07/02/2011
Palmarès
J’ai donc touché le quarté dans le désordre:
Le prix du public au très bon La petite chambre.
Le prix spécial du jury à 80 jours.
Enfin le grand prix à Si je veux siffler, je siffle.
Tous les détails chez Pascale. Palmarès
J’oubliais : La musique à Contracorriente.
Mon premier choix, l’excellent Oxygène, a eu le prix des lycéens.
20:22 Publié dans Festival d'Annonay | Lien permanent | Commentaires (0) |
06/02/2011
Avant le palmarès 2011
Petit retour sur le festival d’Annonay. En trois jours cette année, on a pu voir toute la sélection en compétition et même un petit bijou en plus « Illégal » (vignette).
Je ne ferai pas de critique de film ici pour la simple raison que celles de Pascale sur la Route du Cinéma sont trop bonnes et trop justes. Allez donc les lire là-bas. En plus c'est bourré d'humour vache.
Voilà l’ordre dans lequel je mettrais les films.
· 1- Oxygène (Adem)
· 4- Si je veux siffler je siffle
· Beyond
·
Je suis à peu prés sûr que le film basque 80 jours va obtenir un prix car c’est le seul film avec de l’humour.
J’aimerai bien qu’Oxygène recoive le grand prix car c’est un grand film qui traite avec beaucoup de subtilité et un soupçon d'humour de la mucoviscidose.
Très beau film suisse La petite chambre.
Très bonne sélection. La meilleure de ces 4 dernières années à mon avis.
Questions: Pourquoi les scandinaves font-ils des film aussi noirs ?
Pourquoi Annonay insiste à mettre en valeur ces gros ballons ?
Oxygène (Adem)
80 jours (80 egunean)
La petite chambre
Si je veux siffler je siffle
Contracorriente
When we leave (Die Fremde)
Beyond the steppes
19:35 Publié dans Festival d'Annonay | Lien permanent | Commentaires (3) |
02/02/2011
Annonay
Another year in Annonay international film festival ? YES, YES; YES !
18:21 Publié dans Festival d'Annonay | Lien permanent | Commentaires (3) |
09/02/2010
Autres films annonéens
Cette note est une trace des films vus à Annonay. Photos piquées sur le blog « Sur la route du cinéma » de Pascale et moults liens vers ce blog indispensable. L’actrice Lotte Verbeek avec et sans Hervé...
Amerikka de Cherien DABIS (2009)
Avec Nisreen Faour, Hiam Abbass, Melkar Muallem
Premier film Hors compétition - Canadia, Koweit, USA
Genre : Comédie dramatique
Mouna, divorcée et mère d'un adolescent, Fadi, est une femme palestinienne chrétienne enthousiaste et optimiste. Au coeur des territoires occupés, le quotidien est éprouvant. Un jour, elle décide avec son fils Fadi de quitter cette vie pour aller aux USA rejoindre sa soeur installée dans l'Illinois.
Mouna et Fadi vont devoir trouver leur place dans cette "Amreeka" tant rêvée. Mais les Etats-Unis, partis en guerre contre le "diable" Saddam, ont une conception de l'hospitalité. Il en faut davantage pour freiner Mouna dans sa quête d'une vie meilleure...
Un beau film émouvant traité avec simplicité et humanité. Il montre, s’il en était nécessaire, que les minorités sont souvent synonymes d’opprimés. Ces 2 femmes, palestiniennes chrétiennes, n’ont leur place nulle part. Le film alterne les situations drôles, pleines d’humour, avec d’autres plus graves, à l’image des 2 actrices qui se partagent les rôles principaux. Mouna, pleine de vie, dispose d’une capacité d’adaptation assez remarquable et trouve une solution à chaque situation. Sa sœur, (l’actrice des citronniers Eran Riklis) très attachée aux valeurs traditionnelles, à sa terre natale, plus pessimiste. Un film qui met en évidence le chocs des cultures, l’exil, la perte des racines et la difficulté d'intégration. Un film qui montre les relations mère/fils sous l’angle de la complicité, l’opposé de J’ai tué ma mére.
Florence Loiret-Caille et Guillaume Depardieu.
Le dernier film de Guillaume Depardieu. Je mettrais une étoile de moins que Pascale.
In the loop de Armando Ianucci
Un film politique dans le monde de la diplomatie Anglo-américain. Les dialogues sont très drôles et on regrette de rater toutes les subtilités dues aux deux manières de parler l’anglais de chaque côté de l'Atlantique.
La conclusion de Pascale de Sur la route… : "Une nouvelle fois, le cinéma nous rappelle que le monde et son avenir, donc le nôtre, sont entre les mains d’une bande de tarés incurables.
La mienne en complément : Vu tous ce qu’on dit sur l’entourage de notre cher président Sarkozy, (voir la ligne jaune si vous êtes abonné), à quand un bon flim français sur l’affaire Clear Stream ou sur toute autre turpitude ce quinquennat ?
L’enfant de kaboul de Barmak Akram
Que je n’ai pas vu pour être à la rencontre des réalisateurs, mais Catherine (qui a vu 15 films), Xavier et Inès lui auraient sans doute mis un quatrième étoile.
"Le parcours de Khaled pour se "débarrasser" de ce minuscule mais si encombrant paquet oscille constamment entre le drame et le comique tant il doit faire face à des situations burlesques. L'acteur étonnant qu'est Hadji Gul fait le reste, pétri d'humanité, de compassion et d'intelligence il est notre guide à travers ce film et cette ville cruels, drôles et bouleversants. HUMAIN.
D'abord symboliquement désigné comme étant Moïse sauvé miraculeusement, on apprend le prénom du bébé : Massoud... »
Amarcord de Federico Felinni
Sin Nombre de Cary Fukunaga
Comme Partes Usadas d'Aaron Fernandez, le premier film que j’avais vu à Annonay, il y a deux ans, ou La Zone de Rodrigo Pla, ce film est un film mexicain très dur.
Au Honduras, la jeune Sayra retrouve son père. Elle va réaliser son rêve, émigrer avec lui et son oncle aux Etats-Unis. De son côté, au Mexique, Casper est membre de la " Mara ", l'un des terribles gangs d'Amérique Centrale. Pour venger la mort de sa fiancée, il tue un chef de bande et prend la fuite. Sur le toit du train qui file vers le Nord, entourés de centaines de candidats à l'émigration, Sayra et Casper se rencontrent. Un beau film.
J’ai tué ma mère de Xavier Dolan (qui joue le fils)
Les rapports compliqués d’une mère et de son fils. Comment en sont-ils arrivés à des affrontements verbaux aussi violents. Catherine pense que la mère a une grosse responsabilité, je trouve que le fils est plutôt désagréable. Je me suis aussi posé la question de la vieille thèse freudienne des mères castratrices qui « fabriquaient » des fils homosexuels. En fait cette mère n’est pas vraiment castratrice. Une excellente scène quand le directeur du pensionnat suggère que le garçon manque peut-être d’une présence masculine, la colère de la mère est alors carrément homérique. Elle lui explique ce que c’est que d’élever un enfant seule. Génial ! Encore un bon film.
Et c’est, en plus, le coup de cœur 2009 de Pascale.
06:17 Publié dans Festival d'Annonay | Lien permanent | Commentaires (1) |
08/02/2010
à Nonay 2010
Nous sommes allés, cette année encore à Nonay, pour assister au festival (d’Annonay). Un festial fort sympathique cette année. Cette fois, on a vu tous les films… en compétition plus quelques films pas mal du tout. Pour les détails, allez voir le blog de Pascale (elle est accréditée, elle, faut bien qu’elle bosse un peu) Ce blog est le meilleur blog de cinéma all over the world. Elle a des goûts très sûrs. Elle n’aime simplement pas qu’on la contredise. Allez y, essayez d’avoir un avis différent sur un film… Vous verrez.
Le palmarès est ici. Les huit films en compétition :
1-Orada (là-bas) de Hakki Kurtulus et Melik Saracoglu
2-Les deux vies d’Andres Rabadan de Ventura Durall
Prix du public
3-Le chat de madame Moskowitz de Jorge Gurvich
Pas de prix hélas
4-The strength of water de Armagan Ballantyne
Grand prix
5-Huit fois debout de Xabi Molia
7-A l’ouest de Pluton de Henry Bernadet et Myriam Verreault
Prix spécial et meilleure musique
8-Nothing Personal de Ursula Antoniak
Prix des lycéens qui ont bon goût ma foi !
Et encore
L’enfant de Kaboul de Barmak Akram
Et quelques autres films dont je parlerais plus tard.
12:16 Publié dans Festival d'Annonay | Lien permanent | Commentaires (3) |
02/01/2010
Cinéma
Dans un mois, c’est le retour du festival d’Annonay. Il y a deux ans, j’étais membre du jury et ce fut un vrai bonheur. L’an dernier, j’y suis retourné avec grand plaisir et je compte y aller encore cette année. C’est dire si je suis accro. A noter que le jury est ouvert à tous moyennant une lettre de motivation. C'est une expérience passionnante. Pour cette année c'est cuit, mais pour 2011, songez-y.
Le Festival International du Premier film d'Annonay entend promouvoir les jeunes réalisateurs du monde entier et être un lieu de rencontre, d'échanges et de convivialité. Chaque année une compétition dotée de plusieurs prix voit concourir huit premiers films de tous pays. Tout savoir sur le site du festival.
15:06 Publié dans Festival d'Annonay | Lien permanent | Commentaires (1) |
12/02/2009
Thomas
Retour sur Annonay 2009 et sur le film qui a eu le prix spécial du jury et le prix du jury lycéen.
Félicitations au jury lycéen. Donner le prix à un film qui parle essentiellement de la vieillesse quand on n’a pas 17 ans, c’est faire preuve d’une bien belle ouverture d’esprit.
L’histoire raconte la vie dun vieil homme Thomas, 83 ans, joué par un acteur finlandais légendaire Lasse Pöysti. Thomas vit une vie solitaire et tranquille dans son petit studio en entresol d’où il observe un bout de sa rue par un petit vasistas à raz du trottoir. Un jour, une rencontre fortuite dans un parc de la ville où il a ses habitudes, le force à se souvenir de la mort de sa femme il y a trente ans. A peine quelques péripéties de plus, quelques regards concupiscent de Thomas sur de jeunes femmes, l’échiquier et le poste radio qui diffuse une superbe musique classique, beaucoup de silence. Un chef d’œuvre !
Ce film nous parle de l’essentiel, un histoire simple qu’il nous fait découvrir petit à petit. Une photographie magnifique depuis le début avec cette cage d’escalier moderne et magnifique pour accéder à l’appartement de son frère en passant par le visage de Thomas regardant par se petite lucarne. La table, le jeu d’échec, la photo de sa femme, la radio qui diffue une musique sublime faite de chefs d’oeuvre classiques. Ce banc dans le parc où Thomas rencontre chaque jour le même homme que vient ici fumer son cigarillo. Une amitié silencieuse s’établit entre les deux vieillards.
On pense aux grands tableaux comme la jeune fille à la perle. Un film tranquille, beau et magnifiquement simple. Un film qui a une âme qui se reflète dans les yeux porcins et le visage si expressif de Lasse Pöysti qui pourtant ne joue jamais. La scène finale est criante de vérité intérieure et de sentiments profonds. Une preuve de plus que la grandeur n’est pas dans l’affichage des émotions. Bref j’ai adoré et je ne sais même pas vous dire comment le voir.
Miika Soini réalisateur et
Pascale blogueuse accrédité
Allez sur son blog lire son making-off du festival très complet.
Miika Soini et Lasse Pöysti
16:36 Publié dans Festival d'Annonay | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : masterpiece |