11/10/2007
Surpoids
Bien qu'approximatif, ce résultat serait un indicateur supplémentaire des impacts économiques substantiels du surpoids des américains. Une étude réalisée en 2004 par les Centers of Disease Control avait évalué a 275 millions de dollars le coût du surpoids pour les compagnies aériennes.
Il se pourrait cependant, comme le soulignent d'autres experts, que cette surconsommation constitue un effet marginal par rapport au contenu énergétique du surcroît de nourriture a l'origine de l'entretien du surpoids. Il est vrai que le volume de carburant evalue par UIUC ne correspond qu'a 3 jours de consommation de carburant des USA. Selon les calculs d'UIUC, une perte de poids de 40 kg permettrait d'économiser 68 litres de carburant en un an. Ce chiffre est a comparer aux 1500 litres d'équivalent pétrole que l'on estime engloutis dans la ration alimentaire annuelle de chaque américain.
- <http://www.usatoday.com/money/industries/energy/2006-10-2...>09:30 Publié dans Simplicité | Lien permanent | Commentaires (3) |
10/10/2007
Storytelling
C’est la mode, il faut raconter une his-toire. Pas une mode pour feux de camp ou pour maman qui borde ses enfants, non une mode pour les busi-ness-men, les man-agers, les di-ri-geants… L’art du conteur est arrivé dans l’En-tre-pri-se, c’est le nouveau hype. Même Nicolas Demorand en cause le matin sur la France inter-minable.
The Institute for Knowledge Management d’IBM fait connaître à un large public les méthodes du "storytelling", qui touche à « des enjeux importants de l’entreprise. » Ce serait un puissant moyen d’évaluation des valeurs courantes de la culture d’une organisation, et même un levier efficace pour la faire évoluer.
Le storytelling décrit les changements majeurs du monde, les fusions de sociétés, le système global qui vient à notre rencontre... la communication interculturelle des organisations globalisées… l’évolution rapide des idées et des représentations mentales... il donne de nouveaux repères partagés... facilite la communication... permet une mobilisation large là où l’on pensait trouver surtout des blocages. Le langage est la clé de tout ! Les histoires sont un fantastique vecteur de création et diffusion du sens, de compréhension spontanée et d'approche du complexe. Découverte, découverte...
Certains enseignements des méthodes de storytelling. Ils distinguent 6 types d'histoires : le mythe, la fable, le virus, l'archétype, le conte et la métaphore de rupture...
Bref, après nous avoir menés des années en bateau, on nous raconte des histoires. Le BS* (MdT en français) ci-dessus est extrait d’un article piqué sans vergogne au hasard du Web. En ce moment cela fleurit comme le crocus au printemps ou le psilocybe cubensis sur la bouse de bovins.
Personnellement, mon journal intime raconte aussi des bribes d’histoire d’entreprises. Celle trop brillante de DEC, par exemple, tombée en faillite en 99, morte dans la Rue du Mur au champ d’honneur du libéralisme, Digital Equipment Corporation RIP… D’autres encore, jusqu’à la petite dernière. Je relis en ce moment une histoire trop fraîche mais pleine de promesses et de coups tordus, qui dans quelques années fera peut-être une vraie mythologie qui n'intéressera personne d'autre que moi, moins rutilante que le KM d’IBM mais plus authentique peut-être. Qui sait ?
* Bull Shit.
Tags: fables pour grand enfants, contes à dormir devant son écran, légendes moderne, fariboles des affaires, fictions mercantique, paraboles à vendre, allégories des marchés , fantasmagories pour faire vendre...
08:10 Publié dans Ecriture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : bullshit, merde de taureau, fabulations, fables... |
09/10/2007
Sikkim
(Y en a marre de toujours parler de Palestine)
Avant son rattachement à l’Inde en 1975, le Sikkim (point rouge sur la carte) était un royaume. Sa capitale est Gangtok.
700 km2 – 550'000 habitants. Ce petit état de l’Inde est coincé entre le Népal à l’ouest, le Tibet chinois (contre son gré) au nord, le Bouthan à l’est et le Bengale indien au sud. Inutile de dire que les montagnes ne sont pas loin avec l'himalaya et le préhimalaya.
Au sud du Sikkim poussent la cardamone, le riz et le thé, au nord poussent les 5 et 6 mille mètres avec le troisième sommet du monde le Kanchenjunga et ses 8586 mètres à la frontière népalaise. Un sommet que l’on voit de loin et en particulier de Gangtok.
Le Sikkim est un haut lieu du bouddhisme. Le bouddhisme tibétain est la religion officielle qui reconnait le Dalaï Lama comme "autorité suprême". Le Monastère de Rumtek, siège du Karmapa en exil en Inde est situé à proximité de Gangtok, ainsi que le Monastère d’Enchey, l’Institut de Tibétologie (réputé dans le monde entier pour les études sur la philosophie bouddhiste) et le chorten(stoupa) de Do-Drul.
Au Bengale, non loin de la frontière avec le Sikkim se trouve la ville de Darjeeling, célèbre pour la qualité de son thé. Le volume de thé actuellement vendu dans le monde sous l'appellation de Darjeeling dépasse les 40 000 tonnes, alors que la production annuelle de la région de Darjeeling elle-même est estimée à seulement 8 000 à 11 000 tonnes, ce incluant la consommation locale.
Preuve que l’on ne copie pas que les riches fabriquants de luxe à la LVMH.
Bonne route aux randonneurs savoyards!
Kanchenjunga, 1924. Nicholas Roerich
07:50 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (1) |
07/10/2007
Lecture publique
Sur indications d’Alain Bagnoud, nous sommes allés, le week-end dernier, assister à la lecture de Jean Bruno de « Badonce et les créatures » au Terrier. Ce fut un vrai régal. Badonce est un recueil de nouvelles oublié en 1937 par Vialatte. Jean Bruno n’a pas lu celle qui a donné son titre au recueil et qui est assez longue mais il nous en a lu cinq ou six autres toutes délicieuses par la langue si savoureuse du grand Alexandre et la cocasserie de ses personnages. Le portrait du faux intellectuel de village qui recopie toute sa vie le même poème est drôle…
Au-delà de cette soirée bien agréable, je voudrais parler de deux modes de lecture, le livre sur CD et la lecture publique. Je devrais dire « interprétation » plutôt que lecture tant les lecteurs mettent de leur tripes dans ces lectures. J’ai quelques grands souvenirs dont notamment ce Novecento Pianiste lu par Denis Robert-Tissot. Pur moment magique. Ou encore La Fin d’une corvée de bois à l’Ouïe-dire.
Il existe une variante le conte. Il y a pas mal d’évènements organisés autour de Genève, cour de contes, festival des contes, Plan-les Ouates, Saint Ju, Douvaine… mais comme d’hab. on a un peu de peine à coordonner tout ça.
Il y a deux sites internet (au moins) pour la (riche il est vrai) animation estivale de Genève, alors coordoner un événement trans-frontalier, vous n'y pensez pas!
08:50 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0) |
06/10/2007
WIFI et santé
Autre contribution au forum dit "grenelle de l'environnement". Publié sous "Instaurer un environnement respectueux de la santé" :
« Comment est-il possible que les fournisseurs d’accès Internet puissent ne pas indiquer la puissance de leur appareil. Ceci ni à la vente, ni ensuite sur les manuels techniques par ailleurs remplis de détails. J’ai un modem Neuf (NeufBox) qui semble consommer beaucoup mais impossible de savoir combien ! Cette mention de puissance n’est-elle pas obligatoire ? Sinon pourquoi ne pas la rendre obligatoire dans toutes les offres WIFI.
Ceci est d’autant plus important que l’innocuité des stations WIFI est loin d’être prouvée (maints articles en témoignent) et que les fournisseurs ont donc tendance à augmenter la puissance pour délivrer un signal de qualité dans toute la maison.
05:25 Publié dans Simplicité | Lien permanent | Commentaires (15) |
05/10/2007
Trop tard?
« L’épanouissement de tout l’homme en chaque homme est desservi par les ruées d’êtres avilis sur une nature humiliée; puisse l’humanité choisir l’état stationnaire bien avant que la nécessité l’y contraigne ! »
John Stuart Mill (1806 Londres - 1873 Avignon)
Pour l'instant l'humanité continue de choisir la fuite en avant. On fait un Grenelle de l'environnement mais on ne cesse de parler de la sacro-sainte croissance qu'aucun politique ne veut remettre en question. La nécéssité est là, elle ne va pas tarder à contraindre et pourtant on continue. On gaspille. On pollue. Et vogue la galère.
Philosophe et économiste britanique, John Stuart Mill est le penseur libéral le plus influent du XIXième.
Un homme sage et curieux de tout. Il termine sa vie à Avignon. Il devient l'ami du célèbre naturaliste Henri Fabre (photo) à qui il prêtera de l'argent lorsqu'il sera dans une mauvaise passe financière.
Il ira avec Fabre herboriser aux environs d'Orange.
Encore quelques pensées de Mill:
- Les conservateurs ne sont pas forcément des gens stupides, mais la plupart des gens stupides sont conservateurs.
- Celui qui laisse le monde ou une partie de celui-ci, choisir le cours et le sens de sa vie à sa place, n'a pas besoin d'autre faculté que celle d'imitation des grands singes.
- Je suis convaincu, maintenant, que nul grand progrès dans le sort de l'humanité, n'est pas possible tant qu'il ne se fera pas un grand changement dans la constitution fondamentale de ses manières de penser."
- Le nec plus ultra de la perversité est concrétisé dans ce qui est généralement présenté à l'humanité comme le credo du christianisme.
- Dieu est un mot pour exprimer, non pas nos idées, mais l'absence de celles-ci."
- Il est bien piètre économiste celui qui n'est qu'économiste.
- Il vaut mieux être un homme insatisfait qu'un porc satisfait; il vaut mieux être Socrate insatisfait qu'un imbécile satisfait.
06:35 Publié dans Simplicité | Lien permanent | Commentaires (7) |
04/10/2007
Free Burma
Pour changer de la palestine..........................................
00:00 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (0) |