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29/06/2005

Proverbes

Quelques proverbes bantous vialattiens :

- Il n'y a pas de bas morceaux dans le gros ethnologue.
- Ne pile pas ton mil avec une banane mûre.
- Qui rit sous l'okoumé, pleure sous l'acajou.
- On peut voir les pensées de l'homme chauve. (c’est vrai !)
- Une question bantoue fondamentale: Si ta barbe et celle de ton beau-père se mettent à flamber en même temps, laquelle éteins-tu la première ? .

 


...et ce bijou de la culture bantoue :

C'est se conduire en rékéké que d'étouffer le roukoukou dans sa coquille.


D'autres perles à lire en vrac sur mon ancien blog géré laborieusement par FTP. Cliquez pour exhumer

18:15 Publié dans Blog, Vialatte | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : ecriture |

28/06/2005

Témoignage

Un message vraiment sympa
envoyé par Daniel, un vieux copain d'IUT, pas complètement perdu de vue, à tout son carnet d'adresses.
Un grand merci et son message:
« Un copain de longue date (Grenoble 1969-1971) vient de publier Ophélie a du chien
l'auteur: Joël Perino     -    l'éditeur: Le Manuscrit
pour plus d'informations et l'obtenir: www.manuscrit.com
C'est un polar original plein de suspens et de rebondissements (je l'ai lu) qui vous fera parcourir quelques chemins de Haute-Savoie avec une brève escapade en Basse-Normandie. Et tout ceci dans un monde très actuel avec l'informatique, Internet, des e-mails, des SMS codés, du langage de la rue et de bistrot, Ouest-France et le Daubé, des toutous, des Twingos et des 4x4. Mais plus savamment quelques références à Sartre, Bakounine ou autre Marx et comme moi, si vous ne le savez déjà, peut-être y apprendrez-vous ce qu'est un oxymore (ce n'est même pas dans mon petit Larousse)? Rassurez-vous la solution est dans le bouquin qui reste très léger et agréable du début à la fin.
Alors si vous aimez la lecture, pour les vacances n'hésitez pas. Très cordialement
Daniel »

18:15 Publié dans Ophélie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Ecriture |

27/06/2005

AZinnias

medium_zinniasb2.jpgZinnias, mes beaux zinnias,
vous n’avez plus aucun pouvoir.

Ah! que ne suis-je à Zanzibar
avec Zénaïde ou Zoé!

J’ai souvent souhaité de vivre
en ce paysage de rêve,
assis sur le Z majuscule.

Je regarderais mes zouaves chasser le zèbre et le zébu avec la zagaie que l’on voit appuyée au bord de l’image.
Zélateur de Zarathousta, je vivrais là loin des zoïles, loin des zizanies, des zéros, du zona, des zincs et des zozotants zoographes, le poing sur mon zygoma, perdu dans la contemplation du zénith ou du zodiaque, tel un innocent zoophyte. Ainsi jusqu’au zigzag suprême et jusqu’au zut définitif.

Un poème de Georges Duhamel

21:05 Publié dans Blog, Papous | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : littérature |

26/06/2005

Météo

Chronique de la ressource -4-
The Human Resource Weekly Chronicle

Le printemps était pluvieux. L’été commence chaudement. Le vacancier s’alarme, le jardinier s’inquiète. On craint les inondations pour septembre, le Redonnais de Redon ne veut plus faire de barque sur la Vilaine. Redon, Ille-et-Vilaine, constructions automobiles, nœud ferroviaire, n’est pas un port de pêche. Il faut que cela se sache ! Le temps se réchauffe. C’est la faute au CO2. C’est la faute aux voitures qu’on construit à Redon ou ailleurs. La ressource humaine consomme trop de ressources naturelles. Du coup, il pleut trop, il fait trop froid, trop chaud, le temps se détraque. Voilà !

Le problème de l’homme et du climat remonte à la plus haute antiquité. Les propos sur le temps qu’il fait, qu’il a fait… qu’il fera remonte très précisément à Stonehenge, le site mégalithique au sud de l’Angleterre. Les Anglais mégalithiques avaient inventé la conversation météorologique. Les préhistoriens nous l’ont raconté. C’est prouvé, inutile de revenir là-dessus. La question que se pose le chroniqueur du neotic est : « depuis Stonhenge, les nouvelles TIC ont changé la prévision du temps qu’il va faire. N’ont-elle pas ? »

Dans ces temps mégalithiques, l’homme était un paysan. C’est dire à quel point, la pluie et le beau temps étaient pour lui choses essentielles. Il lui fallait surveiller le ciel tous les jours pour décider de la récolte, on interrogeait les vieux. Eux connaissaient les proverbes : « …à la saint Augustin, récolte tes fruits et pense à ton vin ». Les vieux disaient donc qu’il fallait récolter toutes affaires cessantes avant l’orage. En conséquence, nos ancêtres passaient les semaines suivantes en danse et en libation. Une fois de plus ils n’avaient pas écouté la voix de la sagesse. La récolte était abondante et les vieux sages grincheux s’étaient plantés. Ça ne ratait jamais !

Au temps des Tic, tout est changé. On ne regarde le ciel qu’à partir du mercredi. On le regarde sur son écran d’ordinateur en cachette du chef qui ait la même chose. Le lundi et le mardi on s’en fout, puis les cartes s’affichent, http://www.meteo.fr, soleil éclatant, soleil timide, nuage sur le soleil, nuage tout seul, pluie sur le nuage. C’est comme dans le journal en dernière page, mais en plus ludique. L’homme surveille le changement de temps. Ça ne lui coûte rien. Il clique sur la ville. Il clique sur la grenouille qui saute sur l’échelle. Le mercredi soleil, le jeudi nuage sur le soleil, le vendredi nuage tout seul, pour samedi et dimanche pluie sous le nuage. Et hop, encore une semaine de passée.

Comme son ancêtre, l’homme des TIC a chaud, très chaud et en plus il hésite. Il aimerait qu’on le guide. Il prétend qu’il veut connaître le futur, mais ce qu’il aime surtout, c’est que la machine choisisse à sa place. Il se fait composer un poème au hasard parmi cent mille milliards. Il lit une fable de La Fontaine au hasard : Le Héron. « Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où, le Héron au long bec emmanché d’un long cou, il côtoyait une rivière. L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours. Ma commère la carpe y faisait mille tours… ». Il n’y a pas plus beau et de plus rafraîchissant que La Fontaine par ces temps de canicule.

Rien ne va plus dans le monde de la ressource…

21:40 Publié dans Ressources | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Littérature |

25/06/2005

A Jean-Marie

Jean-Marie

(Juin 2005 - requiescat in pace)

Je me souviens
d’un boucher
et de sa femme Thérèse,
ils travaillaient 15 heures par jour
elle au magasin, lui au laboratoire.
Je me souviens
de son fils Jean, un grand pote à moi,
il avait deux ans de plus que moi et tout mon respect.

Je me souviens
que l’on enfilait la chair à saucisse dans des boyaux
à l’aide d’une machine ronde dont je tournais la manivelle.

Je me souviens
que l’on nourrissait les lapins,
que Jean se faisait de l’argent de poche en vendant les peaux séchées sur une branche de noisetier.

Je me souviens
que chez Thérèse il y avait le seul téléphone du quartier,
un lourd appareil en ébonite relié à l’opératrice,
elle-même relié au 22 à Asnières.
Quand ma mère téléphonait,
J’avais envie d’appuyer sur le contacteur noir .

Je me souviens
des deux machines à laver en démonstration chez Thérèse
une à tambours, l’autre à rouleaux.

Je me souviens
que, lapins soignés, saucisses faites,
on jouait à la petite guerre dans la forêt sous le Jora
avec les fusils en bois fabriqués par Georges le fils du menuisier.
On croyait que les trous pour arrêter les blocs de rochers
étaient des tranchées de la grande guerre.

Je me souviens
que mon petit frère avait mis le feu à la forêt.

Je me souviens
que, lapins soignés, viandes hachés, on jouait aux
Jeux Olympiques dans le champs de derrière.
Le poids hexagonal (de deux kilos) de la boucherie servait
de poids à lancer. C’était Jean qui gagnait toujours.

Je me souviens
qu’avec Jean, on écoutait à la radio les matches de foot le
mercredi, puis les pièces de théâtre le mardi ou le jeudi.

Je me souviens
que c’est grâce à Jean que j’ai lu AJ Cronin
et Quelle était verte ma vallée
Est-ce qu’on lit encore AJ Cronin et ses histoires de médecin ?

11:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Ecriture |

24/06/2005

Semaine chargée

Lundi 27
Prendre le banc (blanc) chez maman.
Mardi 28
Générale pour LA spectatrice sur le banc (blanc) du petit vélo (à guidon chromé).
Mercredi 29
Grande soirée Perec.
Lecture (presque) complète de
Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?
avec mes amis Jean Louis et Denis salle de l’Ouïe-dire
4 rue du Belvédère à Genève (Quartier St Jean)
Entrée libre – Chapeau à la fin
Dédicace d’Ophélie a du chien (si demandé gentiment)
Jeudi 30 Gilbert prend sa retraite. Grosse bouffe en vue.
24:00 – fin du concours du mot-valise
Vendredi 1 0 heure– Remise des prix du mot-valise
Vendredi 1 18 heures
Grande signature d’Ophélie a du chien
Bibliothèque de Saint Julien en Genevois
2 rue de Genève.
Samedi 2 Fermer (et ramener) le ban(c blanc) chez maman

22:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) |

23/06/2005

Virés

Londres – Christian Todd homme-canon refuse de se rendre à un stage en centre spatial au Bresil : il a peur en avion. « Mauvaise excuse, c’était pour sa sécurité, » affirme Marnie Dock, sa cheffe et unique femme-canon . Christian viré. Procès en cours.

Kansas – Le lycéen de 17 ans vomit sur son prof d’espagnol. Pour cracher sa bile disent de mauvais camarades; à cause du stress des examens prétend son père. Mal de ventre ou de mal de vivre ; le garçon est exclu.

11:45 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Ecriture |