour soigner un pénis qui s'est aventuré en terrain glissant on a besoin de pénicilline. Mine de rien, l’anglais penicillin est dérivé du français pénicille nom d’un champignon microscopique [photo], mot lui-même dérivé du latin pinceau , mot lui-même dérivé de petite queue terminée par une touffe qui se disait… pénis – queue donc.
La pénicilline de sir Alexander Fleming est tirée du champignon pénicillium notatum (notoire, notaire…). Le bleu du Roquefort du pénicillium roqueforti.
Il y en qui ont des pieds comme des péniches. S'ils disent qu'il ont le pénis long comme le pied, ils se vantent peut-être... En fait le mot péniche comme penny n’a rien a voir avec une quelconque queue.
Toujours chez Alain, je découvre que le pénil est le mont de vénus des dames. De l’ancien provencal penchinill et même penchenul diminutif de pecten, peigne. Donc, peignée ou pas, l’éminence de ses dames devant le pubis.
Ça tombe bien, c’est la journée de la femme.
Brassens, trompettes de la renommée :
A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'une modestie quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femmes et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chronique des scandales,
Battre le tambour avec mes parties génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de chœur porte un saint sacrement?
Avec qui, ventrebleu! faut-il donc que je couche
Pour faire parler un peu la déesse aux cent bouches?
Faut-il qu'une femme célèbre, une étoile, une star,
Vienne prendre entre mes bras la place de ma guitare?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qu'est-ce qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qu'est-ce qui veut me laisser faire, in naturalibus,
Un petit peu d'alpinisme sur son mont de Vénus?
Quand un pénis rencontre un pénil... c'est la naissance d'une histoire.
19:34 Publié dans Au fil de la toile, Mots | Lien permanent | Commentaires (0) |
06/03/2014
Mâle dominant
Après la mouche amoureuse qui perd la mémoire, examinons scientifiquement le cas du mâle dominant.
Le mâle dominant a non seulement l'exclusivité des femelles mais aussi il doit son statut à des méthodes indirectes telles que sa capacité à convaincre qu'il est le plus malin et à son habileté à constituer des alliances politiques. Il a la préférence pour manger ou s'accoupler en premier. Et il sait rebondir quand un autre mâle prend sa place.
C'est ce que confirme un sondage commandé par le Parisien Magazine à BVA, sondage passé à la trappe car ces résultats étaient jugés... disons... embarrassants. Une bonne manière de lui donner du relief.
Les sondés devaient se prononcer sur la personnalité politique la plus capable de faire mieux qu'Hollande. Parmi les quatorze noms cités, Dominique Strauss-Kahn arrive en tête. 56% des sondés ont estimé qu'il ferait plutôt mieux que François Hollande. Alain Juppé arrive en deuxième position avec 53%. Suivent Nicolas Sarkozy et Manuel Valls à 49 et 48%.
On voit par là qu'il ne suffit pas de séduire de jeunes starlettes ni d'épouser des chanteuses pour dominer. Ça, c'est trop facile. Alors que, donner des ordres à Dodo la Saumure et aux pontes d'Eiffage pour organiser des soirées sympas et transatlantiques au Carlton, c'est plus difficile !
De toute façon, « Faisons confiance à Dominique », c'est notre devise à Trystan et à moi. Sœur sourire était déjà de cet avis.
06:53 Publié dans Au fil de la toile, Humour | Lien permanent | Commentaires (2) |
05/03/2014
Mémoire
Le PRION est une protéine pas très sympa qui cause des maladies cérébrales terribles comme Creutzfeldt-Jakob, l’insomnie fatale familiale (IFF), le Kuru chez l'homme et chez l’animal, la tremblante du mouton et de la chèvre, la maladie de la vache folle, le dépérissement chronique du cervidé... Certains quasi prions auraient quelque chose à voir avec les démences séniles, style Alzheimer.
Mais le PRION, malgré son nom de PRoteinaceous Infectious ONly, pourrait avoir son utilité et donc des effets bénéfiques... par exemple pour la mouche amoureuse.
Prenez une (un) drosophile mâle exposé(e) à des femelles non réceptives. Après plusieurs approches infructueuses, il comprend la vanité de sa parade nuptiale. Au prochain rendez-vous galant, on ne l'y reprend plus ! Et c'est grâce, nous dit la science, à un PRION qui connecte au niveau du neurone pour permettre la mémorisation. Privé de ce PRION le mâle ne mémorise pas son échec : il y retourne avec conviction, et se prend un nouveau râteau.
J'ai consulté tous les devins,
Ils m'ont tous dit : « C'est la plus belle ! »
Et depuis j'ai bu tous les vins
Contre la mémoire rebelle.
Charles Cros
07:44 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (1) |
04/03/2014
Crimée
Je me balade sur Internet et relis l'article concernant la guerre de Crimée. Celle du XIXième siècle.
Je découvre que le 7 septembre 1855, Mac Mahon attaque le fort de Malakoff, clé de la défense russe et que le lendemain, les Russes abandonnent la position après y avoir mis le feu. C’est à ce moment que Mac Mahon prononça son fameux « J’y suis ! J’y reste ». Une formule que pourrait bien reprendre à son compte un certain Poutine. Une victoire des occidentaux contre les russes qui a quand même coûté la bagatelle de 240'000 morts.
Surprise, je découvre que l'origine du conflit est à rechercher dans l'affaire des Lieux Saints, la fameuse bataille pour l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Le Vendredi saint 10 avril 1846, une querelle entre religieux catholiques et orthodoxes fait plus de 40 morts dans l'église . Jérusalem est en ces temps l'objet d'une intense concurrence religieuse et diplomatique : les autorités britanniques fondent un évêché anglican, le pape rétablit un patriarche permanent , les Grecs y réinstallent le patriarche de Constantinople, les Français ouvrent un consulat, etc. À cette époque, les Russes forment la majorité des pèlerins, environ 15 000 chaque année.
Déjà les russes et les orthodoxes...
Ce serait de cette bagarre entre Franciscains et moines orthodoxe que serait née cette guerre Crimée là, perdue par les russes.
Sur la bondieuserie en Ukraine, je vous invite à relire cette note.
07:33 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (2) |
28/02/2014
Genre
Alors que le lutte contre la sexisme dès l’enfance s’étend, que le théorie d’un éducation «unisexe» pour la garçon et le fille séduit, la parent est amenée à remettre en cause son éducation trop stéréotypé… Jusqu’où ?
Mais qu’est ce que la genre ?
La genre est une concept utilisée en sciences sociales pour désigner les différences non biologiques entre le femme et la homme.
Alors que la sexe fait référence aux différences biologiques entre femmes et hommes, la genre réfère aux différences sociales, psychologiques, mentales, économiques, démographiques, politiques, etc.
La genre est l'objet d'une champ d'études en sciences sociales, les études de genre. Cette concept est apparue dans les années 1950 dans les milieux psychiatriques et médicaux, aux États-Unis. À partir des années 1970, la genre est fréquemment utilisé par les féministes pour démontrer que les inégalités entre femmes et hommes sont issus de facteurs sociaux, culturels et économiques plutôt que biologiques.
L'expression « théorie du genre » est employé essentiellement par ceux qui contestent le scientificité de cet étude ou son mise en oeuvre. Voici ce qu’en pense la éminente professeur de philosophie Alain de Benoist, lien que m'a envoyé Pascal et qui mérite un réflexion attentif... On ne nous dit pas tout... Il y aurait des menteurs aux gouvernement.
Entretien avec Alain de Benoist sur la théorie... par kontrekulture
Genre est de la même famille que gène (voir note ADN)
Il veut racheter le genre humain.
Le genre épistolaire, oratoire, dramatique, grave, comique...
Ce genre de vie n‘ est pas fait pour lui.
Pierre a mauvais genre. Paul est plutôt bon chic, bon genre.
C'est un peintre de genre.
Dans son genre il a du charme, il est unique en son genre.
C‘est ce que l‘ on fait de mieux dans le genre.
Il se donne un genre qui n'est pas le genre de la maison.
C'est un genre nouveau, un genre qu'il affectionne.
Nul n'est à l‘abri de ce genre d'erreur... de grammaire.
Il faut accorder en genre et en nombre.
Ils sont du même genre... Genre vraiment pas sympa... vous voyez ce que je veux dire...
11:24 Publié dans Au fil de la toile, Mots | Lien permanent | Commentaires (8) |