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26/05/2008

Citronniers

Je n’ai pas suivi les péripéties cannoises pour cause de tour de Belle-Île en mer et visite de Dinan, St Malo, Dinard, Rennes… Une demie journée de vélo dans le centre de l’île et quatre jours de marche avec un ciel presque tout bleu et des genets encore jaunes, un enchantement de tous les instants. 

Bonne surprise donc le dimanche avec la palme d’or attribué à « Entre les murs »  de Laurent Cantet d’après le livre de Bégaudeau qui faisait partie de la sélection du livre Inter 2006 et dont j’avais parlé sur ce blog dans un article passablement commenté. Comme le livre avait eu le prix de l’Académie Française, nous (le jury) l’avions peu considéré.

Autre bonne surprise cinématographique : le franc succès du film les Citronniers au cinéma Rouge et Noir cette semaine. 

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Grosse affluence pour un film d’art et essai. Décidément cette salle a trouvé son public et c’est un public de qualité qui fait confiance à la programmation de Didier et de sa bande de cinéphiles qui avaient vu les citronniers en avant première à Lyon.
 
Ce film est excellent. C’est l’histoire de Salma qui vit en Cisjordanie situé à la frontière entre Israël et les territoires occupés. Sa plantation de citronniers jouxte la résidence du ministre israélien de la Défense et menace sa sécurité. Il ordonne de raser les arbres sous prétexte que des terroristes pourraient s'y cacher. Salma veut sauver ses citronniers. Déterminée, elle ira jusqu’à la cour suprême israélienne. Salma trouve une alliée inattendue en la personne de Mira, l'épouse du ministre. Entre les deux femmes s'établit une complicité.
 
Les citronniers est une fable sur le conflit israélo-palestinien tourné par EranRiklis, un israélien de gauche qui évite le manichéisme. L’histoire de ces deux femmes. Salma qui vit sous le portrait d’un mari disparu qui ne devait pas être rigolo tous les jours et qui  cultive son verger avec l’aide d’un vieux serviteur. Ses enfants sont de peu d’aide, ils ont quitté la maison. Au contact de son jeune avocat, elle va découvrir qu’elle peut encore être belle et désirable.  Mira, la femme du ministre qui a tout pour être heureuse mais à qui il manque quelque chose et que le combat de Selma va émouvoir.

Un grand soin des détails dans ce film et sans doute pas mal de petites choses (et des symboles) qui nous échappent. J’ai adoré le garde israélien sur son mirador qui révise des cours de logiques à travers des énoncés farfelus.

11:45 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) |

Commentaires

Je lirai le livre et j'irai voir le film... enfin, les deux films;

Écrit par : traces | 26/05/2008

Les commentaires sont fermés.