14/01/2007
La Zof Zone
Antenne Nocturne est de retour
Pour la 500ième, une petite note de copinage. Allez donc faire un tour sur le site de Zof, cette fille a un talent fou. Après Antenne Nocturne version 1.0, elle a exposé des trucs sympas sur hamburger blog dont j’ai parlé ici.
Au printemps prochain elle va publier Les Girafes n'ont pas de rayures chez Warum. Elle est aussi la troisième personne que je connaisse à avoir envoyé des dessins au concours d’Angoulême… la lutte sera rude !
Ses abysses sur Antenne Nocturne 2.0 :
21:30 Publié dans Portrait de blog | Lien permanent | Commentaires (3) |
13/01/2007
Rictus
Jehan-Rictus (1867-1933)poète,
célèbre pour ses œuvres en français parlé.
Un extrait des soliloques du pauvre...
Si qu’y r’viendrait ! Si qu’y r’viendrait,
L’Homm’ Bleu qui marchait su’ la mer
Et qu’était la Foi en balade :
L’ gas qu’en a fait du joli
Et qui pour les muffs de son temps
N’tait pas toujours des pus polis !
Car y disait à ses Apôtres :
— Aimez-vous ben les uns les autres,
Faut tous êt’ copains su’ la Terre,
Faudrait voir à c’ qu’y gn’ait pus d’ guerres
Et voir à n’ pus s’ buter dans l’ nez,
Autrement vous s’rez tous damnés.
Et pis encor :
— Malheur aux riches !
Heureux les poilus sans pognon,
Un chameau s’ enfil’rait ben mieux
Par le petit trou d’eune aiguille
Qu’un michet n’entrerait aux cieux !
04:15 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poètes, réac, apôtres |
11/01/2007
Hospice
Ce qu’il doit y avoir de plus déprimant dans une maison de vieux, c’est sans doute d’être entouré...
...de vieux et de vieilles.
C’est ce qu’a pensé Maria Milz après six semaines passeés en hospice. Alors, quand, en plus, une soignante lui a dit qu’elle avait du sommeil dans les yeux, elle n’a plus supporté et elle est rentrée chez elle, à Blankenheim, pour retrouver Inka son teckel et fêter ses 101 printemps.
21:40 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (3) |
10/01/2007
Enescu et Haïduk
Concert
du nouvel an
ce soir à St Ju
avec
l’orchestre
à vents de Sofia.
Musiques roumaines et bulgares
pour célébrer l’entrée de ces deux pays dans l’UE. Très bel orchestre dirigé par Nelly Banse encore une fois à Saint Julien ville de culture. Très belle rapsodie roumaine No 1 de George Enescu, un artiste majeur du XX ième siècle, violoniste hors pair, l'un des plus grands de son époque ; chef d'orchestre d'une grande rigueur, pédagogue reconnu (Menuhin et Lipatti furent ses élèves) et pianiste talentueux.
Savez-vous ce qu’est un Haïduk – c’était un brigand de route de l’époque ottomane. Les chansons de haïduks, chantées sur le gousslé (instrument à une corde) sont très populaires parmi la population orthodoxe de Bulgarie, les haïduks étaient considérés comme des héros nationaux. Il faut dire que les bulgares ont subit cinq siècles de domination ottomane.
03:00 Publié dans Au fil de la toile | Lien permanent | Commentaires (0) |
09/01/2007
Commémorons
Commémorons*
n'importe quoi
(petite pièce
en un acte
et six personnages)
Cyclopède** : Si vous le voulez bien, nous commémorons ce soir le centenaire de la mort du grand savant français Jean-Pierre Démoral. De même que Louis Pasteur inventa la pasteurisation, c'est à Jean-Pierre Démoral que nous devons la démoralisation, et je dis bravo.
Démoral (sous les vivats) : Merci... Merci beaucoup... Merci...
Cyclopède : Jean-Pierre Démoral commença humblement ses expériences sur sa logeuse, Mme Brouchard, qu'il démoralisa le 12 Septembre 1847.
Concierge : Y fait beau.
Démoral : Ca va pas durer.
Concierge : Je suis démoralisée.
Cyclopède : Encouragé par ce premier résultat, il découragea un an plus tard le sous-préfet de l'Isère.
Sous-préfet : Y fait beau.
Démoral : Ca va pas durer.
Sous-préfet : Je suis démoralisé.
Cyclopède : Au sommet de sa carrière, Jean-Pierre Démoral réussit même à démoraliser le dernier tsar de toutes les Russies, Nicolas II.
Nicolas II : Y fait beau.
Démoral (sur fond de révolution soviétique : L'internationale) : Ca va pas durer.
Nicolas II : Je suis démoralisé-skaïa.
Concierge : Seule ombre à sa gloire, Jean-Pierre Démoral ne parvint jamais à démoraliser l'escargot de Bourgogne.
Démoral (à l'escargot) : Y va pleuvoir
L'escargot : Hi !Hi !Hi !
Cyclopède (triste sous un parapluie) : Etonnant, non ?
* du verbe commémorer et pas comme des morons
** Desproges piqué sur le site http://www.koikadit.net/ -
03:35 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (2) |
08/01/2007
Babel
Babel
Réalisé par
Alejandro González Inárritu (photo)
Avec
Brad Pitt,
Cate Blanchett,
Gael Garcia Bernal
Prix de la mise en scène à Cannes
On m’a reproché de ne jamais parler cinéma ici, alors voilà je suis allé voir Babel et j’ai beaucoup aimé. Ce qui m’étonne c’est que ce film ne soit pas tout à fait grand public. C’est pourtant un film facile d’accès qui raconte une histoire que l’on comprend même si elle se passe dans quatre pays et que le récit est un brin torturé. Il y a de l’action, du suspens… Un très beau film auquel on peut reprocher une musique un peu trop exubérante, pas étonnant car le compositeur s’appelle Gustavo Santaolalla
Iñárritu sur le titre du film :
"En évoquant Babel, on songe au mythe de l'homme qui a construit cette tour pour atteindre les cieux (…) je pense que le problème concerne ces idées reçues qui maintiennent une séparation entre les peuples. C'est le coeur du film. Je souhaitais également que Babel traite de ce qui nous rassemble. C'est primordial à mes yeux : les similitudes entre des peuples différents."
Iñárritu sur le message du film :
"Je ne sais pas s'il s'agit d'un instantané du monde. J'essaie de montrer ce qui se passe en nous. Nous considérons toujours "l'autre" comme une menace si on n'arrive pas à le comprendre. Cela concerne les pays mais aussi un père et son fils ou des époux. Nous ne sommes plus capables d'écouter. Le thème s'articule autour des idées préconçues, de nos préjugés, de tous ces archétypes qui nous viennent de la religion, de la race, de la culture. J'ai essayé de les mettre en exergue sans en être victime moi-même."
Iñárritu sur son attrait pour les coïncidences de la vie :
"Il me semble que le lien que je veux créer entre mes personnages n'est pas physique, ni fondé sur l'intrigue. Ce qui nous rend heureux est très différent selon les êtres humains ; cela dépend de la culture ou de la race. Nous partageons plus les choses qui nous rendent misérables ou tristes. Je parle de l'impossibilité de l'amour, cette incapacité d'en être touché et de l'exprimer. C'est l'une des choses les plus pénibles que peut connaître un homme. On est extrêmement vulnérable à travers les êtres que nous aimons.
Iñárritu sur la critique des Etats-Unis :
"Je ne veux pas définir qui sont les bons et les méchants. Je pense que le monde est montré tel qu'il est en effet. Mais j'essaie d'être un peu plus subtil. Je ne veux pas jouer avec des archétypes. C'est un film justement qui les critique. Bien sûr, il y a ce thème qui est sous-jacent. (…) L'incompréhension engendre la paranoïa, tout le monde dès lors est un terroriste en puissance. Cette idée est devenue obsessionnelle aux Etats-Unis.
01:20 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) |
07/01/2007
Kilimandjaro
08:55 Publié dans Géographie | Lien permanent | Commentaires (6) |