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12/12/2005

A guidon chromé

medium_velo.3.jpg

Après le succès de notre lecture en juin,

nous allons récidiver ce mercredi (14 décembre)

à l’Ouï-dire, 4 rue du Belvédère, 

(à gauche de la rue de Saint Jean

en venant de la gare) à Genève.

à 20 heures, lecture (presque) complète de


Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?

de Georges Perec

A la lecture, il y aura trois vieux potes au Polack Henri, maréchal des logis (à guidon chromé), à savoir Jean Louis, Denis et moi-même sur la photo. On vous racontera l’histoire de Karabeurre, un pote à l'Henri Pollack, qui voulait qu’on l’estropie pour lui éviter de se faire tailler en pièce dans les djebels algériens et de quitter sa blonde native de Montparnasse auquel il était attaché car lui aussi c'est de ce Montparnasse qu'il était naquit.

21:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) |

11/12/2005

Le parfum

medium_parfum.jpgAu XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus abominables de cette époque qui pourtant ne manqua pas de génies abominables.  C'est, son histoire qu'il s'agit de raconter ici.  Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille et si son nom, à la différence de ceux d'autres scélérats de génie comme par exemple Sade, Saint-Just, Fouché, Bonaparte, etc., est aujourd'hui tombé dans l'oubli, ce n'est assurément pas que Grenouille fût moins bouffi d'orgueil, moins ennemi de l'humanité, moins immoral, en un mot moins impie que ces malfaisants plus illustres, mais c'est que son génie et son unique ambition se bornèrent à un domaine qui ne laisse point de traces dans l'histoire : au royaume évanescent des odeurs.
A l'époque dont nous parlons, il régnait dans les villes une puanteur à peine imaginable pour les modernes que nous sommes.  Les rues puaient le fumier, les arrière-cours puaient l'urine, les cages d'escalier puaient le bois moisi et la crotte de rat, les cuisines le chou pourri et la graisse de mouton; les pièces d'habitation mal aérées puaient la poussière renfermée, les chambres à coucher puaient les draps graisseux, les courtepointes moites et le remugle âcre des pots de chambre…

Le début du Parfum - Patrick Süskind

19:50 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Littérature |

09/12/2005

Blog de blogs

Faire un blogs sur les blogs, ce n'est pas d'une originalité folle, plein de gens le font. Il est même prévu des Portraits de bloggers sur le nouveau site de Zop et de Cyro; Hamburger Blog Sandwich. Vu le nombre de blogs qui se créent chaque jour, il y a de la place pour tous le monde j’ai décidé de vous faire partager mes coup de cœur et de vous dire tout le bien que je pense de certain blogs. La périodicité n’est pas fixée, une fois par semaine peut-être. On verra bien. Ceci s'ajoute à ZDNet , à la géographie et à toutes mes curiosités.

PS : Est-ce qu’un blog qui référence tous le blogs doit se référencer lui-même?

PS2: Est-ce que ce corps de police est assez grand selon votre standard. 

 

Le blog d'un vétérinaire

medium_veto.jpgFiche signalétique

Nom du joueb : Vétoblog
Date de création : 29-décembre-2004
Auteur : Nicolas, vétérinaire.
Points forts : Rien de ce qui est animal ne lui est étranger. Agréable à lire, clair, nombreuses photos. 
Liens : Vers d’autres sites vétérinaires dans le monde. Présentation de livres.
Parmi les dernières notes :

• Le coryza d'Aristide le chat
• Nestor le chinchilla
• Les ennuis urinaires de la chatte Micha  
• L’infection de l'utérus de la chienne réglisse…
• Des notes animaux et société : Les chiens robots, la musique pour chiens et chats…
• Quelques notes de culture générales : relisez La guerre et la paix.

Subjectif

Un des blogs les plus originaux que j’ai rencontré (c’est pour cela que je commence par lui). Si vous aimez les animaux, que vous avez un petit goût pour le vif, l’anatomique, le sanguinolent parfois (ou disons pas de dégoût pour…) vous allez adorez le joueb de Nicolas. Ce type est sympathique malgré un énorme à priori pour l’OM, normal, il est marseillais et passablement chauvin. Vous pouvez (presque) tout savoir de lui en lisant son à propos notamment ses centres d’intérêts : L'âne de Sancho Pança qui n'a pas de nom, Don Quichotte, les voyages, son métier, les animaux, ski, cinéma, et l'OM biensur. Il aime aussi apprendre le Russe.

Allez-y, c'est là. 

07/12/2005

Jean-Baptiste Botul

J’ai lu sur un blog que Emmanuel Kant était un plus grand philosophe que Michel Onfray. C’est faux ! Kant ne mesurait qu’un mètre soixante trois.

Ces querelles sont idiotes, il n’a que deux philosophes qui ont vraiment marqué leur époque et l'humanité : Socrate et Botul. Ce qui est frappant c’est que aucun de ces deux hommes n’a laissé d'écrit.

Certes Jean-Baptiste Botul (né à Lairière, au coeur des Corbières, en 1886 – mort en 1947) est moins connu que son aîné, il n’en est pas moins grand. Bien sûr Botul n’a pas eu son Platon, son Aristote ou son Xénophon. Il doit se consoler avec Frédéric Pagès qui est devenu le porte-parole des botulistes et qui porte haut la voix du botulisme dans le monde.

Grâce à Pagès* on a retrouvé de nombreuses notes sur Botul écrites par des gens qu’il a fréquenté, spécialement ces notes sur ce cycle de conférences prononcées par Botul au Paraguay en 1946 et qui ont permis de nous éclairer sur la vie sexuelle d’Emmanuel Kant. On y découvre que Kant, né et mort à Kœnigsberg, resté longtemps un obscur et pauvre répétiteur de métaphysique, n’en avait pas moins une vie sociale assez riche. Je reviendrais sans doute sur ce grand philosophe mais ma femme m’attend.

*Un grand merci à Pagès pour avoir publié ce livre sous le nom de Botul, Platon n'avait pas eu cette modestie.

19:25 Publié dans Textes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Littérature |

05/12/2005

Paris culturels

ron

Scuplture de Ron Mueck exposée dans l’expo Mélancolie.

Il y a en plus une expo Ron Mueck à la fondation Cartier. 

Incroyable richesse du mois de décembre à Paris. Deux heures de queue pour Klimt... une heure à Orsay... Vitrines des magasins avec enfants émerveillés... Acheteuses frénétiques... Grandes coupoles toujours aussi magnifiques...

Week-end culturel. Mélancolie au Grand Palais. Dada à Beaubourg. Willy Ronis à l’hôtel de ville, un photographe de Paris à la maière de Doisneau. Soirées théâtre. J’ai terminé l’affaire homme de Romain Gary dont c’était le 25ième anniversaire de la mort. Un grand bonhomme ce Gary, un homme libre, il n’y en a pas tant que ça.

A propos de Dada, saviez-vous que le fameux urinoir de Duchamp peut-être vu comme un petit bouddha de salle de bain ?  C’est passionnant de voir comment ces artistes ont dynamité l’art en quelques années. Sur cette base nette, on peut parfois se demander ce qui s’est reconstruit depuis 80 ans. Gary en parle un peu.  

Allez faire un tour sur mon blog de ZDNet, je parle d'archtecture... On ne plaît pas à tous le monde... Il y a des gens sérieux, qu'y faire?

 

21:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ecriture |

04/12/2005

Eléphant 3

Suite et fin de la lettre que Romain Gary envoya à l'éléphant:

Monsieur et cher éléphant,

(...)Il y a des gens qui, bien sûr, affirment que vous ne servez à rien, que vous ruinez les récoltes dans un pays où sévit la famine, que l'humanité a déjà assez de problèmes de survie dont elle doit s'occuper sans aller encore se charger de celui des éléphants. En fait, ils soutiennent que vous êtes un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre.


C'est exactement le genre d'argument qu'utilisent les régimes totalitaires, de Staline à Mao, en passant par Hitler, pour démontrer qu'une société vraiment rationnelle ne peut se permettre le luxe de la liberté individuelle. Les droits de l'homme sont, eux aussi, des espèces d'éléphants. Le droit d'être d'un avis contraire, de penser librement, le droit de résister au pouvoir et de le contester, ce sont là des valeurs qu'on peut très facilement juguler et réprimer au nom du rendement, de l'efficacité, des « intérêts supérieurs » et du rationalisme intégral.

(...) C'est ainsi, monsier et cher éléphant, que nous nous trouvons vous et moi sur le même bateau, poussé vers l'oubli par le même vent du rationalisme absolu. Dans un société réaliste, poètes, écrivains, artistes, r^veurs et éléphants ne sont que des gêneurs