13/01/2024
Odorat
Pour évaluer la force de l’odorat d’un animal on peut l’interroger mais la réponse est souvent imprécise… On pourrait juger de la force de l’odorat à la longueur du nez mais on sait que ce ne sont pas les chiens, ni les hommes d'ailleurs, qui ont le plus gros appendice qui apprécient le mieux les odeurs. Mais désormais, grâce aux progrès de la biologie, on peut compter le nombre de gènes relatifs à l’olfaction dans le génome. A vue de nez, on le sent bien c’est une méthode qui peut se tenir.
Yoshihito Niimura, de l'Université de Tokyo est arrivé à la conclusion que le plus fort c’est l’éléphant pas à cause de son long nez mais à cause de ses gènes olfactifs (près de 2000). On ne sait pas trop comment cela fonctionne mais on nous dit que l’éléphant détrônerait le rat jadis sur la plus haute marche du palmarès olfactif. Ceci est ridicule car le rat sent avec autant de force qu’hier, il n’a juste pas assez de gènes olfactifs pour concurrencer la grosse bête mais peut-être sent-il mieux tout de même... Qui sait ?
Mais quid du chien, du chat, de la vache et du cochon d’inde ? Et bien ils seraient tous battus par l’éléphant. Inutile de dire que l’homme et les primates ne sont pas dans la course.
L'éléphant aurait un odorat cinq fois plus performant que le notre. Plutôt que d'établir un classement chiffré du nez animal, je préfèrerais qu'on en reste à la méthode pifométrique dont on sent bien, pour le coup, qu'elle est bien plus scientifique.
Suggestion: Pour sauver la trufficulture du Périgord, on pourrait peut-être utiliser des éléphants.
Mais il n’y a pas que les animaux qui reniflent et qui jouent avec les go
Pour évaluer la force de l’odorat d’un animal on peut l’interroger mais la réponse est souvent imprécise… On pourrait juger de la force de l’odorat à la longueur du nez mais on sait que ce ne sont pas les chiens, ni les hommes d'ailleurs, qui ont le plus gros appendice qui apprécient le mieux les odeurs. Mais désormais, grâce aux progrès de la biologie, on peut compter le nombre de gènes relatifs à l’olfaction dans le génome. A vue de nez, on le sent bien c’est une méthode qui peut se tenir.
Yoshihito Niimura, de l'Université de Tokyo est arrivé à la conclusion que le plus fort c’est l’éléphant pas à cause de son long nez mais à cause de ses gènes olfactifs (près de 2000). On ne sait pas trop comment cela fonctionne mais on nous dit que l’éléphant détrônerait le rat jadis sur la plus haute marche du palmarès olfactif. Ceci est ridicule car le rat sent avec autant de force qu’hier, il n’a juste pas assez de gènes olfactifs pour concurrencer la grosse bête mais peut-être sent-il mieux tout de même... Qui sait ?
Mais quid du chien, du chat, de la vache et du cochon d’inde ? Et bien ils seraient tous battus par l’éléphant. Inutile de dire que l’homme et les primates ne sont pas dans la course.
L'éléphant aurait un odorat cinq fois plus performant que le notre. Plutôt que d'établir un classement chiffré du nez animal, je préfèrerais qu'on en reste à la méthode pifométrique dont on sent bien, pour le coup, qu'elle est bien plus scientifique.
Suggestion: Pour sauver la trufficulture du Périgord, on pourrait peut-être utiliser des éléphants.
Mais il n’y a pas que les animaux qui reniflent et qui jouent avec les goûts, les odeurs et les sons ; la belle affaire, les plantes aussi. A suivre...
12:10 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) |
08/01/2024
IA
Il y a 8 ans, j’avais mis une note sur Boris Vian et le robot poète de Ducros.
Le sujet des robots qui sont en train de devenir intelligents me fascine.
Bien sûr, comme Boris, il faut savoir prendre de la distance. Surtout qu'on nous inonde d'IA (ou d'AI si vous lisez en english), chaque jour. On essaye de nous faire peur à tort ou à raison, je ne sais pas. Voici une excellente conférence qui permet de prendre un peu de recul :
16:32 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (1) |
17/12/2023
Rando
Si vous aimez faire des randonnées en boucle et que vous cherchez une petite excursion pour le week-end, j’ai deux tours à vous proposer. Une de 27 kilomètres et une de 15 pour les moins bons marcheurs.
La première consiste à faire le tour de Phobos, une assez jolie balade. La seconde fait le tour de Déimos, pas mal non plus. Attention, pas de traces GPS disponibles
Le petit problème, comme d’habitude, c’est la marche d’approche. Pour se rendre sur place, je suggère la sonde MMX dans la fusée japonaise H3 qui doit partir vers Phobos et Déimos en septembre 2024.
Les récentes difficultés du lanceur nippon H3 font néanmoins planer une incertitude. "On attend une réponse d'ici la fin 2023. Si la fenêtre de tir se referme, il faudra attendre 2026".
Prévoyez de longues vacances car la mission MMX est d'une durée de cinq ans avec pour objectif : éclaircir l'énigme de la formation des deux satellites de Mars.
On a vu ces satellites à la lunette astronomique dans la seconde moitié du XIX siècle bien que l'on suputât leur existence et que Voltaire en parlât déjà dans Micromegas et Swift dans ses voyages de Gulliver.
Les anciens grecs ne les connaissaient pas mais dans leur mythologie, Phobos, la peur et Déimos, la terreur étaient fils d’Ares le dieu de la guerre.
Les deux lunes évoluent près du plan équatorial de Mars, Phobos est plus gros et plus près de Mars que Déimos. Comme notre lune, ils montrent toujours la même face vers Mars dû à la force de marée.
10:22 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) |
15/12/2023
VAE
Le marché du vélo à assistance électrique (VAE) est en pleine croissance, d’ici 2030 près de 55 % des vélos vendus en Europe seront électriques. Quelques chiffres tirés de PI
L’empreinte carbone de ce mode est plutôt faible : en moyenne 13 g de CO2/km pour un vélo qui atteindrait 20'000 kms. Et 94 % de l’émission de GES du VAE vient de sa fabrication, notamment de la fabrication du cadre en aluminium.
Contre 60 à 75 g de CO2e/km parcouru pour une voiture citadine électrique. Au-delà de 1000 km parcouru le VAE a un meilleur bilan carbone que de la voiture thermique en ville.
Les voitures thermiques et l’avion dépassent largement la barre des 100 g CO2/km parcouru.
La marche (1 à 2 g de CO2/km parcouru)
L’impact du VAE est légèrement supérieur à celui du VaM, le vélo musculaire, dont l’empreinte carbone s’élève à 10 à 12 g de CO2/km parcouru.
Le métro et RER parisiens (8 à 10 g de CO2/km parcouru) sont plus performants que le vélo.
Pour Aredius : le VAE le plus sobre est un vélo musculaire – sans électricité – déjà en utilisation, que l’on va équiper d’une assistance électrique.
Les batteries ont mauvaise presse à cause des voitures électriques. Dans une voiture électrique, on embarque plusieurs centaines de kilos de batterie. Celle d’un vélo électrique ne pèse que quelques kilos. Les émissions de GES générées par ces batteries sont très faibles comparativement.
Sinon il y a le nouvel Hummer, moins gourmand que l'ancien, et qui avoisine les 350 g de CO2 /km
15:07 Publié dans Science, Société | Lien permanent | Commentaires (0) |
30/11/2023
Loi de Brandolini
Connaissez-vous la loi de Brandolini ?
Une loi connue sous le titre de Bullshit asymmetry principle.
Le principe d'asymétrie des baratins qui nous dit que « la quantité d'énergie nécessaire pour réfuter des sottises (infox, âneries…) est supérieure d'un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire »
S'il est facile de créer une fausse information — sur le fond et la forme — en quelques minutes, il faudra probablement plusieurs heures pour démonter chaque point et montrer la fausseté de l'ensemble.
Et comme les réseaux produisent de l’infox à tout bout de champ, la bataille de la vérité est perdue d’avance.
Brandolini est un informaticien (eh oui) italien qui a émis sa loi après avoir entendu Silvio Berlusconi affirmer un nombre considérable de contrevérités sans que le journaliste ne le contredise.
Je connais cette loi grâce à Jean-Marc Jancovici sommé de rectifier les affirmations simplistes de Mélenchon (désolé encore lui, c'est notre Silvio à nous) sur le nucléaire.
11:56 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (1) |
30/05/2023
Le veau
Que vaut le veau ?
Si c’est un gros veau (du gros de Vaud ou d’ailleurs) et qu’il est en or, le veau vaut très cher.
Moïse avait piqué un colère noire en voyant ses compatriotes adoré le veau d’or. Il voulait qu’on adore Yahvé et c'est tout !
Yahvé est l’ancêtre de tous ces personnages imaginaires appelés Dieu, encore qu’avant, il y avait eu Kronos, le temps et Zeus la foudre, et encore plus avant il y avait eu Ouranos et même Zoroastre. Grâce à la science, on sait maintenant que le seul vrai dieu est le MSV, le Monstre en Spaghettis Volant.
Ne sacrifions plus au veau d’or mais aux pâtes que l’on peut accompagner de boulettes de bœuf ou de veau gras. Il est bon de tuer le veau gras pour faire des polpettes pour la fête du MSV qui vous le rendra au centuple. Ramen.
Donc le veau est le petit de la vache mais PAS QUE. Si c’est le petit de la vache on le mange avant huit mois ce qui est le comble de la barbarie pour Aymeric Caron et tous les végans et un plaisir de gastronomes pour les autres.
Mais le veau est aussi une sorte de requin, le requin taupe, qui a pourtant une vue très correcte, on l’appelle le veau de mer, délicieux en tranche à cuisiner comme les tranches de thon.
Il existe un autre veau marin Le phoque veau-marin, Phoca vitulina, une espèce plutôt côtière et vivant exclusivement dans les eaux froides et tempérées. Comme la vache celui-ci est un mammifère il vêle, le requin taupe non. Le veau se dit calf en anglais et vitello en italien comme le phoca.
La vache ainsi que le veau-marin, le phoca, vêlent pour donner un veau, normal. Mais, attention, les glaciers aussi vêlent. Leur veau est un iceberg plus ou moins gros. Non ce n’est pas une plaisanterie.
18:34 Publié dans Religion, Science | Lien permanent | Commentaires (3) |
15/04/2023
Chien viverrin
J'ai parlé du chien viverrin en 2012 à propos de furet et autres bestioles (viverrinus - Le furet en latin) et celui-ci surgit dans l'actualité du COVID :
Covid-19 : le chien viverrin, nouveau suspect dans la diffusion du virus
"De nouvelles données relancent la thèse d’une propagation naturelle du Covid. Elles montrent que peu avant la fermeture du marché de Wuhan, on y vendait des chiens viverrins. Un mammifère susceptible d’être le chaînon manquant entre l’homme et la chauve-souris." La suite ici...
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Donc, à Wuhan, le chien viverrin aurait remplacé le pangolin dans le relais entre la chauve-souris et l'homme pour la transmission du virus.
Ce chien japonais est arrivé en France depuis quelques années via l'Ukraine, où, dans les années 40-50, ils étaient élevés pour leur fourrure. Le chien viverin (Nyctereutes procyonoides - qui veut dire "de nuit" - "errant" et "sorte de chien" qui aussi le nom du raton-laveur en latin) que les anglais appellent Raccoon-Dog - Raton-laveur-Chien, est vraiment un chien... enfin peut-être, en tous cas un canidé. C'est à dire pas mal de dents mais pas toujours le même nombre de chromosomes. Pas si facile de trouver des détails précis sur la taxonomie des canidés et des canidoïdes.
Disons de la famille des... loups de toutes sortes (gris, rouge, de bisons...), des chiens de toutes races, des chacals des coyottes, des dingos, des lycaons, des otocyons aux oreilles de chauves-souris, des renards (roux, artique, corsacs, caamas, à grandes, moyennes et petites oreilles), des chiens de buisson aux oreilles courtes, des dholes, des dusicyoins (éteints), des fennecs... (mais désolé, pas des ratons-laveurs).
Un chien original qui hiberne comme les marmottes. En Europe de l'ouest, il n’est pas franchement le bienvenu. A dire vrai, il ressemble plutôt à un gros raton-laveur plus qu'à un furet viverinn. Les japonais l'appellent Tanuki.
A part ça, le marché de Wuhan à bon dos quand on sait que la ville a un institut de virologie qui dispose d'un laboratoire P4, un de ces laboratoires les plus sécurisés et abritant toutes sortes de très très méchants virus et bactéries. Il en existe 3 en France.
18:37 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) |